Marée basse
J’adore l’ouvrage de Neal Stephenson, L'Âge de diamant ou Le Manuel illustré d'éducation pour Jeunes Filles. Autant pour le style et l’imagination débordante que cet auteur arrive à tasser dans ce petit bouquin que pour son grand manuel, sa géniale invention, ce qui nous manque à nous les homme. Un petit précis qui non content d’éduquer ces dames leur inculqueraient quelques notions sur ce qui fait nos différences et sur les écarts de niveaux dans nos échelles de valeurs réciproques. Pourquoi nos chaussettes éprouvent le besoin irrépressible de dormir à l’endroit même où elles tombent de sommeil, notre mémoire à court terme zappe les diners mondains et, rondeurs ou pare-chocs nous émeuvent. Nos petits secrets et nos travers livrés à la gente féminine pour qu’elle en fasse bon usage. C’est fou ce qu’il peut se loger comme incompréhension derrières quelques mots selon qu’il tombent dans la fenêtre ovale ou ronde, d’un homme ou d’une femme. Bon, il y a quand même quelques temps que je connais la différence entre les ressortissants des sexes opposés, cela ne veux pas dire que j’en connaisse pour autant tous les usages. Je veux bien croire que les femmes soient plus sensibles aux marées ou influençable à la lune, j’ai même pris mon partit des flux et reflux menstruels. Mais, diable, quelle physiologie, les humeurs arrivent à la moindre petite pique.