Trilogie
En ce lundi huit octobre, ma tête a du mal à émerger de ce brouillard un peu froid et humide dans lequel nous baignons. On ne peut pas dire que les froids de l’ hiver soient déjà là, mais l’automne s’est bien implantée. Les feuilles crissent sous nos pas quand le vent ne s’en saisis pas pour nous gifler avec. Si j’ai tant de mal à récupérer mes esprits, c’est surtout du à l’heure tardive à la quelle nous nous sommes couché.
Comme Claudine travaillait ce week-end, et que je n’avais pas de jeunes joueurs à conduire au football(nous recevions), j’ai entrepris un grand nettoyage complet de la salle, comme je le fait de temps à autres. Cela consiste à sortir tous les meubles de la salle en les dépoussiérant avant de laver sol et murs puis de les remettre à leur position d’origine. Je n’avais pas encore fini au retour de ma miss. C’est pourquoi, afin de nous détendre à l’issu de ce grand ménage nous sommes allé au cinéma.
Nous sommes allé voir un film issu de l’un des nombreux et fort haletant romans de Robert Ludlum : la vengeance dans la peau.
C’est le troisième volet d’une trilogie initiée avec « la mémoire dans la peau »(nous y faisions la connaissance d’un amnésique qui s’interrogeait sur sa facilité à tuer) qui fut suivi par « la mort dans la peau »(on y trucide sa petite amie). Si je me permet de vous rappeler un peu l’histoire, c’est parce que pour comprendre les tenant et les aboutissant d’une vendetta, il est nécessaire d’en connaître la cause. Vous pouvez toujours aller voir ce film en ayant raté les deux autres, mais, vous n’y comprendrez pas tout et passerez à côté du scénario. Il ne vous restera qu’une foule de cascades et courses poursuites. Certes il y en a assez pour faire de celui-ci un bon film d’action mais pour en faire un excellent, mieux vaut comprendre ce qu’il se passe. Comme dans les deux autres volets, tout le film repose sur les seules épaules de son acteur principal Matt Damon.