mercredi, mai 11, 2011

Deux roues, deux jambes

On parles beaucoup en ce moment de renforcement de la securité routiére à la vue des nouvelles statistiques sur le nombre des morts sur la route durant le dernier trimestre.

Il faudrait peut être avant d'imposer de nouvelles régles veiller à ce que celles qui existent déjà soient appliquées ou au moins comprises. Ainsi, depuis que nous habitons au bas de la route de Paris, nous avons assisté à plusieurs accidents voir même des mortels. Et bien souvent, une moto ou un vélo étaient impliqués. Que peut proteger un petit casque face à un 4x4 mitshubichi.

Soit un feu est grillé, soit un couloir n'est pas respecté. Or dans un carrefour comme l'esplanade Branly où arrivent plus de huits voies de tels manquements sont fatals.

Malheureusement, contre la bêtise on ne peut que prévenir et rappeler qu'à midi comme à minuit, un véhicule est d'autant plus succeptible de croiser votre route que vous aurez grillé son feu ou sa priorité.

Par contre, concernant le respect des couloirs de progression, un gros travail de signalétique reste à faire pour que les villes prennent en compte l'accroissement des moyens de transport alternatifs. Cela concerne tout autant les deux roues que les piétons.

Prenons un exemple que je connais bien et qui me tiens à coeur : Amiens. Et une situation des plus courantes et banales : suivre à deux roues ou deux pieds l'un des principaux axes du centre ville : de la gare St Roch à la gare du Nord comme ce présent imbecile obligé de se lever tôt pour aller suivre cette fo€$£¥& de fo€$£&àö à Vincennes.
En dehors du fait qu'il irai beaucoup plus vite à vol d'oiseau puisque la ligne droite ou la courbe ne semble pas être de mise sur cet axe. Preuve que la priorité est encore donnée aux véhicules quadripodes, dans les deux cas vous devrez faire le tour complet de l'esplanade en vous partageant par moments des trottoirs à peine suffisants pour une poussette. Trottoirs que la piste cyclable monte et descend à l'envie.
D'ailleurs, cette piste cyclable, on serait bien incapable avec la nouvelle réglementation de dire dans quel sens elle va.
A mi parcourt, au niveau de la rue Lemerchier, il faut faire attention à ne pas se faire écraser, la traversée se fait en dehors de tout passage protégé. Vous me direz que dans toute cette zone il faut rester attentif puisque la piste cyclable qui fait office de trottoir sert aussi aux automobilistes qui souhaitent se garer entre les arbres. La municipalité si prompte à nous fourrer ses bites à chaque coins de rue doit trouver commode ces parkings sauvages, histoire de faire passer son parking residentiel, à moins que ce ne soit pour faire de la leche aux personnels des conseils géneraux ou régionaux. Toujours est-il qu'il est assez desagreable de se faire claxonner par des vehicules en faute et bousculer par des vélos qui s'y croisent. Aux abords de la gare, la situation est tout aussi desagreable, mais là ce sont les bus qui vous intiment l'ordre de dégager puisque les vélos sont sensés prendre les passages pietons mais ne s'accomodent pas des escaliers et qu'il est implicitement entendu que les pavés de couleurs noires leur sont réservés. Veritablement, la signaletique et le partage des voies sont à revoir. Certaines pistes cyclables se terminent abruptement sur des carrefours sans qu'il soit donner aucune indication de direction. C'est ainsi qu'hier alors que je m'engageais en voiture sur un grand carrefour, j'ai failli écraser un cycliste qui prenait le rond point beaucoup plus lentement que moi et qui en voullant m'indiquer de sa main tendue devant lui que je pouvais le doubler par la droite est tombé. Dieu sait ce qui se serait passé si j'avais pris le rond point plus vite...


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