vendredi, février 29, 2008

Un drame contrasté

Complètement par hasard, nous avons été voir le dernier film de Rob Reiner. Nous étions partis voir « Taken » mais l’avant première de « Disco » a eu pour conséquence la déprogrammation de « Taken ». Du coup nous avons atterri devant l’écran de « Sans plus attendre ».

Tout le monde connaît la délicatesse des films de Rob Reiner, tout au moins de « Quand Harry rencontre Sally », « Des hommes d’honneur », « Le président et Miss Wade », « une vie à deux », « Alex et Emma » ou encore « La rumeur court ». En effet, il s’est aussi essayé en maitre avec des thrillers comme « Misery », l’un de mes préférés.

De la délicatesse, il en faut pour diriger Morgan Freeman, un acteur tout de subtilité. Encore plus lorsque vous le mettez en scène auprès d’un trublion aussi délicat qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine comme peu l’être l’excessif Jack Nicholson.

Ce film, c’est l’histoire d’une liste de tout ce que les jeunes rêvent de faire, de voir ou de tenter avant de mourir. Cette liste, pour Carter(Morgan Freeman) n'est plus qu'un dérisoire exercice mental, une comptabilité des occasions manquées et de regrets voilés. Il se sent piégé par une multitude de contraintes et d'obligations familiales et dut se contenter pendant quatre décennies d'un obscur emploi de mécanicien. Pendant ce temps, le multimillionnaire Edward Cole bâtissait un empire et consacrait toute son énergie à amasser encore plus d'argent, sans même s'accorder le temps de savourer ses acquis. Lorsque Cole et Carter se retrouvent dans la même chambre d'hôpital, avec tout le temps nécessaire pour dresser le bilan de leurs vies si dissemblables. Ils se découvrent un formidable appétit de vivre et le ferme désir de réaliser d'urgence tous leurs rêves. Les deux hommes embarquent alors pour la plus belle des virées.

C’est une fable sur l’amitié, le désir et la force des habitudes. C’est aussi un agréable voyage au quatre coins de la terre, à la recherche de ce qu’ils ont à leurs pieds.

Nous n’avons pas regretté notre séance, c’est un magnifique drame, fort, émouvant avec une bonne dose d’humour.

P.S.: J'en ai profité pour réserver des places pour Amiens-Jeunes, nous enménerons nos séniors voir le film de Danny Boon, Bienvenue chez les Ch'Ti.


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