dimanche, septembre 30, 2007

A vif

Comme nos dernières places de ciné affichaient une date de péremption égale au dernier jour de septembre, la puce et moi nous sommes sentis obligés d’aller au cinéma afin de ne pas gâcher le prix de ces places. Nous avons choisi un film américain de Neil Jordan dont nous avions entendu les critiques : « une apologie de la violence », « un hymne à l’auto-défense », « un exutoire à la peur », « un film sur la vengeance, l’amour et la culpabilité » pour n’en retenir en fin de compte qu’une seule : « Sans éclat, ni panache une pâle copie de Charles Bronson en justicier. ».
Avec tout cela vous me direz que voilà un film rhabillé pour l’hiver. Malheureusement pour tous ces détracteurs, il se trouve qu’en notre jeune temps, nous aimions voir le sombre moustachu dégommer à tour de bras toute la racaille de New-York. Même si l’histoire a, comme son héros pris quelques rides, nous nous demandions comment le réalisateur si inventif de « Mona Lisa », « entretient avec un vampire » ou « Prémonitions » allait s’en tirer avec une histoire somme toute très banale il faut bien le reconnaître. Il s’en tire en fait très bien. Alternant durant les deux heures et quelques du film des scènes violentes, rapide et fort réalistes et d’autres plus douces, tendres et intimistes. Il ne renie aucunement ce qui semble une philosophie simpliste et sait exploiter magnifiquement la magistrale palette de Jodie Foster.
Avec son jeu tout en finesse, cette vengeance devient un instrument de reconstruction pour une autre personnalité. Quand vous voyez sur un grand écran frémir la veine bleue de la petite Jodie entre son œil et la racine de son nez, vous avez tendance à plonger dans la noirceur de son iris, la vacuité de son regard, là même où l’on peu ressentir l’absence laissé par la disparition de cet amour qui remplissait autrefois la vie d’ Erica Bain, son personnage. Il s’agit d’une animatrice de radio à la voix chaude et prenante qui raconte à l’antenne ses errance solitaire dans la ville. Suite à l’agression où elle va perdre son futur mari, elle va tenter de surmonter ses craintes et ses peurs en appliquant une loi du talion sévère et violente. Elle retrouvera l’amour sous les traits de Terrence Howard, l’inspecteur chargé de l’enquête.
Une grande partie du film repose sur le jeu subtil entre ces deux acteurs.
C’est un bon film, il n’est pas inoubliable mais nous a permis de passer un bon moment. Je regrette toutefois un peu que l’on emploie de plus en plus Jodie Foster dans ces rôles de Rambo féminin, bien loin de la petite fille à son papa de nos feuilletons d’hantant, ou encore de la mère du « petit homme » où elle était tout autant "A vif".

samedi, septembre 29, 2007

Réderie d'automne


faiences 2
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

Dimanche a lieu la réderie d’automne. D’aucun pourrait se demander ce que l’on peut éprouver à ce geler les miches à bagnauder d’étal en étal sous un crachin frémissant. C’est pourtant un rare plaisir que de chercher dans tout un tas de cochonneries, l’objet qui deviendra la perle qui ornera votre intérieur de son originalité désuète. Je me souviens particulièrement d’avoir rapporté un jour une de ces horreurs alambiquée en fer forgé totalement rouillé qui servait autrefois à accrocher, dans le hall d’entrée de ces gentlemans, les manteaux humides, les parapluies et surtout les chapeaux et casquettes. Ce que j’avais négocié d’arrache pied pour cinquante francs français de l’époque(environ 7 euros et quelques brouettes) tira de ma miss de grands yeux horrifiés. Il faut dire que le miroir avait du apporté ses sept années de malheur à celui qui l’avait brisé et que bon nombre des dorures et parties les plus finement ouvragées étaient tordues, écaillées et piquetées de rouille. J’ai bien du lui consacrer mes soirées de tout un mois. Reboucher, polir, lisser, passer au minium, redresser, repeindre et voir petit à petit le meuble reprendre forme. Peut m’importait alors les sommes consacrées à la remise en état. Seul comptais le plaisir du travail manuel, un peu comme le plaisir de résoudre un problème étape par étape et constater que le résultat obtenu correspond à ce qui est attendu. Il nous avait fallu au moins une semaine pour déterminer la couleur exacte du vieil or des dorures. Ni trop récent, ni trop vieux…
Et alors me direz vous, alors, nous avons maintenant un porte manteaux qui même s’il n’est pas le plus beau de tous ne nous quittera plus. Il a eu son propre vécu et maintenant, sa propre histoire dans notre foyer. Ce qui n’a rien à voir avec d’autres bêtement convoyés de chez le marchand. Il y a ainsi chez nous quelques trucs, des bidules pour lesquels vous ne donneriez pas un centime mais qui ont aquit par réderie une dimension familliale.

vendredi, septembre 28, 2007

et la religion dans tout cela ?

Fils d’Elie, de Sion ou de Marie, j’ai croisé bon nombre de ces écrits qui se voulaient libérateurs, guides et tuteurs pour l’âme humaine. Côtoyé grenouilles, esclaves et saints qui en appliquaient, ou du moins s’y efforçaient, les préceptes.
Certains m’ont plu, d’autres m’ont semblés dépassés et parmi eux, la majorité, totalement inutiles. Je me suis construit ma propre échelle de valeur dont les barreaux et degrés trouvent leur source en chacun d’eux. Elle m’est adapté et conserve suffisamment de souplesse pour que ses hauteurs me donnent le vertige tout en permettant à ma propre conscience de m’y situer à la ligne médiane. C’est perché sur ce frêle édifice que je puis me permettre d’émettre un avis sur ce que ma vue surplombe. Il me semble logique que la stabilité du monde sur lequel elle repose contribue à en renforcer l’équilibre. C’est pourquoi du haut de ma chaire improvisée, je tente de secouer la vôtre et d’attirer votre attention sur les gouffres qui s’ouvrent à moi :
http://www.30millionsdamis.fr/agir-pour-les-animaux/petitions.html
http://www.flickr.com/search/?q=monk+myanmar&s=rec

jeudi, septembre 27, 2007

matières humides

Durant notre semaine de vacances, nous avons aussi visité l’écomusée du Marais Breton Vendéen situé à La Barre de Monts. Contrairement au Jardin des vents de Notre Dame des Monts, là-bas au moins on n’y accueille les chiens aimablement. Je ne vous parlerais donc pas de ce substitut de jardinet sensé vous expliquer de quelle manière l’air transporte les sons, d’autant que nous n’y avons pas trop vu quel pouvait être le rapport avec les moulins à vent de la Vendée. Bref…
Le sujet du jour est le petit hameau du Daviaud. Il est situé en dessous du niveau de la mer dans l’envasement naturel de la baie de Bourgneuf, là où des générations de Vendéen ont combattus les vents, la chaleur, le sel et la mer pour s’arroger le droit d’y survivre. C’est un lieu qu’ils ont eux même créé en domestiquant les écoulements d’eau, tant salée que de pluie. Bien sûr à le voir de nos jours, on a du mal à imaginer qu’il pu un jour se situer sous les eaux. Pourtant, l’absence d’arbres et le rachitisme des pauvres herbes folles que paissent de rares moutons pourraient nous le faire deviner.
C’est un groupe de bâtiments bas, des corps de ferme aux murs constitués de ce propre torchis issus des résidus de la production locale. Tout dans ce hameau est lié aux contraintes de l’environnent. Il n’y a aucun arbre à plusieurs kilomètres à la ronde aussi ne retrouve t’on ce matériau que dans les rares meubles de l’ancien « maître ». Même la niche du chien est constitué d’un simple trou dans le ballot de paille. Cette notion de l’écomusée est vachement intéressante. C’est en voyant la réalité de tout ces petits détails que l’on prends réellement conscience de ce que fut leur quotidien et on les comprend un peu mieux. Comment imaginer autrement que vers 1900 Monsieur Billon qui cherche à s’établir avec femme, enfant et beaux parents fassent d’un bout de marais envahi régulièrement par la mer un véritable hameau que visiteront les touristes.

P.S.: Cette petite composition est destinée au groupe matière.
Quelle est cette matière me direz-vous, il s'agit simplement de tourbe des marais de Bretagne, recouvertes d'un fitre bleu.

mercredi, septembre 26, 2007

Le petit moulin de Chateauneuf

Nous avons pris une petite semaine pour nous ressourcer, loin des contingences du quotidien pour retrouver nos racines. Nous ne sommes pas des adeptes du bronzage inerte sur le sable ni même d’ailleurs en cabine. C’est pourquoi nous avons profité de la richesse du patrimoine vendéen plus que de la douceur et de la beauté de ses plages.
Notre première excursion nous a mené, le mardi, au pied du petit moulin qui se dresse sur les hauteurs de Châteauneuf depuis plus de trois siècles. Il n’a jamais cessé de moudre depuis. C’est une petite affaire qui est dans les mains de la famille Vrignaud dont le dernier descendant, Michel s’efforce de produire de la farine de froment, de blé, de blé noir et même de la farine de millet dont les vendéens font une sorte de gâteau de semoule pas mauvais paraît’ il. Tandis que Michel nous livrait les secrets de la force du vent prisonnière de ce piège de bois, nous faisant observer tout un tas de machineries et d’engrenages en bois(ils chauffent moins qu’en métal), dans le cliquetis des grains tombants sur la meule dormante avant d’être broyé par l’autre, sa femme nous faisait gouter des crêpes de blé aux saveurs toutes particulières. Annette sa femme nous expliquât en quoi une mouture à l’ancienne, en conservant le germe, nous donne une farine plus riche, où il n’est nul besoin de conservateurs et d’antiparasites. Nous nous sommes ensuite baladé dans l’énigmatique passage du vent qui avec le jardin céréalier et la ronde des graines ceinture l’édifice. Nous y avons passé un délicieux après-midi, avec un couple très sympa.

mardi, septembre 25, 2007

- A bout de souffle ?-


- A bout de souffle ?-
Originally uploaded by azilis.
Non, seulement quelques jours de vacances.
Comme j'aime ce terme : vacances, laisser un vide, la vacuité. Je le préfère à villégiature. Pas vous ?

lundi, septembre 24, 2007

At work


At work
Originally uploaded by Éole.
Comme vous pouvez le comprendre, j'ai repris le travail et j'aime cette photo débridée d'Eole.

dimanche, septembre 23, 2007

Sur la place


FEUILLE
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

Suis-je en retard comme à mon habitude ? N’est-il pas surprenant que celui qui déteste attendre vive sans la moindre montre à son poignet ?
De retour dans mon cher parc Saint Pierre où j’aime tant flâner, je réalise seulement maintenant qu’un tapis d’ocres et de roux ondule et m’ouvre une allée sous le souffle frais d’une nouvelle saison. Saviez-vous que la vieille feuille qui se laisse entrainer dans les tourbillons d’un vent de folie loin de son tronc, quelque soit son état de verdeur et la sève qui l’anime encore, conservera la même teinte que lors de sa déchéance ?
Celle qui a laisser le temps se glisser sur ses nervures entrainant dans les caresses du vent le souvenir de la jeune vigne, de son attache et de sa prude feuille se retrouve bien nue et rougissante.
Hormis la mort, il n’est rien d’inéluctable pour le jardinier prévoyant qui a su abriter de l’hivers dans un petit coin, son arbre. Il ne saurait que conseiller à celui qui craint la rugosité du tronc, l’application d’une de ces huiles de massage parfumées qui ne sont que prétextes à nouvelles caresses et qui réchauffent la sève en son cœur.
Est-ce pour cela que j’en ai oublié la rigueur des saisons, ayant libéré le rameau de son écorce habituelle. La vie est belle à qui sait la préserver.
« Aussi certains jours paraît, une flamme à nos yeux ».

dimanche, septembre 16, 2007

Pire, tout pire


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Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

Non, je n'ai toujours pas retrouvé mon petit carnet. Je ne vous parlerais donc pas ou presque d'informatique.
Mais de notre Bridjet Jones à nous qui a fait peter les culots de son champagne pour partager avec ses émules une journée plus que plaisante et ensoleillée au "Vert galant" sur les hortillons. Un après-midi joyeux, repas fin et vins forts mais surtout des amis. Un nouveau souvenir, une nouvelle et mémorable pierre en mon jardin. Les trentes années d'ACC et le renouvellement des voeux de baptème de l'abbé Patrick.
Bon anniversaire...pour dire JTM.

jeudi, septembre 13, 2007

Les chais du manoir d'Apreval


J’ai oublié de vous dire où nous avions été lors de notre visite à Honfleur avec Amiens-Jeunes. Je ne suis pas un spécialiste de la publicité mais quand on dégotte une bonne table servie par un charmant accueil, j’ai tendance à le dire en espérant que cela contribuera à maintenir la même qualité.
Nous avons été visiter le manoir d’Apreval. En fait de manoir, il s’agit plutôt de visiter les chais d’une grande ferme spécialisée dans la production de certains délices qu’offre notre grasse Normandie. Ce sont des producteurs de cidre, de calvados, de jus de pomme et de pommeau(mélange de cidre et de calvados servi à l’apéritif). Ils sont situés en hauteur sur le bord de mer, entre Honfleur et Deauville dans le petit village de Pennelepie. Ils accueillent entre 20 et 500 personnes selon qu’on les assoit et qu’on les reçoivent à l’intérieur ou pas. Comme nous étions que 81, nous avons donc eu le droit à une petite visite d’une demie heure dans les chais suivi de la dégustation d’un pommeau sur leur terrasse avec vue sur la mer. Après cela, nous nous avions opté pour le buffet « Augeron » puisque nous étions dans le Nord du Pays d’Auge. Le buffet est en fait servi à chaque table et est constitué des produits du terroir : Terrine de campagne, salade au vinaigre de cidre, andouille de Vire, pâté de rillettes, pomme de terre vapeur, 3 fromage de pays et bien sur tarte aux pomme à la bonne crème fraiche en dessert. Nous avons terminé par un café et un pousse café, un joli calva ambré, une « Reserve » de cinq ans d’âge. Le tout nous fut servi par de jolies normandes aussi accueillantes qu’elles furent aimables. Comme vous le voyez, nous avions de quoi débuter en beauté notre visite de Honfleur à 5 Kilomètres de là. Si vous voulez plus amples renseignements à défaut de les rencontrer, vous pouvez toujours visiter leur site : http://www.apreval.com/


P.S.: Un grand merci à Mei Shile qui m'a corrigé quelques fautes d'attention et a envoyé quelques photos qu'elle a prises du pont de la Confédération. C'est un pont construit il y a 10 ans et qui relie l'Île-du-Prince-Edouard au continent. Il a 13km de long et ça prend 10-15 minutes le traverser. Au moins a t'elle pensé à le prendre, je crains de n'avoir aucun cliché du pont de Normandie, ni même de celui d'Oléron.


mardi, septembre 11, 2007

sans dessus dessous

Bon, comme le titre le signale, je suis un peu débordé et quand c’est le cas, il y a toujours quelque chose qui en pâtie et en l’occurrence je crains que ce ne soit ce blog en ce moment. Je ne sais d’ailleurs par quoi commencer pour vous résumer toute une semaine de retard.
Tout d’abord, sachez que si vous ne me lisiez plus c’est parce que dans le bordel causé par mes déménagements successifs, j’ai égaré un petit carnet qui contenait la première ébauche d’un post qui aurait révolutionné le monde de l’informatique si j’avais pu le parachever (Ce n’est pas de la modestie). De ce fait, j’avais un prétexte tout trouvé pour faire passer ce blog au second plan. Malheureusement, Saint Antoine de Padoue fait la sourde oreille et cette situation peut perdurer encore longtemps. C’est pourquoi je vous condamne désormais à ignorer l’ampleur de mon génie en matière d’informatique et c’est tant pis.
J’avais entrepris de donner un coup de main à Véro qui a repris ses études sur le tard afin d’obtenir son diplôme d’infirmière. Elle devait rendre un mémoire dont je me chargeais de la mise en page. Bien évidemment, c’est comme pour tout en ce bas monde, l’imprimante m’a lâchée au tout dernier moment, quelques heures avant qu’elle ne doive le rendre, un samedi soir à l’heure de la fermeture de tous les magasins. Je ne vous dis pas la course pour trouver quelqu’un disposant d’une imprimante couleur et susceptible de nous imprimer les quatre fois quatre-vingt pages. Heureusement que Nancy avait encore de l’encre.
Bon, à part cela, vous l’ignorez peut-être encore mais mon club de football vient de se faire éliminer de la coupe de France dès le deuxième tour. Enfin, c’est pas donné à tout le monde de gagner le premier tour, seuls cinquante pour cent clubs peuvent le faire, nous nous situons donc dans la seconde moitié. Avouez qu’il y a de quoi être fier. Comme d’habitude c’est la course à mort à droite et à gauche afin que la saison démarre au mieux. Ce qui n’est pas évident lorsque l’on sait que je n’ai pas encore touché la première partie de la subvention « Saison 2006-2007 » au moment où j’entame la saison 2007-2008 et doit avancer le montant des licences et des engagements sans avoir le moindre rond d’avance puisque mes « sponsors » institutionnels pour garder un moyen de pression s’assurent que nous ne disposions que du strict nécessaire au bon fonctionnement du club. Mais en ce moment, c’est d’autant plus difficile que le renouvellement des contrats aidés de mes salariés ne c’est pas fait automatiquement : on ne parle plus de Contrats d’Accompagnement à l’Emploi en Zone Urbaine Sensible mais de Contrats d’Avenir. Cela peut sembler la même chose au profane mais dans les faits, c’est une histoire de gros sous : Un CAE en ZUS pour un jeune est pris en charge en totalité par l’état et ne coûte pas grand chose au club tandis qu’un contrat d’avenir en ZUS ou pas, est remboursé de façon dégressive, sans tenir compte des charges sociale et obligation de formation est faite à l’employeur.
Ce Week-end, j’ai enfin pu me détendre un peu. Nous sommes aller au Port de Honfleur avec l’association Amiens-Jeune. Bien évidemment, je me suis endormi dans le car où j’ai ronflé comme un sonneur. Cette traitresse d’ACC en a profitée pour en capturer cet instantané.

L'enfant do


Mat a bien intégré le Courrier Picard à Creil où il semble se plaire, où pour être plus précis, il a enfin retrouvé un boulot de reporter. Isabelle court d’entretiens en entretiens sans désespérer. Ils se retrouvent enfin chaque soir pour la sortie de la petite Cléa. Je suis assez content de moi de savoir que j’ai refilé le virus de la sortie nocturne du chien à ma progéniture, et il est assez rigollot de se retrouver par hasard à Saint Leu, au Nelson, deux couples qui se croisent devant un Chocolat liégeois.
A propos, la dernière nouvelle de la semaine, vraiment la dernière(Dimanche 23h16 selon ma messagerie). Guillaume qui pestait il y a encore pas si longtemps contre les petits morveux qui l’avait moqué dans leur blog et parlait d’atteinte à sa réputation, son honneur et tout un tas d’autres gros mots vient d’en ouvrir un : http://guillaumeduflot.over-blog.com/ . J’ y ai jeté un œil, Arg !! C’est son côté politique qui prend le dessus, il y semble un peu guindé et passerait même pour un facho si je ne lui connaissait pas de bons côtés.
Voilà donc ma petite semaine.

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mardi, septembre 04, 2007

Trois vers


Trois verres
Originally uploaded by brub.

Il se jette à l’eau
Le timide se voit
Sans balles et sans bulles
Pert, sonne et s’accroit

Il se jet, allo
Parle de soi
Cent balles et sans bulles
Personne aux abois

Il se jet à l’eau
Verre sonne aux arts boit
Cent balles et cent bulles
Pas drôle, je crois.

Il se jette à l’eau
Et ses paroles se noient
S’emballent et s’émullentt
Personne ne le croit

Il se jette à l’eau
La personne se noye
Sans balle et sans bulle
Timide aux abois

Il se jet à l’eau
La personne boit
Sans balles et cent bulles
Par rôle je crois

Il se jette à l’eau
Personne n’a le choix
Sang balle et sang bulle
Par l’ordre et la loi


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