lundi, juillet 21, 2008

Tu m’écris des lointains.

Notre belle langue pleine de richesses
A voyagée, s’est semée au vent des roses.
Tombant dans la fange, glissant une caresse,
Sans frontières aux patries à peine écloses.

Elle vit sa vie, partout de par le monde,
Vivante incarnation de nos différences
Même si plusieurs sens en elle abondent
Ils n’en disent et racontent pas moins qu’en France.

Tu m’écris des lointains l’accent chantant le miens.
Des brumes du Saint Laurent, des dunes du Congo,
D’un neigeux Québec, ou douce Saint-Martin,
Ils arrivent vers moi bien plus que des mots.

Des Comores au Niger, des lacs du Yukon,
Ou comme en Suisse, Berne, Vaud et Genève,
Nous voyageons de concert vers la Réunion,
Des différents peuples épars, les vies, les rêves.

Tu m’écris des lointains la guerre au Rwanda,
Les faims du Tchad et la soif du Burundi,
Chaleur au Mali et frimas du Canada,
Sans oublier la pauvreté, en Haïti.

Je te réponds la paisible Louisiane,
Abondant Val d’Aoste, humide Jura,
Saint-Pierre et Miquelon, et Guyane
Mais sans oublier les Wallis et Futuna.

Tu m’écris des lointains la beauté des Iles,
Madagascar, les Seychelles, Vanuatu,
Les grands espaces du Togo ou Nunavut,
Neuchâtel, Fribourg, le Valais, des villes.

Tu m’écris des lointains.


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