Clovis Cornillac interprète le monologue introspectif grinçant de Patrick Süskind, dans une mise en scène de Daniel Benoin. Une humanité blessée se dévoile.
  
«L'instrument le plus puissant, le plus beau et le plus indispensable de l'orchestre» : c'est l'avis du contrebassiste au troisième pupitre de l'orchestre national, narrateur de cette histoire étonnante où il expose avec sincérité sa relation à l'instrument jusqu'à mettre à nu sa propre vérité intime. La passion et la fascination laissent bientôt affleurer les frustrations et les rancœurs refoulées du musicien et de l'homme, profondément seul. Il ne parvient ni à se hisser dans la hiérarchie de l'orchestre ni à vivre son amour pour la belle chanteuse soprano Sarah, qu'il aime secrètement. Il cherche des moyens d'exister, apostrophe et conspue sa contrebasse, réduite à une métaphore obstinée de sa médiocrité.
  
L'encombrante compagne devient ainsi l'objet de sa haine, l'exutoire de son délire, jusqu'à empêtrer sa raison et emporter sa parole dans les méandres de la folie.
  
À sa création en France par Jacques Villeret en 1991, la pièce, à l'origine radiophonique, avait reçu un accueil triomphal. Elle a été traduite en une vingtaine de langues, et son succès ne s'est jamais démenti. Clovis Cornillac interprète aujourd'hui ce monologue introspectif grinçant et singulier, dans une mise en scène de Daniel Benoin qui s'attache à restituer la musicalité du texte, les emportements et les failles de cet être solitaire, ainsi que le rapport sensuel à la musique.
  
C'est une humanité blessée qui se dévoile, traversant les grandeurs et les petitesses d'un homme, et obligeant à regarder à l'intérieur de soi.
  «L'instrument le plus puissant, le plus beau et le plus indispensable de l'orchestre» : c'est l'avis du contrebassiste au troisième pupitre de l'orchestre national, narrateur de cette histoire étonnante où il expose avec sincérité sa relation à l'instrument jusqu'à mettre à nu sa propre vérité intime. La passion et la fascination laissent bientôt affleurer les frustrations et les rancœurs refoulées du musicien et de l'homme, profondément seul. Il ne parvient ni à se hisser dans la hiérarchie de l'orchestre ni à vivre son amour pour la belle chanteuse soprano Sarah, qu'il aime secrètement. Il cherche des moyens d'exister, apostrophe et conspue sa contrebasse, réduite à une métaphore obstinée de sa médiocrité.
L'encombrante compagne devient ainsi l'objet de sa haine, l'exutoire de son délire, jusqu'à empêtrer sa raison et emporter sa parole dans les méandres de la folie.
À sa création en France par Jacques Villeret en 1991, la pièce, à l'origine radiophonique, avait reçu un accueil triomphal. Elle a été traduite en une vingtaine de langues, et son succès ne s'est jamais démenti. Clovis Cornillac interprète aujourd'hui ce monologue introspectif grinçant et singulier, dans une mise en scène de Daniel Benoin qui s'attache à restituer la musicalité du texte, les emportements et les failles de cet être solitaire, ainsi que le rapport sensuel à la musique.
C'est une humanité blessée qui se dévoile, traversant les grandeurs et les petitesses d'un homme, et obligeant à regarder à l'intérieur de soi.
de patrick süskind
  mise en scène : daniel benoin
  
  avec : clovis cornillac
  
  Production : Pascal Legros Productions en accord avec le Théâtre National de Nice
  
durée : 1h30
En mars à la Comédie de Picardie
  mardi 12 à 20h30
  mercredi 13 à 19h30
  jeudi 14 à 20h30
  vendredi 15 à 20h30
  samedi 16 à 20h30 
