jeudi, février 24, 2011

Mega Mystery Band

http://www.blogbang.com/ads/mega-mystery-band/mega-mystery-band/3733-mega-mystery-band

.Réquiem pour un film


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Originally uploaded by ruvim2.
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(¸.•´(¸.•´.•´(´¸.•*´¯`*•Préambule*´¨)
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Comme vous pouvez le voir avec ce titre, j’annonce la couleur. Ce que je vais dire ici c’est une messe des morts pour un film qui ne vaut pas même l’euro que j’ai dépensé pour la place de parking. Il est possible que cela vous semble bien méchant mais il se trouve que j’ai horreur que l’on me mente sur la marchandise. Alors lorsque l’on annonce le « Réquiem pour une tueuse » avec la silhouette d’une belle Mélanie Laurent dans la fumée de son Berretta, J’attends des morts violentes, des balles, du suspens et un minimum de sexe.

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(¸.•´(¸.•´.•´(´¸.•*´¯`*•L’histoire*´¨)
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Là, j’aurai peut-être du dire le synopsis pour faire bien et espérer un E, mais bon, on ne se refait pas. Mais revenons à nos moutons. En effet, c’est de cela dont il est question : Un loup dans la bergerie.

La plus efficace des tueuses a une nouvelle mission. Son nom de code est Lucrèce non pas comme référence au disciple d’Épicure, ni à la fille de Spurius mais plutôt à la réputation de la Borgia. La spécialiste des poisons doit dessouder, dans un château isolé du cœur des Alpes, Alexander Child. Ce dernier, récemment acquéreur d'une distillerie en Écosse, est le seul obstacle à un projet de pipeline stratégique et aux enjeux économiques considérables. Elle s’y fait passer pour une chanteuse lyrique, partenaire du basse Alexander. Histoire d’en rajouter une louche, un mercenaire est envoyé par le contre-espionnage français pour démasquer la mystérieuse tueuse.

Bon, comme vous voyez, tous les ingrédients sont là pour un huis clos digne d’Agatha Christie. Malheureusement, cela ne va pas plus loin.

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(¸.•´(¸.•´.•´(´¸.•*´¯`*•La distribution*´¨)
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Mélanie Laurent, depuis « Je vais bien, ne t’en fais pas » nous donnes entière satisfaction. Quelque soit le film dans lequel elle apparaît, son air lunaire et sa sensibilité lui permettent de revêtir même la plus sombre des peaux. En l’occurrence, elle a su imiter à la perfection la chanteuse lyrique doutant de la force de sa voix. Ce n’est pas la première fois qu’elle est confrontée à la mort : La chambre des morts ou Le Tueur sans parler d’Inglorious Bastards de Quentin Tarantino. Visiblement, elle savait choisir ses films et il est vrai qu’à la lecture du scénario, on aurait pu penser avoir à faire à un grand film.

Clovis Cornillac n’est pas aussi bandant mais c’est un acteur honnête. Il sait donner de lui tout ce qu’il peut et franchement, on n’a rien à lui reprocher. Il est maintenant habitué à ces rôles de sombres baroudeurs et n’en fait pas trop.

Tchéky Karyo m’a un peu rappelé mon jeune temps et « Nikita ». Sur lui aussi, rien à dire, une bonne prestation pour un bon rôle.

A noter l’excellente prestation d’un acteur que je connaissais peu et dont je viens de découvrir la palette toute en nuance de son jeu. Il s’agit de Xavier Gallais qui joue le rôle du propriétaire du château en question : Xavier de Ferrières.

Comme vous pouvez le constater, selon moi ce n’est pas par la distribution que ce film pêche.

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(¸.•´(¸.•´.•´(´¸.•*´¯`*•La réalisation*´¨)
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C’est le premier film d’un certain Jérôme Le Gris. Non seulement il l’a réalisé mais il en a écris le scénario. Conclusion, il est beaucoup plus doué pour l’écriture que pour la réalisation. Comme Mélanie était assistante réalisatrice sur ce film, elle est beaucoup plus doué pour le jeu que pour la réalisation. Et ne parlons pas du montage….

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(¸.•´(¸.•´.•´(´¸.•*´¯`*•Conclusions*´¨)
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L’histoire est bonne, le casting est bon, l’image est belle, la musique pas terrible (C’est Haendel qu’on assassine) mais tout cela ne fait pas un bon film. Je crois qu’il serait bon de leur expliquer que pour qu’un suspens puisse prendre, il faut comme avec la mayonnaise remuer l’ensemble pour le faire monter. Dans ce film tous les ingrédients sont là mais dés que l’on commence à accrocher, dès qu’il y a le moindre début de suspens, on nous casse la surprise et cela tombe à plat.

mercredi, février 23, 2011

EPURE

Le ministre auprès de la ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères et européennes, chargé des affaires européennes, a présenté un projet de loi autorisant la ratification du traité entre la République française et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du nord relatif à des installations radiographiques et hydrodynamiques communes.
A l’occasion du sommet franco-britannique qui s’est tenu à Londres le 2 novembre 2010, le Président de la République et le Premier ministre britannique ont signé un traité de défense et de sécurité, destiné à approfondir dans le long terme la coopération bilatérale entre les forces armées des deux Etats.
Cet approfondissement a trouvé une première illustration dans le domaine des technologies liées aux arsenaux nucléaires avec la signature, lors du même sommet, du traité relatif à des installations radiographiques et hydrodynamiques communes.
Ce traité spécifique, conclu pour au moins cinquante ans, prévoit la construction et l’exploitation conjointes d’une installation de physique expérimentale, dénommée EPURE, à Valduc, en Bourgogne. Elle permettra de réaliser des expériences de laboratoire indispensables à la garantie du fonctionnement et à la sécurité des armes nucléaires des deux Etats.
Ces expériences seront conduites dans le respect des normes environnementales applicables et des engagements internationaux des deux Etats, qui ont ratifié le traité d’interdiction complète des essais nucléaires et coopèrent pour en promouvoir l’entrée en vigueur et l’universalisation.
Conseil des ministres du 23 février 2011.

La nuit fût longue

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(¸.•´(¸.•´.•´(´¸.•*´¯`*•Préambule*´¨). ¸.•´¸.•´¨)¸.•*¨).
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Je ne suis pas le premier des anglophones mais il n’est pas besoin de sortir de Saint-Cyr pour comprendre qu’avec une affiche et un titre comme ceux-ci, il vat être question de coucheries et de sentiments croisés à deux jours de la Saint-Valentin. Comme nous avions, il n’y a pas longtemps, vu la bleuette « Sex friends », nous pensions pouvoir de la même façon mettre nos petits cerveaux bien secoués au vert un moment.

Il est vrai qu’après le boulot, Claudine travaille cette semaine, nous préférons nous détendre, quitte à voir une daube de première.Malheureusement, je n’avais pas réalisé que la réalisatrice, Massy Tadjedin est beaucoup plus connue pour ses scénarios que pour ses films. En effet, c’est son premier.

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(¸.•´(¸.•´.•´(´¸.•*´¯`*•Le scénario*´¨). ¸.•´¸.•´¨)¸.•*¨).
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Bon, il va falloir que je brode un peu si je veux que cet avis ai un peu plus de consistance que le dit scénario. Ce film raconte en gros une journée et une nuit d’un jeune couple. En apparence, tout va bien mais la communication entre Joanna(Keira Knightley) et son mari Michael(Sam Worthington) est froide et l’on sent quelques tensions.

Déjà, là, vous commencez à vous dire que vous auriez du aller voir l’un de ces multiples dessins animés qui foisonne en période de vacances scolaires.

Ces tensions sont essentiellement causées par la belle collaboratrice de Michael, Laura(EVA MENDES). En effet, Michael doit partir deux jours et deux nuits en déplacement professionnel avec la belle. Dans le même temps, Jo va tomber sur Alex(Guillaume Canet), l’autre grand amour de sa vie.

Tout le reste, c’est du blabla sur l’adultère, le mariage trop jeune, …

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(¸.•´(¸.•´.•´(´¸.•*´¯`*•La distribution*´¨). ¸.•´¸.•´¨)¸.•*¨).
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(On dis aussi le castingue).

Eva Mendes est égale à elle même. A chaque fois que je la vois, je me demande comment on peu faire tenir autant de « chaleur » dans une peau. Et ce pour ne parler que de son physique. D’habitude, elle joue fort bien la garce briseuse de ménage mais là, elle joue plutôt sur la fibre du mystère et réussi comme d’habitude à nous tirer par la langue et nous pendre à son long cou. Elle donne a son personnage une autre dimension, ce n’est pas qu’une belle fille qui va briser un ménage, mais une belle femme amoureuse d’un homme qui n’est pas libre.

Avec Guillaume Canet comme second tentateur, on comprend que le couple a quelques problèmes. Durant ces deux jours, il est tout sourire, attentions et séduction. Il incarne parfaitement le gentil petit français dans une production américano-française.

Bien qu’affublé d’un nom à coucher dehors avec un billet de logement, Sam Worthington est surtout connu pour sa prestation dans Avatar, Terminator renaissance, ou le choc des titans. Claudine aimes beaucoup son, je cites, « petit sourire en coin ».

Le dernier membre de ce quatuor, Keira Knightley n’est autre qu’Elisabeth Swann, la belle aventurière de la série des Pirates des Caraïbes. Dommage qu’elle ai si peu de poitrine, mais cela n’a rien à voir, je m’égare. Que dire d’autre sur elle si ce n’est que c’est surement sur le tournage de The Jacket où elle avait le premier rôle féminin qu’elle a fait la connaissance de la scénariste Massy Tadjedin.

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(¸.•´(¸.•´.•´(´¸.•*´¯`*•Mes conclusions*´¨). ¸.•´¸.•´¨)¸.•*¨).
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L’adultère est une histoire qui a impressionné plusieurs milliers de kilomètres de pellicule pourtant, on ne s’en lasse guère. La tentation d’aller voir ailleurs, quoique l’on en dise existe toujours. Ce film en fait simplement le constat.

Le film en lui même est un peu longuet et offre tout comptes fait pour seul intérêt de susciter la discussion au sein de notre couple.

En gros, pour vous expliquer simplement, nous sommes ressorti de la séance en nous engueulant pour savoir s’il est moins grave de tromper sa femme en ayant un rapport sexuel adultérin de temps à autre ou d’avoir un rapport platonique avec une personne que l’on aime en secret, dont on cache les photographies et les souvenirs dans son jardin secret.

Thalys

La nouvelle campagne invite au voyage en insistant sur la qualité de l’expérience à bord. Au travers de ce nouveau film publicitaire diffusé sur les écrans, petits et grands, Thalys lance sa nouvelle posture de marque et affirme sa différence en adoptant une signature qui replace l’attention portée au client au centre de toutes ses préoccupations : « Bienvenue chez nous ».

Site internet : www.thalys.com

Petits gestes pour de grandes économies

Passons!

  • En sortant d’une pièce, éteindre la lumière, c’est un bon réflexe !
  • Chauffage : pour une activité normale, 19° est une température raisonnable. Baisser la température de 20° à 19° permet de diminuer sa consommation de 7 %.
  • Isoler sa maison pour empêcher la chaleur de s'échapper est une façon économique de se chauffer : en isolant le toit ou les murs de la maison (10 à 20 % d'énergie épargnée), les planchers bas (5 à 10 %), en optant pour des fenêtres à double vitrage (un double vitrage à isolation renforcée améliore le confort et permet des économies de chauffage de l'ordre de 10 %) et en veillant à l'étanchéité de leur bâti. (Attention ! Une maison bien isolée doit être bien ventilée pour éviter les problèmes d ’humidité.)
  • Remplacer les ampoules à incandescence par des ampoules « basse consommation » plus chères à l’achat mais plus économiques à l’usage : elles consomment 5 fois moins (pour un confort d'éclairage identique) et durent 8 fois plus que les ampoules à incandescence. Elles permettent de diviser par 4 les dépenses d'éclairage. Les utiliser pour des éclairages de longue durée (lampe de chevet, plafonnier de salon ou de cuisine...). Les « ampoules » classiques et les halogènes sont des lampes à incandescence. Les tubes « fluo » et les lampes « basse consommation » - ou fluo compactes - sont des lampes fluorescentes. Les « néons » utilisés à la maison ne contiennent pas de néon ! En fait, il vaut mieux les appeler « tubes fluorescents ». L’électricité qu’elles consomment est transformée en lumière et en chaleur. Les lampes à incandescence produisent beaucoup de chaleur (95 %) et peu de lumière (5 %). Leur efficacité énergétique est bien plus faible que les lampes fluorescentes, qui, elles, produisent environ 80 % de lumière et 20 % de chaleur. La lumière produite par une lampe basse consommation (LBC) de 15 W équivaut à celle provenant d’une « ampoule » classique de 60 W. Autre avantage, la première a une durée de vie 6 à 7 fois supérieure à la seconde !
  • Acheter sobre : l’étiquette-énergie est un bon guide pour choisir un appareil électroménager économe en énergie. Il faut privilégier les appareils en classe A. la consommation électrique des appareils électroménagers peut varier du simple au quintuple.
  • Privilégier les écoproduits : à service rendu identique, ils sont source de moins d’impact sur l’environnement, tout au long de leur cycle de vie par rapport à d’autres produits similaires. Certains ont un écolabel qui permet de les repérer.
  • Supprimer les veilles des appareils électriques : sur un an, un téléviseur consomme autant en veille qu’en marche et un magnétoscope beaucoup plus ! La solution pour y échapper ? Des multiprises munies d’un interrupteur : elles permettent de brancher plusieurs appareils ensemble et de les éteindre tous en même temps. Si en France, aucune veilleuse n’était allumée, on économiserait un réacteur de centrale nucléaire sur 58 existants !
  • Pour les ordinateurs, préférer le mode de veille électrique aux économiseurs d’écran.
  • Éteindre son ordinateur le soir et les WE/vacances. Dans la journée, en cas d’absence prolongée, éteindre l’écran.
  • Préférer les imprimantes à jet d’encre, qui consomment très peu en fonctionnement (5 à 10 W) et n’ont pas besoin de préchauffage. Elles sont beaucoup moins énergivores que les imprimantes laser (200 à 300 W).

Pour d’autres conseils dans le domaine de l’informatique, rendez-vous sur ce site : http://www.ecoinfo.cnrs.fr/ Pour en savoir encore plus : http://www2.ademe.fr/ .

vendredi, février 18, 2011

Black Swan : La chair de cygne


Black Swan
Originally uploaded by Russell Lee Ford.

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(¸.•´(¸.•´.•´(´¸.•*´¯`*• Préambule *´¨)
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Avant hier, nous nous sommes détendus devant la bluette histoire d’amour « Sex Friend ». Un petit truc totalement téléphoné qui n’a comme seule ambition que de vous lobotomiser. Nous en étions sorti déstressé, calme et légèrement enjoué. Malheureusement, le lendemain nous avons choisi de retrouver la mignonne Nathalie Portman, pour laquelle j’ai un petit faible depuis Léon, dans BLACK SWAN.

C’était l’horreur. Nous sommes sortis de ce drame totalement stressés et chamboulés. Non seulement j’en ai rêvé toute la nuit mais Claudine a passée plus d’une heure sous la douche a se badigeonner de crème hydratante tant elle avait l’impression d’avoir la peau séche, cassante, bref la « chair de cygne ».

Par moment, le cinéma, comme la danse, c’est du grand art.

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(¸.•´(¸.•´.•´(´¸.•*´¯`*• Le ballet *´¨)
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On ne peut parler du film sans tout d’abord évoquer le ballet qui sert de base à l’histoire. Comme j’imagine facilement que vous n’êtes pas plus adepte de danse classique que je ne le suis, cela peut toujours être utile.

Le ballet dont il est sujet, c’est le Lac des cygnes. C’est un ballet en trois ou quatre actes sur une musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski inspiré d'une légende allemande.

Comme chacun s’accorde à dire qu’aucun livret n’est encore à la hauteur de la musique de Tchaikovski, il existe différentes versions et différentes fins à cette histoire.

La version qui sert de support au film a trois actes :
Acte 1 : Le prince, la veille de prendre épouse, trouve au milieu de la forêt, sur un lac de larmes, des jeunes femmes, qui sous le sort d’un magicien, sont transformées en cygnes blancs. Leur reine Odette est la plus belle, gracieuse et douce. L’amour du prince devrait rompre le sort du magicien.
Acte 2 : La sœur jumelle d’Odette, Odile va séduire le prince et lui faire oublier les charmes de sa sœur.
Acte 3 : Odette, amoureuse et malheureuse, profondément blessée par l’arbalète de son prince va se jeter du haut de la falaise.

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(¸.•´(¸.•´.•´(´¸.•*´¯`*• Le scénario *´¨)
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C’est l’histoire de Nina, une ballerine en quête de perfection au sein du très prestigieux New York City Ballet. Fille de ballerine, comme toutes ses consœurs, sa vie toute entière ne tourne qu’autour de la danse. Lorsque Thomas Leroy, le directeur artistique de la troupe, décide de remplacer la danseuse étoile son choix pour le nouveau spectacle, Le Lac des cygnes, s'oriente vers la plus experte de ses solistes, Nina. Malheureusement pour elle, une nouvelle arrivante, Lily, l'impressionne également beaucoup. Comme sa version du Le Lac des cygnes exige une danseuse capable de jouer le rôle d’Odette, le Cygne blanc dans toute son innocence et sa grâce, mais aussi Odile, le Cygne noir, qui symbolise la ruse, la cruauté, le sexe et la sensualité.

Nina est parfaite pour danser le Cygne blanc, et Lily le Cygne noir.

Alors que la rivalité de Nina et Lily se mue peu à peu en une amitié perverse, Nina sent, de plus en plus fascinée, jusque dans son corps, sa transformation en cygne noir. Elle se découvre un côté sombre. Un côté a donner la chair de poule ou de cygne plutôt. D’ailleurs, par moment, le réalisateur avec de subtiles jeux de lumière arrive à vous persuader que la structure et le grain de peau de Nina s’altère. Mais la question, le suspense reste. A l’issue de cette véritable mue(sa peau en viens à peler), arrivera t’elle a être le cygne noir ?

Dans l’acte un, le plus long, on découvre la personnalité de Nina, nerveuse, solitaire, introvertie, et perfectionniste. La pureté et l’innocence incarnée, mais aussi la platitude et la froideur de son lac de larmes. Nina est Odette, un vrai cygne, beau, craintif et nerveux.

L’acte deux qui ne dure qu’une vingtaine de minute est une pure merveille cinématographique. Le doux cygne blanc se transforme en un cygne noir séduisant mais meurtrier dont les plumes de geais volent, dansent et claquent. Nina est devenue Odile.

Enfin, l’acte trois, Nina redeviens Odette et en meure. Cela vous laisse scotché à votre siège. En meure t’elle véritablement ?

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(¸.•´(¸.•´.•´(´¸.•*´¯`*• Le casting *´¨)
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Nina, Odile et Odette sont toutes une des nombreuses facettes que peut incarner Nathalie Portman. Cette capacité à incarner et changer d’état d’esprit est le propre des bons acteurs. Elle, c’est une magnifique actrice. Je dois avouer qu’après être sorti de « Sex friends », j’avais du mal à croire qu’elle ai pu remporter le golden Globe de meilleur actrice au détriment d’Helena Bonham Carter. Maintenant, il me faut reconnaître qu’elle tiens déjà les pieds d’Oscar. Franchement, elle le mérite. Depuis Léon et ses douze ans, elle a tourné avec les plus grands : Michael Mann(Heat), Burton(Mars Attack !), Woody Allen(Tout le monde dit I love You), George Lucas(Star War), McTeigue(V comme Vendetta), Zach Braff, Mike Nichols(Closer et l’Oscar du Meilleur second rôle), Justin Chadwick(Deux sœurs pour un roi), Milos Forman, Wong Kar-wai, … A 28 ans elle affiche déjà une filmographie longue comme le bras et c’est loin d’être fini. Nous la verrons encore cette année dans le « Thor » de Kenneth Branagh et « Your Highness » de David Gordon Green.

Si elle occupe la majeure partie de ce film, le casting est n’en est pas moins des meilleurs : On retrouve ainsi Mila Kunis dans le rôle de Lily. Son nom ne vous dis peut-être pas grand chose si vous n’êtes pas cinéphiles, mais c’était Solara dans le magnifique « Livre d’Eli » de A&A Hughes. La rivalité entre les deux personnages de Black Swan se retrouve au niveau de ces deux actrice puisque l’on verra sous peu Mila dans « Sexe entre amis » où elle donnera la réplique à Justin Timberlake dans une histoire qui ressemble trait pour trait à celle de Sex friends avec Ashton Kutcher.

Il y a bien aussi Vincent Cassel mais …bof.

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(¸.•´(¸.•´.•´(´¸.•*´¯`*• Fiche Technique *´¨)
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Long métrage américain à classer dans les drames, les thrillers ou le fantastique à la rigueur dans les films musicaux.
Durée de 103 minutes
Produit en 2010 par Fox Searchlight Pictures, Protozoa, Phoenix pictures, Cross Creek
Distribué par Twentieh Century Fox France
Réalisé par Darren Aronofsky
Scénario de Mark Heyman, Andres Heinz
Montage de Andrew Weisblum
Photo de Matthew Libatique
Décors de Thérèse DePrez
Musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski et Clint Mansell

Casting :
Natalie Portman -> Nina
Mila Kunis -> Lilly
Vincent Cassel ->Thomas Leroy
Winona Ryder ->Beth MacIntyre
Barbara Hershey -> Erica
Janet Montgomery -> Madeline
Sébastian Stan ->Jerry
Toby Hemingway -> Tom

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(¸.•´(¸.•´.•´(´¸.•*´¯`*• Conclusion *´¨)
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Pas de doute, c’est le film à voir. Le premier acte peut sembler un peu long, mais, ce temps est nécessaire à la mise en place de l’intensité qui, dans le deuxième acte, va vous éblouir. On comprends alors l’émoi du public qui ovationna en 1893 Pierina Legnani et ses trente-deux fouettés-tournant. Quand au troisième acte, il vous suffit de vous rendre sur tous les forums parlant de cet impressionnant film pour comprendre que chacun a sa propre idée de la fin. Je ne prendrais pas parti et vous dirais simplement : Allez le voir et dites moi, si selon vous, la douce Nina est morte ?

Mc Vitie's déshabille les Welsh Guards

Mc Vities fait craquer les Françaises avec ses Welsh Guards en liberté dans les rues de Paris!! C'est anglais....et tellement Bon !!!

Site internet : www.dailymotion.com/Mc_Vities

jeudi, février 17, 2011

Le sens de la vie


R.I.P. 2
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.
Éphèbes éphémères, vivants trublions
Pensez à vos mères avant d'éclater un camion.
Aucune addiction, Pas même la bière
Ne justifie l'affliction d'une mise en terre.

Ce sont vos travers, vitesse et précipitation
Qui comme la lumière attirent les papillons.
Combien d'oraisons, pour plus d'une paire
De recommandations que tu n'écoutais guère.

Comprends ma colère, quelle grande déception
De voir au cimetière s'ériger sa maison.
Tel un brandon, inséré dans la chaire
De toi qu'un prénom gravé sur la pierre

Pleurer un père a sa juste raison
Faire son contraire est folle aberration.

Françoisetfier (Février 2011)

mercredi, février 16, 2011

Amiens vs Beauvais


mardi, février 15, 2011

En cinémascope et en couleur

On dit l’art et la beauté sont éternels et universels, malheureusement, le progrès et la technique ont tendance à nous démontrer que ce n’est pas le cas pour ce dernier, le septième. En effet, l’évolution des techniques d’enregistrement et de capture de l’image ont une influence presque aussi grande que l’imagination d’un scénariste ou d’un réalisateur.

Vous ne me croyez pas, alors demandez donc à un jeune de regarder un de nos chefs d’œuvre en noir et blanc. Et encore, je ne vous parles pas d’un film muet. Dès les premières minutes, même face au « dictateur », il s’ennui. Ce n’est pas tant que le rythme de la narration s’est accéléré. C’est une sorte de rejet du noir et blanc, perçu comme un archaïsme, synonyme d’inefficacité, d’antiquité. Ce n’est alors pas le contenu émotionnel qui importe mais uniquement l’ancienneté.

Alors imaginez ce qu’il en sera de nos petits enfants qui ne jureront que par la 3D et pourquoi pas l’interactivité. Pour l’instant, bon nombre d’œuvres ont subit l’outrage d’une colorisation et d’autres ont fait l’objet d’un « remake », pas toujours bien réussi d’ailleurs, mais c’est un autre débat.

Que vont devenir tous ces chefs d’œuvres du septième art ? En effet, bientôt comme pour la « musique gratis » qui permet la diffusion des œuvres musicales dont les droits d’auteur ou de propriété intellectuelle ont expirés ces milliers de films en noir et blanc ou même muets dont il existe tout un tas de copies numérisées deviendront libres de droits. L’article “Art. L. 123-2” précise que : « Pour les œuvres de collaboration, l'année civile prise en considération est celle de la mort du dernier vivant des collaborateurs. Pour les œuvres audiovisuelles, l'année civile prise en considération est celle de la mort du dernier vivant des collaborateurs suivants : L’ auteur du scénario, L’ auteur du texte parlé, L’ auteur des compositions musicales avec ou sans paroles spécialement réalisées pour l'œuvre, Le réalisateur principal. » et a titre individuel, chaque élément de l’œuvre composite sera libre de droit selon l’Art. L. 123-1. : « L'auteur jouit, sa vie durant, du droit exclusif d'exploiter son œuvre sous quelque forme que ce soit et d'en tirer un profit pécuniaire. Au décès de l'auteur, ce droit persiste au bénéfice de ses ayants droit pendant l'année civile en cours et les soixante-dix années qui suivent. ».

Certes, notre bon Charlot nous ayant quitté qu’en 77 ne sera donc pas concerné avant les années 2054, mais les premières prises de vue des frères lumières sont elles tombées dans le domaine publique. De plus, certain pays sont plus chichent que nous et n'accordent aux héritiers que dix ou trente ans.

Déjà, certains sites fleurissent et se proposent comme pour la musique de fédérer ces oeuvres par la constitution d'une sorte de fond documentaire. Je vous offre d’ailleurs l’un d’eux avec ce lien.

NRJ Mobile

L’Homme sandwich revient plus fort et plus drôle que jamais, rien que pour vous.
Cette fois-ci, il revient en compagnie de trois bons copains… et il n’est pas peu fier de vous les présenter !
Comme à son habitude, l’homme sandwich n’a peur de rien et n’hésite pas à défier le grand et puissant Doudou Mastaaa ! Mais il ne s’arrête pas là, entre duels de Barbichette et de Chifoumi avec son copain Arsène Mosca…. Sans parler de ses tentatives amoureuses avec la belle América et de ses envies d’évasion pour la Grosse Pomme ! Il nous épatera toujours….Ses nouvelles péripéties sont encore plus dingues !
Mais surtout : il va vous faire rire ! Allez tenez-vous prêts !
Découvrez vite les dernières aventures de l’homme sandwich !

Site internet : http://www.nrjmobile.fr/

Avec mode et ration

Depuis deux ans, aux beaux jours, les vins de Bordeaux investissent les bars les plus branchés de Paris pour faire (re)découvrir toute leur diversité dans une ambiance conviviale et décontractée.

Au programme : dégustation de bons vins de Bordeaux, dans toutes les couleurs et à prix sympa, sur fond de déco vintage et concert rock ! Aussi un vrai moment d’échange entre les viticulteurs et les amateurs de vins. À travers cette vidéo, partagez ces moments de convivialité en présence de celles et ceux qui font Bordeaux.

Pour voir d'autre vidéos : www.youtube.com/VinBordeaux
Découvrez le nouveau site des vins de Bordeaux : www.bordeaux-autrement.fr
Devenez fan sur Facebook : www.facebook.com/VinsDeBordeaux
*** L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération ***
Site internet : www.bordeaux-autrement.fr

lundi, février 14, 2011

Laisse béton


Beton
Originally uploaded by onkel_wart.

Bonjour,

Alors que nos jeunes voisins parisiens entament leurs vacances, il faut encore à nos petits Picards attendre une longue semaine pour faire cette pause tant attendue.

Cela vous laisse le temps de leur préparer un petit programme de découverte à partir de notre offre d’ateliers patrimômes et archéojeunes.

A ce propos, ceux d’entre vous, qui auraient toujours considéré qu’il n’est pas juste de réserver aux enfants ces formules d’initiation au patrimoine et à l’architecture, peuvent se rassurer. Nous pensons à tout, et en ces temps où le ministère de la culture nous encourage à penser à la « culture pour chacun », Amiens, Ville d’art et d’histoire poursuit ses missions de programmation à l’intention de tous les publics.


Ainsi trouverez-vous, par exemple, dans la lettre d’info ci-jointe, un rendez-vous programmé autour de la question du béton dans le cadre de Amiens, la ville à la loupe : à ne pas rater : insolite garanti !

Espérant que vous saurez vous laisser séduire par ce matériau, comme par l’ensemble des ingrédients réunis dans notre programmation annuelle, et à la veille de notre haute saison qui approche, je vous souhaite bonne réception du présent courriel.

http://somme.tourinsoft.com/upload/MEDIA_c6ff5e3e-dcb6-407c-beff-99143b8d2965.pdf



Bien cordialement

Xavier BAILLY
Directeur du Patrimoine
Chef du service patrimoine et tourisme
Amiens Métropole
BP 2720
80 027 AMIENS cedex 1
Tél. : 03.22.22.58.90

dimanche, février 13, 2011

Le logement et la température idéale

thermometre

Si les industriels et les gestionnaires d’immeubles ont nettement réduit leurs consommations d’énergie au cours des vingt dernières années, ce n’est pas le cas des ménages.

L’enquête du CRÉDOC Consommation d’énergie 2009 permet de renouveler l’analyse des comportements des Français dans leur habitation et de comprendre leur mode d’utilisation des systèmes de chauffage. Les résultats montrent que la consommation d’énergie des ménages est fortement déterminée par le type d’habitat, les modes de vie et des processus tels que le renouvellement des appareils de chauffage et des autres équipements du ménage.

La température souhaitée dans les pièces se révèle être un très bon indicateur de la norme du confort recherchée dans l’habitation. Non seulement les Français la situent à 20 °C en moyenne, soit au-dessus des 19 °C prescrits par les pouvoirs publics, mais la sensibilité écologique n’a pas d’impact sur les arbitrages concernant la température idéale, ni sur le nombre d’appareils équipant le ménage.

S’ils sont prêts à opter pour des équipements plus économes en énergie, les Français ne sont pas disposés à réduire le niveau de confort que permettent d’atteindre les systèmes de chauffage et l’isolation des constructions récentes. Les politiques publiques ne peuvent donc uniquement compter sur le développement de la sensibilité écologique pour que s’infléchisse la consommation de chauffage des ménages.

La température idéale du logement : au-dessus des 19 °C prescrits par les pouvoirs publics

Le niveau de la température du logement souhaité par les ménages est à la fois le produit de déterminants structurels tels que les caractéristiques de l’habitation et le système de chauffage, et des arbitrages des ménages entre la recherche du maximum de confort et la maîtrise de la facture d’énergie.
Dans la pièce de séjour principale, la température idéale est fixée à 20 °C par 41 % des ménages et 33 % aspirent à une température supérieure à 20 °C. Seul un quart des Français se fixe une température idéale inférieure à 20 °C dans les pièces à vivre, plus conforme à la norme prescrite par les pouvoirs publics. Cette température idéale n’est pas simplement une aspiration : les comportements réels en matière d’intensité de chauffage épousent exactement les représentations du confort de chaleur majoritairement intériorisées. Dans les ménages qui disposent d’un système de régulation de la température du logement, la température choisie correspond en moyenne à la température idéale. Celle-ci a donc toutes les caractéristiques d’une norme sociale partagée par le plus grand nombre. Les critères qui jouent habituellement sur la façon de se chauffer (type d’habitation, énergie de chauffage et type d’appareillages), mais aussi les caractéristiques du ménage et son degré d’aisance financière, n’ont pas d’impact significatif sur la température idéale du logement. En France, la température idéale de 20 °C est décalée par rapport aux 19 °C recommandés par les campagnes de l’ADEME incitant aux économies d’énergie, mais aussi par rapport aux 22 °C admis en Amérique du nord comme standard de confort.

La température idéale n’est pas vue de manière uniforme

Selon les espaces (pièce de séjour, chambre ou salle de bains), la température idéale n’est pas fixée au même niveau. En effet, les usages différenciés des pièces de l’habitation conduisent à des exigences de chaleur spécifiques: il y a les pièces « chaudes » (séjour, cuisine, salle de bains), les pièces « fraîches » (chambres) et les pièces « froides » (débarras, cellier, garage…). Par rapport au salon, la température idéale pour la chambre est décalée vers le bas de deux degrés: plus de la moitié des ménages (55 %) retiennent 18 °C ou en dessous. Pour le confort de la chambre, il n’existe pas de standard consensuel. Des options assez différentes sont adoptées, qui se polarisent entre deux visions opposées: pour certains, la chambre est une pièce dans laquelle on ne vit pas et dont l’usage, limité au temps du sommeil, ne requiert pas une température élevée (18 °C ou moins) ; pour d’autres, la chambre est une pièce de séjour au même titre que la cuisine ou le salon, et requiert de ce fait une température équivalente à celle de la pièce de séjour (20 °C ou plus). La température recherchée dans les chambres est plus élevée dans les petits logements (moins de 4 pièces) que dans les grands, l’usage des espaces étant moins différencié dans les petites surfaces.

Par ailleurs, le mode de vie urbain tend à uniformiser l’intensité d’usage des différentes pièces et à faire de la chambre un espace multifonctionnel (lieu de détente, de jeu, de travail…) qui va au-delà de la seule fonction du repos nocturne. Dans la maison rurale, à l’inverse, la chambre est traditionnellement peu chauffée parce qu’utilisée uniquement pour le sommeil. Enfin, dans la salle de bains, deux visions coexistent : celle des ménages, largement majoritaires, qui retiennent le même standard de confort que pour le séjour (soit 20 °C), et la vision de ceux qui situent le confort des pièces pour la toilette à un niveau sensiblement plus élevé (22 °C). Comme dans le séjour, le standard à 20 °C pour la salle de bains n’est influencé ni par la structure de l’habitation, ni par l’énergie de chauffage ou le type d’appareillages.

La sensibilité écologique pèse peu sur la norme de confort

On imagine, à priori, que la sensibilité écologique a un impact important sur l’autolimitation de la température dans le logement. En réalité, elle n’influence pas le choix de la température dans le séjour et dans la chambre. Il n’y a que dans la salle de bains que les individus les plus sensibles aux questions d’environnement retiennent une température idéale plus basse que la moyenne des Français.
De même, on pourrait s’attendre à ce qu’une certaine aisance financière conduise à rechercher des températures plus élevées que la moyenne dans les pièces de séjour. Il n’en est rien. Par contre, c’est le cas pour la salle de bains où le niveau de revenu oriente à la hausse le niveau de confort souhaité: plus le logement est grand, et plus le niveau de revenu est élevé, plus les ménages sont nombreux à souhaiter chauffer la salle de bains à plus de 20 °C (c’est le cas pour 50 % des logements de plus de 125 m² et pour 50 % des tranches de revenu supérieures à 4500 euros nets mensuels).
Finalement, parmi les caractéristiques des ménages, c’est le cycle de vie qui influence le plus la température souhaitée dans le logement. Notamment pour la chambre, les plus jeunes et les plus âgés sont plus nombreux à souhaiter chauffer à 20 °C au moins : les moins de 26 ans parce que la chambre est un espace de vie privilégié, les 26- 35 ans parce qu’ils ont de jeunes enfants, les plus de 75 ans pour des besoins physiologiques.

Le paradoxe de l’efficacité énergétique des bâtiments

Compte tenu de l’inégale performance des systèmes de chauffage, on devrait s’attendre à ce que la température recherchée par les ménages soit fortement influencée par la capacité des systèmes à chauffer plus ou moins efficacement. En réalité, ni le système de chauffe, centralisé ou individualisé, ni l’énergie de chauffage, n’influencent le choix de la température. La majorité des systèmes disponibles sur le marché ont des rendements adaptés à la norme implicite recherchée par l’utilisateur et permettent de la satisfaire à des coûts acceptables. En revanche, la date de construction des logements a une incidence très forte sur la température recherchée. Dans les logements les plus récents, la température idéale du salon est décalée vers le haut d’un degré, à 21 °C, par rapport aux habitations anciennes. Ce résultat s’explique par l’impact déterminant la performance énergétique des bâtiments que les réglementations récentes ont fortement accrue. Il en résulte une conséquence classique, dite « effet rebond » : la facilité plus grande à maintenir à un niveau élevé la température des pièces du logement, du fait d’une isolation et d’une ventilation plus performantes, pousse les usagers à accroître leur niveau de confort.

Pour les politiques publiques qui cherchent à optimiser l’efficacité énergétique des bâtiments dans le but de contenir les dépenses d’énergie, l’effet rebond est un obstacle. Alors que cette politique est en phase avec la rationalité économique des entreprises et des gestionnaires d’immeubles, elle atteint plus difficilement son but pour les ménages car elle ne correspond pas à leur logique d’arbitrage, qui ne va pas spontanément vers la recherche d’économies financières.
La croissance verte accompagne le progrès continu du niveau de confort

Dans le logement, le triptyque « température, humidité, circulation de l’air » définit les paramètres du confort. Ces différents paramètres ont une influence déterminante sur l’évolution des normes de construction des logements, ainsi que sur le marché des appareils de chauffage et de climatisation. Pratiques, représentations et systèmes techniques concourent à définir des normes de confort majoritairement partagées, qui entraînent un certain niveau de consommation d’énergie.

Depuis l’émergence de la problématique de la maîtrise des consommations d’énergie, la notion d’ « efficacité énergétique » a focalisé l’attention comme solution à la hausse continue des consommations. Il en résulte une polarisation des politiques publiques sur la dimension technique de la dépense d’énergie. Tendanciellement, l’accroissement de l’efficacité des appareillages permet de garantir le même niveau de confort avec une consommation d’énergie moindre.

Implicitement, on admet que la diminution des consommations d’énergie ne peut se faire par le biais d’un retour en arrière concernant le niveau de confort. C’est précisément cela que vise la « croissance verte » : garantir le maintien des standards de confort tout en limitant l’empreinte écologique des modes de vie. Le progrès technologique en est le principal instrument. En cela, cette perspective est très différente de celle d’une remise en cause des comportements et des normes de confort qui les sous-tendent, démarche qui s’engagerait sur un chemin de décroissance.

En faisant le pari du technologique, la politique de la maîtrise de l’énergie ne remet pas en cause la recherche continue du confort et donc, le schéma de consommation des ménages. Seul change l’outillage technologique visant à atteindre une meilleure efficacité énergétique. La progression de la température idéale de chauffage observée dans les habitations récentes peut laisser penser qu’avec les nouvelles normes d’efficacité énergétique qui sont en gestation, et qui s’appliqueront en 2012, les Français rattraperont le standard de confort à 22 °C des pays les plus développés. On peut dès lors s’interroger sur la capacité de l’Eco-prêt à taux zéro à orienter le comportement des ménages pour atteindre l’objectif fixé par le Grenelle de l’Environnement de réduire les consommations d’énergie des bâtiments existants d’au moins 38 % d’ici à 2020.

Pour inverser la tendance à chauffer plus, il faudrait des mécanismes plus structurels, de nature à peser collectivement sur les comportements des ménages, par exemple en bridant la température de chauffe à 19 °C comme cela se fait dans certaines copropriétés, par souci de compression des charges.

mercredi, février 09, 2011

True Grit

1870, juste après la guerre de Sécession, sur l'ultime frontière de l'Ouest américain. Seul au monde, Mattie Ross, 14 ans, réclame justice pour la mort de son père, abattu de sang-froid pour deux pièces d'or par le lâche Tom Chaney. L'assassin s'est réfugié en territoire indien. Pour le retrouver et le faire pendre, Mattie engage Rooster Cogburn, un U.S. Marshal alcoolique. Mais Chaney est déjà recherché par LaBoeuf, un Texas Ranger qui veut le capturer contre une belle récompense. Ayant la même cible, les voilà rivaux dans la traque. Tenace et obstiné, chacun des trois protagonistes possède sa propre motivation et n'obéit qu'à son code d'honneur. Ce trio improbable chevauche désormais vers ce qui fait l'étoffe des légendes : la brutalité et la ruse, le courage et les désillusions, la persévérance et l'amour...

Réalisé par Ethan Coen et Joel CoenAvec Jeff Bridges, Matt Damon, Josh Brolin etc.

http://www.truegritmovie.com/intl/fr/novel/

http://www.facebook.com/TrueGrit.lefilm/

http://www.hellomuller.com/blog/2011/01/20/the-coenfographic/

Site internet : www.truegrit.fr/

Les mystères de l'amour

MGMT en live au Bataclan

Pour MGMT en live au Bataclan sur LesInrocks.com

Retrouvez la vidéo sur LesInrocks.com

Gulliver

Lemuel Gulliver, modeste employé au service courrier d'un journal new-yorkais, rêve de devenir grand reporter. Après avoir menti pour se voir confier la rédaction d'un article sur le triangle des Bermudes, il fait naufrage et se réveille sur Lilliput, une terre mystérieuse peuplée d'êtres minuscules.

Dans ce nouveau monde fantastique, Gulliver est enfin un grand homme -- en taille et en ego -- surtout après avoir raconté des histoires dans lesquelles il s'attribue le mérite des plus grandes inventions du monde et se place au centre des événements historiques. Mais la fausse image qu'il se donne entraîne ses nouveaux amis vers une dangereuse bataille. Quand les choses tournent mal, Gulliver doit trouver d'urgence un moyen de réparer ses erreurs. Il va découvrir que la vraie grandeur est intérieure...

Site internet : www.lesvoyagesdegulliver-lefilm.com/

mardi, février 08, 2011

POLITIQUE Touche toujours pas à ma Picardie

Je retransmet un article du Courrier Picard qui me semble important :

La Picardie reste bien menacée d'éclatement, selon les socialistes qui s'appuient sur une délaration du député de l'Oise, Jean-François Mancel.

"Cette loi montre enfin son vrai visage. L'idée, c'est bien le démantèlement de la Picardie et celui des services publics des départements et des régions."

Le débat sur la réforme territoriale et la possible disparition de la Picardie a brusquement rebondi vendredi dernier à la Région, à l'occasion d'une question orale posée par Philippe Massein, président du groupe socialiste et républicain.
En toile de fond, l'interview accordée le 8 janvier au Courrier picard par Jean-François Mancel, député UMP de l'Oise et coauteur avec le député UMP de la Somme Jérôme Bignon, de la loi sur la réforme territoriale. Jean-François Mancel y avait notamment déclaré : «Dorénavant, la conception de la politique se fera au niveau régional et son application interviendra au niveau départemental. Ce qui posera tôt ou tard la question de ses frontières », avant de poursuivre : « On ne pourra pas non plus toujours nier la réalité de nos vies quotidiennes alors que de plus en plus de Picards travaillent en Ile-de-France. »
Vraie question ou fausse peur agitée à l'avant-veille du scrutin cantonal ? L'occasion en tout cas était trop belle pour que le PS se prive de relancer une campagne « Touche pas à ma Picardie » qui avait en son temps, fait florès.

En articulant cette fois défense des collectivités et défense des services publics de proximité.
Une articulation d'autant plus facile à trouver que, quelques jours après sa déclaration dans nos colonnes, le même Jean-François Mancel déposait un projet de loi visant à réserver le statut de la fonction publique aux seuls agents exerçant une fonction régalienne.

« Comment croire aux coïncidences ? interroge Philippe Massein. Comment ne pas comprendre le sens de ces attaques qui visent à répondre à un triple objectif : suppression des contrepouvoirs que sont les collectivités territoriales, suppression massive de fonctionnaires, suppression des services publics qui constituent le seul patrimoine de ceux qui n'en ont pas, au profit du privé et des actionnaires. »

Règlement intérieur oblige, la droite n'a pas pu répondre en séance à une question orale qui s'adressait au président. Contacté hier, Christophe Coulon, élu du groupe UMP-Nouveau-Centre-CPNT, a dénoncé une «opération politicienne» : «Quelles sont les preuves ? Une déclaration de Jean-François Mancel sortie de son contexte ? En réalité, c'est un faux débat créé artificiellement à des fins électorales».

Vrai ou faux, ce débat aura en tout cas un mérite : plus personne n'ose aujourd'hui avancer l'argument des économies pour justifier la réforme territoriale. Sauf à reconnaître que ces économies ne concernent pas le nombre des élus mais celui des fonctionnaires. Quant au débat sur les contours de la Picardie, il dépendra à l'évidence et avant tout, de celui en cours sur les frontières de l'Ile-de-France. Une Ile-de-France qui a grand besoin des espaces de l'Oise.

PHILIPPE FLUCKIGER

Sujets : Collectivité territoriale, Jean-François Mancel, Jérôme Bignon, Législation, Personnalités politiques, Politique, Pouvoir législatif, Projets de loi

Le discours d'un roi : si bien dis


Je ne suis pas un spécialiste de l’Histoire-Géo, mais, étant jeune, ma mère adorait plonger son nez et ses rêves entre les pages de « Point de vue-Images du monde ». Et, elle m’avait raconté, je ne sais plus à quelle occasion, l’histoire de cette roturière qui avait « dévoyé » l’héritier de la couronne britannique, poussant son frère sur le trône. Comme en plus, les premières critiques concernant ce film semblaient bonnes, ma curiosité était piquée et j’y suis allé. J’y suis allé d’abord tout seul puisque la Puce a horreur des films « historiques », puis nous y sommes retournés mais à deux cette fois puisque, ce n’est pas un film sur l’histoire mais l’histoire d’un homme qui va devoir affronter sa peur et ses démons.

Le contexte historique sert de prétexte à raconter le combat au quotidien d’un homme atteint de dyslalie. Rassurez vous je ne vais pas continuer à vous bassiner avec des termes trop technique. En fait, un homme atteint de dyslalie est communément appelé bègue. La dyslalie ou bégaiement, également appelé bégaiement persistant, ou bégaiement développemental persistant, est un trouble de la santé, concernant le débit de la parole chez les enfants ou adultes. Elle se reconnaît à un discours caractérisé par une répétition fréquente de sons et de syllabes ou par des hésitations, pauses fréquentes, pendant une durée d’au moins 3 mois, et est classée parmi les « désordres émotionnels ou comportementaux ». Dans notre société où la communication tiens une place primordiale, le bégaiement comprend souvent des répercussions psychologiques et sociales très lourdes pour la personne qui en est affectée. Il existe des cas de suicide où les conséquences du bégaiement sont un facteur avéré. Dans un grand nombre de pays, et pour les cas assez sévères, il est reconnu par les administrations comme étant un handicap. Certaines personnes concernées refusent au contraire les termes de maladie ou de handicap.

Albert Frederick Arthur Georges dit Berthie, second fils du roi Georges V passe les premières années de sa vie dans l’ombre de son frère ainé Edouard. Il est marié à Elizabeth Bowes-Lyon qui lui a donné deux filles dont l’actuelle reine Elizabeth. Il serait parfaitement heureux s’il n’était atteint d’une dyslalie qui le dévalorise aux yeux de son frère, du roi son père et de la bonne société britannique. S’il en a pris son partit, en se disant qu’après tout, en tant que second fils, il ne sera pas appelé à régner, ce n’est pas le cas de sa femme. Elle se rends bien compte qu’il en souffre et que cette souffrance n’a comme conséquence que de renforcer le bégaiement et la perte de confiance en soi d’un homme qui par ailleurs est juste et droit.

Après qu’elle eu fait appel a tout un tas de sommités médicales du royaume, elle finit par rencontrer Lionel Logue, un petit acteur australien qui a monté un cabinet de thérapeute du langage où par des méthodes pour le moins non-conventionnelles il apprend aux gens à vaincre les difficultés d’élocution.
Malheureusement, dans le même temps, Georges V meurt et le trône est confié à son frère Edouard sous le nom d'Édouard VIII. Mais, moins d'un an plus tard, Édouard exprime son désir de se marier avec Wallis Simpson, une Américaine deux fois divorcée. Pour des raisons politiques et religieuses, le Premier ministre britannique, Stanley Baldwin, informe Édouard qu'il ne peut pas se marier avec Mme Simpson et rester roi.

Édouard décide donc d’abdiquer en faveur de son frère.

Le pire cauchemar de Berthie se réalise…Il doit devenir roi, ses paroles seront celles d’un royaume, d’un empire même, et ce, en des temps plus que troublés puisque sa première tâche en tant que roi sera de faire le discours de déclaration de guerre à l’Allemagne nazie, il va devoir par la parole galvaniser tout un peuple sous sa bannière.

C’est épique, intimiste et poignant. Le combat et la lutte contre lui-même de ce militaire a fait l’objet d’une réalisation toute en finesse. C’est le réalisateur Tom Hooper qui s’est chargé de la transposition d’une pièce de théâtre qui n’avait pas trouvée preneur sur les conseils de sa mère. Il n'en est pas à son coup d'essai à propos de films historiques sur son pays. Outre Le Discours d'un roi, il avait déjà dirigé un téléfilm en deux parties consacré à Élisabeth Ire d'Angleterre, qui régna au XVIème siècle sous le nom d’Elizabeth I. Il réalisa également « Daniel Deronda », une minisérie de 3 épisodes située dans le Londres de 1874. Le scénariste David Seidler souffrait de bégaiements durant son enfance. D’ailleurs, le Syndicat des réalisateurs a décerné son prix au metteur en scène Tom Hooper, pour son film.

Avec Le Discours d'un roi, ce n'est pas la première fois de sa carrière que Colin Firth se glisse dans la peau d'un personnage bègue. En effet, il s'était illustré il y a plus de vingt ans dans le film « Un mois à la campagne ». Il y jouait Tom Birkin, un jeune vétéran de la seconde guerre mondiale traumatisé, souffrant de problèmes d'élocution. L’acteur, producteur exécutif britannique n’en est pas à son premier grand rôle cinématographique mais, même si nous sommes habitués à le voir évoluer en costumes d’époque, c’est généralement dans les comédies romantiques que l’on a le plaisir de le retrouver. Hé bien, c’est un grand acteur. Il fait de ce roi complexe de grandeurs et de faiblesses incarnées un personnage qui devrait lui valoir l’une des douze statuettes des oscars (27 février).

Elizabeth Bowes-Lyon est incarnée par Helena Bonham Carter, vous savez, c’était déjà la reine rouge d’Alice au pays des merveilles dans le remake de Tim Burton, son compagnon. C’est la reine des films en costume. Son physique « Elizabethain » s’y prête à merveille, c’est le cas de le dire. Elle y est magnifique de justesse et de crédibilité.

Le thérapeute Lionel Logue est joué par le shakespearien Geoffrey Rush. Il avait déjà été récompensé par l’Oscar du meilleur acteur pour son interprétation d’un pianiste de génie dans Shine et va être opposé à Colin Firth pour l’obtention d’une nouvelle statuette. C’est lui le spécialiste des récompenses puisque son interprétation de l’acteur Peter Sellers en 2005 lui avait valu le Golden Globe et l’Emmy Award.

Les autres rôle sont eux aussi de la même qualité et concourent à nous faire ressentir cette situation et les sentiments extrêmement complexes qui déchirent cet homme effrayé par le pouvoir et la puissance que confère le titre et la faiblesse que provoque ce handicap. C’est tellement bien fait et bien joué que l’on sort de cette séance bouleversé, bouleversé par la violence de ce combat intérieur, l’amour de cette femme consciente de la force de son mari et l’amitié née entre ces hommes si dissemblables. L’aspect historique de l’affaire et l’importance de ce discours dans l’histoire de la deuxième guerre mondiale ne fait que renforcer l’aspect dramatique mais l’essentiel réside dans cette maladie que l’on découvre. De tous ceux qui auront vu ce film, je suis certain que pas un, demain, ne raillerai un bègue.

lundi, février 07, 2011

... et pan ! Dans l'oeil !


dimanche, février 06, 2011

Le repas depuis 45 ans : moins de produits frais, plus de plats préparés

GATEAU AUX POMMES

Cet article est extrait de Insee Première n°1208 et rédigé par Danielle Besson de la division Synthèses des biens et services à l'Insee
Depuis 1960, la part des dépenses consacrée à l’alimentation à domicile dans le budget de consommation des ménages a baissé de moitié, passant de 25 % à 12 % en 2006. La moitié de ces dépenses est constituée d’aliments que l’on peut consommer en dehors d’un repas (fromage, dessert, fruits, pain...). L’autre moitié est constituée d’aliments que l’on ne mange qu’au cours du repas, c’est-à-dire sous forme d’entrée et de plat principal.

Au sein de ce sous-ensemble, la part des produits transformés à base de viande, de poisson et de légumes a plus que doublé pour atteindre 41 % en 2006, au détriment des produits demandant davantage de préparation personnelle. Le poisson, soutenu par ses produits préparés, s’est substitué en partie à la viande et aux œufs. Les légumes frais et les féculents ont été en partie remplacés par les produits préparés à base de légumes et de pommes de terre.

Comparés aux autres ménages européens, les Français se distinguent par une préférence pour la viande. La part du budget alimentaire consacrée aux légumes et aux féculents y est parmi les moins importantes.

Entre 1960 et 2006, les ménages ont diminué de moitié leur part de budget consacrée à l’alimentation.
Elle est passée de 25 % à 12 %. Ce repli traduit d’une part une hausse des prix des produits alimentaires inférieure à l’inflation, du moins jusqu’au milieu des années quatre-vingt-dix. Il résulte d’autre part de l’augmentation du niveau de vie moyen des ménages qui leur permet de consacrer une part moins importante de leurs revenus à ces biens de première nécessité.
En 2006, les ménages ont consacré 63 milliards d’euros aux dépenses en « repas hors dessert » (définitions), constitué de l’entrée et du plat principal, soit 6 % de leur budget total contre 13 % en 1960. La part de ce seul poste, composé de plats d’origine animale ou végétale, a ainsi baissé de façon comparable à celle de l’ensemble des produits alimentaires.
La baisse a été continue et forte jusqu’en 1990 ; elle résultait à la fois d’une diminution relative des prix et des volumes par rapport à l’ensemble de la dépense de consommation. Elle s’est ensuite atténuée, la hausse des prix des produits constituant le repas hors dessert étant devenue légèrement supérieure à l’inflation.
Depuis 1960, la moitié des dépenses alimentaires sont consacrées au repas hors dessert. Dans l’alimentation, la part des produits pouvant relever du dessert, comme les produits sucrés, les fruits ou les yaourts, s’est accrue de 8 points pour atteindre 26 % en 2006. En revanche, sur la même période, la part des autres produits pouvant être consommés en dehors des repas (lait, fromages, pain, céréales, etc.) s’est réduite. Par rapport à la composition moyenne du repas en 1960, les ménages ont modifié la structure de leurs dépenses alimentaires. Ils achètent davantage de produits transformés, au détriment des produits frais et des féculents, qui demandent davantage de travail de préparation personnelle.

Plats d’origine animale : moins de viande mais davantage de poissons et de préparations

En 2006, les achats d’aliments composant les plats d’origine animale ont atteint en moyenne 242 grammes par habitant et par jour (définitions). Les dépenses des ménages se sont élevées à 48 milliards d’euros, soit 2,1 euros par habitant et par jour. Depuis 1960, la part du budget total qui y est consacrée a été divisée par deux et se situe à 4,8 % en 2006. Jusqu’en 1990, elle avait fortement chuté, la hausse des prix de ces aliments étant inférieure à l’inflation. Mais ensuite, la baisse traduit surtout le fait que, avec l’élévation du niveau de vie, les quantités consommées progressent moins vite que la dépense de consommation des ménages en volume. Les dépenses en viande se sont élevées à 36 milliards d’euros en 2006. Elles participent encore majoritairement aux dépenses du repas hors dessert, soit 57% en 2006, contre 59% en 1960.
Les dépenses en œufs y contribuent pour 2 % contre plus du double en 1960. Au contraire, celles en poissons y concourent pour 17 % soit deux fois plus qu’en 1960. Jusqu’en 1990, les dépenses en viande par habitant ont augmenté en volume de + 2,2 % par an en moyenne, soit un rythme proche de celui de la dépense de consommation alimentaire (+ 2,0 %).
Au sein de ce poste, les viandes fraîches ont subi l’essor des produits élaborés à base de viande : la charcuterie et les conserves de viande les ont en partie remplacées. Leur part a doublé depuis 1960 pour atteindre 23 % des dépenses du repas en 2006. Jusqu’en 1990, les dépenses en viandes de boucherie par habitant ont crû moins vite (+ 1,0 % par an) que celles en viandes de volailles (+ 3,6 % par an) et en préparations (+ 3,9 % par an). La part des viandes de boucherie est ainsi passée de 37 % en 1960 à 29 % en 1990. Depuis 1990, la hausse du prix relatif des viandes n’a pas compensé la baisse des dépenses en volume. Les dépenses en viandes de boucherie par habitant ont diminué de 1,6 %par an, celles en viandes de volailles se sont stabilisées et celles en préparations ont crû de 1,5 % par an. Sur cette période, les viandes ont en particulier été l’objet d’inquiétudes sur le risque sanitaire de la filière. Des crises comme l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) en 1996 et 2000, la fièvre aphteuse du mouton en 2001 et la grippe aviaire fin 2005 ont pesé fortement, à court terme, sur la consommation en viandes de boucherie et de volailles et ont pu infléchir leur tendance de plus long terme.
En 2006, les dépenses en poissons se sont élevées à 11 milliards d’euros. En 45 ans, elles ont plus que doublé, à prix constants et par habitant, malgré un prix qui a progressé plus vite que celui des viandes. Elles ont bénéficié d’un désir de diversification des repas, les ménages prenant progressivement conscience des risques liés à une alimentation trop riche en viande.
Depuis 1960, la part des dépenses de repas en conserves et en produits surgelés de poisson a été quasiment multipliée par quatre pour atteindre 11 % en 2006. Ces produits préparés ont pris l’ascendant sur les produits frais de la pêche, dont la part s’est stabilisée autour de 5 %. Avec une évolution des prix moins dynamique que celle des produits de la pêche, les dépenses en produits élaborés ont crû en volume neuf fois plus vite que celles en produits frais.

Moins de légumes frais et de féculents mais plus de préparations

Les ménages ont dépensé 15 milliards d’euros dans les aliments constituant un plat d’origine végétale (définitions) en 2006, soit près du quart des dépenses liées au repas hors dessert. Chaque habitant a dépensé en
moyenne 0,7 euro par jour pour acheter 467 grammes de ces produits. En 45 ans, la part de ces dépenses dans le budget des ménages a diminué de moitié. Elle est désormais de 1,5 % en 2006.
En 2006, les dépenses en légumes frais se sont élevées à 7 milliards d’euros. Leur part dans les dépenses en repas hors dessert (12 %) a baissé depuis 1960, elle était alors de 15 %. Celle en féculents a aussi décru, de 9 % en 1960 à 6 % en 2006. Au contraire, la part des dépenses en préparations de conserves de légumes et de pommes de terre a quasiment doublé pour atteindre 7 % en 2006. Depuis 45 ans, la consommation de ces produits transformés par les industries agricoles et alimentaires s’est donc en partie substituée à celle en légumes frais et en féculents.
Les prix des légumes frais et des féculents sont très volatils. Ils dépendent en partie de l’offre, elle-même affectée par les aléas climatiques. Pluies abondantes, orages de grêle ou sécheresse peuvent réduire la récolte et faire flamber les prix comme en 1962, 1976, 1987 ou 2003. À l’inverse, les contrecoups de ces aléas font chuter les prix, comme en 1963 ou 1978.
Jusqu’en 1990, les dépenses en plats d’origine végétale ont progressé en volume de + 1,3 % par an et par habitant, moins vite que la dépense de consommation alimentaire des ménages (+ 2,0 %). Celles en préparations ont crû de 5,0 % par an. Mais celles en légumes frais (+ 0,5 % par an et par habitant) ont progressé modérément et celles en féculents ont été quasiment stables (– 0,1 %). Pour ces dernières, les hausses des dépenses en riz (+ 3,7 % par an et par habitant) et en pâtes (+ 0,6 %) ont compensé les baisses des dépenses en légumes secs (– 3,7 %) et en pommes de terre (– 1,2 %). Alors que les prix relatifs des plats d’origine végétale avaient baissé jusqu’en 1990, ils se sont quasiment stabilisés depuis (– 0,1 % par an) : la baisse des prix des produits préparés a perduré de façon atténuée mais s’est trouvée en partie compensée par la hausse de ceux des légumes frais et des féculents. Les dépenses en volume des produits d’origine végétale ont augmenté moins vite que les autres postes de consommation. Celles en légumes frais ont progressé moins vite (+ 0,1 % par an et par habitant) qu’avant 1990. Malgré la baisse de leurs prix relatifs, la croissance des dépenses en préparations a été quatre fois moins importante qu’avant 1990. Les dépenses en féculents ont augmenté en volume, quel que soit leur type. En 45 ans, la part de l’ensemble des plats préparés à base de viande, de poisson et de légumes au sein du repas a plus que doublé pour atteindre 41 %en 2006. Jusqu’en 1990, les dépenses de consommation de ces produits transformés ont crû en volume deux fois plus vite (+ 4,4 %par an et par habitant) que la dépense alimentaire.
Elles ont été favorisées par un prix relatif qui diminuait de 1,0 % par an. Depuis 1990, le prix relatif ne baisse plus
et, si la croissance des produits transformés est moindre (+ 1,4 % par an et par habitant), son rythme est resté quatre fois plus rapide que celui de l’ensemble des produits alimentaires.

Les Français se distinguent par une préférence pour la viande

Au sein de l’Union européenne, on peut distinguer deux groupes de pays en matière de dépenses alimentaires. Le premier rassemble des pays dont le PIB par habitant est plus élevé que la moyenne européenne et au sein desquels les ménages consacrent entre 5 % et 14 % de leur budget aux dépenses alimentaires. Dans ces pays, les besoins en nourriture semblent globalement arrivés à saturation. Dans le second groupe, qui comprend en particulier les nouveaux États membres, les pays ont un PIB par habitant inférieur à la moyenne et la part du budget alimentaire se situe entre 14 % et 24 % de la dépense totale. Le lien fort entre niveau de vie et part alimentaire traduit le caractère de première nécessité de la nourriture. Au sein des seules dépenses alimentaires, les deux groupes ne se distinguent en revanche pas quant à la part du repas hors dessert, qui en représente environ la moitié.
En 2006, la part des dépenses alimentaires consacrées aux produits d’origine animale est comprise entre 26 % aux Pays-Bas et 42 % en Espagne. Les Français consacrent la quatrième part la plus importante (38 %) soit cinq points de plus que celle de la moyenne de l’Union européenne à 25. Cette part de budget en viande, poissons, œufs dépend du niveau relatif des prix, du pouvoir d’achat des ménages ainsi que des habitudes de consommation. La part des seules dépenses en viande est comprise entre 21 % en Suède et 35 % en Irlande. En France, elle est plus importante (29 %) qu’en moyenne dans l’Union (25 %). C’est surtout le fait d’un niveau de prix des viandes relativement plus élevé (+ 22 %) que la moyenne européenne, si bien que les volumes d’achat par habitant ne sont que légèrement supérieurs à ceux de la moyenne de l’Union. Il en est de même en Italie et en Belgique. Avec de grandes frontières maritimes, l’Espagne et le Portugal se singularisent par l’importance de la part du budget alimentaire consacrée au poisson : plus de 14 %, contre une part inférieure ou égale à 9 % pour les autres pays de l’Union (9 % en France). En outre, les prix y étant plus faibles que dans les autres pays, les consommations en volume par habitant y sont plus élevées que la moyenne européenne.

Les Français sont peu consommateurs de légumes et de féculents

La part du budget alimentaire consacrée aux produits d’origine végétale par chacun des pays de l’Union est comprise entre 10 %pour le Portugal et 19 %pour Malte. Avec environ 12 %, la France et l’Espagne se situent en dessous de la moyenne de l’Union européenne (14 %), de l’Allemagne et de la Pologne (15 % chacun) et de l’Italie (17 %). Les prix en niveau étant comparables aux principaux partenaires européens de la France, c’est donc le volume de consommation par habitant qui est plus faible en France pour ces produits. Au total, autour d’une répartition assez homogène des dépenses alimentaires, certaines spécificités se dégagent. L’Italie et la Lituanie ont des parts en produits d’origine animale mais aussi végétale des plus importantes, au détriment des autres dépenses alimentaires (desserts, pain...).
À l’inverse, les parts de dépenses des pays nordiques sont inférieures à la moyenne de l’Union, tant pour les produits d’origine animale que végétale. Au sein du repas (hors dessert), l’Italie et la Pologne consacrent des parts de dépenses relativement plus importantes en produits d’origine végétale que la France et l’Espagne. Elles sont parmi les plus fortes de l’Union européenne, de l’ordre d’un tiers de celles réservées au repas. Les Italiens consacrent au riz et aux pâtes une part de dépenses (9 %) plus importante que dans les autres pays (3 % en France). Ils affectent une part de dépenses aux légumes (24 %) un peu plus grande que les Français (21 %). Les Français et les Espagnols réservent une part plutôt faible aux produits d’origine végétale, mais en y privilégiant plus fortement qu’en Italie les légumes au riz et aux pâtes.

Sources
Les données sont issues de la comptabilité nationale et d’Eurostat. Les chiffres concernant la consommation des ménages en
France sont ceux qui ont été publiés le 15 mai 2008.

Définitions
Dans cette étude, la notion subjective du « repas hors dessert » comprend :

– Les plats d’origine animale composés de viandes, de poissons ou d’œufs. Les viandes regroupent les viandes de boucherie et d’abattage, les viandes de volailles et les préparations à base de viande. Les poissons comprennent les produits de la pêche et les préparations de poissons et de produits de la mer.
– Les plats d’origine végétale regroupant les légumes frais, les préparations de conserves de légumes et de pommes de terre et les féculents tels que les pommes de terre, les légumes secs, le riz et les pâtes alimentaires. Il ne comprend pas les boissons, les aliments sucrés ou ceux qui peuvent être associés au dessert (fromage, produits laitiers, fruits, confiseries...) ni les aliments d’accompagnement (pain, condiments...).

Prix
Dans l’ensemble du texte, les agrégats exprimés à prix constants sont calculés aux prix de l’année précédente.
Les données en grammes par habitant correspondant aux achats sont mesurées à partir des ventes, des importations et des exportations. Elles comprennent dans ce cas la consommation dans les cafés et les restaurants, ainsi que les consommations sur le territoire des non-résidents en France, mais ne tiennent pas compte des pertes ni de la consommation hors du territoire des résidents en France. Elles comprennent aussi les produits utilisés en consommation intermédiaire telles que, par exemple, les pommes de terre utilisées pour les purées en flocons ou pour les frites au restaurant.
Achats ou ingestion : Dans cette étude, le terme de consommation renvoie aux achats et non à l’ingestion. Les quantités effectivement mangées, mesurées par des études nutritionnelles, sont différentes de celles faisant l’objet d’achats, qui ne tiennent pas compte des pertes.

Bibliographie
- Rubrique « Comptes nationaux annuels » sur
www.insee.fr
- Claire Lesdos-Cauhapé, Danielle Besson, « Les crises sanitaires dans la filière viande. Impact fort à court terme, plus limité à long terme », Insee Première n° 1166, novembre 2007.
- Thibaut de Saint Pol, « La consommation alimentaire des hommes et femmes vivant seuls », Insee Première n° 1194, mai 2008.

samedi, février 05, 2011

Les oiseaux et l'hiver

En hiver, plus que le gel et les prédateur, c’est le manque de nourriture et d'eau que les oiseaux redoutent.

En hiver, les oiseaux passent l'essentiel de leur temps à la recherche de nourriture et de point d'eau. Au fur et à mesure que la température descend, leurs besoins en énergie s'accroissent pour maintenir leur température corporelle (cette dernière se situe entre 40-42°C). Alors que cette quête alimentaire est rendue plus difficile par la raréfaction des ressources, l’apparition de la neige et de températures inférieures à 0°C accentuent le problème, tandis que les jours plus courts leur laissent moins de temps pour y répondre.

Si le froid affecte tous les oiseaux, les oiseaux terrestres (grives, vanneaux) et d’eau(oies, canards, limicoles, poules et râles d’eau …) qui séjournent sur les étangs, mares, lacs et autres plans d’eau gelés sont particulièrement touchés. L’accès aux ressources étant devenu difficile ou impossible, ils s’épuisent rapidement, limitent leurs déplacements (distance de fuite réduite) et sont, de fait, plus vulnérables face aux prédateurs et aux chasseurs.

Comment aider les oiseaux :

- des parcs et jardins
Pour les aider à se nourrir, le plus simple et efficace est d'installer des mangeoires dans le jardin ou sur un appui de balcon, hors d’atteinte des chats. Ces distributeurs, qui peuvent être achetés ou facilement fabriqués, doivent être régulièrement nettoyés afin de limiter la propagation des maladies. Ils doivent également maintenir la nourriture à
l’abri de l’humidité et des intempéries. On l'oubli trop souvent, mais en hiver aussi les oiseaux ont besoin de se désaltérer et de se baigner (l’entretien du plumage est primordial pour lutter contre le froid). Un abreuvoir, hors d’atteinte des prédateurs, où l'eau sera renouvelée deux fois par jour par de l’eau tiède (afin d'éviter qu'elle ne gèle trop rapidement) fera leur bonheur.

- des zones humides
Difficile d'intervenir efficacement sans les déranger et leur faire gaspiller de l'énergie en prenant la fuite. Aussi, il convient de se limiter aux oiseaux des parcs, où les animaux sont habitués à la présence humaine, qui abritent des mares, étangs et autres rivières. Ils apprécieront particulièrement les féculents cuits (idéalement mélangés avec quelques feuilles d'orties finement hachées), ainsi que des graines germées (blé, maïs) qui représentent un véritable cocktail énergétique pour eux.

Que mettre au menu ?

Les oiseaux ont besoin d’aliments riches en hydrates de carbone et en graisse, afin d’élaborer des réserves de lipides indispensables pour résister aux longues et froides nuits d’hiver. Il convient donc de placer la nourriture de préférence le matin de bonne heure et le soir avant qu’ils se rassemblent en dortoir. Cependant, vous ne devez leur donner à manger que pendant la période sensible, à savoir de fin novembre à fin mars, afin que leur comportement naturel soit respecté.
Et puisque la nourriture artificielle ne suffit pas, il est important de préserver une végétation indigène, source d’insectes, de fruits et de baies, comme le préconise le programme "refuge LPO" (1), avec un jardin où l'on trouve des végétaux porteurs de petites baies, des feuilles mortes et du bois en décomposition, où les oiseaux fouilleront pour trouver moult insectes et micro-organismes.

Les meilleurs aliments
- mélange de graines : le mélange optimal étant composé de tournesol noir, cacahuètes non salées et maïs concassé ;
- pain de graisse végétale simple ;
- pain de graisse végétale mélangé avec des graines, fruits rouges ou insectes ;
- graines de tournesol (non grillées et non salées), si possible non striées, les graines noires sont meilleures et plus riche en lipides ;
- cacahuètes (non grillées et non salées) ;
- amandes, noix, noisettes et maïs concassés (non grillés et non salés) ;
- petites graines de millet ou d'avoine ;
- fruits décomposés (pomme, poire flétrie, raisin).

Les aliments à donner en petites quantités seulement
- lard, suif, saindoux ;
- margarine, végétaline ;
- pâtée pour chat ou chien, excellent substitut aux insectes ou vers;
- croûtes de fromage (souvent trop salée) ;
- miettes de pain, biscottes ou gâteaux ;
- pomme de terre, pâtes ou riz cuits.

Les aliments à ne pas donner
- biscottes, pain sec, noix de coco desséchée, riz cru et restes de pâtisseries ;
- le lait. Il n’est pas digéré par les oiseaux (seuls les dérivés cuits comme le fromage peuvent l’être) ;
- les larves de mouches (asticots) qui risquent de perforer leur estomac ;
- les graines de ricin ou lin qui sont toxiques pour les oiseaux.

vendredi, février 04, 2011

Couteau Suisse


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Originally uploaded by culture.culte.

Fut un temps, j'étais bien jeune à l'époque, où il me semblait que le summum de l'ingéniosité humaine tenait dans notre poche. Ce n'est pas Mc Gyver qui me contredira. Tous les garçons de mon âge ne juraient que par le couteau suisse.

Ces petits ustensiles étaient hautement personnalisables et personnalisés. Je me souviens que le mien possédait en plus de sa lame classique, un tournevis, un tirebouchon, une petite cuillère et summum de l'ingéniosité, un cure-dent et même une pointe de stylo à bille.

De nos jours, il m'apparait de plus en plus que cet outil a cédé sa place à un autre plus compatible au mode de vie urbain de la jeunesse : le portable.
En effet, nous serions bien en peine de ne voir dans ces minuscules concentrés de technologies que de simple téléphones mobiles. De plus en plus, la téléphonie s'allie à la musique, à la photographie et même l'informatique ou la télévision. Tout comme notre antique couteau suisse, ces petits engins se dotent d'outils et de services pour répondre à nos besoins spécifiques. C'est ainsi que j'ai découvert sur mon portable l'utilitaire, couteau suisse de la route, l'application "SFR find&go".

Voici déjà un bout de temps que je suis habitué à obéir aveuglement aux ordres de la susurrante voix de mon GPS dés que je quittes mes destinations courantes or lorsque j'ai prêté ma Titine aux enfants, celle d'Isabelle est restée muette.

Si je connais à peu prés bien le chemin jusqu'au IKEA de Franconville, j'étais bien incapable de retrouver mon chemin dans la jungle de la banlieue parisienne. Heureusement, qu'avant de faire appel à d'inexistantes forces de l'ordre, j'ai consulté mon couteau suisse. J'envisageais de passer par internet pour trouver une carte Michelin susceptible de me guider. Encore aurait’ il fallu savoir où mes différentes tentatives m'avaient conduit, ces zones d'activités commerciales étant à cheval sur plusieurs communes et l'indigène population scotchée devant le petit écran.
Mais, malgré l'anglicisme de la Société Française de Radiotéléphone, il m'a semblé que "find&go" pourrait peut être m'être de quelque utilité.
Effectivement, dés la page de présentation, où l'on peut lire : restaurant, trafic, itinéraire, je comprenais que nous ne mourrions pas de faim en terre étrangère.

Ensuite, le premier choix de menu combla mes attentes :

1 -Où suis je? Réponse simple et évidente : là avec apparition sur l'écran d'une belle cible ronde au centre d'une zone grisée sensée représenter ce parking tout aussi grisâtre coincé entre les tours. Comme nous ne sommes pas beaucoup plus avancé, même si en cliquant au centre j'ai obtenu les coordonnées, je tente le choix suivant.

2 - Chercher. A pour trouver quelque point d’intérêt proche de ce lieux, un commerçant issu des pages jaunes ou des pages blanches, à la rigueur un vélib’ ou un point de vente SFR pas de problème. Mais cela ne correspond pas à mes besoins alors passons au choix suivant.

3 - Aller vers. Ah ! Quelque soit le lieu où nous sommes égarés, voilà qui devrait savoir nous guider. C’est magique, j’ignorais que l’une des lames soit un véritable GPS. Après avoir entré notre adresse , et précisé que nous préférions y aller en voiture plutôt qu’à pied, une magnifique flèche de boussole est venue remplir la cible et a commencer à nous orienter. Au début, c’est un peu dur car je ne savais pas dans quel sens tenir le téléphone pour que la flèche indique la bonne direction, mais une fois posé sur le tableau de bord, la flèche avait l’air de se stabiliser. Rien à dire, c’est un vrai GPS avec une belle carte et tout et tout.

Et voilà, je suis rentré à la maison. Il n’y a pas à dire ces petits engins sont hautement pratiques.


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