Ai-je blessé la Rose
A caresser ses pétales ?
Ai-je tué l’amie
Derrière ses voiles ?
Ainsi, j’ose,
Tu me l’as dit,
Me mêler de choses
Bien incompris.
Pensées immiscées,
Et vaines arguties,
Ne souhaitaient vexer
Et tordre l’esprit.
Prétexte le temps,
Petit bourgeon
J’en fit autant,
Me voilà con.
Enfile ton cuir,
Gonfle tes voiles
Tu préfères fuir
Me voilà à poil.
Bon vent la Rose,
Et Adieu vas
Ex ego.
mercredi, novembre 30, 2005
Mon amie la Rose
mardi, novembre 29, 2005
Ce que femme voeux
lundi, novembre 28, 2005
Il y a de la vie...

Vendredi soir, j'ai donc enmené Claudine au cirque où nous avons pu applaudir Hugues Auffray. Un petit instant magique.
Cela commençait mal avec un petit jeune en première partie. Il avait beau comme Matthieu Chédid tirer sa voix, on ne comprenais qu'une partie de ses textes qui pour ce que l'on entendais semblaient prometteurs. Dommage, mais cela viendra. Il s'appelle Nicolas ...
Quant à Hugues Auffray... Aussi magnifique que Julie. Une pêche d'enfer enrobée de papiers cadeau. Tout y était, le rythme, la poésie, même la force.
Comment aurais-je pu imaginer, il y a 40 ans, lorsqu'en colonies de vacances, j'apprennais ses chansons pouvoir le voir et revivre ses moments? Et des regards complices entre Dine et moi à l'évocation plus légère de nos amours.
A l'issu de cette communion, il y a eu réélement partage, nous ne sentions plus le froid.
Du coup, je n'ai rien enregistré vendredi soir, je chantais, comme l'épervier ou l'allouette, loin au dessus de la toile.
dimanche, novembre 27, 2005
Est-ce tes tics ou tocs ?
Un petit quart d’heure de souffrance et me voilà de nouveau en pleine possession de mes moyens jusqu’au mois suivant.

samedi, novembre 26, 2005
Monéo


Ce travail ne consiste pas uniquement à tendre une sébile. Il nous faut prendre aussi les inscriptions directes des personnes qui ne sont pas recensées chez nous. Accueillir les gens qui préfèrent un contact direct et qui plutôt que de nous renvoyer leur coupon d’invitation passent prendre un petit café avec nous et discuter le bout de gras. C’est pour eux l’occasion de sortir un peu, de visiter le reste du marché de Noël, de se plaindre de l’ingratitude de certains enfants ou de raconter leur gentillesse. Il faut répondre au téléphone, surveiller l’évolution des maladies réelles ou imaginaires susceptibles de les maintenir en isolement. Expliquer leur rôle à chaque bénévole du chauffeur au cuistot en passant par le serveur ou l’animateur de table qui doit veiller à ce qu’aucun ne se sente isolé dans la foule.
Pour moi, en tant que trésorier, cela consiste à comptabiliser chaque jour le résultat des quêtes tronc par tronc, effectuer les dépôts, remplir les reçus fiscaux et noter les entrées correspondant dans la comptabilité. Estimer au jour le jour notre progression par rapport à l’objectif.
Pour vous informer de notre progression, vous trouverez le logo et le pourcentage de réalisation.
Attention, ceci n’est pas un appel aux dons, mais mon principal sujet de préoccupation pour les trente prochain jours.
vendredi, novembre 25, 2005
Cela se fête
Pauvres étudiants chinois et choqués, ils ont je crois fait la connaissance d'une expression bien de chez nous : La Gauloise Gaudriole. Bref, on s'est bien marré.
jeudi, novembre 24, 2005
Vernes, Jules Vernes
mercredi, novembre 23, 2005
Je blogues

A chacun ses manies
L’un tenant ses écrits,
Frappant ses humeurs
Directement sous l’éditeur,
D’autres religieusement,
Bouche mâchonnant
La pointe graphité,
Semblent hésiter.
A gommes et papiers,
sourie et clavier,
je préfère balades
et longues promenades,
dictaphone en main
pour raconter le lendemain.
Mes dires se promènent
Là où mon chien me mène,
Les gens à l’écoute
de ce qu’a donné ma route.
Puis visitant des amis,
Commentant leurs dits,
Trouve l’objet
du prochain sujet.
mardi, novembre 22, 2005
lundi, novembre 21, 2005
Les yeux d'or
Comme feuilles courant sur rivière !
Dits, trésors, pierreries et vermeilles,
Une berge pour ce jour, le fond hier
Kyste et con
Ce qui en clair veut dire : C’est pas grave mon gars, t’en verra d’autres.
Ouf !!
Demain, je vous mettrais une photo de l’engin.
dimanche, novembre 20, 2005
La mine aux minets

Vous comprendrez aisément que quand un sujet me travaille, il faut que je l’évacue complètement. Comme je ne peux pas reprendre le post que j’ai déjà fait, mes sentiments restant les mêmes, tout en restant dans mon problème de santé actuel, je vais vous détailler le soupçon qui me taraude.
Je me demande si la provenance de ce corps étranger n’est pas du à une ancienne maladie. Lorsque j’ai fais connaissance de Claudine, en 1980, elle ne vivait déjà pas seule. Certes, il y avait Sœur Marie du Calvaire dont je vous ai déjà parlé, mais ce n’est pas d’elle dont il est sujet. Je voulais vous parler de « Dosroux » son chat aujourd’hui disparu. J’ai toujours apprécié la compagnie des animaux domestiques, mais cet animal et moi n’avions pas de très bons rapports. J’ai toujours été pour lui un intrus, un mâle. Nous ne pouvions avec Claudine avoir de rapports sans qu’il ne trouve un moyen détourné de nous interrompre. Cela commençait par une arrivé inopinée sur les lieux de nos ébats, pour finir par des coups de griffes rageurs à toute partie de mon anatomie qui s’aventurait hors des draps. C’est dans l’une de ces situations qu’il trouva le moyen de m’inoculer la maladie des griffes du chat.
Tout le monde sait que le scorpion pique ou que le serpent mord, mais à part les femmes enceintes l’on ne prévient pas assez des dangers que représentent ces jolies touffes de poils. Qui pense à prévenir les jeunes garçons que les rétractives griffes des chats contiennent pour eux un subtil poison, une bactérie qui transforme, messieurs vos œufs en balles de base-balls.
C’est ainsi qu’en décembre 1980, je me promenais avec un douloureux équipement de base-ball entre les jambes ce qui fit bien rigoler mon docteur attitré. Depuis je me demande si ce chat, fourbe comme il était, n’aurait pas, tout comptes faits, gagné la partie. En effet, je me sens plutôt comme lui actuellement, c’est à dire coupé.
samedi, novembre 19, 2005
Petin pépin ou grosse couille
Il y a déjà quelques jours que je me tâte pour aborder le sujet de ma santé. Je l’ai déjà évoqué en bien au travers les dons du sang ou de ce petit défaut qui caractérise notre famille et que j’ai légué à mon fils. Mais dois-je aller plus loin dans la confidence ?
Certain m’apportent des réponses, comme Julie qui sans hésitation évoque son genou. Elle le fait avec tant de naturel, que même si nous compatissons à sa douleur, cela ne ressemble pas à de l’apitoiement. D’autres, je le sens n’évoquent qu’un mal être. Dois-je comme eux, ternir le ton léger que je souhaite donner à ce blog ?
Finalement, j’ai choisi la franchise et la vérité, et c’est sans pudibonderie que je révélerai ce qui a démarré par une légère induration et qui ce révèle être aujourd’hui une petite bille venant ternir le parfait ovoïde d’une de mes mâles certitudes.
Malgré le marital soutien de Claudine, je ne peux m’empêcher de sentir vaciller mes assurances. Kyste bénin et tumeur maligne dansent dans mon cerveau quelque en soit sa localisation. Je ne puis m’empêcher de rêver à cette grosseur aujourd’hui disparue que sous mes doigts curieux j’avais senti dans l’une des imposantes fiertés de ma compagne tout en cauchemardant sur une éventuelle ablation.
Si le signe de juillet m’a pas raison de moi, cette incertitude le fera.
Après avoir exposé ma faiblesse dans de trop nombreuses mains pour que cela s’avère agréable, il me faut attendre Lundi pour savoir à quelle profondeur est inséré le crapaud qui gâche mon joyau. Seuls les écho de ce couac détermineront le niveau d’alerte et la taille nécessaire. En attendant ce minuscule corps étranger qui fouille et s’agrippe à mon intimité viole ma raison autant que mon corps. Je ne peux m’empêcher de tâter, soupeser, tourner et retourner autant la cause que ses conséquences. Qu’aujourd’hui je prenne la décision d’en parler, c’est un besoin thérapeutique pour garder demain le souvenir de la symétrie de ma nudité ou quoi qu’il en soit, de mes frayeurs. Pour demain, l’évoquer et pouvoir encore frémir d’un excès d’imagination ou pleurer une perte chère mais aussi comme toujours, partager, car heureusement je ne suis pas seul dans cette épreuve, une expérience, un soutient mais pas de pitié.
La pitié, réservez-la à ces pères qui aujourd’hui encore choisissent délibérément l’excision de leur petite fille car c’est le mal que je leur souhaite.
PS : J’imagine que comme d’habitude, nos lubriques automates vont réagir à certains mots et baver leurs commentaires. Je crains qu’il ne faille attendre là aussi lundi pour que je puisse extraire leur juteuse expression.
vendredi, novembre 18, 2005
Mise en boite

Il y a malheureusement cette année, un « Hic ! » Auquel nous devons faire face !
La société Ferembal auprès de laquelle nous nous fournissions à faible coût ces petites boites a fermé ses portes. Pour obtenir le même prix unitaire son plus proche concurrent nous propose d’acquérir un lot de près de 12.000 pièces soit l’équivalent de quarante années de quête pour un volume excédant nos locaux exigus. Alors un grand merci à la Ligue contre le cancer qui nous a gentiment prêté une quarantaine de tirelires en métal et environ 70 en carton pour boucler notre année.
Pour la suivante, je crains que nous ayons du mal à réunir nos trois cents tirelires. Si vous connaissez sur le net un fabriquant pas trop exigeant pensez à me le signaler.
Merci.
jeudi, novembre 17, 2005
En route vers les étoiles
Il s’agissait là de sa seconde tentative car la première avait échouée. Il était arrivé la semaine précédente, trop tard pour l’enregistrement de ses bagages.
Il s’agissait d’un vol régulier partant à 21 heures 30 mais l’enregistrement des bagages est clos lui à 20 heures. Monsieur N’Mombo, prévoyant me demandais donc de l’emmener une demi-heure avant l’heure du départ de la semaine passée. Ainsi nous avons quitté Amiens à 16 heures 30 accompagné de monsieur Niambi, président de l’association des agriculteurs du Congo et miracle ou paradoxe temporel, nous sommes arrivés face au bureau des enregistrements à 18 heures 10.
Certes Titine, malgré son teint blafard est une voiture rapide et je le confesse ma conduite est plutôt nerveuse mais ces deux faits à eux seuls ne pouvaient justifier deux heures d’avance sur la précédente tentative conduite par Justin (entraîneur de l’équipe première).
C’est pourquoi ma curiosité habituelle m’a poussé à me renseigner et il ressort de mes investigations que le retard est imputable à deux facteurs :
Le premier est une mauvaise signalisation, la porte 20 correspondant au lieu d’enregistrement des bagages n’a rien à voir avec la porte de la chapelle qui est numéroté 1 sur l’autoroute Paris-Lille ou la numéro 20 qui correspond à l’aéroport Lille-Lesquin. On comprend aisément qu’il y ai de quoi se perdre.

Le second facteur étant lié aux subtilités de la langue française. Ainsi le même terme en français de France n’a pas la même signification dans le français du Congo (ou du Québec). Si le terme que nous employons communément pour designer une aérogare s’emploie en Congolais à désigner la Lune ou tout autre corps tournant autour d’un autre. C’est donc en cherchant un satellite du côté de Lille que Justin c’est mis en retard.
mercredi, novembre 16, 2005
Métro, Boulot, Dodo
La seule chose de vraimment regrettable, c'est que je n'ai pas eu le loisir d'aller rendre visite à mes amis. Je m'en vais de ce pas rattraper mon retard.
mardi, novembre 15, 2005
J’arbore un ciel étoilé

Mais le midi, en rejoignant ma fidèle Titine, je constate que sa belle robe bleu-nuit est constellée d’une blanche galaxie. Légèrement irrité, je vais voir ces trop brusques barbouilleurs pour m’entendre dire que s’agissant d’une peinture à l’eau, il n’y avait pas de mal. Habitué comme tout bon citadin aux oiseuses déjections, je n’y pris pas garde.
Grossière erreur, ces infâmes sous-doués avaient oublié que pour faire adhérer leur mixture, ils avaient coupé leur sous-couche de tout un tas de produits chimiques.
Constat, paperasse et plus de 1000 euros de frais. Ce vitriol a bouffé le vernis et la pauvre est vérolée sur au moins cinq éléments. J’en saurais plus le mercredi 23, date de la visite de l’expert, en attendant, méfiez vous de ce qui tombe de la blanche colombe.
lundi, novembre 14, 2005
dimanche, novembre 13, 2005
Canadiennes
Lorsque nous autres Francs du vieux continent évoquons la Canadienne, nous pensons au premier abord et surtout en cette période à la douce chaleur que nous procure ce vêtement. Elle nous évoque en second lieu, ces tentes biplaces qui font la joie des amoureux (mais pas en ce moment).
Et si l’on nous y pousse un peu, nous penserons à Juliette Renard, Isabelle Boulay, Shania Twain ou encore Avril Lavigne (mais pour une autre raison), les chanteuses.
Mais jamais au grand jamais, il ne nous viendrait à l’esprit d’évoquer dans la douce chaleur d’une cuisine.
Tes premiers posts Coyote, fort divertissant sur tes essais de tambouille aux tomates vertes représentaient pour nous autres l’influence néfaste des anglo-saxons sur l’art du bien manger. On attendait avec jubilation que tu nous décortiques la recette des si célèbres beignets de tomates vertes. Mais, suprême trahison ou relent d’atavisme, tu as choisis de monter la mayonnaise. Heureusement pour nous et ta réputation, malgré tes faibles moyens (matériels) tu as suivit à la lettre les conseils du maître. A première vue, la mayonnaise a pris (bien que depuis tu ne nous parles plus de ton homme.). Mais hélas forte de ce succès, tu t’imagines pouvoir imiter la blancheur laiteuse et onctueuse d’une des plus grande base de l’art culinaire français. Comment oses-tu minimiser l’importance de l’uniformité dans cette sauce en affirmant que d’infâmes grumeaux sont sans conséquences ? Il n’est pas besoin d’être grand gastronome pour comprendre qu’éclater sur sa malheureuse langue un de ces bubons farineux n’a rien d’une expérience agréable. Il y a dans la maîtrise de l’invention du marquis une étape que tu as complètement « foirée ». Sache qu’avant toutes tentatives futur, il te faudra « Maîtriser le Roux ». Cette opération ne consiste pas à circonvenir un mâle flamboyant mais à obtenir un savant mélange de la farine et du beurre fondu en une pâte d’un beige uniforme(sans grumeleuses verrues) et non comme le montre tes photographies dignes d’halloween, un renvoi. Lorsque tu pourras obtenir ce précieux liant, tu pourras y mêler le liquide qui constituera le fond de ta sauce ( jus de cuisson, bouillon de poisson, expression des légumes ou du lait) d’une main douce ferme mais vigoureuse. Dans le sens des aiguilles d’une montre par mesure d’économie comme je te l’ai déjà expliqué. Si ton roux est bien dans la poche, on n’en verra ni les yeux ni les ganglions.
Quoi qu’il en soit, je n’ai qu’un conseille à te donner, lances toi dans l’écriture ou la chanson.
Si vraiment c’est une passion, un hobbit, cantonnes toi aux recettes de la Perfide Albion ou si comme moi tu l’abhorre à des mets éprouvés comme l’œuf coque.
Car cru, dur ou mollet, hormis le risque de la grippe aviaire, c’est toute innocuité.
PS : Rassures moi, tu n’as pas de micro-onde.
samedi, novembre 12, 2005
La sueur au front
Je recycle :
- Tout d’abord les plastiques, les emballages plastiques vont dans le container jaune mis à ma disposition par la commune. Ils sont ramassés une fois par semaine.
- Les bouchons plastiques bleus, eux, sont conservés dans une petite boite dans mon garage. Je les porte une fois cette boite pleine à l’association Bouchons de l’espoir.
- Les papiers : Les journaux que je lis ayant un plus fort tirage que celui de ma cheminée, ils ne partent pas en fumée. Je vais les porter de façon apériodique au refuge de Filémon, route d’Allonville, où ils servent d’isolant aux animaux abandonnés(c’est le dada de Dine).
- Je porte les verres dans un réceptacle spécialisé sis derrière la poste centrale.
- Comme Coyote, je m’efforce de composter toutes matières végétales.
- Les piles sont mises de côtés pour être rendu au supermarché qui me les fournies.
- Mes huiles vont graisser la patte de mon garagiste.
- Quant aux métaux, je les porte derrière l’hôpital Nord directement à la déchetterie.
Béo a fait remarquer combien ma fainéantise voisine celle du Vrai Parisien. On peut bien me pardonner un ou deux post antidatés. Soit dit en passant, elle en a fait autant.
vendredi, novembre 11, 2005
jeudi, novembre 10, 2005
Identité
mercredi, novembre 09, 2005
Contract Diction



Par esprit de contradiction, j'aime me promener la nuit sur la promenade des jours. Je ne dois pas être le seul à aimer cette allée qui longe le parc St Pierre et son étang en plein coeur de la ville. On a l'impression de pouvoir indéfiniment avancer droit devant soi. Se retourner, pourquoi ? Il y a devant autant que derrière, chaque lampadaire symbolisant un jour.
mardi, novembre 08, 2005
Les benêts volent
Pour pallier quelques problèmes pouvant éventuellement survenir dans nos quartiers dits difficiles, ils nous pondent à la dernière minute (lundi, c’est ça être réactif) une réunion de concertation avec les associations ayant une influence sur les quartiers. Et quand nous la logent t’ils ? Ce mercredi, jour où nous sommes le plus utiles sur le terrain qu’en d’éternelles parlottes et recueille d’illusoires promesses. A quelle heure ? 11h ou 14h. Ne savent t’ils pas que les bénévoles travaillent eux ?
Ils feraient mieux de s’auditer, cela les occuperaient et ils savent faire.
Pourquoi, par exemple, lorsque je revêts la casquette d’Amiens-Jeunes, c’est à dire des jeunes bien dans la lignée Sarkosy, il me faut 10 minutes pour obtenir une clef de salle de réunion municipale (5 pour la prendre et autant pour la rapporter, soit deux signatures) alors qu’il me faut deux demi-journées lorsque c’est au nom de l’USVA (Une demie pour l’inventaire du contenu de la salle avant la manifestation, signature et cachet, et une autre le lendemain pour comparer et recommencer.). Sans compter le temps nécessaire à l’obtention du certificat d’assurance qui m’est demandé dans ce cas. C’est sûrement de la discrimination positive. En attendant, comme les bénévoles n’ont pas de temps à perdre en paperasserie, on se réunit dans la rue ou dans un local associatif si on en trouve un.
Pourquoi faire simple lorsqu’on peut faire compliqué, la maison de quartier, on la supprime et plutôt que de la mettre à disposition des associations, on la transforme en un joli centre culturel qui attirera sûrement les alpha bêtes des beaux quartiers mais ne sera pas d’une grande utilité à nos habitants. Je parie ici, que dans moins d’un an, il aura brûlé, et je le comprends.
Comment peuvent t’ils nous entendre, ils ne lisent même pas le courrier qu’on leur envoie. C’est désespérant.
lundi, novembre 07, 2005
Dimanche

Sans savoir comment, je trouve à tâtons la porte de la chapelle et comme il est bien tôt, pas de pause, je me retiens jusqu’à l’arrivée à 3h.
Je fonce au pas de (comme d’habitude) faire un gros pipi et pour la forme je réveille Claudine, mais comme c’est pas la forme, dodo.
A 7h45, c’est elle qui me réveille enfin presque. Je la conduis en pyjama à son boulôt à 8h. Ni les essuies-glaces, ni les antibrouillards ne sont efficaces pour écarter les brumes matinales. Je rentre me laver, ou presque, je dirais plutôt que je trempe en ronflant dans la baignoire de 8h15 à 9h15 (après l’eau est trop froide).
A 10h, je suis rasé et habillé, le lit est refermé et je sort le toutou avant d’aller rechercher la dulcinée pour la demi.
Je me change pour me faire beau, cravate et tout, elle en fait autant. On emballe du linge propre pour Matthieu resté chez Isabelle pour la nuit( comme d’habitude) et en 4ème ou 5ème on l’attend devant chez elle.
Bref, à Midi ( l’heure où nous devions être arrivé) on décolle avec une semaine de linge sale dans le coffre.
A la demi plus ou moins, je cherche une place de stationnement. Vous me croirez ou pas, dans cette commune de moins de 100 habitants, il y a autant de place de parking de libre qu’a Paris mais pas de parcmètres. Il va falloir en toucher un mot au maire.
Je tire Claudine d’une Titine inclinée à 45°, deux roues sur l’asphalte les autres dans un champs de betteraves tandis que Mat et Isa en font autant.
Bises à tous, Papie, Mamie, Patrice le maire et sa (je ne sais si l’on doit dire maîtresse ou mairesse) Chantal, Fabienne, ma sœur et son ami Christian, Ninnie, ma filleul et son ami Christian, Sandra la fille de Fabienne, la cousine Marie-Pierre, sa fille et son mari, un voisin et ami. Manque Mémére et Pépère(à la polyclinique pour surtension), Nadine mon autre sœur et son fils et mari (c’est loin la corse) et les deux autres filles de Fabienne (c’est loin Angoulème).
Déballage par Mamie en larmes des cadeaux (elle a commencé par le plus petit, celui de Matthieu) jusqu’à 13h30.
Apéritif à la Française, c’est à dire dînatoire jusqu’à 16h, heureusement, Mat ne boit pas.
On entre par une « Salade de Gésiers et foie gras » et pas des portions de mauviettes accompagnées d’un blanc bien frais et fruité. Mes antibrouillards ne me permettent déjà plus de lire l’étiquette.
Puis nage un poisson, que je ne peux déjà plus définir, entre les moules et St Jacques.
Avant le rôti de veau haricots verts et le gigot d’agneau flageolets, une bonne âme pense à ouvrir la fenêtre ce qui désembue quelque peu mes carreaux. Je peux attaquer sereinement les fromages et le rouge( je n’est retenu que sa couleur). Dessert léger, une forêt noire, mais aux framboises, extra.
Il est 18h30, l’heure de reprendre le TGV pour Sandra, de l’accompagner à la gare pour ces dames et du ou des digestifs pour ces messieurs.
Elles rentrent toutes y compris Sandra, le TGV a des problèmes y compris à la gare aux betteraves bref départ reporté au lendemain.
Heureusement, arrive le « Café », il est 19h30.
Pour ne pas repartir en trop mauvais état, ces dames estiment qu’il vaut mieux que l’on prenne un petit quelque chose pour la route.
On remet cela jusqu’à 22h, heure à laquelle Claudine et moi nous réveillons sur le siège arrière et devant chez nous. Je vous passe les aux revoirs déchirants.
Et le dimanche s’achève lorsque Saxo, mon chien me promène dans les rues d’Amiens jusqu’à Mi-nuit.
Samedi
Cela a commencé samedi matin par une dérogation à nos habitudes, étant absent l’après-midi. Après avoir été chercher Claudine au boulot à 10 heures, nous avons foncé en quatrième vitesse( 5 ème sur Titine) chez Darty pour remplacer celle qui nous a si bien laissé tomber( voir coût de pompe).
Tant que l’on y était, un saut à Gemo à la recherche d’un petit manteau pour ma miss avant de reprendre la route vers un autre centre commercial pour les courses (c’est le cas de le dire) hebdomadaires.
Comme j’allais sans doute sauter le repas du soir, un intermède au Flunch pour ne pas rater celui du midi à 13heures. Un petit détour par Marché plus pour combler un oubli de la précipitation.
Je dépose la miss son manteau et tous les sacs plastiques à la maison avant de prendre la route à 16 heures pour Paris direction l’Olympia.
Pause pipi sur l’A29 où j’aperçois un passager clandestin sur le siége arrière ( 6 rouleaux d’essuie-tout qui ne tenaient pas en place dans le coffre).
Pénible traversée de la banlieue parisienne, crasse et désespoir surtout en première. Je mets plus de temps à parcourir les 10 derniers kilomètres que les 120 premiers. Mais j’avais prévu le coup, je suis dans Paris à 18 heures pour un RDV à 19.
Horreur, 45 minutes de crise, pas une seule place de stationnement. Désespéré, je me précipite sur le premier parking souterrain. Malheureusement, il pratique des horaires de fonctionnaire, 8h à 21h. Je ressors, mais pas par l’entrée. Résultat, je suis perdu dans la cohue.
Comme je suis pratique, je cherche les monuments que je connais et dans le coin, il y en a. De la Madeleine, je fonce vers la Concorde et son Havre souterrain où j’abandonne au pas de course(encore) Titine et Sopalin.
A 18h55, me voilà rendu au pied de la colonne Morris face à l’Olympia. A l’heure pour une fois. Mais seul, Selim appelle Dine (il n’a plus mon numéro mais a conservé celui de la puce), coincé dans les embouteillages, il aura un léger retard.Une heure et quelques cafés plus tard, j’ai enfin mon billet et pénètre...
dimanche, novembre 06, 2005
Repos
samedi, novembre 05, 2005
Sauvons les arbres

vendredi, novembre 04, 2005
Dans la lune...





Ceux qui rêvent éveillés ont conscience de mille choses qui échappent à ceux qui ne rêvent qu'endormis.
Edgar Allan Poe, 1809-1849
Quelle phrase magnifique, je vous joins de ces manéges qui éveillent nos souvenirs et nos rêves d’enfant. Il y en a deux comme celui-là à Amiens à l’occasion de l’année Jules Vernes. Ils symbolisent vraiment l’esprit de son œuvre. Je les voulais endormis, car c'est là que le rêve est plus fou.
jeudi, novembre 03, 2005
Voyage de noces d'or


Voici un petit texte que Matthieu lira à l'occasion de la célébration des noces d'or de mes parents le 6 novembre.
On dit que tous les chemins mènent à Rome. Ceux de l’Yonne et de la Vienne vous ont mené à Paris, pour trouver du travail et faire votre vie. C’est là que vos routes se sont croisées. Mamie était alors vendeuse chez Chantecaille, une charcuterie, que papy s’efforçait d’approvisionner depuis les laboratoires.
En 1956, vous consolidez votre union par la naissance de Jean-Michel. Vous investissez dans une charcuterie, rue du Faubourg Saint-Denis où vous êtes productifs… Vous donnez naissance à François, Fabienne puis Nadine, en 1960, 1964 et 1965. Quelle santé ! A croire qu’une fois à bord du quotidien express parisien, rien ne vous arrête.
En 1967, vous achetez une maison de campagne à Hallu. Un endroit où quiétude et bon vivre gomment les contrariétés de la vie citadine. Même si le prix de la tranquillité épuise vos maigres économies.
A Hallu, vous faîtes la connaissance de Mr et Mme Vallée, avec qui vous tissez des liens.
Puis votre vie se bouleverse et vous décidez de vendre la charcuterie pour quitter Paris. Vous voilà à nouveau sur les routes en direction d’Hallu. Là-bas, vous oeuvrez pour le compte de la SITPA, d’un traiteur et de petites entreprises. Vous travaillez dur, mais qu’importe, une retraite se construit brique par brique. Quelques mois après votre escale, vous faîtes bâtir à la Brée, sur l’île d’Oléron. Entre les champs de betterave et les coquillages, votre choix est sans appel. Deux années suffiront pour que les vents du Nord hivernaux vous transportent jusque sur l’île d’Oléron. Là-bas, Vert-Bois sera la dernière étape de votre tour de France professionnel en tandem.
Jusqu’au milieu des années 90, vous écoulez une paisible retraite en compagnie des autres islais. Une retraite que vous occupez par la lecture, n’est-ce pas Papy ou les feux de l’amour, n’est-ce pas Mamie.
Mais le besoin de regagner la terre ferme se fait sentir. C’est à Montcaret que vous avez posé vos valises depuis une dizaine d’années. Si la quiétude n’a pas d’odeur, elle a une saveur. A deux, la dégustation n’est que meilleure.
mercredi, novembre 02, 2005
Pour rebondir sur hier
Mark Twain, 1835-1910.
mardi, novembre 01, 2005
Liberté
Je crois que j’ai oublié de lui dire que plus les chaînes sont tendre plus s’en affranchir est dur.
Merde, j’en pleurerai.