Notre univers impitoyable
Notre univers est impitoyable et moi aussi. Ce n’est plus un film, mais un ramassis de clichés tous plus éculés les uns que les autres. Pourtant, l’idée de base était intéressante : Un jeune couple d’avocats dont un seul des membres sera promus, que deviendront’ ils selon que le choix se porte sur l’homme ou la femme.
Quand je pense qu’Alice Taglioni qui joue le rôle de la femme a dit : « Jocelyn et moi, on nous avait déjà proposé de tourner ensemble, mais la plupart du temps, les scénarios n'étaient pas aboutis » je suis abasourdi.( Le Jocelyn en question est Jocelyn Quivrin, son mari à la ville comme dans ces scènes.) Omis l’idée de base, dans ce scénario de Léa Frazer, tout n’est qu’accumulation de poncifs au point que l’on éprouve aucune empathie pour les désordre amoureux que l’une ou l’autre des situations génère. Seule la touchante maladresse de l’amour naissant qu’éprouvent les deux faire-valoir attire notre sympathie.
Comme il n’est pas dans ma nature d’assassiner froidement, je vais faire l’effort de me fendre de quelques compliments :
Tout d’abord, pour Léa Frazer, en tant que réalisatrice, elle a su magnifiquement user du charme de ses seconds rôles pour nous faire transiter sans heurt d’une situation à l’autre. D’ailleurs il est à noter que Scali Delpeyrat en collégue/copain, Pascale Arbillot en sœur/larguée, Julie Ferrier en secrétaire/coquine ou Thierry Lhermitte en patron/amant sont tous excellents.
Enfin au couple vedette Alice Taglioni/ Jocelyn Quivrin qui tentent d’être crédible dans ce qui reste malgré tout un film sans imagination ni intérêt.
P.S.: Comme nous avons vu ce film au Kinépolis de Lille pendant notre escapade, avoir payé plein tarif pour voir un navet pareil m'a mis de mauvaise humeur. Ceci explique peut-être cela.