Préceptes, à la lettre
Gros dilemme, je dois faire une lettre à un ecclésiastique, un curé ou un abbé, je ne connais pas trop la différence, mais comment dois-je m’y prendre ? En l’occurrence, je me demande comment je dois introduire ma lettre : Monsieur, Madame ou Monseigneur, mon père, mon grand-père …Il y a de quoi se perdre. En toute logique, je devrais répondre mon frère, puisque dans sa propre correspondance, il me nomme son frère. A croire que toute la famille va y passer. Enfin, vous voyez le truc. D’ailleurs, je ne suis même pas sur qu’elle lui arrive directement, elle sera surement interceptée par les services administratifs de la paroisse puisqu’il s’agit de régler un petit problème technique, une simple intention de prière. C’est pareille, le règlement, si cela s’appelle comme cela ! Pas moyen d’obtenir les tarifs de la prestation. Il faut en estimer le coût. Combien vous prendriez pour dire une petite prière pour l’anniversaire d’une défunte ?
Ne croyez pas que je me moque mais avouez que la religion n’a rien de simple. De mon temps, il suffisait d’aller voir le curé et de lui rappeler que untel ou untel était décédé, il notait cela dans son petit calepin et le rappelait le dimanche à la messe et tout le monde était content. Maintenant, qu’il n’y a plus de curé attitré à la paroisse Saint Jacques, qu’elle est rattachée à la paroisse Saint Jean-Baptiste en raison de je ne sais quel principe, mais sûrement pas géographique, pour obtenir le moindre service de l’église, il faut faire un courrier. Comme pour n’importe quelle requête à la mairie. A craindre que le manque de vocations n’ai entrainé une certaine distanciation entre les ouailles et leur berger.
