lundi, mai 16, 2011

Il devait être sous acide...

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(¸.•´(¸.•´.•´(´¸.•*´¯`*•INTRODUCTION

Cela fait plus d’une semaine que je n’ai pas fait de critiques avec ces voyages à Paris mais il faut dire que cette semaine nous n’avons étè voir que des navets, et encore, au moins des navets glacés sont bons.
Si nous n’attendions pas grand chose de Priest, mais au moins, nous fondions quelques espoirs sur le « Stone » de John Curran. C’est tout de même un réalisateur qui s’est retrouvé cinq fois nominé pour son film « We don’t live here anymore » et qui a participé à l’écriture du scénario de « The Killer inside Me ».
Comme en plus j’avais lu quelques critiques présentant ce film comme étant un thriller dramatique et qu’après une semaine de lever avec les poules et de coucher avec l’aube, j’étais passablement fatigué, j’avais espoir d’y trouver de quoi me tenir éveillé.

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(¸.•´(¸.•´.•´(´¸.•*´¯`*•L’HISTOIRE

En fait de thriller, j’ai rarement vu un film plus psychologique. C’est en gros l’histoire de deux révélations mystiques. L’une est celle de Jack Mabry, un agent de probation à quelques jours de la retraite qui va se mettre à douter de la réalité de sa religion. L’autre, c’est celle de Stone Creeson qui demandant à bénéficier d’une libération conditionnelle va devoir « discuter » avec Jack afin de déterminer si il sera dangereux pour lui et les autres si il est remis en liberté.

Stone est incarcéré pour avoir maquillé le meurtre de ses grands-parents en déclenchant un incendie. Petit à petit, ces séances de confession vont influencer le caractère des deux hommes. Tout d’abord, Jack va succomber aux charmes de Luccetta dont il connaît l’ardente sexualité pour en avoir parlé avec son mari Stone. Les efforts de celle-ci pour influencer le verdict vont avoir des conséquences sur les deux hommes. Le mari a t’il demandé à sa femme d’intervenir ou fait elle cela de sa propre initiative ?

Au fur et à mesure que Jack s’enfonce et que le dégout qu’il éprouve pour sa relation adultère le gagne, Stone lui prends conscience de ce qu’il a fait et de la fascination que le mal exerce sur lui.

Comme vous le voyez, malheureusement, il s’agit plus ici de sentiments et de parlottes que d’action. Comme en sus, il est souvent fait référence au passé on se barbe. Et, quand je dis que l’on se barbe, c’est la réalité. On s’endort, en un seul mot on se fait chier.

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(¸.•´(¸.•´.•´(´¸.•*´¯`*•LE CASTING

Le casting est très impressionnant, pas en quantité bien sûr, mais en qualité. Avec principalement quatre grands rôles correspondants aux deux couples en cause.

Tout d’abord, Jack. Il est interprété par un Robert De Niro toujours aussi doué pour exprimer l’introspection. On se demande si il avait conscience lors de la sélection de ce scénario de tous les blancs et les longueurs qui cassent le rythme de ce film policier déjà tellement mou.

Il y a aussi sa femme, Frances Conroy. Voici une actrice dont l’immense talent est encore méconnue. Pourtant, nous avons longuement le temps de l’apprécier dans le feuilleton « Six pieds sous terre » . Dans ce film, elle est sensé être une femme soumise à la violence tant physique que mentale de son mari.

« Stone » est joué par un autre grand acteur, Edward Norton. Nous sommes tellement habitué à lui voir des rôles extrêmes que l’on s’attends toujours à le voir pêter un câble et devenir, soit trop violent, soit doux comme un agneaux qui vient de naître.

Enfin, la garce Luccetta est jouée par Mila Jovovich, autant dire que le rôle est loin de son interprétation de la pucelle d’Orléans. A bien des points de vue d’ailleurs puisque son interprétation est à la hauteur de celles de ses collégues. Non seulement, elle y est totalement crédible mais en plus elle arrive à mettre en valeur le jeu de De Niro ce qui constitue tout de même un exploit pour cette ancienne mannequin qui gagne là de quoi se constituer des gallons.
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(¸.•´(¸.•´.•´(´¸.•*´¯`*•MES CONCLUSIONS

Les acteurs sont bons, les décors passables malheureusement, c’est l’histoire qui est totalement absente. Comme en plus, le montage laisse d’énormes blancs, des longueurs suffisantes pour que l’on ai le temps de s’endormir. Malheureusement, une musique fade et sans grâce tente de combler les lacunes et nous réveille au mauvais moments. C’est un gros ratage.


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