vendredi, mars 30, 2007

Ensemble




Nous avons été voir un film tout simple au premier abord. Une tranche de vie, mais aussi la lente remontée de différents personnages cabossés par la vie qui vont transformer leur quotidien triste et banal en quelque chose de fort. La rencontre de quatre destins qui vont finir par vivre sous le même toit, s'y apprivoiser, se connaître, s'aimer.
Il y a Camille (Audrey Tautou), anorexique, qui fait des ménages le soir dans les bureaux et dessine avec grâce à ses heures perdues. Elle tente d’oublier la récente disparition de son père et le regard acerbe de sa mère sur la direction que prend sa vie.
Elle croise dans son immeuble Philibert(Laurent Stocker), bègue, ce un jeune aristocrate féru d'histoire, timide, émotif et solitaire qui occupe un grand appartement que possède sa famille avant sa vente.
Il y vit avec Franck(Guillaume Canet), un cuisinier, viril et tendre qui aime infiniment sa grand-mère, Paulette(Françoise Bertin), une vieille dame fragile et drôle.
Ils vont se découvrir, apprendre à se respecter et comprendre qu'ensemble, on est plus fort.
C’était un film de Claude Berri intitulé : Ensemble c’est tout.

jeudi, mars 29, 2007

Tête en l'air

Petit message en aparté pour Sambre mais aussi pour les autres :
Le blog sur lequel je fais des essais de présentation pour ceux qui me demande des conseils est à l'adresse suivante :
http://essaisbof.blogspot.com/

mercredi, mars 28, 2007

Y a bon banania !


banania
Originally uploaded by Pascal Lemoine.

Mais non, ce n’est pas du racisme. C’est juste une question d’habitude. J’ai toujours demandé une tête de négre, cela depuis mon plus jeune âge. Je n’ai jamais dit un « négresco », d’ailleurs je ne vois pas en quoi un « négresco » aurait une connotation moins raciste qu’une tête de négre. Je ne vais quand même pas devoir dire un gâteau au chocolat composé de deux meringues reliées entre elles par de la crème au beurre et le tout recouvert de petites pépites au chocolat ? Il faut dire que les « negresco » de chez Bocquillon sont pas mauvaises du tout et qu’il est fréquent qu’ils ou elles viennent ajouter à mon embonpoint.
Doit-on considérer qu’un mot comme négre est une insulte, surtout si elle s’adresse à une gâteau ? Il me semble que l’insulte est dans la bouche de celui qui la profère et je comprendrais alors que l’on souhaite la lui faire ravaler. Mais dans la mienne, ce n’est que sucre. N’importe quel terme de notre langue peut devenir une insulte selon le ton et l’humeur employé. Il ne doit pas être plus plaisant de se faire traité de poêle à frire, pour autant, on n’en vient pas à inventer un vocable spécifique pour designer cet innocent ustensile.
Je pense que l’on ferait mieux de se méfier de celles et ceux qui se réfugient derrière des mots nouveaux afin de cacher à d’autres toutes les sanies qu’ils traînent et accrochent à tel ou tel expression, connotant par leur omission volontaire de douces pâtisseries.
Personnellement, je me sent en droit d’user d’une telle appellation, car l’ayant tournée plus de sept fois en bouche, je m’en suis toujours servie pour ce qu’elle est et rien d’autre.

mardi, mars 27, 2007

Mwagspalir


Salutuvabien?Atureçumntexto?Pkecaabuguédanmngroupdenvoi6nopetufrlécourse?MwajpourépavnirSuidslJirécherchélécléAnifdumoimarsamdiproch1alasalstonoréRdv13hreunion18hpourTdansantpak.A+
Voilà, comprenne qui pourra, et comme je n’ai pas répondu, j’ai le droit à une redite :

JecpasittlemondeareculemesajJlerenvoi.

C’est pas du javanais, c’est du « SMS ». C’est un langage inventé pour économiser de la place et dire un maximum de chose dans un minimum de lettre. Maintenant que l’on m’a expliqué, je vais tenter de le faire à mon tour.
A la base de cette langue, il y a les nouveaux moyens de communication et la vie trépidante que l’on veux nous faire mener. Un SMS est sensé être un message court caractérisé par sa petite taille (70 à 160 caractères). Que vous en utilisiez un seul ou que vous les utilisiez tous, c’est le même prix en conséquence, les jeunes gens pleins d’idées mais ayant peu de ressources, ont inventé le « langage SMS » ou l’art de faire tenir un message complexe dans le plus petit nombre de lettres. Afin de réduire le temps de rédaction et de réponse au maximum, les utilisateurs fréquents ont adopté un jargon, une sorte d'argot écrit composé d'abréviations et fonctionnant beaucoup sur les analogies sonores (archiphonèmes), ainsi que sur des dessins de type émoticon (smiley). Cet argot est similaire à celui des messageries instantanées (chat) si ce n'est que les textes en sont bien plus courts et très abrégés.
C’est difficilement compréhensible par des personnes en dehors du contexte.
Voyons donc la traduction du message de Loïc :
Salutuvabien? En dehors des fautes d’orthographe que je suis tout aussi capable de faire, on peut remarquer une chose évidente : On ne s’embarrasse pas à faire d’espace entre les mots. Second détail : Le ton interrogatif est donné par le point d’interrogation en fin de ce qui semble constituer une phrase. Quand au reste du message, c’est très clair et correspond à la valeur phonétique d’un : « Salut, tu vas bien ? ». L’économie n’est que de 4 espaces, un signe de ponctuation et deux lettres(7 sur 20).
atureçumntexto? Là, c’est un peu plus dur. En effet, la phonétique ne s’applique plus tout à fait. Même ton interrogatif, d’où le « As tu reçu » qui se traduit facilement. Comme lap hrase finie par « texto » on est en droit de supputer un « As-tu reçu ….texto ? » et l’on devine dans les deux lettres restante : mn un « Mon » (14/21).
Pkecaabuguédanmngroupdenvoi6nopetufrlécourse? Alors là, cela semble difficilement compréhensible et pourtant en appliquant toujours la phonétique de type monosyllabique cela nous donne : P que ca a bogué dans mon groupe d’envoi six no peut tu faire les courses ? et par extrapolation : Parce que cela a bogué dans mon groupe d’envoi, sinon, peut-tu faire les courses ?
MwajpourépavnirSuidslJirécherchélécléAnifdumoimarsamdiproch1alasalstonoréRdv13hreunion18hpourTdansantpak. On remarque que les phrases sont de plus en plus longue et le style de plus en plus hermétique. Mais si l’on présuppose que chaque majuscules commence une nouvelle phrase affirmative, on peut enfin traduire la totalité du message.


Salut, tu vas bien ? As-tu reçu mon texto ? Parce que cela a bogué dans mon groupe d’envoi. Sinon, peut-tu faire les courses ?Moi, je ne pourrais pas venir. Je suis désolé. J’irais chercher les clefs. Les anniversaires du mois de mars ont lieux samedi prochain à la salle Saint Honoré. Nous avons rendez-vous à 13 heures. Une réunion aura lieu à 18 heures pour préparer le thé dansant de Pâques. A plus tard.


Le taux de compression du message avoisine les 50%, sans perte de compréhension. C’est admirable, je dirais même magnifique.
Que donne le second message ?

lundi, mars 26, 2007

Problème de taille

Il semblerait que Blogger m'ai causé un problème de taille. En effet, vous devez être habitué à la forme de mon blog maintenant et vous avez dû remarquer que mes propos sont souvent accompagnés d'une illustration en liaison avec le thème. Je ne sais si vous avez eu la curiosité de cliquer sur celle-ci afin de connaitre l'univers créatif de leur auteur, mais bien souvent, il ne s'agit pas de moi mais d'un artiste ayant mis à disposition sous licence creative commons une photo plus pertinente que celle que j'aurais pu produire. Vopus avez du voir que je suis bien souvent sur Flickr le logiciel de gestion des photos de Yahoo et c'est à partir de celui-ci que je vous fait parvenir mes messages. Ors je viens d'apprendre que le petit message que je vois et qui est sensé accompagner les photos n'est pas visible par tous.
En effet, lorsque j'ai blogué avec Flickr, je passe sur Blogger où je met en forme le message( je justifie le texte qui par défaut est aligné à gauche et je fait une lettrine sur le premier caractère.). C'est à ce moment là qu'un truc se passe.
Voici comment le message m'apparait avant la mise en forme :



















et voici comment il semble que ce soit répercuté sur Blogger :


On n'y voit bien les deux petites lignes mais elles sont quasiment invisibles.





















Voici comment il faut qu'elles m'apparaissent pour que vous puissiez les voir :


Bref, il me faut reprendre la totalité des posts pour modifier le format de cette étiquette. Si jamais j'en oubliais, signalez le moi. Il y en a quand même pas mal : 592

samedi, mars 24, 2007

Total heu ment


Flint
Originally uploaded by shacky.

Vous vous demandiez peut-être à quoi ressemble une galette de mazout sur une plage bretonne. Il faut bien dire que beaucoup auront disparue d'ici l'été. Seulles resteront les miettes.

En cliquant ici vous verrez plus en détail la stupeur des coquillages amalgamés.

vendredi, mars 23, 2007

Mes goûts

J'ai vu cela chez Béo qui le tenait de Geneviève et ainsi de suite...

jeudi, mars 22, 2007

Homo sapiens sapiens


Homo sapiens sapiens
Originally uploaded by Apparent.

J’ai du mal à imaginer qu’il puisse encore y avoir des gens pour penser qu’une parole, une déclaration, une promesse ou un aveu puisse du jour au lendemain modifier les qualités ou les défauts que l’on apprécie chez l’autre. Pourtant, le climat qui entoure la campagne électorale et son battage médiatique voudrait nous le faire croire. De la même façon que le sourire et l’affabilité d’un extrémiste ne peut me faire oublier son ancien comportement et ses propos haineux, je n’imagine pas qu’un coming-out tardif puisse transformer un neveu calme et posé en une exubérante folle. On ne peut avoir vécu en étant proche d’une personne sans en percevoir la nature profonde et le particularisme qui oriente ses choix au quotidien. Même si les mots n’y sont pas dit, le ressentit est présent. L’appréciation ou le jugement que l’on porte n’est en rien modifié par ce non-dit à moins que de ne se mentir à soi-même.
Bref, tu as avoué une homosexualité que nous soupçonnions et qui est déjà une des composantes de la personnalité que nous apprécions et de la même façon que tu as ressentis le besoin de le dire, je l’avoue, on s’en fout tant que tu n’en souffre pas.

mercredi, mars 21, 2007

Thomas & Renaud

Hier au soir, j'étais invité par Thomas au concert de Renaud à l'Elyspace de Beauvais. Cette ville n'est qu'a 30 - 35 minutes d'Amiens par l'autoroute, autant dire à notre porte alors on en a profité.
Claudine qui l'avait vu lors de la tournée "Boucan d'Enfer" au cirque municipal d'Amiens avait été déçue par sa prestation scénique alors que le disque l'avait totalement boulversée. Du coup avant mon départ, elle m'a mis en garde afin que je n'en attende pas trop de plaisir.
Mais ce n'est pas du tout le même Renaud que j'ai vu hier au soir. L'abandon des cibiches et du pastis a permi un nettoyage interne visiblement et auditivement réussi. La voix est redevenue celle de mes vingt ans. Cela n'a jamais été un Carruso, mais un bon gouailleur ça c'est certain. Ce n'est pas non plus un athléte, mais il a suffisemment dégonflé pour pouvoir passer d'un côté de la scéne à l'autre. Ne croyez pas que je soit du genre à tirer sur le pianiste, bien au contraire. Je n'ai pas à le juger sur sa façon de conduire sa vie, mais le fait de nous en faire part ne le rends que plus humain.
Il n'est que justice que des jeunes comme Thomas qui n'a même pas l'âge de sa fille aiment cette simplicité et cette franchise.

mardi, mars 20, 2007

Pause

J’ai un gros vice. Tantôt mou, tantôt dur, mais toujours des goûts incomparables. Fleurant bon le haut de la cuisse, en bâton, bûche comme en roue. Accompagné d’un gorgeon ou d’un quart, d’un peu de beurre sur une miche bien ronde, un petit grain de raisin et de folie, c’est le petit jésus en culottes de velour. Vous l’aurez deviné, je suis français.

dimanche, mars 18, 2007

Le retour du printemps


Edith Piaf: la Môme
Originally uploaded by idealterna.

Ce n’est pas une blague sur les flocons qui commencent à tomber sur Amiens mais comme nous nous y efforcions depuis que ma Miss est sortie de maison de repos, nous avons été voir voler les hirondelles qui encadraient le visage de clown de la môme Piaf. Comment des mains aussi longues et graciles pouvaient porter le poids et la force d’un tel chant ? C’était déjà un tel miracle que de réussir à enfermer tant de souffrances dans un corps aussi petit. Que s’en est un autre réalisé par Olivier Dahan que de reproduire l’impensable. Quand aux acteurs, inexistants. Non pas que je les critique, mais ils disparaissent tous derrière les masques de leurs personnages au point que ce n’est plus eux que l’on voit mais l’original que l’on reconnaît. C’est une sensation fort étrange que de ne plus savoir où commence la fiction est où se termine la réalité.
Nous avions peur que ce soit trop long pour Claudine. Rester deux heures trente scotchée dans un fauteuil aussi confortable soit-il était le challenge du jour. C’était un peu juste d’ailleurs, quelques minutes avant la fin, je sentais ma voisine commencer à se tortiller en se plaignant de ne pas être capable de se relever. Mais c’était sans compter sur l’intensité dramatique admirablement distillé par un montage sans reproche qui vous scotche dans le fauteuil jusqu’au bout, le dernier vibrato, l’ultime note. C’était génial, à voir absolument.

vendredi, mars 16, 2007

Robots.jpg


03032007_28.jpg
Originally uploaded by spicybrown.

- « Bonjour, si votre appel concerne une ouverture d’incident tapez 1, si votre appel concerne la reprise d’un incident existant tapez 2, sinon tapez dièse »
- « Nous n’avons pas compris »
- « Bonjour, si votre appel concerne une ouverture d’incident tapez 1, si votre appel concerne la reprise d’un incident existant tapez 2, sinon tapez dièse »
Bon, je tape 1, on verra bien.
1
- « Saisissez votre numéro de client suivit de la touche dièse »
Alors, le numéro de client où il est…sur la facture je pense. Comment faire pour taper le numéro qui contient des lettres : G0832850092 ? On ne doit surement pas taper la lettre.
0832850092 et n’oublions pas le dièse.
- « bip………….. »
Merde, je recommence.
- « Bonjour, si votre appel concerne une ouverture d’incident tapez 1, si votre appel concerne la reprise d’un incident existant tapez 2, sinon tapez dièse »
- « Nous n’avons pas compris »
- « Bonjour, si votre appel concerne une ouverture d’incident tapez 1, si votre appel concerne la reprise d’un incident existant tapez 2, sinon tapez dièse »
1
- « Saisissez votre numéro de client suivit de la touche dièse »
0832850092 je ne tape pas la touche dièse, sinon je me fait éjecter.
- « Nous n’avons pas compris »
- « Bonjour, si votre appel concerne une ouverture d’incident tapez 1, si votre appel concerne la reprise d’un incident existant tapez 2, sinon tapez dièse »

et bien moi j’ai compris que je me suis fait entuber. Pas moyen de contacter cette société de maintenance qui me fait payer un prix fou des services auxquels je ne peux accéder.

jeudi, mars 15, 2007

BUBBLES


Matthew in a drop
Originally uploaded by Hel Des.

Aujourd’hui, je bulles. Cela ne veut pas dire que je ne fais rien, bien au contraire. Je n’ai même pas pris le temps de manger correctement. Je me suis enfilé en quatrième vitesse un de ces sandwich tout prêt au pain suédois que l’on trouve dans les supermarché. Fautes de grives…
Il faut dire que ce week-end, le club reçoit trois équipes et se déplacent pour les quatre autres. J’imagine que vous ne voyez pas le rapport. Il est pourtant simple. Avec le retour du beau temps, il leur faut beaucoup de liquides. Cela n’a pas de rapport, mais tout à coup, je repense aux publicités pour une chaine de télévision(Brodeback montain et la marche de l’empereur) et je vous vois m’imaginer perlouzant dans un bain bouillonnant. Ce n’est pas cela. Je n’attribue pas non plus à mes édits une valeur sacerdotale et réactionnaire, limite « Marine Lepeniste »(Je suis d’avis que la fille est pire que le père, mais ne lui dites pas…On sait jamais).
Quand je dis que je bulles, cela signifie que je cours les magasins à la recherche du meilleur rapport qualité/prix pour l’achat d’eau minérale et boissons à bulles. Et encore, il ne s’agit pas de vin de Champagne, ni de bière, n’oublions pas que c’est pour des sportifs. Il ne s’agit pas non plus de leur fournir ces boissons gazéifiées, fluorescentes au synthétique goût de fruits exotiques quand ce n’est carrément pas un bouillon de produits chimiques dopant présenté comme étant un « alicament » au vertus reconstituantes.
En effet, à l’issue de chaque match, je fournie comme une récompense ou une compensation, à chaque joueur, arbitre ou adversaire, une canette de trente trois centilitres de boisson gazeuse pour les adultes et la même quantité de jus de pomme ou d’orange pour les enfants. Je ne souhaite pourtant pas les encourager à ingurgiter ces produits hautement sucrés, mais mon budget de petit club de quartier ne me permet que d’offrir pour 35 centimes d’euro maximum par personne à l’issu des matchs et comme les jus de fruits sont malheureusement plus chers que les boissons gazeuses…
Donc, cette semaine le meilleur rapport qualité prix dans les quatre supermarchés amiennois concerne le « Fanta orange » avec à égalité le « Fanta madness »(ne me demandez pas quel goût cela a !). Autant dire que cela sera la fête dans mon club où bon nombre de jeunes sont des adeptes du P’chitt orange ou citron.
En attendant, c’est moi qui me coltine les packs d’eau ou de fanta….et c’est lourd.

mercredi, mars 14, 2007

Un fond


FOND3
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

J'ai voullu mettre un fond tant je trouvais ce noir et blanc un peu trop rigide, mais le résultat avec celui-ci n'est pas si terrible que cela. Il me semblait pourtant qu'une promeneuse et un banc symbolisait bien ceux qui passent ici-bas et s'accordent une ou deux minutes de lecture. Mais l'effet étant variable selon la résolution des écrans, la mienne me quitte et vous devriez bientôt la voir disparaitre. On n'est jamais vraiement totalement satisfait, le résultat d'une création est rarement à la hauteur de ses aspirations.
Espèrons que le prochain fond donnera à l'ensemble une touche plus harmonieuse.

mardi, mars 13, 2007

En quête

Ma puce souhaitait voir le film d’Olivier Dahan avec Marion Cotillard, la Môme, mais avec une durée de près de deux heures vingt, c’était tenter le diable et la rechute. Aussi avons nous décider de tenter d’y aller petitement et en douceur, de commencer le retour au cinématographe par une œuvre de plus courte durée. Parmi les projections du Gaumont du centre ville, nous avons trouvé un petit film qui allie tout à la fois l’intérêt et une certaine concentration horaire. Avec moins d’une heure trente, le premier film de Franck Mancuso avec Jean André Dujardin semblait être un de ces policier comme la miss les aime. En fait, c’est retors à souhait et si le déroulement de l’action annonce une fin telle qu’on l’attendait, cela ne gâche en rien notre plaisir. Je nous vous la raconterait pas car cela nuirait au votre.
Bref, c’est un bon polar, bien joué, mais avec quelques carences dans la mise en scène qui frôle par moment le téléfilm au niveau de sa réalisation, mais à part cela, un superbe moment de détente.

lundi, mars 12, 2007

J’ai passé une soirée d’enfer


D'enfer
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

Au milieu des flammes, suant de tous mes pores dans la chaleur du chaudron de Bercy, transpercé par les cris de mes congénères les damnés, j’ai été me soumettre au regard vide et noir de l’archange Saint Michel.
Il n’a pas vieilli, l’amiral tient toujours la barre d’une main ferme mais surtout de ses doigts souples qui courraient sur le clavier afin de lui tirer toutes les larmes de nos corps.
J’ai halluciné. Tant de temps ont passé depuis sa descente ici bas et il a toujours son oreille musicale et l’énergie qu’il faut pour nous la faire partager.
Du partage, il y en a eu, et pas qu’un peu, nous sommes tous allés au Paradis dans un gigantesque Karaoké où pour une fois mes croassements détonants se fondaient dans le rythme global. Nous étions en droit d’attendre un beau combat de boxe sur le ring de cette salle mythique, mais c’était sans compter sur cette volonté de renouer des liens fort distant avec son public. Cela s’est transformé en une accolade toute fraternelle, le retour du frère prodigue.
J’aurais passé une excellente soirée si dans mon soucis de totalement la planifier, j’avais prévu l’impondérable incidence de la télévision française. Non que l’intervention des victoires de la musique, Michel Drucker et Nagui au sein du spectacle ne m’ai dérangé outre mesure. De cela on peut s’accommoder. Mais c’est l’existence même de cette foutue émission dans son ensemble qui est à remettre en question.
Tout fier de ma connaissance du nord de Paris(n’oublions pas que je suis un titi du 10ème), j’avais prévu de prendre l’autoroute(pour aller plus vite) et de déposer ma titine toute propre et bien lavée pour l’occasion dans un des grands parkings souterrains ou elle pourrait bénéficier des soins attentifs de la société Vinci park. Il faut reconnaître que depuis la Nöel, je n’en ai pas beaucoup profité puisqu’elle passe régulièrement son temps à se faire repeindre pour une raison X ou Y, alors là, je souhaitais prendre toutes mes précautions. J’avais donc opté en arrivant par la porte de la Chapelle de la mettre à l’abri Porte de Pantin, à tout juste cinq petites minutes. Hé bien non, s’il faut bien cinq petites minutes pour faire Porte de la Chapelle-Porte de Pantin, il faut bien une heure pour faire les cinq cents mètres qui séparent la sortie du périphérique du parking souterrain quand tout un tas d’andouilles ont eu la même idée que moi, mais pour les victoires de la musique, et comme ils en ont eu pour presque aussi longtemps que Michel, autant pour ressortir si ce n’est plus, vu que deux excités du bulbe ont cru bon devoir s’emplafonner à l’entré des boulevards intérieurs.

jeudi, mars 08, 2007

En travaux


En travaux 01
Originally uploaded by YOPEG.

Il me semble que je vous avais prévenu que ce site subirait quelques petites transformations et remises à mon goût du jour.( En fait, il faut que je lui intègre toutes les idées que je croise chez les autres et que je trouve si géniales). Vous pouvez d’ailleurs en voir les premiers effets avec cette liste des dernières informations sous forme de petits bulletins à commenter.

J’ai aussi changé de tête pour adopter celle que m’a faite Joooule. Ne vous inquiétez pas, question travaux je suis aussi rapide que l’affut du canon lorsqu’il se refroidit.

mercredi, mars 07, 2007

Poteaux

Bon, comme aujourd'hui je n'ai pas trop le temps, au lieu de perdre le votre ici, je vous invite à rendre visite aux poteaux :

mardi, mars 06, 2007

ECRITURE


ECRITURE
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

Dans la campagne électorale française, vient de tomber comme une brique au sein de la mare aux canards, le sujet qui fâche depuis déjà bien longtemps :
Le niveau de compréhension des textes par les élèves.
Il est surprenant de voir qu’une nouvelle fois l’on se cache la vérité de façon grossière. C’est la raison pour laquelle je crois nécessaire de rappeler quelques tristes faits :
- Seuls 80% des français n’éprouvent aucune difficultés face aux textes écrits.
- 7% ont des difficultés partielles
- 5% des difficultés importantes de compréhension
- 7% sont soit analphabètes soit illettrés.
L'analphabète se définit comme celui qui ne sait pas faire et qui n'a jamais appris.
L'illettré se définit comme celui qui rencontre des difficultés bien qu'il ait appris. En croisant le niveau de difficultés face à l'écrit et le fait d'avoir été scolarisé en France, l'illettrisme peut ainsi être mesuré et évalué à 9% de la population française.
Avez-vous conscience que sur les dix personnes que vous croisez le matin dans le bus ou dans le métro, il y en a une qui n’a d’autre recourt quand à son orientation que son expérience ? Qu’elle est incapable de lire un panneau d’orientation ou de trouver une adresse sans passer par un tiers. Il faut certes mettre l’accent sur la jeune génération afin qu’un tel état de fait ne puisse se reproduire, mais il faut aussi penser à tenir compte de ces personnes en grande difficulté et susceptibles d’une précarisation rapide. Ce n’est malheureusement pas écrit sur leur front et les localiser pour leur apporter assistance est mal aisé, d’autant qu’ils vivent cela comme une honte puisque tout est fait pour les exclure.
Regarder simplement comment je les rejettent, ils ne peuvent ni me lire ni me comprendre. Comment notre communauté pourrait-elle seulement en tenir compte ?

lundi, mars 05, 2007

bigsat


bigsat
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

dimanche, mars 04, 2007

Simiesque


qui a fait un doigt?
Originally uploaded by loryfred.

Ce n’est pas à un vieux singe que l’on apprend à faire la grimace. Combien de fois n’a t’on pas tenté d’assener cette simili-vérité au jeune cancre que j’étais. Avec l’âge, j’ai pu constater l’inexactitude d’une telle affirmation. Non seulement, on apprend à tous âges mais encore doit t’on insister encore plus chez le vieux primate que je suis devenu. Non pas que je ne sache ou n’ai acquit quelque savoir, mais la rapidité d’évolution du contexte exige une grande souplesse labiale et bien souvent la mimique autrefois usitée n’est plus de mise ou a changée de sens. On pourrait certes me cantonner dans ma strate d’âge mais autant faire passer directement la taxidermiste.
Alors jeunes humains, continuez à me jeter vos cacahuètes à la face et je m’efforcerais d’exercer mon art, l’index haut levé, je vous le mimes.

samedi, mars 03, 2007

asexuée


asexuée
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

Glaise, pâte à modeler
d’un zeste de culpabilité.
Il pique le bonhomme
on le lisse et le reforme.
Une pression au centre,
et rentre le ventre,
d’un doigt agile pétrit
de salive et de mépris.
Marche droit petit soldat,
surveille ton nez de bois,
une larme, un sourire par ci
Pas de ceci-cela en chirurgie.
Et toujours il a bon dos
la révolte et le macho.
Que puis-je te faire ?
Comme d’habitude :
te taire.

vendredi, mars 02, 2007

Sous la surface

J’ai pris l’ondée, et vu ce qui est tombé, je ne dois pas être le seul. C’est quelque chose que j’ai toujours apprécié depuis que je me suis installé en Picardie : La violence des éléments naturels.


La brise, elle insinue ses doigts et sa langue dans le moindre interstice, elle ne vous y caresse pas, elle vous embrasse, vous coupe le souffle et vous laisse bouche bée et sans voix.
C’est une lécheuse.

La pluie y est piquante et vive, elle ne crache pas dessus comme à Paris, elle ne bave pas non plus. Elle y va franchement, fais tomber ses perles et vous colle. Elle mouille.
C’est une tombeuse.

La lumière du soleil, elle, reste distante et fière, mais, comme une douche écossaise, elle alterne le chaud et le froid. Un seul de ses sourire et vous sortez de vos gonds, vous consumant d’amour.
C’est une allumeuse.

Quand à la terre, grasse, souple et ondoyante, elle vous enveloppe du doucereux parfum qu’exhalent ses cheveux et les replis humides où je m’allonge, bercé par le giron de sa maternelle affection.
Elle est capiteuse.

Lorsque ma patrie entame la folle sarabande de ses éléments, tour à tour enivré, noyé, brûlé et souffleté, mon corps apaisé soupir.
A notre prochaine rencontre.

jeudi, mars 01, 2007

Colonne Morris


Colonne-Morris
Originally uploaded by x-av.

Ca y est, j’ai reçu ma place pour aller voir Polnareff à Bercy. C’est, je crois l’une des rares salles parisienne dans laquelle je n’ai jamais mis les pieds. Il faut dire que mes parents bénéficiaient de par leur clientèle de nombreux « Exo »(ticket exonérés de taxes) pour des spectacles où ils n’avaient pas le temps de mettre les pieds et le « Faubourg » occupait une place centrale dans la vie culturelle nocturne de l’époque. Vous remarquerez la majuscule et l’absence d’autre qualificatifs. La salle la plus proche du Faubourg Saint Denis c’est ou c’était, car je ne sais si elle existe encore, le Brady. J’y ai fêté mais dix huit ans dans les strass et les paillettes de danseurs et danseuses portés sur les plumes d’autruches.
Plus tôt, et un peu plus loin, il y avait le théâtre Antoine où j’ai applaudi Jacqueline Maillant et le grand Fernand Reynaud. Carrément de l’autre côté, le théâtre du Gymnase où nous faisons en famille, la claque lors de l’enregistrement des comédies boulevardières de l’émission « Au théâtre ce soir ». Il fallait en effet faire une salle comble en matinée. Je découvrais Feydeau à l’Atelier-Montmartre puis aux Variétés.
Je ne compte pas les cinémas entre le Bonne nouvelle qui n’a pas toujours été classé X et le boulevard des italiens. Pour cinquante centimes rapidement gagné comme pourboire d’une livraison, vous pouviez assisté à une séance. Je dois faire une mention spéciale au Grand Rex où nous rêvions à l’aise sous un ciel étoilé, dans de larges fauteuils de cuir au déferlement de cascades liquides ou aux dernières productions Disney. Il y avait aussi des soirées à thème où les collégiens comme moi tentait à coup d’avions en papier de saborder les séances sous les sifflets et lazzis.
Le métro mettait à cinq minutes toutes les autres : Le caveau de la république où sévissait déjà Jean Amadou, le palais Garnier pour le retour de Zizzi Jeanmaire et Rolland Petit, le TNP si intimiste où j’avais admiré la dextérité de Marie-Paule Belle au piano. L’Olympia pour Nana Mouskouri, les frères Jolivet, Daniel Balavoine, Charles Aznavour et beaucoup d’autres dont je ne me rappelle plus. Le théâtre Mogador et celui du Chatelet pour les opérettes de Francis Lopez.
Mais aussi beaucoup d’autres salles comme la Gaïté-Monparnasse. Comme vous avez du le remarquer, je suis très friand des humoristes, j’avais été voir Paul Prébois que vous connaissez peut être. Toujours est-il que j’avais tellement ri ce dimanche là que je m’en suis décroché la machoire. Au sens propre comme au figuré.
Bref, il y a à Paris des salles magnifiques auxquelles je vous invite à aller jeter un coup d’œil. Cela fait d’excellents souvenirs.


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