Du néant nait un mouvement,
les ongles longs et dorés l’accentuent,
la main elle même, glisse, s’arque et fend.
Les yeux roulent, extatiques vers les nues.
Au coup de gong, le poignet se casse,
La cheville s’arrondit et le dos se cambre.
Le pied s’avance, quitte le sol puis y repasse.
Des tressautements agitent les sequins d’ambre.
Du ventre une onde circulaire démarre, se propage.
La tête est claquée, à gauche, à droite.
Les cheveux cinglent et fouettent le visage,
Les paumes mêmes sont projetées et moites.
Les bras fins et déliés se font dissonances,
De la douleur tombant aux plis des articulations.
Même contenue, cette violence est dance,
Mort et résurrection.