lundi, octobre 19, 2009

Il y a des lustres, il y a des jours

Lustre para o quarto do bebê

Il y a des jours, on ferait mieux de rester couché. Vendredi, nous avions les enfants à diner et comme ils travaillaient samedi, nous avions prévu de diner de bonne heure.
Malheureusement, l’ambiance n’était pas à la fête, nous avons vu arriver la pauvre Isa en larme.

Non seulement elle avait appris que les problèmes de santé de sa mère s’étaient aggravés, mais en plus, perturbée dans son travail, elle en avait égaré un gros chèque de l’un de ses clients et son nouveau directeur avait évoqué l’affaire avec son supérieur hiérarchique dans un vocabulaire dont il n’aurait pas usé s’il avait su qu’elle se trouvait de l’autre côté de la porte des toilettes.

La cuisine de Claudine ayant généralement un effet antidépresseur, alliée aux rassurances que nous lui prodiguions, elle commençait à se détendre et l’atmosphère avec, lorsque, le ciel lui est tombé sur la tête.

Littéralement.

L’expression gauloise prend tout son sens lorsque les trois bras d’un lourd lustre vous emprisonnent d’un coup la tête après que la cheville de la boite de dérivation ai cédé. Tout d’un coup, la suspension vous auréole le crâne uniquement retenue par un domino tendu à se rompre.

Paradoxalement, la catastrophe évitée à un cheveux, ou plutôt à deux fils acheva de détendre l’atmosphère et cette mémorable soirée s’acheva d’éclatante façon à la lueur crue de l’halogène.


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