
P.S. : OK, l'an prochain je me déguise en sapin si vous promettez de faire très attention en ôtant les boules.
Ce n’est pas si souvent que le septième art s’ouvre à la comédie musicale. Pourtant, c’est un genre qui a apporté quelques chefs d’œuvres immortels. Aussi, lorsque j’ai appris que Steve Antin (J’avais adoré son « Gloria », mais vous êtes sûrement trop jeunes pour vous en souvenir qu’il était à l’origine du scénario de la version de Sydney Lumet.) en avait réalisé une, sur ce courant de pensée apparu dans les années 1990 aux Etats-Unis, le néo-burlesque qui prend sa source dans le music-hall, ma curiosité s’est trouvée piquée. D’autant que sa caractéristique principale est d'allier un strip-tease subversif à la danse et au théâtre.
Après tout, on est pas de bois.
Donc, comme vous vous en doutez, j’en espérai beaucoup, trop peut-être. Surtout que … Cher occupe une place véritablement à part que ce soit au niveau cinématographique ou musical, une place amplement méritée. A plus de soixante cinq ans, elle bouge encore bien.
On a depuis longtemps oublié qu’elle fut animatrice-télé et même son ex, Sonny. Mais personne n’a oublié, cette mère déjantée mais si touchante de « Mask », ou, l’incarnation de toutes les brunes piquantes dans « les sorcières d’Eastweek », ou encore l’avocate ambitieuse d’un suspect dangereux, et là, j’ai peur que vous n’oubliez plus cette patronne d’un cabaret en faillite et que l’on retrouve au top cinquante sa version de la chanson « Welcome to the Burlesque » qui correspond à la découverte du cabaret Burlesque. C'est en effet la première fois qu'elle est amenée à chanter dans un film.
Bon, autant vous le dire tout de suite, le scénario n’a rien de transcendantal : C’est l’histoire d’une provinciale ambitieuse qui rejoint la ville pour y réaliser son rêve : chanter. Elle tombe sur un cabaret au bord de l’asphyxie et en même temps, amoureuse d’un barman sexy.
Non, l’intérêt du film réside dans la restitution de l’atmosphère « presque » sulfureuse de ce cabaret/bar/lounge, de la chair, de la danse et des chants. L'univers du film reste sexy, coquin, tout en évitant le caractère sexuel. Steven Antin en déclare d’ailleurs : "Burlesque est parfois osé, toujours sexy, mais jamais sexuel. Tout ce que nous faisons dans ce film, comme c’était le cas du burlesque original, a pour objectif de divertir. C’est une farce amicale, spectaculaire et aguichante. Le burlesque était à l’origine un spectacle pour les foules, et c’est toujours le cas aujourd’hui avec le film." . C’est donc coquin sans être osé, osé sans être vulgaire, léger sans être lourd mais esthétiquement très ...« léché ».
Par « léché », j’entends que chaque détail est soigné. Le burlesque a tout d’un véritable cabaret à la française, comme un Crazy-Horse américain. Vous pouvez m’en croire, je suis né dans le faubourg Saint-Denis. Les danses et les chants en n'ont le rythme enlevé. Le décor, les tableaux, tout participe a vous mettre dans une ambiance faite de chaude sensualité. On doit l’atmosphère des lieux à la collaboration de Steven Andin avec Cindy Williams et une équipe composée de 15 à 18 maquilleurs qui ont recréés pour les danseurs et autres acteurs un look qui n’est pas sans rappeler celui d’Orange mécanique.
Si j’ai beaucoup parlé de ce film, je n’y ai pas encore évoqué la place de Christina Aguilera. Chanteuse, danseuse, actrice et même co-auteur de quelques chansons du film, elle est l’un des pilier de ce film. Malheureusement, je ne suis pas fan. J’estime personnellement que gueuler n’est pas chanter(Je vais me faire une paire d’ennemis) et que, pour ce rôle, elle est un peu trop "propre sur elle". C’est une expression qui veut dire que je la trouve un peu trop sophistiquée pour faire une jeune provinciale crédible, et, sachant le prix de sa robe en lamée or, je ne comprends pas qu’elle ne puisse rembourser la dette du «Burlesque » rien qu'en la vendant.
Bref, vous comprendrez que je trouve le film un peu bancal. J’ai adoré l’ambiance, les danses et numéros du Burlesque, quelques chansons paillardes et la « gaudriole ». J’ai retrouvé avec plaisir Cher et même quelques second rôles de qualité. Mais, je ne peux pas dire que le film en lui même m’ai transporté. C’était…moyen.
P.S. : J'invite ces mesdames et messieurs qui aiment cette atmosphère néo-burlesque a visiter les galeries de quelques spécialistes du genre :
- http://www.sugarblueburlesque.com/
- http://www.flickr.com/photos/kimtortion/
- http://www.flickr.com/photos/paulwrightphoto
Fondée en 1958, marché franprix est aujourd'hui leader du commerce de proximité à Paris et en région parisienne. L’enseigne conforte son rôle d’acteur de la vie locale en lançant une opération originale permettant à tous ceux qui le souhaitent de devenir bloggeur et d’écrire sur l’actualité de leur quartier.
L’ambition de l’enseigne est faire de vivre la vie de quartier sur son site Internet en favorisant l’échange et le partage d’informations entre les habitants d’un même quartier.
L’opération « Blogs de quartier » se déroulera en plusieurs phases. Tout d’abord avec une phase de recrutement du 15 novembre 2010 au 31 décembre 2010.
Profil recherché
Curieux, aimant sortir, se balader, découvrir les bons plans de son quartier et partager ses bonnes adresses et ses centres d’intérêt avec les autres.
Missions
Informer ses voisins de l’actualité de son quartier : bons coins, activités culturelles, bons plans, agenda, potins, événement, brocantes, shopping, restos…
Et s’engager à faire profiter les internautes des nouveautés de son quartier en postant des brèves sur les thématiques de choix à un rythme régulier (4 par mois pendant 6 mois).
Pour participer, les internautes doivent s’inscrire sur Franprix.fr et rédiger une chronique sur la thématique de leur choix parmi les 4 rubriques suivantes : sorties, shopping, loisirs et potins de quartier.
Un jury désignera les bloggeurs officiels Franprix. Les critères de sélection sont les suivants : qualité rédactionnelles, choix et pertinence de la thématique.
Puis « blogdequartier.fr » sera mis en ligne à partir du 10 janvier 2011. Les bloggeurs sélectionnés deviendront bloggeurs officiels franprix : ils bénéficieront d’avantages (bons de réduction, cadeaux…) et seront tenus au courant des actualités de l’enseigne en avant-première.
Après avoir rempli leur mission, les bloggeurs pourront participer au tirage au sort pour tenter de gagner un voyage de rêve d’une valeur de 5 000 euros !
Quel lundi, courrir à droite à gauche et à pied, trop peur de rester bloqué pour prendre la voiture le matin. Mais cela roule assez aprés midi pour faire des paquets cadeaux à Auchan.
Quel mercredi ! Parti d'Amiens pour Lachapelle dans un brouillard à couper au couteau avec, histoire de me faire regretter l'oubli de mon appareil photo, une eclaircie juste sur les évoissons. Le ciel, le brouillard et la neige, tant de blancheur dans ce vallon, c'était magnifique. Grace au ciel, il n'a pas plu. Malheureusement, nous n'avons pas tout à fait fini mais j'ai pu faire la connaissance de Farwest, le cadeau de Noël d'Isa, un mignon cocker americain noir.
« A bout portant » : Quelle magnifique expression française ! Elle annonce tout de suite la couleur. Si avec cela vous ne devinez pas qu'il s'agit d'un film policier, c'est que vous n'etes pas doué. Or c'est un genre où nous autres français sommes plutot doués. Il suffit de voir avec quelle rapidité les américains ont sautés sur le sénario de "Pour elle" et pondu "Les trois derniers jours" ou encore " Anthony Zimmer" devenu "The tourist".
Malheureusement, ce film est loin d'être parfait lui. Ce n'est pas la faute du scenario qui même si il n'est pas d'une originalité transcendante nous offre là une histoire policière originale. C’est l’histoire ordinaire de Samuel(Gille Lellouche) et de son amie Nadia( l’espagnole Elena Anaya) : lui est bientôt infirmier et elle, attend son premier enfant. Mais leur univers bascule lorsque Nadia se fait kidnapper sous l'œil impuissant de Samuel. A son réveil, son portable retentit : il a trois heures pour sortir de l'hôpital dans lequel il travaille, un homme sous surveillance policière. Le destin de Samuel est désormais lié à celui de Sartet(Roshdi Zem), une figure du banditisme activement recherchée par tous les services de police. S'il veut revoir sa femme vivante, Samuel doit faire vite...
Ce n'est pas non plus la réalisation qui est en cause. Le rythme est palpitant et l'action soutenue. D’ailleurs, c’est justement à Fred Cavayé que l’on doit le film « Pour elle » dont il signe l’adaptation du scénario dans le remake américain et dont la réalisation était pour un premier film totalement sans reproche.
C'est sans nul doutes du à un casting inégale où les forces des uns ne peuvent que mettre en lumière les carences des autres. Ca tue l'ambiance et vous sort momentanément du film sans que l'on s'y attende. Roshdi Zem est, lui, parfait en sombre et honorable mafieux. Il n'y a rien à redire non plus de Gerard Lanvin qui campe un flic ripou, une belle ordure. Quant à Gille Lellouche sa prestation est remarquable dans ce rôle aussi physique et éprouvant. Sa carrière ne peut qu'en prendre du galon.
C'est plutôt du côté des second rôles que cela pêche. On ne soulignera jamais assez leur importance. Je suis désolée pour elle, mais j’ai trouvé Mireille Perrier absolument pas crédible dans son interprétation du commandant Fabre. Ce n’est pourtant pas une débutante mais j’ai l’impression que ce rôle de femme flic, elle l’a endossée trop souvent dans la série télévisée « la crim » et maintenant, elle le joue sans « conviction ». C’est cela, je l’ai trouvé peu convaincante.
C’est bien dommage car je ressort de ce film un peu déçu sans vraiment pouvoir dire quelle en est la raison.
Par principe, je n'aimes pas tirer sur l'ambulance mais quand c'est un navet, c'est un navet. Moi quand on me promet de la science fiction ou de l'horreur, je ne m'attends guère à voir un road movie de seconde zone. En plus, je ne comprends pas que l'on ai pu dans la publicité comparer "ca" à district 9, cela n'a rien à voir.
Monster, c’est un long métrage Anglais sortie en France le 1 décembre 2010 et réalisé par Gareth Edwards Cela se veut un film de science fiction , ou de l’épouvante-horreur à la rigueur un Drame mais personnellement, je dirais un film romantique. Il dure 1h33 et est distribué par SND.
Même le titre est trompeur, des monstres on en voit peu et quant on en voit c'est pour comprendre qu'il s'agit simplement de grosses bêtes sans intellect, dont les produits manufacturés perturbent le cycle de reproduction. Les seuls monstres de cette histoire, ce sont encore les américains qui larguent leurs bombes chimiques avec beaucoup d'indifférence sur la tête de la population de la zone infectée, le Mexique en l’occurrence. Une sonde de la NASA est sensée s’être écrasée dans la jungle six ans plus tôt, libérant sur terre des particules d’une forme de vie extra-terrestre. Le Mexique et le Costa-Rica sont devenus des zones de guerre mises en quarantaine et peuplées de créatures « monstrueuses ». Un photographe est chargé d’escorter une jeune femme à travers cette zone dévastée. Seuls sur la route, ils vont tenter de rejoindre la frontière américaine...Tel est le postulat de départ de ce film.
Il nous raconte tout simplement le voyage d'un couple improbable au travers de la zone infectée. Lui, Andrew(interprété par Scoot McNairy), est photographe pour un journal à sensation et ne rêve que d'impressionner ses pellicules avec le portrait de l'un de ces monstres. Elle, la belle Samantha( Whitney Able) ,fille au papa propriétaire du journal, tente de retrouver la prison dorée et le prétendant qu'elle n'est pas sure d'aimer et qu'elle a fuit. A la suite d'un vol ils se retrouvent devoir traverser la zone infectée à pied et l'on se demande si le climat qui se veut oppressant ne va pas faire naitre une idylle.
Le paysage alterne une jungle gazée et des décors urbains post-Catherina. Ils constituent le seul intérêt de ce film par ailleurs bien plat. Il faut voir ce film comme un immense « décor » qui nous expose une situation. Le jeu des acteurs n'est pas en cause, ils sont très bien, mais n’ont simplement pas grand chose à jouer.
Nous sommes juste « trompés sur la marchandise ».
Ne vous y trompez pas, il ne s'agit pas d'une critique négative. Ce n'est pas évident de faire un beau nanard. Cela n'a rien à voir avec une série B. La qualité n'est pas remise en cause et il faut même de bons acteurs. Ce n'est ni une comédie, ni un drame, mais un genre à part entière et ni Robert Rodriguez, ni Ethan Maniquis les réalisateurs ne s’y sont trompés.
Certes les cinéphiles risquent d'être un peu décontenancés parce que depuis la disparition du couple mythique Terence Hill/Bud Spencer le style avait abandonné nos écrans et les intellects critiques s'attachent à des histoires plus terre à terre. Mais tous les ingrédients sont là : un héro fort en gueule et à peine aussi crédible qu'un scénario plein de bons sentiments, aimant les armes blanches et la baston, prêt à se venger d'un méchant aussi odieux, tyrannique et autoritaire qu'un président.
Bien sur, c'est remis aux gouts du jour et l'on n'y croise autant de miss monde en maillots et escarpins à talons hauts que de mitraillettes, tout comme les morts qui saignent beaucoup plus que dans les années soixante dix. Les bagnoles ont remplacées les chevaux, le fric et la drogue, l'or mais à part cela, on a à faire à un vrai western spaghetti. D'ailleurs la musique de Chingon y est aussi présente.
Du côté des bons, on trouve Danny Trejo dans le rôle titre, Jessica Alba en fliquette éprise du laid ténébreux et de justice, et Michelle Rodriguez en Catwoman borgne. Accessoirement, Lindsay Lohan la belle rousse en nonne repentie et vengeresse n'est pas mal non plus, en tous cas, cela la change des productions Disney.
Du côté des mauvais, enfin, des bons méchants, la star Robert De Niro ne se prends pas au sérieux en clown d'extrême droite qui serait au Front ce que Don Johnson, le blond américain serait au Klan. Quant au super méchant, Steven Seagal, il est inénarrable dans sa Dantesque scène de Hara-kiri.
Vous l'aurez compris, c'est tellement con qu'on aurait tendance à applaudir lorsque le héro arrête les balles avec le plomb qu'il a déjà dans la cervelle ou lorsque la gentille productrice se relève d'une balle à bout portant dans l'œil avec un bandeau qui ne dérange même pas sa mise en plis. Vous remarquerez au passage que je ne vous parles même pas du sénario tant dans ce genre, il joue un rôle mineur.
J’ai passé une excellente soirée, bien divertissante et absolument pas prise de tête. Les amateurs du genre, comme j'en suis, attendent avec délectation la suite promise : « Machete kill » tant il sera difficile de faire mieux…ou pire.
Il y a des journée qui démarrent comme des journées de merde pour se finir en apothéose. Il y a des jours comme cela.
Hier cela commençait mal. En ce moment, ma glycémie me joue des tours et j’ai bien du mal à la réguler. Mon toubib dirait que c’est le stress. Enfin bref, quand c’est comme ça, je me lèves avec un rude mal de crâne qui dure habituellement du matin jusqu’au soir. Ce sont de vilaines migraines ophtalmiques qui ne supportent que de me voir les yeux fermés. Donc, j’étais déjà de mauvais poil et encore plus lorsque je suis arrivé en retard au boulot. Après ce fut ma première véritable permanence au chalet pour cette saison : deux heures trente à me les geler par moins quelque chose, interrompu par le téléphone ou par des visites juste ce qu’il faut pour pouvoir dire que l’on s’est fait chier sans dire que l’on a eu personne. Dine est bien passée me voir, malheureusement, elle est arrivée en même temps qu’un cas un peu difficile à traiter, je n’ai même pas pu m’occuper d’elle.
Bon, je passerai sur l’ambiance à couper au couteau du boulot, pour reprendre au soir, il est 19 heures, comme d’habitude, sans être en retard, nous ne sommes pas en avance, nous sommes de concert : Marc Lavoine au Théatre du Jeu de Paume à Albert. Malheureusement, Chaussée Saint-Pierre, Christophe Paillard nous rentre dans le derrière. La voiture n’a pas une égratignure, seule la plaque minéralogique est un peu gondolée. Mais Claudine et son arthrodèse l’on senti passé. Bref, on arrive les derniers au théâtre. On s’en foutait un peu puisque nous avions pris des places numérotées plus d’un mois et demi à l’avance de façon à être au premier rang des places assises et face à la scène. Il me semble que c’était pour notre anniversaire de mariage ou pour une autre occasion, enfin de bonnes places, quoi. Malheureusement, quand cela s’y met ! Suite à la mévente des places, ils ont restructuré la salle pour une configuration plus ramassée et donc notre réservation ne sert plus à rien. Heureusement, deux gentilles jeunes filles nous cèdent leur place sur le bord gauche pour éviter à Claudine de grimper dans les combles.
Et, apothéose, durant le tour de chant, je me suis endormi et mis à ronfler bruyemment.