mardi, février 28, 2006

Devinette

Je ne puis, chère amie vous donner un cours de sexologie française car en ce domaine, il faut bien l’avouer, le Français est plutôt versatile et pluriel :

Masculin en baisse,
Dès qu’il mouille,
Se promène,
joue,
Ou qu’il lasse.
Il devient féminin
Uniquement s’il est bas,
Juge, admiratif,
garage
Ou clos.

Chers amis renvoyez lui la balle afin qu’elle trouve le terme ici bas.

lundi, février 27, 2006

Faire du chocolat

Sans vouloir pour autant transformer mon blog en aide culinaire, le sujet du jour concernera la fabrication du chocolat au lait, boisson aromatisée que tout le monde aime. Preuve en est, même à plus de soixante ans, lors de la petite commémoration des anniversaires par Amiens-jeunes, c'est la boisson la plus demandée. Il faut avouer que le temps s'y préte.
Lorsque l'on entreprends de confectionner un gôuter pour une quarantaine de personnes, l'on se retrouve vite confronté au problème qui assaille l'humanité depuis que l'on a confié aux vaches l'allaitement des grands enfants : Le réchauffement du lait. Cet ingrédient indispensable à notre recette a le gros désavantage de déborder lorsque l'on le fait boullir, ors il s'avère que pour éviter la prolifération de germes dans ce millieu acqueux qu'elles adorent, l'usage de très hautes températures s'avère necessaire. Autre désavantage et non des moindre, ce liquide a tendance lors de sa cuisson à adhérer au fond de la casserole. Pour éviter d'avoir à récurer les gamelles tout en préservant la santé de nos invités, nous employons la méthode dite du bain-marie qui consiste à plonger soit la bouteille, soit la brique de lait directement dans de l'eau que l'on porte à ébullition.
Attention, il est conseillé d'employer des bouteilles en hiver, car les briques ont la facheuses manie de se désagréger si elles restent trop longtemps plongées dans l'eau. En été, la température de la boisson étant moins élevée, on pourra employer de moins côuteuses briques. La température interne du blanc liquide n'atteignant jamais le point d'ébullition, nous vous conseillons d'utilisier un lait stérilisé préalablement (type UHT : Ultra Haute Température). Le liquide ne quittant a aucun momment son emballage, il restera stérile jusqu'a son usage final.

Si l'on se contente de cette simple excécution, l'on obtient uniquement un lait chaud. Soyez-en convaincu. Afin d'apporter à cette boisson tout cet arôme chocolaté qui en fait sa caractèristique, il convient de passer à la seconde étape. Pour ce faire, vous disposerez sur autant de plateaux que nécessaires vos tasses. Profitez pour ce faire du temps disponible durant la période de réchauffement du liquide. Si comme nous vous éprouvez quelques réticences à la pratique de cette activité communément appelée "Vaisselle", ou si vous ne disposer pas de tasses ou timballes en nombre suffisant, plutôt que d'avoir recours à des récipients hétéroclites à la propreté douteuse, nous vous conseillons l'usage de vaisselle dite jetable. Là encore, attention, même pour rester en harmonie avec le reste de la "vaisselle" nous vous déconseillons fortement l'utilisation, bien que d'un côut moindre, de timballes en carton ou en plastique transparentes. En effet, contrairement aux bouteilles de lait, certains plastiques s'avérent avoir un point de fusion inférieur à la température du lait entrant dans la composition de cette recette, surtout l'hiver.
Plutôt que de vous lancer dans la conféction du chocolat à partir de graines de cacao qu'il vous faudrait cuire et broyer(on en trouve difficilement, même dans les supermarchés les mieux achalandés.) déposez dans chaque tasse une petite cuillére à café de granulés chocolatés( On en trouve partout). Vous verrez que cette solution est plus économique tant en temps qu'en côut de main d'oeuvre. Si vous ne disposez pas de cuillère comme c'est notre cas, vous pouvez utiliser le bouchon d'une bouteille de lait. Si vous optez pour cette solution, veillez à ne le remplir qu'à moitié. Effectivement, par mesure d'économie, vous pouvez opter pour la mise à disposition de vos invités de "Touillantes", petites tiges plastiques thermo-resistante et beaucoup moins onéreuses que les cuillères. Enfin, dernière étape, versez dans chaque tasse une bonne quantité de lait en veillant à ne pas déborder.
Si vous préférez une boisson à base de thé ou de café, commencez par omettre de plonger le lait dans la casserole, puis suivez la recette en utilisant directement l'eau chaude. Servez vous d'une tasse si vous ne disposez pas de louche comme sur la photo si jointe.
Attention, si vous optez pour la confection simultannée de ces trois boissons chaudes, nous vous déconseillons d'employer l'eau ayant servie au bain-marie. En effet, les colorants et la colle servant à l'étiquetage du lait ne sont pas commestibles même bouillies. Elle donne un mauvais gôut, je sais, j'ai essayé.

dimanche, février 26, 2006

Déifié

Mes errances m'aménnent parfois à visiter des lieux qui me fichent une trouille bleue. Je me demande alors si je suis con ou si l'auteur n'en tiens pas une rude couche.
La dernière en date résulte de l'apparition dans ma liste de requête aboutissant ici, d'un mot en rapport direct avec mon boulot. Je me suis demandé par quel miracle une interrogation sur la "récursivité" avait pu aboutir sur une de mes pages. Et en effet, par déformation professionnelle sans doute, j'ai, en parlant du Sudoku, évoqué ce terme.
Je me suis alors interrogé sur la pertinence de ce moteur qui nous héberge, je veux parler de Google. J'eu dû plutôt mettre en doute la pertinence de son emploi. Lorsque l'on se trouve confronté à des phrases aussi biscornues que "La récursivité de l'humanisation de Dieu ou la déification de l'homme", on peut s'interroger sur le sens donné à ce terme pourtant clairement défini. La récursivité est la capacité qu'a une chose de créer une ou plusieurs nouvelles instances d'elle même. Une sorte de procréation non assistée.
Je n'arrive pas à imaginer en quoi le fait de transformer un Dieu en homme peut générer un ou plusieurs nouveaux Dieu (j'ai même du mal à le mettre au pluriel). Que l'homme s'amuse à se déifier, on en a l'habitude, cela ne fait pas de lui un dieu. J'ai du mal à imaginer un Dieu enfantant de nouveaux Dieu sous la forme d'un homme, déjà que j'ai du mal à imaginer un Dieu.
Dieu quel casse-tête.

samedi, février 25, 2006

Niaiserie

Con tes nerfs

Au moment où j'écris ce post, personne n'a trouvé la solution à la colle que j'ai posté précédement.
Il faut dire que vous n'étes pas au fait que notre ministre, ancien maire d'Amiens a entamé une campagne de sensibilisation à la propreté de notre commune. Cela se traduit par l'ajout d'un nouveau container de triage des ordures ménagères à mon niveau. Il est heureux que je dispose de suffisemment de place dans mon garage pour pouvoir stocker les trois bacs.
  1. Le vert est destiné à collecter les matières végétales pour faire du compost.
  2. Le marron doit recevoir la majeure partie des ordures, celles dont on ne fait rien.
  3. Le vert et jaune sert aux emballages plastiques et cartons. Vous remarquerez qu'il est doté d'une serrure afin d'éviter que les animaux errants ou les fétards grisés n'en renverse le contenu sur la chaussé comme à l'habitude.

Je plains l'administré un peu à l'étroit d'autant que nous sommes sensés rentrer ces bacs après l'heure de la collecte.

La solution du problème est la suivante : Tous ces petits points blancs sont des traces laissées par les pâtes à macher sur le trottoir face au lycée. Il me semble que la propreté passe par l'enlévement de ces gommes autocollantes.

vendredi, février 24, 2006

Seniors


Je réalise tout soudain que je ne vous ai pas présenté mon équipe de Séniors de cette année.
Ceux qui ont eu la curiosité d'aller voir celle de l'an passé, remarquerons un net rajeunissement des effectifs.
Si la moyenne d'âge a baissé, les scores aussi.
Enfin, il faut bien un perdant, je suis bon joueur.
Mais ce n'est pas nous, la preuve est là.

Bienvenue

Par politesse autant que par plaisir, je réponds à l'invitation de Julie.

"Entrée, entrez". Ceux qui nous connaissent ont pour habitude de passer directement par la cour et la cuisine, plus vivante, chaude et acceuillante. Mais nous connaissant sans nous reconnaitre, vous sonnerez à la porte de fer. "Ne faites pas attention au bazard qui encombre celle-ci, le panier du linge à repasser, les chemises en attente de l'etre, l'aspirateur ou le marche-pied. Admirez plutôt ces toiles d'artises régionaux qui y trône. Ne soyez pas choqué par le ton rose orangé du papier peint qui ne sert qu'à masquer la longueur du couloir et tente d'en rabaisser le plafond.

"Permettez que je vous précéde",
Nous pénetrerons sur la gauche directement dans la salle et délaisserons l'escalier qui menne aux chambres.
Elle est assez grande et l'heure tardive ne vous permet pas d'en apprécier la luminosité habituelle qui se dégage des deux grandes fenêtres à trois vanteaux.
L'agencement du mobilier à votre entrée la découpe en deux parties. Celle que vous verrez au premier abord correspond à la salle à manger.
Elle se compose d'un long buffet bas recouvert d'une multitude de petits cadres qui fait face à une table toujours encombrée de journaux livres et papiers divers.
Il est cerné sur la gauche par un imposant poste de télévision et sur la droite par l'écran non moins imposant d'un micro-ordinateur. On trouve au mur quelques oeuvres pointillistes de petite taille.
Ce qui surprend les arrivants, ce n'est pas le vert profond des murs qui là encore tente de cacher la hauteur du plafond mais plutôt l'agencement bizzaroïde de la frise (vous pouvez en appercevoir un bout en haut à gauche sur la photo.). Sa disposition verticale sur des portions assymétriques partant du plafond sur des longueures alléatoires brise le rythme de ce plafond de plus de trois métres.
A votre gauche, ce trouve le coin salon. Un grand canapé de cuir et ses deux fauteuils.
"Prennez-place".
Je me reserve l'un des deux petits tapis au pied de la table basse.
J'aime me mettre en position d'auditeur.
"Désirez-vous boire quelque chose?"

Les alcools sont dans le bar du buffet de la salle, les boissons fraiche derriére moi, dans la cuisine à laquelle on accéde par une double porte vitrée toujours ouverte.

"Soyez les bienvenus"

jeudi, février 23, 2006

Colle!

Et maintenant, il neige
Me croirez-vous si je vous dis que ces gros flocons que vous appercevez viennent tout droit d'Hollywood ?

mercredi, février 22, 2006

Bleus à l'âme

Ce temps pluvieux et moche me rend morose. Comme toujours dans ce cas là, je me penche sur mes vieilles malles pour y rechercher ces boites que je veux hermétiques dans lesquels je cache mes peines et mes noirs destins. Je les sorts à la lumière, les tourne et les contourne à la recherche d’une plaie dont j’ai oublié le goût. Ma grand-mère me disait toujours : « Il faut nettoyer la plaie avant de pouvoir la panser ». Personnellement je l’aurais écrit « penser ». Quelle boite vais-je entrouvrir aujourd’hui pour que s’échappe une part de ma peine ?
La plus grosse peut-être ? Julie nous pousse au courage.
Il en sort un tout petit photomaton. Un minuscule et innocent cliché. Amélie Poulain y eut vu une preuve d’amour. Elle eu ignoré le sang, la chair mêlées aux chromes sur le pare brise de ce camion, la vacuité laissé par l’absence. Mourir à vingt ans comme à tout âge, c’est idiot. Abandonner ainsi ses enfants sur le bas côté d’une route, c’est con. Et moi, dans tout cela, n’est-ce pas égoïste ? A seize ans me voici devenu l’aîné, entre des parents ravagés et des petites insouciantes, incapable de retrouver ma place dans cette famille amputée. Ce qui a explosé sur cette vitre, c’est notre famille et ma jeunesse.

mardi, février 21, 2006

Pas toi!

C'est une institutrice qui est envoyée dans une école dans laquelle les enfants ont un langage patois prononcé.
L'institutrice commence :
- Bon, les enfants, vous allez me dire ce que vous avez eu comme cadeau de Noël.
Un premier enfant lève la main et dit :
- Mi, à N! oël, j'ai eu inne poupée qui piche et qui cante
- On ne dit pas cela comme ça, dit l'institutrice. On dit : "Moi , à Noël, j'ai eu une poupée qui fait pipi et qui chante".
Un autre enfant lève la main et dit :
- Mi, à Noël, j'ai eu inne carette qui fonche à toute berzing
- On ne dit pas cela comme ça, dit l'institutrice. On dit : "Moi , à Noël, j'ai eu une voiture qui roule à toute allure".
Un troisième lève la main et dit:
- Mi, à Noël, j'ai eu in vélo
- C'est très bien, dit l'institutrice, et un beau ?
- Nin, in fer

Explication de texte

lundi, février 20, 2006

Carotte

J'ai du ventre

Ah ! Combien cet aveu me coûte, sans rien enlever à la situation. Je n’ai pas toujours été…GROS, mais dernièrement, le régime savoyard à base de tartiflette, saucisson et fromage ne m’a pas réussi. Il est à craindre que mes ceintures ne soutiennent plus les pantalons mais la masse débordante d’un ventre qui s’en impose.
Qu’a cela ne tienne ! J’entame un régime, bannissons de son annexe toutes tentations et diminuons les rations. Je dis « nous » car sans l’aide de la miss, je suis sûr de craquer.
Tout d’abord voyons ce que l’ennemi a fourbit comme armes :
Au premier étage :
Quelques grenades gazeuses (Coca-cola, Ice Tea, Shweeps) ne sont pas un problème, je les destine à mes jeunes invités et me ravitaille plutôt à la menthe glaciale qui voisine. La grenadine semble inoffensive, mais méfions-nous et bannissons l’ingrédient rapporté : La limonade.
Les bâtons dynamiques de pâte feuilletés sont traîtres mais ne peuvent directement me nuire.
Les mystérieuses boîtes sont plus difficiles à éviter. Leur contenu déjà cuisiné n’attend que faiblesse pour me sauter à la gorge.
Au second,
On retrouve quelques grenades à main qui nécessitent d’être secouées avant usage, des pots moutardiers sans conséquences et un beurre allégé.
Au troisième,
Ah! Cessons là le difficile inventaire qui me fait courrir à ma perte....

dimanche, février 19, 2006

Très beau


Nous avons profité de cet après midi pluvieux pour aller au cinéma. Nous sommes allé voir le premier et non le dernier film d'Isabelle Mergault.
C'est une Comédie-Dramatique par excellence. On y passe du rire au larme avec une étonnante souplesse et surtout avec une grande justesse. Les acteurs y sont magistrales, d'une délicatesse rare. Si le résumé de l'histoire peut nous faire attendre une bonne comédie de boulevard un peu lourdingue, le cadrage et le jeu délicat des acteurs concours à en faire une petite merveille de tendresse. Je vous incite à le découvrir :
Je vous trouve très beau.
En tout cas, le film l'est.

samedi, février 18, 2006

Reporter

Devinez dans quel journal.

vendredi, février 17, 2006

J'irai cracher sur vos tombes


Connaissez-vous une phrase qui symbolise autant la haine ? Aujourd’hui, l’on profane sans remords. Pour autant, ce n’est pas le défunt qui est visé, de là où il est, franchement, il s’en fout. Non, c’est plutôt l’expression d’une vendetta aveugle à l’encontre de ses connaissances, des amis ou de la famille.
On me dit qu’il s’agit d’une nouvelle religion, le satanisme. Tout d’abord, le satanisme n’a rien de nouveau. Ce culte, digne descendant des bacchanales se pratiquait déjà au temps du moyen âge. Ce n’est pas une raison pour en revenir aux sacrifices humains et autres messes noires. Ce n’est pas non plus le contre-pouvoir d’une église omniprésente.
Ce n’est qu’une ânerie supplémentaire inventée par des fanatiques sadiques qui prennent plaisir à stigmatiser une partie de la population comme Hitler avant eux. De pauvres cons qui n’ont mieux à faire qu’à jouer les noctambules et n’ont même pas les couilles d’endosser leurs actes.
J’utilise le terme « Couilles » car comme tous les violeurs, ils cachent leur faiblesse derrière l’emploi de la force, s’imaginant sans doute inspirer ainsi le respect ou la crainte.
Alors que ces charognards bas du plafond viennent danser sur la mienne si cela les défoule. Je suis sur que ma famille et mes connaissances pensent la même chose que moi, nos morts nous les emmenons avec nous. Leur corps n’est qu’une enveloppe oubliée, ce n’est pas eux. Ils sont partis dans bien d’autres choses, des souvenirs, des photos, des mots et des objets qu’ils ont semés sur notre route et que l’on retrouve avec joie au détour du chemin.
Ces pauvres types me font tout à la fois horreur et pitié.

jeudi, février 16, 2006

Cours de terrorisme


Ou le rôle positif de la colonisation.

mercredi, février 15, 2006

Vivement Samedi

Epicer tout !

Avant d'aborder le post dédié aux arts culinaires, et pour faire comme tout le monde, j'ai pris le contenu du tiroir à épices de ma Miss. Détaillons en le contenu :
Fines herbes, Ail en semoule, Sel de celeri , Nuoc Nam, Sauce soja, Persil déshydraté, piment de cayenne, noix de muscade, paprika doux, paprika, cumin, oignon seché, poivrons rouges seché, sariette, romarin, serpolet, marjolaine, origan, basilic, thym, curcuma, poivre blanc, sel fin et gros, muscade en poudre, fond de sauce volaille, fumet de poisson, court bouillon en cube, bouillon de volaille, bouillon de volaille dégraissé, bouillon de boeuf, bouillon de boeuf dégraissé, sel au herbes de provence, gingembre moulu, basilic, carbi (cumin pour fromage), ngu-vi-huong(epices 5 parfum), curry, safran, canelle, poivre noir en grain, poivre blanc en grain, estragon, baies de genièvre, clous de girofle, poivre vert deshydraté, origan, sel de guerande, laurier poudre, coriandre entiere, cerfeuil, ciboulette. Il faut y ajouter deux fichiers de recettes (il y en a dans toute la maison mais ceux là sont les plus usités) et quelques sachets bizzards ( spécial salade, spécial pomme de terre et spécial marinnade). Il me semble qu'il y a aussi dans le garage un pot de baies rouges(pour le saumon).
Comme vous pouvez le voir, elle ne manque pas de poudres magiques pour ses filtres d'amour. Je dis, elle, mais je dois avouer que je cuisine aussi de temps à autre. A quoi sert tout ce fatras me direz-vous? A donner ou à changer le gôut.
Prenons un exemple simple :
Les différents Sels
Pour bien voir la différence, commençons par nous servir un petit apéro. Puis prenons un morceau de fromage à pâte dure(emmental, conté...). Découpons le en petits dés.
Roullons une partie de ces dés dans du sel de céleri, l'autre partie dans du sel aux herbes de provence(si vous n'en avez pas c'est facile à faire mais nécessite au moins un mois de séchage) et la dernière dans du sel de guerande.
Puis, dégustons les en guise d'amuse gueulle avec l'apéro.
Là, vous gôutez la différence. C'est simple et pas cher. Vous cherchez plus raffiné : Piquez les cubes puis ajoutez sur le pique une cerise bigareau (sucrée/salé).
Comment faire du sel aux herbes de provence
Hachez un peu d'herbes de provence pas trop séches (5 fois moins que de sel) et mellez le hachage au sel puis enfermez dans un pot ermetique durant un bon mois. Le sel va absorber les odeurs en même temps que l'humidité.
Bon, demain j'attaque le frigo.

mardi, février 14, 2006

Faut tout faire dans cette baraque


Dédale


P5250021J’ai lu hier au cours de mes pérégrinations une note très intéressante mais assez ancienne sur l’incidence des liens inter-blogs dans leur sélection naturelle qui m’a fait prendre conscience combien nos dires peuvent se révéler fragiles. Il se crée presque autant de blog qu’il n’en disparaît.

Un petit tour chez le provider UBLOG me l’a confirmé. Certes, il n’ouvre la totalité de ses fonctionnalité que contre espèces sonnantes mais cela n’explique pas tout. Il n’y a aucun renvoi vers une suite hypothétique qui laisserait imaginer un changement d’opérateur.

C’est la raison pour laquelle je vais, comme d’autre l’on fait avant moi, consacrer ce post à la promotion de ces blogs que je visite régulierement.

Vous vous trouverez peut-être parmi eux, attirés par un commentaire ou un autre de ces liens, il est possible que cela soit pour vous une surprise car je ne me manifeste pas sur tous. Je cherche à vous inciter, si vous ne les connaissez pas, à les découvrir et apprécier les qualités que j’y ai découvert. Mais aussi à inciter les producteurs à persévérer. Je compte ainsi apporter ma maigre contribution à l’émergence d’une blogosphère de qualité. Il ressortait en effet de cette étude que la « valeur globale » de la blogosphère naissait d’un écrémage du à la limitation temporelle qu’un bloggeur peut consacrer à la visite des autres blogs.

J’espère pour autant ne pas me retrouver en situation de désaffection.

Vous remarquerez l’emploi du terme « désaffection » car m’est avis qu’il s’agit là essentiellement de liens affectifs.

Vous trouverez donc ma rubrique liens plus étoffée qu’a son habitude. J’y ai rajouté quelques connaissances de connaissances dont le travail me plait. La liste n’est pas figée, et si votre nom y a disparut, je vous prie de m’en excuser et rappelez-vous à mon bon souvenir, je vais m’efforcer de vous revisiter. Il y a encore quelques endroits où je me rends mais dont je n’apprécie le contenu qu’aléatoirement et j’imagine certains de vos amis que j’ignore, alors faites en autant.

Pour ma mie


Pour ma mie,
cher amie,
J'ai choisi

Pour rets
Un filet,
deux bonnets

Pour le voir,
un espoir
le soir

et le matin,
du chagrin,
Un soutien.

Pour la devanture,
une garniture
en ouverture,

Pour les sots.
Deux grelots
au bas mot.

lundi, février 13, 2006

Dimanche pluvieux


Pas la pêche, Mat et Dine travaillaient, après le foot (on a gagné) j'ai été rendre visite à Emma Thompson histoire de me changer les idées. J'en suis sorti radieux.

samedi, février 11, 2006

KDO to



KDO


L’amie février :
Rivière diamantine,
Tannage de peluche,
Soyeux voiles,
Capiteux effluves,
Mécanisme de ménagerie,
Douceurs pondérales,
Cultures enivrantes,
Exotiques transports,
Tu n’aimes,
Je t’aime,
Tu m’aime,
L’aimeras tu ?

vendredi, février 10, 2006

Fort

Je réponds à la requête de Julie car elle correspond au contenu de mon blog, « un peu de rien surtout sur moi ». N’ayant pas eu une vie aussi diversifiée, je me contenterai de quatre réponses par item.


J’ai eu du mal à trouver quatre jobs car en cela je suis fidèle :

  1. Sans l’avoir vraiment été, je me juge un peu charcutier. On ne peut pendant plus de vingt années avoir vu ses parents exercer dans le laboratoire, et mis la main à la pâte, sans en acquérir de solides notions de cuisine.
  2. Je fus durant mes études « Serveur » en extra le week-end dans une entreprise spécialisé dans les repas de mariages à Andechy. Il ne m’en est resté qu’une certaine facilité dans l’ouverture des bouteilles de champagne et un goût prononcé pour la « Mandarine Napoléon ».
  3. J’ai, pendant quelques années, formé des adultes à la micro-informatique. Le bilan tiré de cette expérience, s’il fut enrichissant au niveau financier, m’a permis de constater quelques dons pour la pédagogie.
  4. Depuis, je m’exerce au développement et à l’organisation. Ce travail est suffisamment varié pour que je ne m’y ennuie pas et c’est avec toujours autant de passion que je me triture les méninges pour pondre des utilitaires.

De pléthore, j’ai réussi à extraire quatre films qu’il me plairait de revoir :

  1. « Traffic » de Jacques Tati m’est naturellement venu après avoir lu quelques commentaires sur son œuvre que je revois avec toujours autant de plaisir.

  2. « Le vieux fusil » de Robert Enrico pour l’amour et la passion qui s’en dégage.

  3. « Rosalie fait ses courses » pour les souvenirs de galère financière que j’y rattache.

  4. Et pour faire plaisir aux canadiennes « Sainte-Marie la Moderne ».


Trouver quatre endroits où j’ai vécu me remet en mémoire le questionnaire de sécurité que j’ai du remplir lors de mon service militaire dans les transmissions, ils n’avaient prévu que dix adresses pour les vingt dernières année. J’en choisi quatre au hasard :

  1. Courlon sur Yonne où j’ai passé ma prime enfance.
  2. Couhé-Vérac dans les Charentes en souvenir de mon autre grand-mère.
  3. Paris bien sur et le faubourg Saint Denis où je suis devenu un vrai titi
  4. Et enfin Amiens où l’amour m’a rattrapé.

Pour les émissions de TV, j’ai beau disposer du satellite et d’une centaine de chaînes, je ne la regarde plus autant qu’auparavant, mais je me souviens encore des émissions qui ont bercées mon passé :

  1. Les mystères de l’Ouest, ce feuilleton qui servait de récompense ou de punition passait sur la seule chaîne de l’époque pendant le repas des enfants le soir.
  2. Le petit train rébus qui servait d’intermède. Nos plus jeunes ne connaissent pas les intermèdes de l’époque, ces instants de pause entre de rares programmes.
  3. Columbo, ce policier dont je connais tous les épisodes et que je regarde encore avec plaisir sur TV Breiz avec Claudine avant la promenade du soir (disons petit matin).
  4. Oh ! j’oubliais les Bisounours dont je n’ai retenu que la musique et qui passait lors de mon retour du bureau, lorsque je prenais mon fils sur mon ventre, allongé dans le canapé pour un instant de félicité paternel. A ce générique se mêlait les bruits cuivrés de la cuisine où s’affairait Dine. Bon Dieu que j’aimais cet instant.

Quatre endroits où j’ai passé des vacances :

  1. Mes premières vraies vacances sont associées à la mare de Couhé chez ma grand-mère paternel qui était aussi ma marraine, la douceur personnifié.
  2. La Brée sur l’Ile d’Oléron où mes parents louaient une petite maison avant d’y habiter pendant un temps.
  3. Lacanau où ils demeurent en mobil home une grande partie de l’année actuellement.
  4. Et dernièrement Praz sur l’Arly.

Pour les websites que je visite régulièrement, je serais aussi diplomate que Julie, comme les blogs sont trop nombreux, je les élimine pour me pencher sur d’autres types de sites :

  1. Celui dont je me sers le plus : http://www.pagesjaunes.fr/
  2. Les deux qui m’entraînent loin du monde : http://fr.wikipedia.org/wiki/Accueil
  3. et http://www.flickr.com/photos/19086371@N00/ depuis peu.
  4. Enfin l’inévitable : http://www.microsoft.com/france/formezvous/web/

Demander à un gourmand comme moi de se limiter à quatre aliments, c’est dur :


  1. Comme je le disais il y a peu à Béo, j’ai une passion pour le fruit de la saison : L’orange maltaise et plus particulièrement la rolls des oranges : la Moro. C’est une orange dite sanguine qui n’a pas le défaut de la sanguinelli d’être acide, elle n’est qu’acidulée tout en étant sucrée à souhait. En raison même de sa teneur élevée en sucre, elle se conserve assez mal et n’est donc disponible qu’au mois de Février.
  2. La chandeleur me fait citer les crêpes, toutes les crêpes. Les sucrées, en dessert, nature, au sucre ou flambé au GinGin(Rhum, Cointreau ou Grand-marnier selon les finances) comme nous les partageons Dine et moi certains soirs. Salées, en aumônières, picardes au four ou bien four tout. Nous passons des soirées crêpes mémorables, où je casse un œuf, dispose une demi tranche de jambon, une saucisse grillée le tout recouvert d’emmental en plat principal et farcie d’une boulle de glace, d’une banane en rondelle juste fondue recouverte de caramel ou de chocolat en dessert. Hum !
  3. Les cochonneries, fils de charcutier je ne puis qu’aimer le cochon. Tout est bon dans le cochon. Vraiment tout, de la tête à la queue.
  4. Le fromage, tous les fromages un peu forts, j’aime. Quand je dis fromage, je ne parle pas de ces pâtes fondues et refondues, de ces vaches hilares ou de ces bébés beaux. Il n’est question que de ces fromages de nos terroirs que l’on déguste avec un bon pain et je ne parle pas de boisson (je reviens de Savoie, Claudine nous en a choisi quelques uns et des bons)

.

Où je préfèrerais être là maintenant ?


  1. Il n’y a malheureusement pour vous qu’une seule bonne réponse : Auprès des miens, tous les lieux me semblent vides lorsque j’y suis seul. Là où elle est, je suis bien. Le monde est vaste, j’admire de nombreux coins dont l’on partage la vue ou l’atmosphère, mais je sais où est mon bonheur.

Qui seront les quatre suivants :

  1. Béo chez les Helvetes
  2. Nicolas chez les Thaïs
  3. Clo chez les siens
  4. La muse à Marseille

jeudi, février 09, 2006

T'es sale tante Rebus



Oh! Comment ne pas être outré ? Si d'aucun viollent la blanche virginité neigeuse pour assouvir leurs gras penchants, si la souillure même se répend, doit-on s'en prendre à ce jeune cantionier qui pelte la sanie et la neige ensemble? On semble oublier que le temps et la fonte trient le bon grain de l'ivraie. Ne vendons pas nos indulgences aux innocents, leur bon droit établi. La responsabilité reste à ceux qui déposent, la faute à la collectivité, mais le jugement revient aquit ou à qui?

mercredi, février 08, 2006

Saxo à la neige


Saxo à la neige
Vidéo envoyée par Francoisetfierdeletre
Nous avons inventé un jeux sadique pour Saxo : Rapporter une boule de neige.

mardi, février 07, 2006

Euflorie2


Euflorie2
Vidéo envoyée par louissifer
J'ai trouvé cela génial. Je ne sais pas ce que vous en penserez, mais je crois que cela répond aux interrogations de Julie70 sur la nécessité des vidéos.

Chocolat



De Praz, nous avons fait un saut à genève.

Comme beaucoup de Français, je voyais dans le peuple suisse, le doux simplet un peu pointilleux et à l'accent trainant colporté par nos "Histoires Suisses" (un peu l'équivalent de leurs "Histoires Belges").

Une journée a permi à briser 40 ans de certitudes.

1- Ils n'ont rien de niais. Il suffit de voir la façon dont ils m'ont extorqué 30 euros pour circuler sur leurs autoroutes. Encore plus qu'il ne m'en a couté pour aller d'Amiens à Praz. Tout cela pour traverser leur mouchoir de poche de pays (Attention les quebecoises, il s'agit là d'une expression française pour dire petit.). Ils ont pris soin de m'expliquer les nombreux avantages que m'offre leur vignette annuelle, à moi qui ne voullais que me rendre de Praz à Genèvre (une trentaine que kilomètres). Je peux désormais circuler librement sur leurs autoroutes sans péages comme le fit Matthieu qui lui n'a pas déboursé un centime.

2- Ils ne sont pas pointilleux ni regardant. Je n'avais pas fait un kilomètre dans ce territoire que je me retrouvais poursuivi par une voiture que je crus publicitaire et qui affichait sur son toit un "Stop" impératif. Pour obtenpérer, je me déportais doucement vers la bande d'arret d'urgence de la première sortie (30 euros le kilomètre, avouez que c'est pas donné). Je vous passe les "Kestafé, Mékestafé" Dinesques parce que déjà un agent qui n'avait rien de civil se pointe à ma portière. Bêtement, c'est'y pas être con, je tente de sortir de mon véhicule pour l'acceuillir. Que non! On me fais clairement comprendre que pour des raisons de sécurité (la sienne ou la mienne), je dois rester assis bien sage et baisser ma vitre. Le dialogue est entamé, en français dans le texte heureusement. "Vous savez pourquoi on vous arrête ?". Nouvelle scéance de "Mékestafé" durant le petit temps de réflexion nécessaire avant de constater mon ignorance crasse des us et coutumes locales en matière de conduite automobile. "Heu! je roulais trop vite ?". Je me sent tout à coup gagnant et perdant à ce petit jeu devant le sourire satisfait de la force de l'ordre. Je commence à compter combien cette journée va gréver notre budget sorties. "Mais encore ?", j'y préléves encore quelques dizaines d'euro avant de perdre définitivement mes moyens et d'opter pour la statégie de l'imbécile : "Je dois avouer que j'en sais rien, Moonsieur l'Agent.". Et j'affiche le sourire niais que je pensais être l'apanage suisse. "Vous rouliez à 90 alors que la limitation est à 80 en Suisse et l'on dois allumer ses phares dans un tunnel même s'il est éclairé. Comme vous êtes français, je ne vais pas verbaliser. Donnez moi les papiers du véhicule.". Je vous passe les "TuvoiTuvatrovit", car un soupcon m'envahi. Je n'ai pas la sensation habituelle d'être assis dessus (les papiers pas Dine), la poche arrière de mon pantalon est vide, je ne trouves pas ma sacoche sous mon siège, la poche interieur de mon blouson contient bien des papiers mais je ne pense pas que la police génévoise se contente de sacs à déjections canines. Je m'imagine déjà passer nos vacances dans une géole génévoise, détenus car incapable d'aligner un budget sortie conséquent. Je vous passe les "Têtenlere" car impressionné par le vent de panique qui secoue et retourne tout l'interieur de notre conduite, le policier lâche "C'est pas grâve, votre permis de conduire." et moi tout de go : "Il est avec !". "Vous alliez où et pour combien de temps ?". L'imparfait sur le verbe aller m'envoie direct en prison sans passer par la case départ, je tente un timide "Heu, à Genève pour la journée". Dine tente de me soutenir : "Voir le lac". C'est alors que le représentant des forces de l'ordre a vu clairement aposée sur le parebrise la vignette correspondant à la taxe autoroutière, il a alors compris que nous n'êtions qu'une bande de pigeons voyageurs destinées à ce faire plumer. "Vous êtes sur la bonne sortie. Suivez les indications RIVE ou LAC. Bonne journée". Ce coup ci, je ne vous passe rien car Dine et moi sommes restés comme deux rond de flan à se regarder, stupéfait par l'influence que peut avoir ce petit papillon ornant dorénavant ma Titine. Tout compte faits, trente euros c'est peu au regard de ce qu'il nous en aurait coûté pour de telles infractions en France. "Ils sont dans mon sac", elle parlais biensur des papiers et du permis que je lui avait confiés pour mettre les "crotinettes" dans mon blouson.

Enfin, les voyages forment la jeunesse.


lundi, février 06, 2006

Convertion

Durant notre séjour à Praz,Dine et Saxo se sont converti à l'Islam. Je me moque. Gare à ses represailles


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