samedi, octobre 27, 2007

Le nerf de la guerre

On parle beaucoup à la radio du classement des établissements bancaires établi par le magazine Capital en fonction du montant des frais qu’elles prélèvent. Pourtant, s’il est un sujet tabou en France, c’est bien l’argent. Comme quoi les temps changent, les banques et nos rapports avec elles aussi. Comment en est t’on venu à devoir payer pour faire garder son argent alors que cela devrait logiquement être le contraire vu ce que les banque en font ? Mystère ? Pas tant que cela, on a tendance à oublier les vieux adages :
Argent qui dort n’amasse pas mousse. Si l’on ne veux pas être pris pour un mouton, mieux vaut ne pas en adopter la posture. Les banquiers sont loin d’être des pachas tout puissants, ce ne sont que de simples boutiquiers qui vivent du bon vouloir de leur clients aussi pauvres soient’ ils. Si quelques portefeuilles cousus d’or leurs sont utiles, ils leur rapportent beaucoup moins qu’un compte frisant le débit. C’est mathématiques, le taux d’usure est toujours supérieur au taux de rémunération et plus il y a de mouvements, plus il y a de commissions. Aussi, n’hésitez jamais à changer de banque dès que votre situation évolue. De même, ne vous fiez pas à l’austérité et à la rigueur de façade, marchandez comme dans le pire des souks en gardant bien en tête votre intérêt et le leur, tout au moins celui qu’ils empocheront. Saviez vous par exemple que lors d’un achat, votre banque perçoit une commission en cas de paiement par carte bancaire, rien si la transaction se fait en liquide et aura des frais en cas de chèque. Je ne vous parle pas de l’arnaque Monéo qui consiste à prendre une commission aux deux parties. Il est bon de leur rappeler qu’une transaction scripturale les enrichi lorsque l’on négocie le montant de sa carte bancaire. N’ayez jamais peur de faire jouer la concurrence, même au sein de la même entreprise, vous pouvez obtenir des conditions différentes d’une agence à l’autre.
Je me souviens avoir négocier ainsi pour un prêt en faisant établir quatre simulations pour un même montant, la même durée et un même objet dans quatre banques présentant à chacune tour à tour les conditions proposées par la précédente. Entre la première simulation et la dernière, toutes les deux dans la même agence, le taux effectif global assurance incluse a été divisé par deux passant de 6% à 3%. Comme à cette époque la rémunération d’un plan d’épargne populaire voisinait les 3,5% et que de l’autre côté, j’avais dans le même temps négocié un étalement de la dépense par tiers sur la durée du report. Le crédit en lui même ne m’a rien couté.
Alors négociez.


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