jeudi, mars 30, 2006

Les ardus lineaire

Il y avait longtemps que je n'avais pas entrepris de vous narrer l'un des domaines qui constituent mon univers artistique. J'espère que c'est avec plaisir que vous retrouvez ce petit symbole des arts.
Abordons donc celui qui est sans contestation possible l'un des mageurs.
LEZARD CUNILAIRE

Je n’aime pas la châtaigne et les marrons, quelque en soit le mode de préparations. Leur odeur m’insupporte depuis le pensionnat où l’on nous servait abondamment ceux ci en légumes comme en dessert. Je n’aime pas non plus le mélange pois-carottes, je ne sais pourquoi.

Hormis ces deux exceptions, je mange de tout.

Mais s’il est bien un domaine où les goûts changent, c’est en cuisine.

Dès ma plus tendre enfance, je portais aux nues le savant mélange Nutella/Banane/Camembert qui me semblait être l’aboutissement de l’art culinaire.

Avec l’âge, j’en vins à affiner mes sensations gustatives à tel point qu’adolescent j’y préférais une bonne demie langouste belle-vue ou des tripes à la mode de Caen qui ornaient le magasin familial.

Jeune adulte désargenté, je trouvais le réconfort gustatif dans les jambons-beurre et autres croques-monsieur, il faut dire que la restauration rapide parisienne ne faisait pas encore état des McDo et autres Quick.

A l’âge de raison, j’optais pour la cuisine familiale traditionnelle à base de poule au pot ou au riz, potées et plats en sauce.

Mes artères commandent maintenant des crudités, des fruits et des soupes fraîches.

Mais l’on ne peut parler d’art sans évoquer ceux qui le constituent : les chefs-d’œuvre.
Il est en effet quelques plats concoctés minutieusement par ma compagne ou moi-même qui atteignent en qualité ce vocable. Je pense particulierement à sa Flamiche picarde.


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