Colere
Je ne sais pas si c’est l’arrivé du froid, la banalité de mon travail en ce moment ou les mauvais résultats sportifs de mon club de football, mais je ne suis pas à prendre avec des pincettes. J’ai la fâcheuse tendance à monter sur mes grands chevaux à la moindre réflexion, la plus petite allusion et je ne supporte aucune contrariété. Quand c’est ainsi, je deviens bougon ou je me mure dans un silence dédaigneux. Bien évidemment, ma vie de couple s’en ressent puisque je ne fais aucune distinction entre personne et applique la même mauvaise humeur à tous. Je suis aussi exaspérant que possible, alternant les sautes d’humeur à la vitesse grand V. J’ai beau le savoir, être un adulte responsable, je ne peut m’empêcher de me conduire et d’émettre des caprices dignes d’un enfant de bas âge. En avoir conscience devrait me tempérer, mais rien n’y fait. Tant que je n’aurais pas piqué ma crise une bonne fois pour toute, il ne me sera pas possible de me calmer.
C’est sur, je ne suis pas si facile à vivre.
