vendredi, novembre 21, 2008

Des hauts et débats


Avec un casting digne du musé Grévin, on aurait pu s’attendre à une superproduction hollywoodienne, mais non, ce n’est qu’une comédie. Quoique, à la rigueur, l’on puisse considérer qu’il s’agit aussi d’un cours d’art moderne, voir même une œuvre originale. Une sorte de « truc » indescriptible d’où se dégage toutefois une structure narrative certes un peu décousue, hachée mais dans l’ensemble assez bien construite.

Et tout ce beau monde du septième art arpente la pellicule comme on change de salle dans un musée, parlant, parlant sans cesse confrontant leur regard du quotidien à l’intemporalité artistique, regard lui même transformé.

C’est une description des hauts et des bas d’un musée, une visite de bas en haut, du parking souterrain à la coupole, de sa flore et de sa faune et ou comme dans tous les bons troquets, on y assène avec force conviction ses éternelles vérités.

Les acteurs y sont tous caricaturaux, mais, c’est justement ce que l’on est en droit d’attendre d’eux afin de faire ressortir leur personnage dans cette fresque à multiples visages.

Comme je ne peux vous décrire ce cabochon à facettes, je vais tenter pour vous, d’en extraire l’un des fils narratifs :
C’est une belle journée et dès l’ouverture du musée, c’est la ruée. Chacun s’oriente selon sa langue et ses centres d’intérêts, d’autres se perdent dans les différentes salles ou recherchent leur place de parking. Le musée vit ses instants de gloire. Le ministre de la culture doit passer inaugurer une exposition temporaire. Mr Mosk, le conservateur est sur des charbons ardents, le naturel, la nature veut envahir son musée. Maurice ne se souviens plus du lieu où il a garé sa voiture. Madame Stenthels viens de surprendre un passager clandestin dans un carton de sa collection d’art africain. Les manutentionnaire s’épuisent à déplacer des œuvres lourdes de sens. Petit à petit tout va virer au cauchemard.

Il semblait inévitable que le réalisateur Jean-Michel Ribes transpose sa pièce au cinéma et l’on pourrait penser que qu’il a éprouvé quelques difficultés à gérer autant de si fortes personnalités sur le tournage. Hé bien non, comme il l’avoue lui même, il n’y a eu aucun petits rôles, juste des grands. Heureusement car y ont joués :
Le conservateur monsieur Mosk : Michel Blanc, le responsable de l'accueil François-Xavier Demaison, le guide Paul Gauguin : Patrick Haudecoeur, l’hôtesse Corinne : Stéphanie Bataille, Madame Clara la mère : Victoria Abril, la provinciale Carole Province : Isabelle Carré, Province : Pierre Arditi, la mère abusive en Chanel : Josiane Balasko , l'oeuvre d'art Sulki : Jean-Damien Barbin, son comparse Sulku : Xavier Gallais, le bougon Bernard : Urbain Cancelier, la guide de la section Family Art : Eva Darlan, le ministre de la culture : André Dussollier, la guide expliquant le rôle de la perspective : Julie Ferrier, le photographe Max Perdelli : Guillaume Gallienne et ses invités : Alfredo Arias, Alexis Rault, Marilu Marini, Lionel : Laurent Gamelon, Fernande : Annie Grégorio, Roland Province : Gérard Jugnot, Frilon : Philippe Khorsand, Valérie la désabusée : Valérie Lemercier, le groupe Paulin : John Arnold, Evelyne Bouix, Aurélia Petit, Grégory Gadebois, Emeline Bayart, Samuel Théis, Grégory Gadebois, Emeline Bayart, Simon Abkarian, José la réincarnation : Micha Lescot, les gardiens du Musée Malraux : Fabrice Luchini, Christian Hecq, Samir Guesmi, Thérèse : Valérie Mairesse, Madame Stenthels, responsable des arts africains : Yolande Moreau, Hervé Parking : François Morel, Maurice Bagnole : Daniel Prévost, mais aussi la maitresse d’école dépassée Saïda Jawad, Chantal Neuwirth, Dominique Pinon, Farida Rahouadj, Alexis Ribes, Pierre Lescure, Tonie Marshall, Jean-Michel Ribes, Dominique Besnehard, Franck De La Personne, Sebastian Barrio, Sophie Artur, Helene Babu et la dame recherchant les œuvres de Kandinsky : Muriel Robin.


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