mardi, février 28, 2006
Devinette
Masculin en baisse,
Dès qu’il mouille,
Se promène,
joue,
Ou qu’il lasse.
Il devient féminin
Uniquement s’il est bas,
Juge, admiratif,
garage
Ou clos.
Chers amis renvoyez lui la balle afin qu’elle trouve le terme ici bas.
lundi, février 27, 2006
Faire du chocolat


Si l'on se contente de cette simple excécution, l'on obtient uniquement un lait chaud. Soyez-en convaincu. Afin d'apporter à cette boisson tout cet arôme chocolaté qui en fait sa caractèristique, il convient de passer à la seconde étape. Pour ce faire, vous disposerez sur autant de plateaux que nécessaires vos tasses. Profitez pour ce faire du temps disponible durant la période de réchauffement du liquide. Si comme nous vous éprouvez quelques réticences à la pratique de cette activité communément appelée "Vaisselle", ou si vous ne disposer pas de tasses ou timballes en nombre suffisant, plutôt que d'avoir recours à des récipients hétéroclites à la propreté douteuse, nous vous conseillons l'usage de vaisselle dite jetable. Là encore, attention, même pour rester en harmonie avec le reste de la "vaisselle" nous vous déconseillons fortement l'utilisation, bien que d'un côut moindre, de timballes en carton ou en plastique transparentes. En effet, contrairement aux bouteilles de lait, certains plastiques s'avérent avoir un point de fusion inférieur à la température du lait entrant dans la composition de cette recette, surtout l'hiver.



dimanche, février 26, 2006
Déifié
samedi, février 25, 2006
Con tes nerfs

Il faut dire que vous n'étes pas au fait que notre ministre, ancien maire d'Amiens a entamé une campagne de sensibilisation à la propreté de notre commune. Cela se traduit par l'ajout d'un nouveau container de triage des ordures ménagères à mon niveau. Il est heureux que je dispose de suffisemment de place dans mon garage pour pouvoir stocker les trois bacs.
- Le vert est destiné à collecter les matières végétales pour faire du compost.
- Le marron doit recevoir la majeure partie des ordures, celles dont on ne fait rien.
- Le vert et jaune sert aux emballages plastiques et cartons. Vous remarquerez qu'il est doté d'une serrure afin d'éviter que les animaux errants ou les fétards grisés n'en renverse le contenu sur la chaussé comme à l'habitude.
Je plains l'administré un peu à l'étroit d'autant que nous sommes sensés rentrer ces bacs après l'heure de la collecte.
La solution du problème est la suivante : Tous ces petits points blancs sont des traces laissées par les pâtes à macher sur le trottoir face au lycée. Il me semble que la propreté passe par l'enlévement de ces gommes autocollantes.
vendredi, février 24, 2006
Bienvenue
"Entrée, entrez". Ceux qui nous connaissent ont pour habitude de passer directement par la cour et la cuisine, plus vivante, chaude et acceuillante. Mais nous connaissant sans nous reconnaitre, vous sonnerez à la porte de fer. "Ne faites pas attention au bazard qui encombre celle-ci, le panier du linge à repasser, les chemises en attente de l'etre, l'aspirateur ou le marche-pied. Admirez plutôt ces toiles d'artises régionaux qui y trône. Ne soyez pas choqué par le ton rose orangé du papier peint qui ne sert qu'à masquer la longueur du couloir et tente d'en rabaisser le plafond.
"Permettez que je vous précéde",

Les alcools sont dans le bar du buffet de la salle, les boissons fraiche derriére moi, dans la cuisine à laquelle on accéde par une double porte vitrée toujours ouverte.
"Soyez les bienvenus"
jeudi, février 23, 2006
Colle!
mercredi, février 22, 2006
Bleus à l'âme

La plus grosse peut-être ? Julie nous pousse au courage.
Il en sort un tout petit photomaton. Un minuscule et innocent cliché. Amélie Poulain y eut vu une preuve d’amour. Elle eu ignoré le sang, la chair mêlées aux chromes sur le pare brise de ce camion, la vacuité laissé par l’absence. Mourir à vingt ans comme à tout âge, c’est idiot. Abandonner ainsi ses enfants sur le bas côté d’une route, c’est con. Et moi, dans tout cela, n’est-ce pas égoïste ? A seize ans me voici devenu l’aîné, entre des parents ravagés et des petites insouciantes, incapable de retrouver ma place dans cette famille amputée. Ce qui a explosé sur cette vitre, c’est notre famille et ma jeunesse.
mardi, février 21, 2006
Pas toi!
L'institutrice commence :
- Bon, les enfants, vous allez me dire ce que vous avez eu comme cadeau de Noël.
Un premier enfant lève la main et dit :
- Mi, à N! oël, j'ai eu inne poupée qui piche et qui cante
- On ne dit pas cela comme ça, dit l'institutrice. On dit : "Moi , à Noël, j'ai eu une poupée qui fait pipi et qui chante".
Un autre enfant lève la main et dit :
- Mi, à Noël, j'ai eu inne carette qui fonche à toute berzing
- On ne dit pas cela comme ça, dit l'institutrice. On dit : "Moi , à Noël, j'ai eu une voiture qui roule à toute allure".
Un troisième lève la main et dit:
- Mi, à Noël, j'ai eu in vélo
- C'est très bien, dit l'institutrice, et un beau ?
- Nin, in fer
lundi, février 20, 2006
J'ai du ventre

Qu’a cela ne tienne ! J’entame un régime, bannissons de son annexe toutes tentations et diminuons les rations. Je dis « nous » car sans l’aide de la miss, je suis sûr de craquer.
Tout d’abord voyons ce que l’ennemi a fourbit comme armes :
Au premier étage :
Quelques grenades gazeuses (Coca-cola, Ice Tea, Shweeps) ne sont pas un problème, je les destine à mes jeunes invités et me ravitaille plutôt à la menthe glaciale qui voisine. La grenadine semble inoffensive, mais méfions-nous et bannissons l’ingrédient rapporté : La limonade.
Les bâtons dynamiques de pâte feuilletés sont traîtres mais ne peuvent directement me nuire.
Les mystérieuses boîtes sont plus difficiles à éviter. Leur contenu déjà cuisiné n’attend que faiblesse pour me sauter à la gorge.
Au second,
On retrouve quelques grenades à main qui nécessitent d’être secouées avant usage, des pots moutardiers sans conséquences et un beurre allégé.
Au troisième,
Ah! Cessons là le difficile inventaire qui me fait courrir à ma perte....

dimanche, février 19, 2006
Très beau

Nous avons profité de cet après midi pluvieux pour aller au cinéma. Nous sommes allé voir le premier et non le dernier film d'Isabelle Mergault.
C'est une Comédie-Dramatique par excellence. On y passe du rire au larme avec une étonnante souplesse et surtout avec une grande justesse. Les acteurs y sont magistrales, d'une délicatesse rare. Si le résumé de l'histoire peut nous faire attendre une bonne comédie de boulevard un peu lourdingue, le cadrage et le jeu délicat des acteurs concours à en faire une petite merveille de tendresse. Je vous incite à le découvrir :
Je vous trouve très beau.
En tout cas, le film l'est.
samedi, février 18, 2006
vendredi, février 17, 2006
J'irai cracher sur vos tombes

Connaissez-vous une phrase qui symbolise autant la haine ? Aujourd’hui, l’on profane sans remords. Pour autant, ce n’est pas le défunt qui est visé, de là où il est, franchement, il s’en fout. Non, c’est plutôt l’expression d’une vendetta aveugle à l’encontre de ses connaissances, des amis ou de la famille.
On me dit qu’il s’agit d’une nouvelle religion, le satanisme. Tout d’abord, le satanisme n’a rien de nouveau. Ce culte, digne descendant des bacchanales se pratiquait déjà au temps du moyen âge. Ce n’est pas une raison pour en revenir aux sacrifices humains et autres messes noires. Ce n’est pas non plus le contre-pouvoir d’une église omniprésente.
Ce n’est qu’une ânerie supplémentaire inventée par des fanatiques sadiques qui prennent plaisir à stigmatiser une partie de la population comme Hitler avant eux. De pauvres cons qui n’ont mieux à faire qu’à jouer les noctambules et n’ont même pas les couilles d’endosser leurs actes.
J’utilise le terme « Couilles » car comme tous les violeurs, ils cachent leur faiblesse derrière l’emploi de la force, s’imaginant sans doute inspirer ainsi le respect ou la crainte.
Alors que ces charognards bas du plafond viennent danser sur la mienne si cela les défoule. Je suis sur que ma famille et mes connaissances pensent la même chose que moi, nos morts nous les emmenons avec nous. Leur corps n’est qu’une enveloppe oubliée, ce n’est pas eux. Ils sont partis dans bien d’autres choses, des souvenirs, des photos, des mots et des objets qu’ils ont semés sur notre route et que l’on retrouve avec joie au détour du chemin.
Ces pauvres types me font tout à la fois horreur et pitié.
jeudi, février 16, 2006
mercredi, février 15, 2006
Epicer tout !

mardi, février 14, 2006
Dédale

Pour ma mie
lundi, février 13, 2006
Dimanche pluvieux
samedi, février 11, 2006
KDO to
L’amie février :
Rivière diamantine,
Tannage de peluche,
Soyeux voiles,
Capiteux effluves,
Mécanisme de ménagerie,
Douceurs pondérales,
Cultures enivrantes,
Exotiques transports,
Tu n’aimes,
Je t’aime,
Tu m’aime,
L’aimeras tu ?
vendredi, février 10, 2006
Fort
J’ai eu du mal à trouver quatre jobs car en cela je suis fidèle :
- Sans l’avoir vraiment été, je me juge un peu charcutier. On ne peut pendant plus de vingt années avoir vu ses parents exercer dans le laboratoire, et mis la main à la pâte, sans en acquérir de solides notions de cuisine.
- Je fus durant mes études « Serveur » en extra le week-end dans une entreprise spécialisé dans les repas de mariages à Andechy. Il ne m’en est resté qu’une certaine facilité dans l’ouverture des bouteilles de champagne et un goût prononcé pour la « Mandarine Napoléon ».
- J’ai, pendant quelques années, formé des adultes à la micro-informatique. Le bilan tiré de cette expérience, s’il fut enrichissant au niveau financier, m’a permis de constater quelques dons pour la pédagogie.
- Depuis, je m’exerce au développement et à l’organisation. Ce travail est suffisamment varié pour que je ne m’y ennuie pas et c’est avec toujours autant de passion que je me triture les méninges pour pondre des utilitaires.
De pléthore, j’ai réussi à extraire quatre films qu’il me plairait de revoir :
- « Traffic » de Jacques Tati m’est naturellement venu après avoir lu quelques commentaires sur son œuvre que je revois avec toujours autant de plaisir.
« Le vieux fusil » de Robert Enrico pour l’amour et la passion qui s’en dégage.
« Rosalie fait ses courses » pour les souvenirs de galère financière que j’y rattache.
Et pour faire plaisir aux canadiennes « Sainte-Marie la Moderne ».
Trouver quatre endroits où j’ai vécu me remet en mémoire le questionnaire de sécurité que j’ai du remplir lors de mon service militaire dans les transmissions, ils n’avaient prévu que dix adresses pour les vingt dernières année. J’en choisi quatre au hasard :
- Courlon sur Yonne où j’ai passé ma prime enfance.
- Couhé-Vérac dans les Charentes en souvenir de mon autre grand-mère.
- Paris bien sur et le faubourg Saint Denis où je suis devenu un vrai titi
- Et enfin Amiens où l’amour m’a rattrapé.
Pour les émissions de TV, j’ai beau disposer du satellite et d’une centaine de chaînes, je ne la regarde plus autant qu’auparavant, mais je me souviens encore des émissions qui ont bercées mon passé :
- Les mystères de l’Ouest, ce feuilleton qui servait de récompense ou de punition passait sur la seule chaîne de l’époque pendant le repas des enfants le soir.
- Le petit train rébus qui servait d’intermède. Nos plus jeunes ne connaissent pas les intermèdes de l’époque, ces instants de pause entre de rares programmes.
- Columbo, ce policier dont je connais tous les épisodes et que je regarde encore avec plaisir sur TV Breiz avec Claudine avant la promenade du soir (disons petit matin).
- Oh ! j’oubliais les Bisounours dont je n’ai retenu que la musique et qui passait lors de mon retour du bureau, lorsque je prenais mon fils sur mon ventre, allongé dans le canapé pour un instant de félicité paternel. A ce générique se mêlait les bruits cuivrés de la cuisine où s’affairait Dine. Bon Dieu que j’aimais cet instant.
Quatre endroits où j’ai passé des vacances :
- Mes premières vraies vacances sont associées à la mare de Couhé chez ma grand-mère paternel qui était aussi ma marraine, la douceur personnifié.
- La Brée sur l’Ile d’Oléron où mes parents louaient une petite maison avant d’y habiter pendant un temps.
- Lacanau où ils demeurent en mobil home une grande partie de l’année actuellement.
- Et dernièrement Praz sur l’Arly.
Pour les websites que je visite régulièrement, je serais aussi diplomate que Julie, comme les blogs sont trop nombreux, je les élimine pour me pencher sur d’autres types de sites :
- Celui dont je me sers le plus : http://www.pagesjaunes.fr/
- Les deux qui m’entraînent loin du monde : http://fr.wikipedia.org/wiki/Accueil
- et http://www.flickr.com/photos/19086371@N00/ depuis peu.
- Enfin l’inévitable : http://www.microsoft.com/france/formezvous/web/
Demander à un gourmand comme moi de se limiter à quatre aliments, c’est dur :
Comme je le disais il y a peu à Béo, j’ai une passion pour le fruit de la saison : L’orange maltaise et plus particulièrement la rolls des oranges : la Moro. C’est une orange dite sanguine qui n’a pas le défaut de la sanguinelli d’être acide, elle n’est qu’acidulée tout en étant sucrée à souhait. En raison même de sa teneur élevée en sucre, elle se conserve assez mal et n’est donc disponible qu’au mois de Février.- La chandeleur me fait citer les crêpes, toutes les crêpes. Les sucrées, en dessert, nature, au sucre ou flambé au GinGin(Rhum, Cointreau ou Grand-marnier selon les finances) comme nous les partageons Dine et moi certains soirs. Salées, en aumônières, picardes au four ou bien four tout. Nous passons des soirées crêpes mémorables, où je casse un œuf, dispose une demi tranche de jambon, une saucisse grillée le tout recouvert d’emmental en plat principal et farcie d’une boulle de glace, d’une banane en rondelle juste fondue recouverte de caramel ou de chocolat en dessert. Hum !
- Les cochonneries, fils de charcutier je ne puis qu’aimer le cochon. Tout est bon dans le cochon. Vraiment tout, de la tête à la queue.
- Le fromage, tous les fromages un peu forts, j’aime. Quand je dis fromage, je ne parle pas de ces pâtes fondues et refondues, de ces vaches hilares ou de ces bébés beaux. Il n’est question que de ces fromages de nos terroirs que l’on déguste avec un bon pain et je ne parle pas de boisson (je reviens de Savoie, Claudine nous en a choisi quelques uns et des bons)
Où je préfèrerais être là maintenant ?
Il n’y a malheureusement pour vous qu’une seule bonne réponse : Auprès des miens, tous les lieux me semblent vides lorsque j’y suis seul. Là où elle est, je suis bien. Le monde est vaste, j’admire de nombreux coins dont l’on partage la vue ou l’atmosphère, mais je sais où est mon bonheur.
Qui seront les quatre suivants :
jeudi, février 09, 2006
T'es sale tante Rebus

Oh! Comment ne pas être outré ? Si d'aucun viollent la blanche virginité neigeuse pour assouvir leurs gras penchants, si la souillure même se répend, doit-on s'en prendre à ce jeune cantionier qui pelte la sanie et la neige ensemble? On semble oublier que le temps et la fonte trient le bon grain de l'ivraie. Ne vendons pas nos indulgences aux innocents, leur bon droit établi. La responsabilité reste à ceux qui déposent, la faute à la collectivité, mais le jugement revient aquit ou à qui?
mercredi, février 08, 2006
Saxo à la neige
Saxo à la neige
Vidéo envoyée par Francoisetfierdeletre
mardi, février 07, 2006
Euflorie2
Euflorie2
Vidéo envoyée par louissifer
Chocolat
De Praz, nous avons fait un saut à genève.
Comme beaucoup de Français, je voyais dans le peuple suisse, le doux simplet un peu pointilleux et à l'accent trainant colporté par nos "Histoires Suisses" (un peu l'équivalent de leurs "Histoires Belges").
Une journée a permi à briser 40 ans de certitudes.
1- Ils n'ont rien de niais. Il suffit de voir la façon dont ils m'ont extorqué 30 euros pour circuler sur leurs autoroutes. Encore plus qu'il ne m'en a couté pour aller d'Amiens à Praz. Tout cela pour traverser leur mouchoir de poche de pays (Attention les quebecoises, il s'agit là d'une expression française pour dire petit.). Ils ont pris soin de m'expliquer les nombreux avantages que m'offre leur vignette annuelle, à moi qui ne voullais que me rendre de Praz à Genèvre (une trentaine que kilomètres). Je peux désormais circuler librement sur leurs autoroutes sans péages comme le fit Matthieu qui lui n'a pas déboursé un centime.
2- Ils ne sont pas pointilleux ni regardant. Je n'avais pas fait un kilomètre dans ce territoire que je me retrouvais poursuivi par une voiture que je crus publicitaire et qui affichait sur son toit un "Stop" impératif. Pour obtenpérer, je me déportais doucement vers la bande d'arret d'urgence de la première sortie (30 euros le kilomètre, avouez que c'est pas donné). Je vous passe les "Kestafé, Mékestafé" Dinesques parce que déjà un agent qui n'avait rien de civil se pointe à ma portière. Bêtement, c'est'y pas être con, je tente de sortir de mon véhicule pour l'acceuillir. Que non! On me fais clairement comprendre que pour des raisons de sécurité (la sienne ou la mienne), je dois rester assis bien sage et baisser ma vitre. Le dialogue est entamé, en français dans le texte heureusement. "Vous savez pourquoi on vous arrête ?". Nouvelle scéance de "Mékestafé" durant le petit temps de réflexion nécessaire avant de constater mon ignorance crasse des us et coutumes locales en matière de conduite automobile. "Heu! je roulais trop vite ?". Je me sent tout à coup gagnant et perdant à ce petit jeu devant le sourire satisfait de la force de l'ordre. Je commence à compter combien cette journée va gréver notre budget sorties. "Mais encore ?", j'y préléves encore quelques dizaines d'euro avant de perdre définitivement mes moyens et d'opter pour la statégie de l'imbécile : "Je dois avouer que j'en sais rien, Moonsieur l'Agent.". Et j'affiche le sourire niais que je pensais être l'apanage suisse. "Vous rouliez à 90 alors que la limitation est à 80 en Suisse et l'on dois allumer ses phares dans un tunnel même s'il est éclairé. Comme vous êtes français, je ne vais pas verbaliser. Donnez moi les papiers du véhicule.". Je vous passe les "TuvoiTuvatrovit", car un soupcon m'envahi. Je n'ai pas la sensation habituelle d'être assis dessus (les papiers pas Dine), la poche arrière de mon pantalon est vide, je ne trouves pas ma sacoche sous mon siège, la poche interieur de mon blouson contient bien des papiers mais je ne pense pas que la police génévoise se contente de sacs à déjections canines. Je m'imagine déjà passer nos vacances dans une géole génévoise, détenus car incapable d'aligner un budget sortie conséquent. Je vous passe les "Têtenlere" car impressionné par le vent de panique qui secoue et retourne tout l'interieur de notre conduite, le policier lâche "C'est pas grâve, votre permis de conduire." et moi tout de go : "Il est avec !". "Vous alliez où et pour combien de temps ?". L'imparfait sur le verbe aller m'envoie direct en prison sans passer par la case départ, je tente un timide "Heu, à Genève pour la journée". Dine tente de me soutenir : "Voir le lac". C'est alors que le représentant des forces de l'ordre a vu clairement aposée sur le parebrise la vignette correspondant à la taxe autoroutière, il a alors compris que nous n'êtions qu'une bande de pigeons voyageurs destinées à ce faire plumer. "Vous êtes sur la bonne sortie. Suivez les indications RIVE ou LAC. Bonne journée". Ce coup ci, je ne vous passe rien car Dine et moi sommes restés comme deux rond de flan à se regarder, stupéfait par l'influence que peut avoir ce petit papillon ornant dorénavant ma Titine. Tout compte faits, trente euros c'est peu au regard de ce qu'il nous en aurait coûté pour de telles infractions en France. "Ils sont dans mon sac", elle parlais biensur des papiers et du permis que je lui avait confiés pour mettre les "crotinettes" dans mon blouson.
Enfin, les voyages forment la jeunesse.