mardi, juillet 21, 2009

On n'en reparlera

En ce moment, allez savoir pourquoi, malgré tout ce que j’ai a faire, j’ai repris la lecture mais uniquement de biographies.

Après celle de la petite Mimie Mathy, je viens de finir la « Et qu’on n’en parle plus » de Michel Sardou aux éditions Xoeditions.

Or, autant l’une m’a semblée longue et fastidieuse pour relater malgré tout qu’une petite tranche de vie autant j’ai dévoré l’autre comme un bonbon acidulé, uniquement pour le plaisir. Deux cent vingt et une pages englouties en quatrième vitesse.

Il faut dire que le style est léger, facile à lire. A la rigueur, je dirait même enjoué. Il transparait au travers de ce simili dialogue avec sa mère aujourd’hui décédée un léger accent de sa gouaille parisienne. Et, si le public l’appréciait tant, c’est pour cette franchise et cette simplicité.

Toutefois, ce n’est qu’un artifice savamment construit qui cache la volonté de ne point trop en dire. Non que le chanteur ai envie d’un second tome, mais ce dialogue lui permet d’éluder les méandres en impasses où il cache ses pensées les plus secrètes.

Certes l’ensemble donne l’impression d’être une veste mal taillée, faite de bric et de broc, un patchwork de souvenir qui s’ils ne s’enchainent pas ont l’avantage de bien s’emboiter. Un habit de clown pas si triste que cela qui dissimule autant les pitreries que les chagrins.

Seul petit bémol, sur la fin, enfin celle de l’ouvrage, le dialogue entre les deux Sardou mâles ne permet pas toujours de savoir qui dit quoi.
P.S.: J'attaque celle de Françoise Hardy avant celle de Catherine Hass.


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