mercredi, décembre 20, 2006

Hello? I'm stuck in this virtual phonebox and can't find my way home.Can somebody help?

J’ai reçu un étrange coup de fil d’un jeune homme qui m’a laisser sur le répondeur un message plutôt sibyllin et long à la fois : « Allo ! Je suis bien au …., je cherche à joindre le président de l’USVA. Si ce n’est pas vous tant pis, sinon, rappelez-moi au …. ». A ce moment, le message émit un grand clic mais le raccrochage de l’appareil ne devait pas être parfait puisque l’on entendait la conversation se poursuivre indistinctement entre mon correspondant et une tierce personne. Visiblement, au ton de la conversation, ils étaient désolés de n’avoir pu me joindre directement. Le reste faisant une bonne demie heure de craquements, frottements et bruits divers.
Je dois vous avouer que j’en ai été plutôt surpris et même désagréablement surpris, en effet, le numéro de notre ligne fixe n’est en principe et je m’y évertue, pas communiqué dans mes relations avec le monde associatif. Je réserve pour cela mon numéro de portable qui tout en offrant à mes correspondant une meilleur accessibilité me permet de conserver le caractère familiale de notre ligne privée. Mais, après tout, comme je suis dans les pages blanches du bottin, pourquoi pas ?
Comme par ailleurs, je suis toujours en pourparlers avec le conseil régional de Picardie sur le montant de leur obole dans le dossier de l’achat du camion neuf places pour le transport des enfants, j’ai supposé que ce ton péremptoire ne pouvait qu’appartenir à l’un de ces chefaillons pointilleux sur leur rôle et leur place dans la société. Du coup, je me suis empressé de faire ce numéro de portable et là, surprise, il s’agissait, soi-disant, d’un jeune ayant subit un grave traumatisme à l’issue d’un accident de la circulation qui aurait affecté ses facultés mémorielles. Il s’est révélé incapable de me dire par quel moyen il a obtenu mon numéro, pourquoi il a choisi de m’appeler moi, comme l’objet exact de son appel. Mais il ressortit de notre brève conversation qu’il tenterait de trouver auprès de dirigeants associatifs compréhensifs un emploi sur la ville de Chartres. Ma position géographique mis fin à notre conversation.
Si il est parvenu jusqu’à moi en se fiant aux références, qu’en de nombreuses occasion j’ai fait, à ma mémoire défaillante, je tiens à signaler tout de suite, que ses lacunes sont toutes relatives et même plutôt sélectives.
Par ailleurs, s’il s’agit là d’un plaisant, le comique de la situation n’ayant pas échappé à mes facultés cognitives encore intactes, je crains que les rires ne soient pas à mes dépends.
Enfin, puisque ACC insiste pour que j’évoque aujourd’hui notre expédition nocturne tout aussi drolatique. Sachez que nous avons passé une petite partie de la soirée d’hier à bourrer, non le mou, mais les boites à lettres de nos concitoyens, contre les onze deniers du culte, d’un journal paroissial. Je ne sais qui de lui ou de nous portait réellement la bonne parole, mais il me semble que notre délégation par son action opérait plus sûrement, un pas vers l’autre pour « Vivre ensemble ».


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