jeudi, octobre 26, 2006

La vie reviendra au printemps

Je viens de finir « La vie reviendra au printemps » de Frédérique Hebrard. J’ai toujours aimé son style clair et facile à lire, même si parfois elle se pert dans le lyrisme grandiloquent d’un romantisme de gare. Mais après tout, qui suis-je pour ainsi critiquer, moi, qui aimes en faire autant. Que voulez-vous, je suis un grand sentimental ? On ne se marre pas là-bas dans le fond !
Mais, bon, il faut bien l’avouer, c’est un roman d’amour. Horreur, il n’y a pas autant d’action que dans la collection Arlequin et les archétypes y sont beaucoup moins hauts en couleur. En fait, elle pert son temps mais pas le nôtre à fouiller leur cortex et à étudier leurs relations adultérines (Oui, cela veut dire pour adultes.). Avec ce qui m’arrive en ce moment, je ressent d’autant plus profondément la crédibilité du personnage principal, même si je trouve que quarante six ans c’est un peu jeune pour mourir. Mais, comme on dit toujours : « Ce qui est écrit est écrit ». Et croyez-moi, ce n’est pas évident d’écrire avec un demi litre d’ écho-gel dans le caleçon. Je reviens de l’échographie. Je vais me lancer dans un autre ouvrage, pas plus gaie, mais c’est le suivant dans ma liste, en espérant qu’elle n’y joue pas les cassandres : « Lettres à l’absente » de P.P.D.A.
Décidément, avant que ce post comme ce blog prennent des tournures bien sombres, il est temps que je vous en raconte une bien bonne qu’il m’a été donné d’entendre hier. J’en suis resté comme deux ronds de flan avant de devoir me plier pour éviter la fuite urinaire. Tenez, pour un peu, j’eu fait une crise cardiaque.
« Ah oui ! votre blog, j’y suis allé. Mais c’est un truc d’intellectuels ! ».


eXTReMe Tracker