jeudi, janvier 26, 2006

En réduction

Sur ce modèle assez ancien, je fais 10%

Affaires à faire


Après avoir vu les ouvrages soldés chez France Loisir, j'ai décidé d'en faire autant.

mercredi, janvier 25, 2006

Sports divers


Vendredi nous partons à Paz sur Arly pour la semaine de détente offerte par Matthieu à ses parents casaniers. C’est une grande première pour nous car nous n’avons jamais pris de congés d’hivers ensemble avec Claudine depuis que nous sommes mariés.
Je suis allé à la montagne que deux fois autant qu’il m’en souvienne, et encore ce ne sont pas de bons souvenirs.
La première fois que j’y ai été, c’était en Savoie en 1966, avec mon frère pour une « classe verte », ma première. Ma dernière sœur Nadine qui venait de naître en Août, avait quelques problèmes de santé et venait de subir une intervention chirurgicale assez importante à l’époque( ablation d’une tumeur au foie chez un nourrisson) et ma mère qui en subissait le contre coup préféra nous éloigner de la demeure familiale. Je n’ai de ce séjour que quelques souvenirs épars : la joie de quitter des après-skis humides pour de chauds chaussons dans un chalet et l’omniprésence de l’odeur de bois, le chocolat chaud et bien sur les cours de ski.
Notre première leçon se déroulait dans le village même. J’en ai oublié le nom. Le moniteur nous avait expliqué l’importance d’être bien chaussé pour les chevilles, le système de fixation et fait aligné non sans mal au dessus d’une petite butte pour nous expliquer les rudiments de la marche en canard dans un premier temps. Avant qu’il ait pu aborder les principes du freinage, mon grand dadais de frère a cru bon devoir me pousser. Fier comme un pape je me sentis glisser doucement au bas de la pente avant de réaliser que je prenais doucement de la vitesse. Pour ce premier cours, nous n’étions pas encombrés de bâtons et je ne voyais pas comment me freiner sans tomber. Dans mon esprit, une chute à cette vitesse me semblait douloureuse même si le moniteur réalisant mon départ me criait de le faire. L’inquiétude commençait à me gagner à l’approche de plus en plus rapide des premières habitations. J’avais trouvé la solution idéale, propre à me rassurer : Je fermais les yeux en maudissant mon frère. C’est ainsi que sans une égratignure, je finissais ma première leçon de ski les pieds biens parallèles dans le cœur de l’église. Les pas des pénitents avaient du creuser une légère piste au sein de la neige qui me menât tout droit à la porte ouverte.
Mon second séjour, en 1980 à Morzine, devait servir à me rapprocher de ma copine de l’époque, ce ne fut pas une réussite et tant mieux.
J’espère que ce fois sera la bonne. Vous ne recevrez donc pas de nouvelles entre ce vendredi et avant notre retour le mardi 7 février.

mardi, janvier 24, 2006

Chaumes dû

Le contrat à durée déterminé de Matthieu au « Courrier Picard » s’est achèvé le 15. En parents attentionnés, Dine et moi voyions avec anxiété cette période d’inactivité. Lorsque comme lui, vous avez travaillé tout le temps, même durant ses études (il vendait du poisson au supermarché Géant), s’est très dure de se retrouver du jour au lendemain sans rien faire. Pour l’avoir constaté dans notre entourage, c’est une période qui peut décourager et faire ressortir ce mal être si caractéristique de cette génération. Nous ne nous en faisions pas au niveau monétaire, il a toujours été très économe, et le fait d’avoir été salarié pendant les trois années de ses études lui ouvre des droits aux Assedic. C’est plutôt au niveau mental que se situait le danger. C’est un hypernerveux qui en cas de contrariété développe des zones de grattage à la limite du psoriasis.
Fort heureusement, cela n’a pas duré. Vendredi 20, il avait son rendez-vous aux Assedic où un jeune fonctionnaire lui a expliqué qu’il disposera d’une allocation pendant 23 mois pour lui laisser le temps de se retourné. Un numéro lui a été attribué grâce auquel, il a pu obtenir un rendez-vous à l’ANPE. Il doit s’y rendre vendredi.
La question est de savoir si cela en vaut la peine.
Nous pensions le voir abattu, les épaules ou le front en sang et le moral dans les chaussettes. Non, rien de tout cela. Il a commencé par envoyer des CV à tous les journaux francophones de l’hexagone, de Belgique, de Suisse puis du Quebec(merci les québécoises qui m’ont répondue). Sans leur laisser le temps de répondre, il a déposé des petites annonces sur tous les sites spécialisés, a arpenté tous les cocktails mondains des rédactions du coin (période de vœux).
Le voilà, moins d’une semaine plus tard devenu pigiste pour le petit journal « Planéte Amiens » et pour le magazine « Agir en Picardie ». Bien sur ce n’est pas le même tirage que le Courrier Picard, mais cela commence à faire son effet. Un journal anglais qui souhaite s’implanter en France lui fait actuellement passer des tests : Il doit écrire deux articles, l’un sur la mode, l’autre sur les nouvelles technologies. Cela ne lui fait pas peur, c’est son domaine. Ce qui l’angoisse un peu c’est de devoir traduire cela après pour le rédacteur en chef londonien qui ne parle pas le Français mais souhaite avant de l’engager avoir une idée de la façon dont il écrit. Matthieu n’a pas tord en disant que la seule chose qu’il obtiendra c’est son niveau d’anglais. Son rendez-vous à l’ANPE n’a pas encore eut lieu qu’il se retrouve avoir presque plus de travail qu’avant. « Tout est dans la réactivité » m’a t’il dit.
Si j’ai choisi aujourd’hui de poster cela, c’est pour bien faire comprendre que le chômage n’est pas une fatalité. De même, l’emploi n’est pas un dû, il faut se battre pour l’avoir et le conserver, mais du boulot, il y en a. Je me souviens encore de ses copains de classe se plaignant de ne pas en trouver mais lorsque Matthieu leur proposaient de venir travailler avec lui, leur réponse était presque toujours : Le poisson, ça pue.

lundi, janvier 23, 2006

MP3

Claudine est en congé depuis vendredi soir, alors vous comprendrez que je n’ai pas beaucoup traîné sur le Web ce week-end. Nous avons en fait passé notre temps dans la nostalgie. Cela a débuté bêtement, sa copine Liliane lui a offert un MP3. Ma puce n’est pas une fana de l’informatique et m’a donc demandé de lui constituer une bibliothèque bien fournie des titres qu’elle aime à partir de ses anciens vinyles et de ses CD.
Comme nous sommes des gens organisés, nous avons commencé par trier afin d’éliminer tous les CD achetés sur un coup de tête ou dont l’engouement n’avait pas fait long feu. C’est incroyable ce que l’on peut acheter de niaiserie sous prétexte que s’était la mode. En seconde étape, nous avions envisagé de ne retenir que les titres qui nous plaisaient le plus. Mais c’est là que nous nous sommes noyés. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, au bout d’un certain temps, les CD tombent en désuétude et les titres des chansons deviennent abscons, et plutôt que de s’engueuler sur l’air de telle ou telle titre, nous avons choisi tout d’abord d’écouter les introductions avant de rendre la fatale décision, copie/copie pas.
Et ce fut WEEK-END KARAOKE chez les « Fier de l’Être ».
Je vous laisse imaginer les deux quadragénaires rivalisant de voix face à un écran où tourbillonnent des flammes bleutées, les pieds traînants dans les pochettes cartons et les boîtiers plastiques, se déhanchant bêtement en tentant d’éviter un chien excité et hurlant à la lune.
Bien évidemment c’est toujours au moment où vous avez l’air le plus con que vous avez de la visite. Comme ceux qui nous connaissent ne sonnent pas à la porte de devant mais se pointent directement à la porte de la cuisine en passant par la cour(nous y avons une contrainte de passage), nous fûmes bientôt plusieurs. Bref, le MP3 n’est toujours pas chargé mais on s’est marrés comme des gosses en boite, nous avons chanté et dansé sur de vieux airs complètement oubliés ou passés à la postérité. Nous avons avec plaisir retrouvé tous les styles de musique et nous avons eu la surprise de découvrir que certaines chansons que nous pensions oubliées sont entrées dans la tête des jeunes. Ah ! Josephine Baker, Jeanne Moreau, Adamo, Bourvil, Graeme Allwrigth, Pierre Perret et tant d’autres…
Vivement ce soir, on a pas fini.

samedi, janvier 21, 2006

Publicité INSEE


Voici la pub de l'INSEE pour le recensement de la population.

vendredi, janvier 20, 2006

Femme et chatte

Ce texte de Paul Verlaine est pour Mona-Lisa

Les arcanes


Allez donc savoir pourquoi je me suis très tôt intéressé aux arts picturaux ? Lorsque je dis très tôt, c’est très tôt.
Les premières sensations picturales dont je me souvienne remontent à ma prime jeunesse, la maternelle que j’ai déjà évoquée. Cancre par désœuvrement, mon maître de l’époque pensait me punir en me retenant après la classe pour nettoyer le tableau noir.
Bizarrement, ce n’est pas cette surface qui recueillit mes premières créations artistiques, sans doute est-ce du au regard soupçonneux qui détaillait l’avancement de la corvée. C’est le mur arrière et externe de la classe qui supportât mes premiers essais.
En effet, la première des choses à faire consistait à nettoyer le tampon effaceur de ce tableau. Il s’agissait, pour ceux qui n’ont pas connu, d’un rectangle de bois ayant sur une de ses faces trois ou quatre rangés de feutre.
La corvée consistait à en tamponner le mur arrière de la classe pour en faire partir les excès de craie. Le maître, de l’intérieur, surveillait la progression du travail à la force et la fréquence du bruit.
Je réalisais sur la brique des œuvres abstraites et bicolores.
Lorsque je passais au pinceau, ma mère ébahie me fit prendre des cours de peinture fort enrichissant autant pour moi que pour la dispendieuse professeur. Je découvris le fusain et les aquarelles.
A la puberté, je jetais mon pinceau aux nues pour ne plus jamais le reprendre. Il faut dire qu’à cette époque je découvris l’insignifiance de mes réalisations, que m’avait caché l’admiration maternelle.
En cet art, j’ai plus qu’en tout autre un œil critique, et j’y recherche plus la qualité de la maîtrise que le sens caché qu’en tout autre art.
C’est peut-être la raison pour laquelle j’adore Vélasquez, Ingres ou Botero.

jeudi, janvier 19, 2006

Le chat et le soleil


Le chat ouvrit les yeux,
Le soleil y entra.
Le chat ferma les yeux,
Le soleil y resta.

Voilà pourquoi le soir,
Quand le chat se reveille,
J'aperçois dans le noir,
Deux morceaux de soleil.

Ce petit poême de Maurice Carême me vient après ma visite à Béo et le loukoum que vous voyez là.

mercredi, janvier 18, 2006

Un petit rigolon

Je vous conseillait : Le Gérontophile mais le lien n'est pas parfait. Il me faut trouver comment blogger de la musique, j'en ai plein mon DéDé.

Maux doux





Ce n'est pas par panne d'inspiration mais par curiosité que je me suis demandé quels bons mots pouvaient vous diriger ici bas et j'ai décidé de poster sur le sujet.
Deux sexes et mon petit Saxe, rien de plus normal.
Mais après ces deux posts lyriques retrouver Aïda, c'est surprenant. Peut-être pas car après tout, on la cherche encore.
Il y a donc une autre personne pour compatire à la situation que vit, nous l'espérons encore, cette femme de 71 ans aujourd'hui! Je pense à elle chaque fois que je vais voir Julie "Il y a de la vie après 70 ans" et je me dis que libre elle pourrait en faire autant...

mardi, janvier 17, 2006

Les Artois


Carmina Burana
Vidéo envoyé par
Francoisetfierdeletre


J’ai connu le Maestro Giarattano à Paris par l’intermédiaire de son fils Didier qui fut pendant longtemps un ami.
Lorsque nous ne jouions pas ensemble, sa mère tentait de m’inculquer les rudiments de l’orthographe tandis que son père Armand renonçait à m’enseigner le piano, puis le chant.
Je pense que ce sont ces vocalises qui baignaient leur quotidien qui me permirent de goûter le chant.
Il s’agit là d’un art difficile pour lequel on ne se sent pas naturellement concerné. A l’époque, comme beaucoup de jeunes, je trouvais cela ringard, Mon univers musical se limitait à la variété et aux chansons dites à texte. Cela commençât par le prêt d’un disque, je m’en souviens encore, Le Carmina Burana de Carl Orff, (lien dans le titre)
pour ensuite enchaîner m’énamourer de Maria Callas
puis ce fut le film Diva et l’aboutissement, l’Opéra.
De tous ces chants que j’ai écoutés, il en est un qui me fait littéralement fondre, et que je vous conseille pour vous faire accrocher définitivement : Lakmé de Léo Delibes, si possible cette version dont voici un petit extrait

Post Scriptum

lundi, janvier 16, 2006

Lezarde

Comme je vous le disais, j’ai sur l’art des conceptions qui peuvent choquer. Je n’ai jamais considéré une œuvre comme artistique sans l’avoir au préalable soumise à ma propre critique. Ainsi dans le domaine de la sculpture, le sujet du présent post, beaucoup de ces œuvres n’ont jamais eu à mes yeux grâce. Certes, je veux bien reconnaître à certaine une qualité de fabrication digne d’un maître, mais si l’originalité de la représentation ne m’émeut pas, je ne lui attribuerai pas l’adjectif.

Comme beaucoup d’élèves parisiens, j’ai été traîné contre mon gré, au Louvre dans l’espoir de me voir m’extasier devant un morceau de pierre finement et délicatement taillé. La Vénus de Milo par exemple, n’a jamais pu m’émouvoir, elle représente pour moi qu’une pâle copie de ce que la nature nous permet d’admirer. Certes, elle a du représenter énormément de travail à son créateur, mais l’on ne peut dire qu’il ait fait preuve de création. Elle n’a pas même l’avantage d’avoir pu traverser les siècles sans souffrance. Il n’en va pas de même par contre de la Victoire de Samothrace dont les ailles, le drapé et la position évoquent admirablement l’envolée extatique de la victoire. Je vous parle ici de deux œuvres bien connues afin que vous compreniez ce qui motive mes choix.


Rien ne m’a plus ému étant jeune que la découverte de la « muse endormie » de Constantin Brancusi si ce n’est le phoque du même auteur. Mes amis se moquaient de ce qu’ils qualifiaient de stupides galets, sans se rendre compte que peut m’importait le support, c’était le concept qui me bouleversait. Cette tête rêveuse se berçant elle même au grès de la musique marine qu’elle est seule à entendre, cet autre bloc de pierre bleuté, veiné de la mer, dont la forme évoque la rapidité de la progressions dans le milieu aquatique. Seul m’importait le processus de pensée qui avait abouti à un dépouillement tel que l’œuvre en est universelle.
Depuis j'ai découvert d'autres créateurs...
La dernière oeuvre m'ayant émue, trône au musée des beaux arts de Reims. Si vous entrez comme moi dans la salle des modernes au rez de chaussé à droite, vous verrez une planche d'ébéne male équarie. Au premier regard, elle n'offre aucun interet, les veines du bois sont à peine esquissées noires sur noir. Mais, lorsque vous passerez le long, vous pourrez voir son listel (sa tranche, son profil). Il est légerement irrégulier, pas d'arêtes ni de tranchant, que des courbes sur 5 centimetres d'épaisseurs. Celles ci alliées au dessin des veines, transforme cette planche à pain de Nubie en une déesse africaine voillée, et l'on ne peut s'empecher de tourner autour, le garage à mouche ouvert. Je fut tellement surpris que je n'ai regardé ni le nom de l'auteur, ni le nom de l'oeuvre. Mais j'y retournerai, c'est sûr.

dimanche, janvier 15, 2006

Voix de garage

Je vais finir par croire que je ne suis pas très doué pour l'horoscope. Ma voix royale semble se muéer en guirlande de Noël, Marche/Marche pas. Je crois que je vais appeler ce foutu opérateur en espérant qu'il ne me répondra pas comme la dernière fois : "Rappelez plus tard, la ligne est mauvaise". C'est moi qui l'ai eut mauvaise, cette foutue ligne, c'est la sienne. Si j'appelle, c'est pour cela. Si ce n'est pas parfait Vendredi, son materiel neuf pourra ce le mettre...au rancart.
En plus je n'ai toujours pas la TV, non que je la regarde mais bon, il faut bien que la miss fasse quelque chose pendant que je me proménne vous savez où.

vendredi, janvier 13, 2006

Lezards


Je vais inaugurer une série de posts à thème dont voici l'ouverture.

Je l'ai appelé "Lezards" en mémoire de mon frère aujourd'hui disparut. Il était de quatre ans mon ainé et jusqu'a ce marquant souvenir, j'avais en sa parole une confiance absolue. J'étais à l'époque en maternelle à Courlon sur Yonne et comme il se doit, béat d'admiration face à notre enseignante.
Pour clore l’année scolaire, il était coutumier d’offrir un présent à celle qui vous avait supporté. Je vous laisse imaginer les deux bambins marchant d’un pas léger et de concert sur le chemin qui les mènerait à l’école le jour de la quille, portant fièrement chacun la plus jolie et parfaite des pommes rouges du jardin de Grand-père. Il faut avouer qu’a l’époque, plus soucieux des colonnes vertébrales, les ardoises et craies stagnaient la nuit sous les pupitres. Le soleil d’été naissant réchauffait déjà les pierres disjointes que nous longions lorsque le regard de mon aîné fut attiré par le mouvement furtif d’un de ces petits lézards gris qui peuplaient le muret.
Nous ne réalisions pas le sadisme de nos actes lorsque, par jeu, nous attrapions d’un mouvement rapide la queue détachable de ces petits ovariens. Car tel n’était pas notre but, nous visions la suprême célérité du mouvement en tentant de nous les accaparer. Ors, ce jour là, je fus le plus rapide et je sentais entre mes petites mains remuer tout le corps d’un petit lézard. Ma jouissance fut atténuée par l’impossibilité devant laquelle je me trouvais de conserver par de vers moi la preuve de ma réussite et de tenir le présent que j’avais à offrir.
Mon frère me proposa d’user de mon mouchoir comme d’une aumônière pour y enfermer ma prise. Aussitôt dit, presque aussitôt fait. Lorsque nous cheminâmes à nouveau, je portais la pomme d’une main et dans l’autre un pochon fermé d’une feuille de graminée qui devais m’apporter l’admiration de toute la cour de récréation. Il m’expliquât combien un tel trésor obtenu par ma seule habileté, satisferait ma maîtresse bien plus qu’un cageot de pommes aussi belles soient-elles et me convint de partager le fruit à nos insatiables appétits. C’est à demi repus que nous atteignîmes l’autel de l’enseignement et que fier comme un pape fraîchement élu que je disposais sur le pupitre ma bourse. C’est avec le même cérémonial qu’elle entreprit de dénouer le lien végétal qui cachait le contenu inerte d’un si mystérieux présent.
C’est alors qu’elle reculait horrifiée par la charge preste du si petit ophidien. Son cri anéantissant ma joie et la confiance que j’eus pu avoir dans les raisonnements de mes aînés.
Même si le spectacle offert par mon cadeau eut sur la maîtresse et la classe les mêmes conséquences, je pris conscience que les causes n’étaient pas celles que j’avais supputées. Là où j’espérais de l’admiration, je ne récoltais que des rires.
Ce fut pour moi une belle leçon dont je retiens encore qu’il ne faut pas tenir pour acquit un raisonnement fait par un tiers.
Depuis, j’ai tendance à remettre en cause ce que l’on tient pour sûr. Cette longue introduction vous explique pourquoi j’ai conçu au fil des années ma propre interprétation de ce qui est habituellement perçu comme de l’art. Vous verrez donc fleurir sur ce blog quelques pages intitulées Lézard où j’exposerai ma propre conception de lard.

jeudi, janvier 12, 2006

Crevés

Hier au soir en sortant de la réunion hebdomadaire de l'Union Sportive, lorsque j'ai vous prendre Titine, j'ai constaté qu'elle tirait anormalement du côté droit.
On m'avait perforé les deux pneus droits à coup de cutter et mutilé d'une longue estafilade les deux portières droites. Déjà que je n'ai pas eu le temps de l'amener au garage pour la faire lustrée suite aux problèmes avec les peintres que j'ai déjà évoqués...
Bref, j'ai du appeler à la rescousse mon petit Mat qui m'a aimablement prété sa roue de secour et nous sommes allés conduire la voiture au garage. Dans un sens cela tombait bien, je venais de prendre rendez-vous pour la vidange, du coup, je la récupère normalement ce soir. Tant mieux car notre ministre d'ancien maire doit présenter ses voeux aux représentants des associations de la commune et cela m'aurait fait chier de rater l'occasion de boire un coup et d'y bien manger avec mes copains et copines (Guillaume en tant qu'élu est invité, Fabrice en tant que président d'A.J. et son "épouse" Céline, Anne-Claire jouera le rôle de Claudine que ces mondanités exaspère ; Je pense que Jean-michel se débrouillera pour venir...).
Hier au soir très tard, après une brève collation, j'ai été porter plainte auprès de la police nationale, comme c'était les soldes, il y avait du monde. Je n'en suis sorti qu'après deux heures ce matin. Il me faut encore aller visualiser les faits car le petit con qui s'est bien marré l'a fait pile poil en face de l'une des caméras de surveillance de la police municipale. Je suis pas trop con, je me gare intelligement. Je dois aussi appeler l'assureur et ce matin j'avais une réunion importante. Il est 15 heures et je n'ai toujours pas fait le tour des blogs. En plus, j'avais presque fini de vous concocter une série de post vachement interressants et je n'aurai pas le temps de les finir.

mercredi, janvier 11, 2006

Absolution

Je reviens sur le post d'hier pour compléter la discussion entamée avec Mona-Lisa. Certe ces mots sont dur et de nouveau, j'ai l'impression de ceder à l'esprit critique de ma jeunesse. Vous l'avez peut-être perçu, je ne peut m'empecher de porter des jugements et de donner des leçons derrière quelques bons mots. "Tu as l'esprit de contradiction" disait ma propre mère. C'est vrai. Je ne suis pas parfait, loin de là.
J'ai fait mienne la devise de Konrad Adenauer : "L'oubli de ses propres fautes est la plus sure des absolutions" et je vis généralement en paix avec mes défauts. Je ne cherche pas vraiement à me corriger, tout en restant consient.
Je crois que le passage de l'an 2000 a marqué pour moi le moment de m'absoudre de toutes les contraintes que mon intransigeance et ma volonté de perfection m'imposait. Je ne dis pas que je vis dans l'insouciance, non, mais je ne recherche plus la perfection en moi même.
Dans ce post, hier, je me rappellai ce garçon qui dans son arrogance eut préféré mourrir que de pactiser avec la médiocrité. Je me souviens encore de ce tableau pour lequel j'avais obtenu le premier prix de peinture de la ville de Paris, "Le Paon". Cette allégorie de la fièreté, du jugement et de l'intransigeance n'était composé que de représentation de plumes de paon distosées de telle sorte que l'on eut dit un Paon fier et orgeuilleux vous regardant d'un air froid et critique, de tous ses yeux de plumes. J'étais ainsi à cette époque, cancre par envie, juge par nature.
Bon! Assez d'apitoiements, cessons de tirer sur le pianiste. "Quand on tue le cochon,tout le monde ri! Sauf le cochon" faisons notre cette citation d'Edgar Faure et passons à plus gai. Deux jours de sérieuses réflexions c'est plus que je ne puis en supporter que diable!

mardi, janvier 10, 2006

Aspirations

A chaque année qui passe, je m'interroge. Qu'en est-il des aspirations profondes du jeune garçon que j'étais? Suis-je devenu celui dont je rêvais ou me suis je écarté sensiblement de ce qui alors me motivais?
Depuis quelques années, je ne sais plus. Je ne me rappelle pas avoir rien désiré d'autre que de vivre l'an 2000, comme un aboutissement.
Qu'il me semble loin ce petit homme vêtu de sombre même si je sais plus qu'aucun autre que cet air sérieux cachait à l'époque le pire des cancres, le roi des trublions. Non que les études me déplaisaient. Elles me semblaient un jeu, une somme de problèmes dont la résolution passait par l'esprit d'analyse et de déduction.
Je souhaitais devenir un vétérinaire itinérant comme beaucoup à mon âge en rêvant d'Espace, de justice et de liberté. Je lisais déjà beaucoup, de Kipling à Agatha, de l'aventure et du crime.
Aujourd'hui, je te juge et t'évalue alors que ce serait à toi de me dire si dans cette histoire j'ai le rôle du bon ou du méchant.
Avant de rendre ton verdic, prends en considérations tout ce que j'ai pu voir de beauté comme d'horreurs, accorde moi les circonstances atténuantes. Je pense les mériter car depuis je pleure la plus grande des pertes.
Tout comme toi, je porte le deuil de moi.
N'y a t'il personne qui n'en fit autant?

lundi, janvier 09, 2006

Gare à toi


Dsc00479
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francois et fier de l'Être.

Attention, si tu dis des conneries, je me lève.


Dingue

Après une heure passée avec un spécialiste (c'est pas donné de l'heure ce genre de toubib soit dit en passant. Mais, quand on aime, on ne compte pas), il en est ressorti que j'avais les fils qui se touchent. Vous me direz que vous le saviez déjà, que vous vous en étiez rendu-compte. Et bien croyez le ou pas, moi je n'avais rien vu. Mais cette femme (car c'était une femme.) l'a deviné du premier coup. Il faut avouer qu'elle a consulté mon dossier que son collégue avait établi vendredi et en deux temps trois mouvement établi son diagnostique. Ce n'est pas un virus qui m'a infecté, c'est uniquement la conséquence de trop de parlottes( ça ne m'étonne pas). Elle a bien tenté de me faire pratiquer quelques inversions mais sans grand succès. J'ai une défaillance flagrante au niveau du cable rouge ce qui entraine un jeu de questions-réponses au niveau de la prise éthernet. Enfin, dans 72 heures, j'aurais un cable tout neuf et nous pourrons désormais téléphoner tout en chattant.
Alors à bientôt.
P.S.: La ligne chaude est vraiement très variable, on s'y brûle, on s'y glace et l'on en guerrit.

dimanche, janvier 08, 2006

A quoi jouent t'on ?











Hier, nous avons joué avec Amiens-Jeune à un jeu que tout le monde connaît : La Puce.

Nous avions rendez-vous à 10 heures chez Fabrice et nous y avons constitué des équipes de deux, c’est plus rigolot. Bon, dans le tas il y avait une équipe de trois car on était impaires. C’est Charles qui fut désigné pour faire partie de mon équipe, enfin, pour la constituer. J’étais content, Charles c’est le fils de Pierre, ça vous dit rien, bon tant pis pour vous. Une fois toutes les équipes fin prètes, nous sommes partis en expédition pour retrouver les boites de jeu que nous avions préalablement discéminées chez les commercants d’Amiens. Il y avait tout de même prêt de 240 boites. Ce n’est pas rien je vous assurre. Ca fait du volume. Nous y avons passé la matiné.
Après la pose Pizza, nous avons ouvert les boites et le jeu a réelement commencé.
Pour ceux qui ne connaitraient pas le jeu, il conciste tout simplement à envoyer dans une timbale ou une boite un jeton que l’on appelle puce. Pour corser un peu le jeu, et comme nous sommes nombreux, nous avons légerement modifié les régles. Il nous faut envoyer les jetons dans les boites correspondant à son diamètre et a son poids.
Nous avons donc disposé en arc de cercle 8 boites. Puis nous avons commencé à jouer à envoyer les « Puces » dans chacunes des boites. Ce n’est pas aussi facile que l’on peut le penser car il y a des piéges. Nous avons trouvé des cures dents, des rondelles de tous formats, des joints de robineterie, des pieces étrangères et même des francs.
Nous nous sommes amusés tout l’après midi, à tel point que lorsque les botes étaient pleines et afin de déterminer l’équipe gagnante, nous avons du regroupé les puces en rouleaux.
A qu’est-ce que l’on s’est marré ? Lundi, il faudra que je me coltine les 8940 puces récltées soit 1921.79 euros et croyez moi cela pése lourd.

samedi, janvier 07, 2006

Vis rage

Ca y est ma voie royale est établie. Pas encore parfaitement car lorsque l’on m’appelle sur le fixe avec le 9 cela déclenche une erreur et une coupure intempestive. Enfin, ce n’est pas trop grave pour l’instant (On a tous un portable) mais la Miss voit d’un mauvais œil la restriction qui est faite à son téléphone illimité. Il faudra bien qu’elle se restreigne ce week-end car la Hot line n’est disponible que du lundi au vendredi (quand je bosse) et pour 30 minutes à chaque fois. Vendredi, j’ai déjà utilisé ce temps imparti pour obtenir ce résultat. Il faudra vous contenter de mon verbiage car je n’ai pas encore réinstallé la totalité des drivers et des logiciels en particulier celui de l’appareil photo.
Ah! c'est beau la technique. Le téléphone parasitait la Wifi. Je vais devoir descendre mon poste de travail au rez de chaussé pour une liaison filaire ou parler dans les silences de ma puce. Il ne faut rien avoir à dire! Bref, ne vous étonnez pas si vous avez plus de nouvelles.

Je dis

C’était l’anniversaire de Jean-Bernard et pour me remercier du coup de main, il m’a invité chez sa mère.

vendredi, janvier 06, 2006

Nageons dans le potache



Julie demandait si les Amiénois n’avaient pas essayé de cacher la beauté de la belle Marie. Hé bien que je sache c’est non !
Par contre, il trône dans le quartier Saint-Leu un ensemble de trois statues de bois, symbolisant les marionnetistes, la famille et les origines modestes de ses habitants, dont l’une se trouve régulièrement, plusieurs fois l’an vêtue et dévêtue.
Le quartier Saint-Leu , il faut le dire est le quartier historique central de la ville. C’est aussi maintenant l’endroit où se concentre les activités des noctambules et où l’on trouve dans la journée la faculté de droit d’un côté (le droit) et le pôle scientifique de l’autre(à gauche en remontant le courant).
L’entre deux constituant le champs de bataille des « potaches ».
Or, il s’y trouve, tel le zouave du pont de l’alma, au pied du pond de la Dodane, flottant au milieu de la Somme rivière, l’une de ces trois statues, droite dressée.

Le but du jeu étant de l’habiller aux couleurs de la plus courageuse des facs.

En effet, on ne peut lui enfiler un T-shirt qu’après avoir nagé, et en s’agrippant à ce rondin flottant réussir à s’élever en équilibre au-dessus du courant pour que les bras puissent atteindre la tête de cette dodelinante statue. Bien entendu, la baignade dans ces eaux glacées est strictement interdite par la municipalité et cela nécessite donc une certaine discrétion incompatible avec l’esprit bravache de cette appropriation.

jeudi, janvier 05, 2006

Budget prévisionnel


J’ourdais à la radio les prévisions horoscopiques pour l’année 2006 signe par signe( 12) et décan par décan (là ce n’est pas juste : 36,5, pas de fièvre) quand horoscopifié, il apparut à la médium que le Lion (léo) que je suis n’aurait pas une très bonne année. Celle ci serait plus favorable aux cancers.
La malade, me dire cela à moi, dont le passif est déjà si lourd.
Comme d’habitude, ne voulant pas passer pour un hypocondriaque je consulte à nouveau et en ce domaine, je trouve pléthores avis contraires.

Comment dans ces conditions établir avec certitudes mon devenir ?

Je m’essayais à quelques méthodes :
- Une voyance gratuite
- Un tarotologue
- Le tirage des runes
- à la rigueur le Oui-Ja

Mais ce fut pire, cela ne ruinait plus seulement ma santé. (1 euro et des brouettes la minute!)

Pratique comme pas deux, j’en conclu qu’il vaut mieux se faire son propre horoscope en se fiant à sa bonne étoile puisqu’il s’agit du principe, en piochant dans les diverses propositions.

Cela donne le résultat suivant pour les Lions ( enfin si vous le voullez vraiement, c’est aussi valable pour les autres signes, pour les lionnes, vous changez la belle Viérge en fringuant Taurau ou Bellier selon votre gôut.).

Premier trimestre : Rien d'inquiétant à redouter pour votre condition physique ces jours-ci. Votre santé pourrait même être estimée meilleure que la moyenne. Cependant, la modération devrait être votre maître mot au cours de cette période. À vous de faire attention pour ne pas dépasser la mesure en quoi que ce soit. (Vous voyez, je n’ai pas exagéré, alors que j'aurais pu me prescrire n'importe quoi. Cela démontre bien que mon horoscope est bon, je ne suis pas comme mon blog, je suis modéré). À vous les plaisirs de l'amour ces jours-ci ! La volupté et la sensualité seront au rendez-vous, et vous monterez au septième ciel avec votre conjoint ou votre partenaire (Yes !!!). Si vous vivez seul, votre idéal sentimental pourrait enfin voir le jour grâce à Vénus( placer une ou deux étoiles, ça fait mieux). Une rencontre pourrait intervenir ces jours-ci et faire prendre un tournant nouveau à votre existence. Il pourrait s'agir d'une belle Vierge(c'est elle qu'il faut changer selon l'usage). Regardez bien dans votre entourage : l'amour vous y attendra. Toujours aussi ambitieux, toujours aussi décidé à grimper des échelons dans la hiérarchie, vous bénéficierez d'un climat astral positif. Jupiter, planète par nature bénéfique, s'installera dans un secteur financier de votre thème natal. Voilà qui donnera le top départ à une longue période favorable sur le plan financier(Tant qu’a faire).


Deuxième trimestre : En principe, vous devriez bénéficier d'une assez bonne résistance, même si votre tonus est en dents de scie grâce à l'arrivé de Vénus ou sous l'impact de Mars ( en gros, après la vierge et le 7ème ciel, vous serez un peu crevé). Attention, cependant : quelques rares natifs du premier décan pourront connaître une alerte de santé( mais pas tous), qu'il faudra soigner sans attendre (tout ne doit pas être rose sinon c’est pas crédible). Tout ira bien si vous prenez tout de suite les choses en main ; mais des problèmes surgiront si vous laissez perdurer la situation(Il faut toujours mettre un bon conseil de grand-mère, cela impressionne). Le climat conjugal risque de se détériorer si vous recommencez à user et abuser de votre pouvoir de séduction, soyez sûr que votre conjoint ou partenaire ne sera pas du tout disposé à fermer les yeux sur vos incartades. Célibataire, la personne que vous rencontrerez cette fois vous donnera envie de tenter l'aventure ou la vie à deux. Cependant, sans réels efforts de votre part, cette relation a peu de chances de durer. Votre vie professionnelle sera facile et sans histoire en cette période. Si vous faites partie des privilégiés qui n'ont aucun souci d'argent, cette période sera, pour vous, favorable, sinon vous aurez quelques difficultés pécuniaires.

Troisième trimestre : Ne pensez pas que tous ceux qui s'écoutent sont des hypocondriaques(Hé, hé !). Quant à vous, soyez plus prudent. Adoptez une alimentation saine et équilibrée. Évitez le surmenage et les sports trop violents. Le coeur sera à surveiller : n'hésitez pas à vous arrêter de temps en temps ; un petit moment de détente ou une sieste seront toujours bénéfiques. Au fond, vous êtes très attaché à votre conjoint, mais vous ne savez plus où en sont vos sentiments et vos rapports avec lui. La meilleure manière serait que vous partiez ensemble faire le point loin des enfants et des préoccupations quotidiennes( c’est l’époque des vacances, je suis sur de ne pas me gourer). Choisissez un endroit paisible, élevé ou au bord de l'eau, que ce soit la mer, un lac ou une rivière (partout sauf en ville). Un simple week-end pourra suffire à clarifier les choses. Si vous vivez seul, c'est dans votre milieu professionnel que vous aurez ces jours-ci le plus de chance de faire une rencontre significative et en vacances une passagère. Le secteur professionnel sera très favorisé par le bel aspect de Mercure (ça veut rien dire mais il faut bien en parler). Rien à craindre sur le plan pécuniaire si vous restez prudent et raisonnable. Mais si vous avez tendance à être dépensier ou impulsif en affaires, attention à Pluton !

Quatrième trimestre : Très bonne résistance de fond. Vos capacités de récupération seront à leur plus haut niveau. Mais attention : votre dynamisme risque parfois de se transformer en nervosité. En cas d'insomnie, inutile d'avaler des médicaments ; des tisanes relaxantes suffiront à vous rééquilibrer. Tenez-vous plutôt prêt à savourer les moments privilégiés qui vous seront offerts en cadeau par les astres. Ceux-ci vous permettront de renforcer vos liens de complicité avec votre conjoint ou partenaire et, du même coup, de vous rassurer sur l'attachement que vous porte l'autre. Célibataire, vous ressentirez plus que jamais le poids de la solitude. Ce ne sera pourtant pas une raison pour vous jeter au cou de la première personne rencontrée. Mars pourrait provoquer des retards et des contretemps dans votre travail, mais rien de bien grave ne vous menacera, sinon du temps perdu, surtout en fin d’année( on peut pas faire la fête et bosser, non mais !). Situation contradictoire : le Soleil vous poussera à dépenser, et les influx de Jupiter vous inciteront à épargner. Vous naviguerez entre ces deux eaux ; ce serait dommage de vous laisser aller à des dépenses futiles en fin d’année, sous prétexte que vous êtes momentanément plus à l'aise.

mercredi, janvier 04, 2006

Bilan

Ce début d’année est propice aux bilans. Qu’en est-il de cette année 2005 ?
Comme je ne tiens pas à sombrer dans la dépression pour ce centième post, je m’abstiendrai de me pencher sur la fraternité entre les peuples et les hommes pour me contenter d’un petit point sur ma propre vie.
A l’actif de celle-ci on trouve :
  1. L’amélioration de la santé de Papy et Mamie, même si ce n’est pas brillant, c’est mieux que l’an passé.
  2. Les petits plaisirs du voyage, à Mûr de Bretagne pour le tournoi des benjamins à 9 et le mont Saint-Michel. Ces week-end prolongés furent un vrai bonheur.
  3. La réussite des études de Matthieu et la pérennisation de ses amours. Un peu de stabilité ne lui fait pas de mal.
  4. La monté en promotion première de mon équipe A et le petit succès du tournoi des quartiers.
  5. Une nouvelle fournée de bénévoles pour Amiens-jeunes et le plaisir de nos actions.
  6. Une plus grande souplesse de mes finances suite à la fin d’études coûteuses.
  7. La découverte de blogueurs et de leur monde.

Comme dans tout bon bilan, il y a un passif :

  1. La disparition de Chouquette après quatorze années de vie commune marquera l’année d’un large trou.
  2. Comme chaque année un malotrou à cru bon devoir pisser sur la porte du garage lors de la réderie.
  3. Claudine se ressent toujours de son opération du dos.
  4. Enfin pour conclure, mon ordinateur et un ami sont infesté d’une saloperie.


Bref, l’année 2005 ne fut pas terrible dans l’ensemble.

mardi, janvier 03, 2006

Le coucou du cocu





Tout le monde connaît l’histoire de Lady Godiva qui dut traverser les rues de son village de Coventry nue sur son cheval. Mais bien peu connaissent l’histoire de Marie-sans-chemise, le bronze conçu par Albert Roze qui devait la représenter. Pourtant, cette magnifique statue digne de Saint-Gengouf (Patron de cocus) a vécue autant de péripéties.
Le 12 février 1892, mourut Louis Dewailly léguant à la commune la somme de 25000 francs (soit à l’époque une petite fortune) pour qu’elle édifie en son centre une horloge monumentale qui permettrait aux Amiénois de ne pas manquer leur train.
La municipalité décida d’en confier la réalisation à deux amiènois qui ne s’entendaient guère.
Emile Riquier pour le corps du monument et Albert Roze pour l’ornementation.
Albert du donc attendre qu’Emile eut fini son projet avant de pouvoir concevoir le sien.
Ors, histoire d’enmerder le monde, Emile Riquier mit plus de trois ans avant de fournir une flèche rococo surmontée d’une horloge à trois faces éclairée au gaz.
Elle fut mise en service le 4 Août 1896 sans son ornement.
Albert Roze, en petit malin décida de ne pas adopter ce style ampoulé et conçu une magnifique jeune femme assise à demi vétue brandissant une branche de pommier en fleur.
Il la déposa sur le socle au pied de l’horloge comme si elle s’y était assise.
L’horloge tomba en panne. En effet, la condensation du à la combustion du gaz éclairant les aiguilles corroda le mécanisme assez rapidement. Les services techniques de la Ville se retournèrent donc contre le constructeur du mécanisme. Ce dernier, après expertise, s’aperçut du défaut de soins. « La combustion du gaz dans la sphère qui contient les cadrans dessèche l’huile, favorisant l’oxydation du mécanisme. Un démontage et un nettoyage s’imposent annuellement », écrivit Paul Garnier, mécanicien horloger de la Marine et des Chemins de Fer Français, à l’ingénieur en chef de la Ville, le 3 août 1899. La bonne solution technique fut prise l’année suivante.

Petits petons

L’éclairage au gaz fut supprimé et remplacé par l’électricité fournie par la Station Centrale d’Électricité d’Amiens. Le branchement eut lieu le 27 juin 1900. Ce problème étant réglé, l’état général de la ferronnerie demeurait préoccupant. En 1921, le Conseil municipal délibéra de nouveau pour faire procéder à une remise en état complète du monument, avec mise en peinture des partie en fer et remplacement des cadrans en verre, brisés lors du bombardement d’Amiens par les Allemands en 1918.À partir de 1930 se posa le problème du remontage du mécanisme. Jusqu’à présent, l’horlogerie avait fonctionné avec un système à poids. Tous les huit jours, M. Roger, horloger, moyennant une modeste rétribution, se chargeait de l’opération, remettant la pendule à l’heure.Devenu vieux et malade, il ne pouvait poursuivre cette mission. Il fut alors décidé d’électrifier le système. L’horloge Dewailly résista au bombardement d’Amiens de 1940. Pendant toute la Seconde Guerre mondiale, elle compta parmi les rares éléments verticaux de la cité détruite.
À partir de 1949, en pleine reconstruction de la ville, elle devint la cible d’un journaliste du Courrier Picard, André Sprécher. Ce dernier dénigra sévèrement l’œuvre d’Émile Ricquier, dans des termes particulièrement discutables : «Qui libérera Marie-sans-Chemise de l’effroyable verroterie nègre qui la déshonore ?», s’exclame-t-il dans ce journal (Il n'avait pas tord à mon avis) . Entretenant une campagne de presse sur ce thème pendant plusieurs mois, le journaliste finit pas avoir gain de cause. En octobre 1953, l’horloge fut démontée et abandonnée en plein air, au dépôt Beauvillé des Ponts et Chaussées. La belle horloge, naguère fièrement dressée place Gambetta, vécut ici ses derniers moments. Les enfants en firent leur aire de jeux. L’un d’eux, historien amiénois, se souvient encore avoir couru, tel un équilibriste, sur la structure métallique rouillée. Des habitants, scie à métaux en main, venaient se servir à la dérobée de morceaux de métal, notamment les parties en bronze et en cuivre vendues à bon prix chez les ferrailleurs.Seule Marie-sans-Chemise échappa aux convoitises. En 1965, récupérée par les services techniques de la Ville, elle fut installée sur un socle, sur la placette entre les rues Dusevel et des Sergents
Début 1999, le Conseil municipal décidait de faire construire une réplique à l’identique du monument.
Bientôt Marie-sans-Chemise retrouva le siège pour lequel elle a été conçue au grand dam des amiènois qui comme moi la préférait dans sa simplicité.


Horloge Dewailly

lundi, janvier 02, 2006

Veux

Je ne suis pas très prolifique actuellement, vous vous en êtes sans doute rendu compte. Il me faut expliquer pour quelle raison depuis quelques jours j’ai le sifflet coupé. Il y eut à cela plusieurs facteurs.
En premier lieu, mon combat épique, digne de Narnia, contre un virus opiniâtre qui est arrivé caché derrière ma porte et a profité de la rapidité de la voie royale pour s’installer dans le château à partir duquel je vous écris.
Ce méchant ordinophage a fait main basse sur mes plus belles réserves de souvenirs avant que je l’abatte d’un grossier bitdefender. Malheureusement, il m’a fallu pour le déloger vider et supprimer tout le confort de mon castel, avant de nettoyer et ré emménager. Cela prend comme le fût du canon un certain temps.
Comme chaque fin d’année, pour mes associations vient le temps des demandes de subventions et de la fabrication des bilans. Et vu la récente manifestation d’Amiens-Jeunes, il m’a fallu préalablement comptabiliser la centaine de chèque de nos bienfaiteurs afin de pouvoir leur faire parvenir des reçus fiscaux correspondant à la date de leur donation.



De même, suites aux agapes résultant de la commémoration de ma victoire sur l’usurpateur et des réjouissances de fin d’année, il s’en est suivi une période, comme des foies, de crise pendant laquelle, les bienfaits d’un sommeil réparateur ont alterné avec les séances de farniente.
Mais, me voici de retour parmi vous chers amis pour vous souhaiter une bonne année, que la nouvelle vous apporte la santé (c’est important) et ce qui vous manque (ça l’est aussi).

dimanche, janvier 01, 2006


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