Le Coach

Nous sommes allé dès hier au soir voir le dernier film d’Olivier Doran avec Jean-Paul Rouve et Richard Berry. On nous l’avait annoncé comme étant la comédie de l’année, un truc hilarant que l’on comparait au « le déménagement ». Hé bien, c’est loin d’être le cas.

C’est une petite comédie bien guillerette mais plus fleure bleue qu’autre chose. La fin tout comme le début d’ailleurs est « téléphonée », à peine digne d’un téléfilm. Pour tout vous dire, Claudine piquait du nez à mes côtés dès les dix premières minutes et arrivé à la moitié de la séance, j’ai commencé à sortir mon livre de sudoku pour en résoudre les énigme à la lueur tressautante de l’écran. Je ne peux même pas dire que le film est mauvais, il est juste « facile ».

Le casting est parfait lui : Richard Berry a le sérieux et l’austérité du professionnel tandis qu’à ses côtés, Jean-Paul Rouve semble égal à lui même en petit con attendrissant. Quand à la picarde Anne Marivin son talent depuis incognito est enfin reconnu. On l’avait vu il n’y a pas très longtemps dans « envoyés très spéciaux » et « Demain dès l’aube », elle est magnifique.

Bon, à titre d’information, j’imagine qu’il faut que je vous raconte le scénario. Heureusement, cela peut tenir dans un seul paragraphe : Un Coach aussi réputé que débordé a tout perdu au jeu. Il accepte donc une mission incognito auprès du neveu trop gentil d’un milliardaire.