mercredi, janvier 11, 2006

Absolution

Je reviens sur le post d'hier pour compléter la discussion entamée avec Mona-Lisa. Certe ces mots sont dur et de nouveau, j'ai l'impression de ceder à l'esprit critique de ma jeunesse. Vous l'avez peut-être perçu, je ne peut m'empecher de porter des jugements et de donner des leçons derrière quelques bons mots. "Tu as l'esprit de contradiction" disait ma propre mère. C'est vrai. Je ne suis pas parfait, loin de là.
J'ai fait mienne la devise de Konrad Adenauer : "L'oubli de ses propres fautes est la plus sure des absolutions" et je vis généralement en paix avec mes défauts. Je ne cherche pas vraiement à me corriger, tout en restant consient.
Je crois que le passage de l'an 2000 a marqué pour moi le moment de m'absoudre de toutes les contraintes que mon intransigeance et ma volonté de perfection m'imposait. Je ne dis pas que je vis dans l'insouciance, non, mais je ne recherche plus la perfection en moi même.
Dans ce post, hier, je me rappellai ce garçon qui dans son arrogance eut préféré mourrir que de pactiser avec la médiocrité. Je me souviens encore de ce tableau pour lequel j'avais obtenu le premier prix de peinture de la ville de Paris, "Le Paon". Cette allégorie de la fièreté, du jugement et de l'intransigeance n'était composé que de représentation de plumes de paon distosées de telle sorte que l'on eut dit un Paon fier et orgeuilleux vous regardant d'un air froid et critique, de tous ses yeux de plumes. J'étais ainsi à cette époque, cancre par envie, juge par nature.
Bon! Assez d'apitoiements, cessons de tirer sur le pianiste. "Quand on tue le cochon,tout le monde ri! Sauf le cochon" faisons notre cette citation d'Edgar Faure et passons à plus gai. Deux jours de sérieuses réflexions c'est plus que je ne puis en supporter que diable!


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