lundi, mai 13, 2013

Callista

Callista est un prénom féminin d'origine grecque, kallistos, « le plus beau ». Dérivé du prénom Caliste, il s'écrit indiférement avec un K ou un L, même avec XTH comme Calixtha.
Prénom longtemps mixte (et seulement féminin, bien sûr, sous les formes Callista, Callistine), il est à présent surtout donné aux filles.
 
Un pape débonnaire, Calliste, lui-même ancien esclave, qui institua l'absolution des pêcheurs et permit le mariage entre esclaves et citoyens libres avant d'être assassiné en 222 ; une remuante et talentueuse romancière africaine d'aujourd'hui, Calixthe Beyala : voici d'intéressants repères quant à la pertinence de ce beau prénom qui ne cesse de conquérir, discrètement mais sûrement, un espace de mieux en mieux affirmé.
 
« Le plus beau » selon l'étymologie devient désormais « la plus belle » sous les auspices de l'indépendance, de la vivacité d'esprit, de la liberté. On les estime : Actives, sensibles, intelligentes, communicatives et optimistes et elles sont généralement associées au signe du Bélier.
 
Elles sont fétées le 2 septembre en hommage à la chrétienne vivant à Nicée, en Bithynie, Asie Mineure, Callista qui subit le martyre vers 304, pendant la persécution de Dioclétien, avec Théodote, sa mère, Evode et Hermogène, ses frères. Selon Cajetan, hagiographe, ils sont particulièrement vénérés à Syracuse, en Sicile, aux 7e et 8e s.
C'est vraiment la plus belle...

lundi, mai 06, 2013

Crétin de journaliste

Décidement, ils ont un gros problème au Courrier Picard. Ils ont beau savoir écrire, il semblerait qu'ils aient du mal à lire. C'est du moins la seulle explication que je trouve au fait qu'ils soient incapable de recopier la liste et les horaires fournis par le gaumont dans leur page locale sur le sujet. Parceque c'est bien là le pire. Ce journal "local" tronque alégrement l'information "locale" sans se rendre bien compte que ce faisant il se tire une balle dans le pied. En effet, la presse "locale" souffre. Il suffit de voir l'évolution des ventes des journaux locaux.

Les auteurs de l'Histoire générale de la presse française notent : " La presse de Paris était en 1939 prépondérante jusque dans une partie de l'Eure-et-Loir, de l'Eure, du Calvados, de la Seine-Maritime, du Loiret, et même du Loir-et-Cher et de l'Allier ; elle ne l'est plus, en 1947, dans aucun de ces départements. Sa zone d'influence s'est rétrécie à la Seine, la Seine-et-Oise, l'Oise, la Seine-et-Marne, une partie de l'Eure et de l'Aisne(dixit : Claude Bellanger, Jacques Godechot, Pierre Guiral, Fernand...)". À partir des années 1970-1980, on observe dans l'ensemble de la presse régionale française une concentration croissante autour de grands groupe de presse mais qui ont la spécificité de venir de la province pour rayonner vers Paris et non plus le contraire. "Le rapport entre la diffusion du journal et le nombre de foyers franciliens n'est que de 17,4 %, soit treize points de moins que le second plus mauvais taux de pénétration de la presse régionale en France, et 41 points de moins que le plus élevé."(Etude IPSOS/SPQR/EuroPQN 2003).

Alors si vraiment notre organe local souhaite lui aussi rayonner vers Paris, qu'il assure ses arrières en ne se coupant pas de son lectorat ancestral. C'est vrai quoi, il est très énervant de ne pas pouvoir voir un film sous pretéxte qu'il n'y a que très peu de scéances alors qu'en réalité un couillon de journaliste a coupé, par inadvertance je l'espère, la mauvaise ligne.


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