mardi, décembre 01, 2009

Zombieland, c'est mortel !


Selon certaines bandes annonces, on arrive a déterminer si l’on a affaire à un nanard, une grosse daube ou une « transposition cinégénique de la vie réelle ». Parfois, on est archi déçu lorsque tout l’intérêt du film se trouve résumé dans les trois minutes ayant servies à l’annoncer. C’est malheureusement très fréquemment le cas.


Aussi, je ne sais pas si vous avez vu celle de « bienvenue à Zombieland » mais, à la voir, on pourrait penser qu’il se range dans la catégorie des séries B dont le ressort tourne autour de la peur, la violence, le sexe, le fun et le sun (c’est d’ailleurs la raison qui nous a poussée à y aller.). On n’a pas été déçus. Certes le ressort correspondait mais quelle jolie musique que ce piston. Dès que nous en sommes sortis, ma première idée a été de me dire qu’il fallait absolument que j’en parle. Oh ! Je vois que j’ai oublié de préciser que j’y suis allé avec Matthieu pendant que les miss préféraient une bleuette.


C’est un film américain de Ruben Fleischer distribué par Sony du genre épouvante ou horreur mais tellement excessif que cela en deviens une comédie. C’est le premier film de Ruben Fleischer, enfin, son premier long métrage et ce n’est surement pas son dernier. Il a su trouver des angles si inventifs pour faire ressortir les éclaboussures et projections de sang, sanies et autres matières gerbantes que l’on est en droit de se demander si il n’aurait pas fait un stage chez Dexter.


En gros, dans un monde ravagé par une épidémie, ou chaque mordu se transforme en Zombie, un jeune étudiant boutonneux originaire de Colombus tente de nous donner quelques conseils de survie. Il a si peur de finir dévoré tout cru qu’il s’impose un nombre impressionnant de règles et tandis qu’il erre plus qu’il ne recherche ses parents, il tombe sur Tallahassee, l’image du héro sans peur, le spécialiste du nouveau sport national : Le dégommage de zombie, que ce soit à l’aide d’outils de jardins, batte de baseball ou mitraillette. Mais, ce ne sont pas les seuls survivants et ils croiseront sur leur route deux belles jeunes filles, Wichita et Little Rock, qui elles ne doivent leur survie qu’à leur ruse.


Wichita, c’est Emma Stone, une habituée des “nanards” qui ne joue pas uniquement de sa belle plastique.


Little Rock est interprétée par Abigail Breslin qui malgré son jeune âge est en passe de devenir une grande star du cinéma américain. Elle était à l’affiche il n’y a pas si longtemps de « Ma vie pour la tienne ». C’était Maya la fille de Ryan Reynolds dans « un jour peut-être » et c’était aussi la jeune Nim dans le film de Jennifer Flackett et Mark Levin. On l’a vu aussi dans tout un tas de feuilletons. Mais, c’est bien sur dans le rôle d’Olive, la « Little Miss Sunshine » que les français ont fait sa connaissance même si elle avait déjà joué aux côtés de Mel Gibson dans « Signes » de Night Shyamalan.


Le roi du dégommage, Tallahassee, c’est Woodrow Tracy Harrelson plus connu sous le nom de Woody Harrelson, le « Tueurs nés » d'Oliver Stone ou le Larry Flynt de Milos Forman, une sacré carte de visite.


Quand au héro de cette comédie totalement déjantée, c’est Jesse Eisenberg qui a vingt six ans dispose encore d’un physique lui permettant de jouer les adolescents attardés. C’était Charlie Banks dans ‘L’éducation de Charlie Banks » de Fred Dust ou l’un des empereurs du club de Michael Hoffman. On le verra bientôt dans Adventureland de Greg Mottola.


Quand à Bill Murray, il joue le rôle de Bill Murray avec tant de convictions qu’on en pleurerait de joie.


Franchement, ne le manquez pas.


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