samedi, février 02, 2008

Asterix and the Olympic Games


Asterix and the Olympic Games
Originally uploaded by Glassnr.

Bon, j’ai tout de même été voir le dernier Astérix, officiellement pour le comparer et le critiquer, officieusement c’est pour me détendre après une journée de boulot bien remplie.
Claudine ne m’a pas accompagné. Ce type de film ne lui plais pas beaucoup. Comme elle culpabilise à dépenser des sous pour des films qui ne lui plaisent pas, elle me laisse y aller seul lorsqu’il y en a un qui est susceptible de me plaire.
J’ai donc été voir le dernier volet des aventures de l’irréductible petit gaulois et de son gros compère.
Au niveau qualitatif, je dirais qu’il se situe entre le premier opus, Astérix contre César et le second, Mission Cléopatre.
Tiré de la célèbre bande dessinée imaginée en 1959 par René Goscinny et Albert Uderzo, il restent peu d'éléments encore inconnus du public.
Que cela soit la gestion des égos de chacun, de l'ennui du lieu de tournage (à Alicante en Espagne), où des hésitations du duo de réalisateurs Thomas Langmann-Frédéric Forestier, tout a été dit ou presque.

Alors que peut-on attendre de ce nouvel opus ?

Astérix aux Jeux Olympiques est une fidèle réécriture de la bande dessinée originale. Astérix et Obélix doivent remporter les Jeux Olympiques pour permettre au jeune Gaulois Alafolix (Stéphane Rousseau dont l’accent pointe parfois son nez) d'épouser la Princesse Irina (campée par la sculpturale Vanessa Hessler) et lutter contre le terrible Brutus, prêt à tous les stratagèmes pour lui aussi gagner les Jeux Olympiques et se débarrasser de son père : Jules César.
Si le premier Astérix et Obélix contre César était un melting-pot de différentes aventures des guerriers gaulois, le deuxième opus Astérix: Mission Cléopâtre se distinguait par l’humour sorti tout droit du désormais labellisé "esprit Canal+", cher à Alain Chabat ou Jamel Debouzze. Une formule qui a plu au public français, mais qui a eu du mal à conquérir un public non-francophone. Et qui avait également fait de l'ombre aux deux héros gaulois. Cette discrétion des personnages centraux se répète dans ce troisième numéro.

Il appert que Gérard Depardieu (Obélix) et Clovic Cornillac, qui reprend le rôle "chiant" (dixit Poelvoorde) d'Astérix délaissé par Christian Clavier, vexé d'avoir vu le projet de son ami Gérard Jugnot refusé par la famille Uderzo, sont éclipsés par la relation père/fils de Delon (César) et Poelvoorde (Brutus), véritables personnages centraux de l'intrigue. Il faut voir Delon (Cèsar) en pleine auto-admiration, cela vaut le jus. Pour le reste, des effets spéciaux à gogo fort bien réalisé, un décor très réaliste, un passage express (et inutile pour la plupart) de quelques sportifs - Michaël Schumacher (Schumix), Zinédine Zidane (Numerodix), Tony Parker (Pakertonix) ou Amélie Mauresmo (Amélix).


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