Treize à la douzaine
J’avais prévu de parler d’autre chose, mais un lendemain de grève, alors que tant de français se retrouvent le bec dans l’eau…Je crois important d’attirer votre attention sur deux petites choses que j’ai moi même constatées et qui me font réagir.
Méfiez vous de la grande distribution. On nous y prends pour des pigeons et l’on joue pour eux à la poule aux œufs d’or. Voici un exemple tout bête qui l’illustre, tiré du panier de la ménagère.
J’ai entendu sur les ondes, il y a quelques jours que la chute du dollar avait des répercutions sur le prix des céréales dont se nourrissent les poules pour produire les œufs ce qui entrainerait une augmentation de près de 25% de leur prix puisque le coût de production serait à 75% constitué du prix des céréales. Bref tout un galimatias de chiffres pour nous cacher une évidence toute simple.
C’est donc tout naturellement que je me suis inquiété du prix à la douzaine pratiqué dans les deux supermarchés que je fréquente. Ors à ma grande surprise, à marque et qualité constante, j’ai constaté que l’on passe du simple au double. 4e55 à Géant pour 2e95 à Auchan les douze œufs de la même marque, avec la même date de ponte. N’allez pas croire que je vous incite à délaisser l’un au profit de l’autre car dans le même temps, le baril de notre lessive habituelle est à 1e60 moins cher à Géant qu’à Auchan. Par contre, je vous invite grandement à prendre conscience de la valeur réelle des produits que vous achetez afin d’éviter d’encourager de tels écarts de prix qui ne sont surement pas du à la fluctuation de la monnaie entre ces deux supermarchés.
Mon volailler du centre ville, dont la façade laisserait craindre des prix pharaoniques propose quand à lui un produit de qualité supérieur à moindre coût : 2e40 la douzaine.
Comme je n’aime rien tant qu’un bon œuf coque au jaune bien jaune qui sent la volaille qui a vu la verdure, je me fourni en fait chez l’ami d’une amie dont les quelques poules se cassent littéralement le cul à produire des œufs certes non calibrés et grossièrement daté au feutre noir pour deux euros la douzaine.
Je ne cherche pas là non plus à vous vanter les mérites de l’autoproduction et de l’autoconsommation qui n’ont pas beaucoup d’incidence sur la croissance.
Mais que l’on cesse de nous bourrer le mou à nous faire croire que les producteurs locaux d’œufs ne peuvent nourrir leur poules de céréales produites en euro localement. Que la faiblesse du dollar puisse avoir de l’influence sur les prix des céréales à l’exportation, je le conçoit mais de là à faire subir à nos portefeuilles les méventes des céréaliers qui les répercutent sur nos œufs, c’est pousser les volailles à consommer des grains étranger, payable eux en dollars faibles, du coup, les œufs devraient être moins chers.
Méfiez vous de la grande distribution. On nous y prends pour des pigeons et l’on joue pour eux à la poule aux œufs d’or. Voici un exemple tout bête qui l’illustre, tiré du panier de la ménagère.
J’ai entendu sur les ondes, il y a quelques jours que la chute du dollar avait des répercutions sur le prix des céréales dont se nourrissent les poules pour produire les œufs ce qui entrainerait une augmentation de près de 25% de leur prix puisque le coût de production serait à 75% constitué du prix des céréales. Bref tout un galimatias de chiffres pour nous cacher une évidence toute simple.
C’est donc tout naturellement que je me suis inquiété du prix à la douzaine pratiqué dans les deux supermarchés que je fréquente. Ors à ma grande surprise, à marque et qualité constante, j’ai constaté que l’on passe du simple au double. 4e55 à Géant pour 2e95 à Auchan les douze œufs de la même marque, avec la même date de ponte. N’allez pas croire que je vous incite à délaisser l’un au profit de l’autre car dans le même temps, le baril de notre lessive habituelle est à 1e60 moins cher à Géant qu’à Auchan. Par contre, je vous invite grandement à prendre conscience de la valeur réelle des produits que vous achetez afin d’éviter d’encourager de tels écarts de prix qui ne sont surement pas du à la fluctuation de la monnaie entre ces deux supermarchés.
Mon volailler du centre ville, dont la façade laisserait craindre des prix pharaoniques propose quand à lui un produit de qualité supérieur à moindre coût : 2e40 la douzaine.
Comme je n’aime rien tant qu’un bon œuf coque au jaune bien jaune qui sent la volaille qui a vu la verdure, je me fourni en fait chez l’ami d’une amie dont les quelques poules se cassent littéralement le cul à produire des œufs certes non calibrés et grossièrement daté au feutre noir pour deux euros la douzaine.
Je ne cherche pas là non plus à vous vanter les mérites de l’autoproduction et de l’autoconsommation qui n’ont pas beaucoup d’incidence sur la croissance.
Mais que l’on cesse de nous bourrer le mou à nous faire croire que les producteurs locaux d’œufs ne peuvent nourrir leur poules de céréales produites en euro localement. Que la faiblesse du dollar puisse avoir de l’influence sur les prix des céréales à l’exportation, je le conçoit mais de là à faire subir à nos portefeuilles les méventes des céréaliers qui les répercutent sur nos œufs, c’est pousser les volailles à consommer des grains étranger, payable eux en dollars faibles, du coup, les œufs devraient être moins chers.