Remariage
Je ne sais pas si c’est du à l’approche du vingt cinquième anniversaire de notre union, mais dernièrement Claudine en arbore fièrement le symbole. Cela peut sembler étrange lorsque l’on sait que cela plus de vingt ans que nous ne portons plus ni l’un ni l’autre d’alliance. Il faut bien dire que c’est entièrement ma faute. Non que je soit de ces maris volages dont le doigt coulisse aisément et fréquemment dans le fourreau. Ce serait plutôt que mon épouse comme toutes bonnes ménagère l’ôtait pour passer la wassingue, l’oubliant de-ci de-là en notre foyer. Bien mal m’en pris, je décidais un jour, plutôt que de continuer à la voir trainer, de la glisser à mon petit doigt. Or, l’après-midi même en jouant au football, je la perdais sur le gazon du terrain. J’ai bien tenté de la retrouver, mais rien n’y fit. J’en déclarai la perte dans l’espoir qu’un quidam ne la retrouve. Mais, bien que facilement identifiable, elle ne fut jamais rapportée (elle est gravée Claedine). En dédommagement, ma Miss exigeât que je lui fisse cadeau de la mienne. Celle-ci largement trop grande pour elle fut remisée dans la boite à bijoux pour n’en ressortir que ces jours-ci.
P.S. : Je sais quel sera mon cadeau pour l’occasion.