Lion
Si de Docteur François a totalement réussi son intervention comme le prouve de façon indiscutable le doublement de la fréquentation durant ces trois derniers jours, il n’en reste pas moins qu’il se retrouve boiteux. Tel le lion de la fable, il rugit, une épine lui pourfendant la pate arrière gauche. Le souriceau podologue ayant reconnu l’attaque d’une verrue plantaire intervenue en dehors de son champs de compétence, l’avait renvoyé chez son praticien référent qui ne souhaitant pas se salir les mains le transféra chez un dermatologue. Ors entre le 31 octobre et ce jour, la vicieuse c’est frayé un chemin, imposant la présence de ses racines à ce sensible organe.
Ce spécialiste eu beau peser de tout le poids de sa froideur, il lui fallut convenir de son incapacité à éradiquer en une seule fois la monstrueuse pieuvre, repoussant aux calendes l’allali. Il reprochât au plantigrade la lenteur de ses réactions à l’origine d’une si grande emprise en oblitérant au passage sa propre responsabilité. En effet, je ne sais, et ne vous le souhaites point, si vous fûtes obligé ses derniers temps de faire appel à la science médicale de quelques spécialistes mais les délais d’obtention d’un rendez-vous se sont fortement accrus.
Ainsi, pour avoir le plaisir de vous lire d’un peu moins prés, l’ophtalmologue habituel de votre plaintif félin n’est disposé à le consulter que d’ici le mois de janvier de l’an 2008. Vous reconnaitrez sans être regardant qu’il semble y avoir certaines pénuries et faiblesses dans le corps médical français. On peut toujours nous rabattre dans d’intéressants débats l’excellence de la couverture sociale, mais celle-ci nous serait plus utile si nous pouvions en bénéficier dès le début des frimats.