jeudi, avril 23, 2009

Ponyo sur la falaise

D’aucun diraient que nous avons passé l’âge des dessins animés et l’on ne pourraient leur donner tord s’agissant de ces productions semi-industrielles qui ne visent qu’à scotcher nos gosses devant le petit écran. Par contre, pour de telles œuvres faisant preuve de morale, d’imagination et de naïve poésie, le public est universel.

C’est typiquement le genre de film à aller voir en famille.


Le graphisme :

Le trait est droit, les couleurs plutôt pastelles sont vives et bien délimitées. Les personnages n’offrent, dans leur représentation, aucune nouveauté : ils sont bien représentatif des productions japonaises du studio Ghibli. Ils se veullent aussi rééls que possible sans toutefois tomber dans la caricature ni imiter la vie. Comme dit Hayao Miyazaki, le réalisateur : « Ils doivent rester des images en deux dimensions ».
Les décors sont d’une somptueuse naïveté, entre un minimalisme allant à l’essentiel et le riche foisonnement des productions américaines.


Le synopsis :

Comme d’habitude dans l’œuvre de Miyazaki, c’est là que se trouve l’imagination, la poésie et le rêve.
La fille ainée de la déesse de la mer échappe à la surveillance de son père, un magicien qui draine la vitalité du fond des mers pour le protéger des pollutions humaines. Malheureusement, la méduse où elle a trouvé refuge est prise dans un filet et c’est coincée dans un bocal qu’elle est recueillie par Soské qui la prénomme Ponyo. Soské aime ce petit poisson rouge à tête humaine qui l’a guérit d’une coupure au doigt en la léchant au point de le montrer à toute l’école comme à la maison de retraite voisine.
Après que son père l’ai récupéré, ivre de liberté Ponyo s’échappe à nouveau en libérant la vitalité du fond des mers. Polluée par l’ADN humain de Soské, Ponyo se transforme en petite fille tandis qu’éclate un immense orage les isolant du monde. Les deux enfants vont entamer un périple à la recherche de la mère de Soské partie sauver les pensionnaires de la maison de retraite où elle travaille.
Bien sûr, cela se finira bien.


La morale :

Tout y passe et le plus naturellement possible : l’écologie et l’enfance bien évidemment, comme dans tous les autres films de Miyasaki, mais aussi les valeurs familiales, la gentillesse, la politesse, le respect, l’altruisme, le partage et que sais-je encore. Il s’y mêle la magie ordinaire de la préparation d’un plat de pâtes lyophilisées à l’extraordinaire grandiloquence de l’apparition d’une déesse de la mer.

Conclusion :

Que ce soit l’une ou l’autre, ces magies sont à voir et à savourer.


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