Pabotirélangue
La mère Noëlle, qui ne doit pas chômer en ce moment, a visiblement trouvée le temps de faire un petit tour par le blog de votre humble serviteur et semble avoir été touchée par l’ardeur au travail de vacances du petit François. Toujours est-il qu’elle a fait parvenir à l’ex petit cancre une cahier qui ressemble beaucoup à ceux qu’il cachait à l’époque dans le fond de son cartable.
Même couleur flashie, même format 17*22, même nombre de pages visiblement 48 pages, mais surtout, même quadrillage. On n’en voit plus beaucoup de ces cahiers au papier d’un blanc cassé, comme recyclé sur lesquels courent deux belles lignes parallèles permettant de repérer la taille que doivent avoir les minuscules et les voyelles, la hauteur des boucles. Il y a bien parfois quelques tâches d’encre mais ce n’est pas grave.
Ce petit ouvrage sensé me rendre heureux au bureau en comblant les lacunes d’un travail par trop répétitif dernières les plaisirs d’un gribouillage organisé est un petit concentré de fantaisie et d’imagination. Ce « Cahier de gribouillages pour adultes qui s’ennuient au bureau » s’utilise de trois façons différentes. Dans un premier temps, on le parcours en s’amusant de l’originalité des consignes et des jeux de mots qu’elles cachent. Cela commence dès la première page : La page problèmes qui nous donne comme instruction : « Tire un trait et tourne la page ». Cela augure bien de la suite de l’ouvrage.
On vous y demande des lignes d’écritures, de tracer de bon gros Q, des dessins, gribouillages, des agrafages, des découpages et des pliages, bref de quoi s’occuper les mains dans un deuxième temps.
Enfin, on éprouve le besoin de montrer ses œuvres à tout un chacun, de se vanter de ses capacitées artistiques.
Il est idéal pour relâcher la pression comme pour écouter d’une oreille distraite les vantardises d’un fat.
P.S. : Son auteur, Claire Faÿ n’en est pas à son premier coup d’essai. Elle semble beaucoup s’amuser avec un dénommé Claude Faÿ.