lundi, décembre 05, 2005

Quand serais-je un homme ?



Pour l’avoir vécu, il y a quelques jours, je sais combien l’attente médicale peu vous bouffer plus que le mal dont vous êtes atteint. Je n’arrive pas à m’expliquer que l’on puisse vouloir sciemment faire vivre un tel enfer à une personne que l’on a aimé même si l’étreinte fut fugitive. Imposer à un autre une tri thérapie d’un mois et une attente de six, alors que bien au fait du problème, on y est déjà passé. Est-ce par revanche sur la vie ou la mort ? Vouloir ainsi profiter d’une faiblesse, d’un manque pour transmettre à l’autre ses cochonneries. C’est faire preuve de beaucoup d’indifférence à la vie. Je peux concevoir que l’on puisse tuer par amour, mais dans ce cas précis, c’est tuer par plaisir.
Je m’en veux de t’avoir laissé dans une solitude telle que tu as du te tourner vers cet Eric et son homolog. Tu aurais du m’en parler, tu sais que je ne suis pas homme à juger, j’aurai peut-être pu te conseiller.
Maintenant, je me sens plus fautif que lui. Même si la charge est lourde, je te remercie d’avoir su te confier et je suis sur que dans ta simplicité tu veilleras à ne pas en faire autant, tu protégeras comme tu aurais du te protéger. Ce n’est pas ainsi que l’on grandit, ce n’est ni la taille ni la sexualité qui fait l’homme, uniquement la maturité, tu n’aurais pas du brûler les étapes pour t’affirmer.
Quant à toi, le meurtrier, tu déshonores le nom d’homme et face à tes actes, je ne me sens plus très fier de l’humanité. Quand je pense que tu oses habiter près de chez moi, dans la rue du créateur de la croix rouge et que tu caches tes méfaits derrière la façade d’une association. Je crache sur toi et tes valeurs sans pour autant faire preuve d’homo phobie.


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