vendredi, avril 27, 2007

Concert - Eclairage

C’est dur ce matin, j’ai du mal à trainer mes sacoches, que dis-je, mes valises, des males même. C’est un peu normal quand on se couche si tard. Ou plutôt, si tôt.
Hier, j’ai choisi de profiter des RTT pour me détendre un peu et je n’ai pas travaillé. J’ai profité du beau temps pour installer dans notre petit jardinet tout un tas de plantes annuelles qui vont enorgueillir notre devanture. Avec la Miss nous avions écumé la veille les jardineries des alentours à la recherche des plants du meilleur rapport qualité-prix et nous nous sommes constitué un petit stock qui n’est d’ailleurs pas encore entièrement planté. Non pas que je dispose d’une surface telle qu’il me faille plus d’un jour pour tout mettre en place, mais j’ai entre deux vaqué à tout un tas d’autre activités. J’ai conduit mon épouse chez son chirurgien qui a constaté l’excellence et la bonne tenue de son travail, fait quelques courses, j’ai été chercher une nouvelle machine à laver et conduit le chien chez sa toiletteuse. Doucement, sans que je m’en rende compte ma journée a été mangée par toutes ces petites tâches et je n’ai pu prendre à temps le repos escompté. Si je souhaitais sommeiller plus qu’à mon habitude, c’est parce que je savais qu’il me serait difficile de m’en octroyer plus tard. En effet, nous avions le soir même à 20h30 rendez-vous au zénith avec Michel Sardou. Profitant du voyage, Matthieu avait prévu d’emmener par surprise sa belle diner sur les champs. Donc, à 17h30 nous avons récupéré la susdite à sa sortie du boulot et nous sommes parti direction Paris, porte de Pantin. Ceux qui ont l’habitude de fréquenter le boulevard périphérique aux heures de pointe comprendrons aisément que nous ayons mis autant de temps à parcourir les quelques dizaines de kilomètres intra-muros que la centaine nous séparant de la porte parisienne. Bref, nous sommes arrivé pile à vingt heures devant le parc de la Villette où j’ai laissé la place de conducteur à mon fiston. Et tandis qu’ils partaient à l’autre bout de Paris, nous avons avalés Dine et moi vite-fait un sandwich saucisse-merguez et partagé un Perrier tout aussi froid.
Les places étant numérotées, nous avons tranquillement pris le temps de la collation sur les bancs avoisinants l’entrée.
Nous n’étions pas trop mal placé, pas directement dans l’axe de la scène, mais cet inconvénient était largement compensé par la proximité d’une bouche d’aération nous garantissant une température estivale supportable dans la jungle enfumée de sueur qu’est rapidement devenue la salle de concert. Premier bon point pour ce spectacle, et c’est suffisamment rare pour le signaler : Il a commencé à l’heure. De ce fait, nous n’avons pas eu trop longtemps à nous trémousser d’impatience sur des sièges par ailleurs plutôt inconfortables. Ce spectacle reposait sur une scène tournante permettant un changement rapide de décor alternant un côté intimiste avec un piano et des jeux de lumières sobres projetés sur de faux rideaux avec un autre décor plus dépouillé basé uniquement sur une explosion et un déferlement de lumières passant des tons orangés-rouges à un bleu Klein fort agressif.
Il y a eu trois parties bien distinctes dans le choix des chansons et sa façon de les aborder. Une première partie fut consacré à un mélange d’anciennes et de nouvelles appartenant à son dernier album, fort rythmées et d’une présentation classique. La seconde fut un jeu interactif où l’artiste, tout en racontant son parcourt personnel comme professionnel, poussa son public à interpréter ses compositions « a capela » tandis qu’assis sur une chaise au centre de la scène, il jugeait de la qualité de celles-ci et nous remémorait les conditions de leur création. Enfin, une dernière partie fut consacrée à la présentation de nouveaux titre qui figurerons surement dans le prochain album. Si nous avons aimé ce spectacle, il est toutefois regrettable que le son soit si fort qu’il ne nous fut pas permis de distinguer les paroles de ces nouvelles chansons, celles que nous ne connaissions pas. A part cela, nous avions passé une fort belle première partie de soirée.
Nous sommes ensuite allés à la Coupole pour attendre devant un verre que les enfants revienne de leur escapade et nous sommes rentrés sur Amiens. Il était près de deux heures du matin et comme vous le savez, ma journée n’est jamais finie qu’une fois le chien sorti.
Bref, je ne suis pas bien vaillant ce matin, et c’est plutôt inquiétant quand on sait que le samedi sera consacré aux anniversaires d’Amiens jeunes, et le dimanche à la grande réderie d’Amiens.


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