jeudi, janvier 31, 2008

Manquait une case

On parle beaucoup en ce moment d’Astérix et de sa prestation lors des Jeux Olympiques. Mais cela ne dois pas faire oublier tous ces personnages étranges à deux dimensions qui peuplaient nos loisirs. Certains comme le petit gaulois sont devenus des stars internationales du septième art et d’autres sont tombées dans l’oubli comme la pauvre Tartine ou encore Fifi brin d’acier.
Nous avions la chance d’avoir pour parents, des gens, dont un amis sans enfants travaillait pour le syndicat du livre à la vérification de la qualité de la production. Son merveilleux travail consistait à extraire des chaines de production des produits finis afin de vérifier s’ils étaient à la hauteur des standards qualificatifs de leurs producteurs. Ors, à l’époque, plutôt que de jeter les échantillons aléatoirement tirés, il préférait en faire cadeau aux enfants de ses amis soient à mes sœurs et moi-même. Nous recevions donc chaque samedi tout un lot de bandes dessinées à étudier avant qu’elles n’arrivent dans les Kiosques. Le grand héros de l’époque, c’était Popeye. Il y avait aussi le Chien Pif et toute sa petite famille. La Belgique nous apportait ses propres ressortissants, derrière Tintin, Spirou , Lucky Luke, Gaston Lagaffe, les Schtroumpfs, Boule et Bill, Luc Orient, Achille Talon, Blake et Mortimer, Buck Danny, Dan Cooper, Bob et Bobette, Tif et Tondu, Modeste et Pompon, Bob Morane, Chick Bill, Ric Hochet, Corentin, Alix, Cubitus, Natacha, Yoko Tsuno, Gil Jourdan, Bernard Prince, Comanche, Olivier Rameau, le Chat, Les Tuniques bleues, Jeremiah, XIII, Largo Winch, Gord, Fox, Albert Lombaire.
C’était le début, l’arrivée sur le marché des comix strip américains. J’adorai « Pim, Pam et Poum » de Rudolph Dircks, Little Nemo de Winsor McCay, Tarkan, Akim, Dick Tracy, Mickey et toute la famille Disney avec une petite préférence pour cette andouille de Donald. Toute la famille Marvel de Stange à Spiderman en passant par Superman.
Sans compter ma petite préférée : Mafalda.
Maintenant, j’ai grandi, je n’en lit plus, je suis plus sérieux, vous pouvez le demander aux autres blogueurs :
AK, Aurélia, BD muette, Benjamin Bachelier, Boulet corp., CEZ, CHA, Chamikazee,
CHICOU CHICOU, CIE Larirette, Clo, Damned, Desseins Fanzine, Doubleplusbon, El pepite, Eosyne, Eva Rollin, Frantico, Gayou, Gluck, Inti, KEK, La chaîne des blogueurs..., la grande Chose, Le blog d'une grosse, Le Papa de Goretta, Le trentenaire marié 2 enfants, Lenono, Les toujours ouvrables, Lisa Mandel, Louis Bertrand Devaud, Lovely Goretta, Lucille, Madame Goubliboulga, Melaka, Miss Gally, Mouton Benzène, Nikol, Pooding Collectif, Princesse Capiton, Santa Gruikk, Sosof, ZEL, Zourite .

mercredi, janvier 30, 2008

Rue du Faubourg Saint Denis : Les adieux

18 ans, seul à Paris, la liberté. Je n’avais plus qu’une seule contrainte, accompagner mes deux sœurs à la campagne, le samedi pour le week-end. Pas tous les week-end, seulement ceux des périodes scolaires puisqu’elles étaient encore en pension à Saint-Maur des fossés en semaine.
Mes deux mois de travail à la SCSI l’été et mes extras le dimanche m’assurait l’intendance. Moi, je poursuivait mes études, ou plutôt devrais-je dire mes étudiantes avec un énorme avantage de trois pièces.
Oui, mais non.
Je veux parler d’un bel appartement situé à moins de cinq cents mètres des portes de l’école. Une petite cuisine équipée avec un grand frigo, pas tout neuf, mais fonctionnant ; une salle d’eau avec un grand bac de douche et les WC ; mais surtout une grande chambre-salon, tout équipée, d’un grand lit deux places et d’un petit sofa, des fois que mes sœurs soient dans l’obligation d’y dormir.
De quoi discuter, et pour moins cher, entre les cours, se refaire une beauté avant le dernier train de banlieue ou pour dormir chez une copine après une séance de …révision. C’est à cette époque que j’ai découvert que les étudiantes poursuivaient les mêmes recherches sur la même matière de la même façon et que le travail en commun était plus enrichissant que le travail manuel. Je ne promettais rien et n’en attendais pas plus, il y eu d’ailleurs quelques reculades. Je ne m’étais fait qu’une seule règle, une simple : pas le week-end et rarement plus d’une semaine. Elle semblait arranger tout le monde puisqu’elles se passaient le mot et le mode d’emploi : Début de semaine au cinéma et vendredi soir devant la TV.
Malheureusement, il se révéla que cette matière, à l’écrit comme à l’oral est classée coefficient zéro au baccalauréat aussi lors de mon passage, un an et demi plus tard, il me fallut constater quelques lacunes dans mon apprentissage.
La réaction parentale fut rapide et sévère. Rapatriement immédiat dans la Somme et inscription au lycée d’Amiens dans la toute nouvelle filière H.

mardi, janvier 29, 2008

Le faubourg Saint-Denis : du 38 au 36

Douze et seize ans, les aspirations commencent à diverger et tandis que mon frère demandait son émancipation pour travailler à la reprise du commerce familial, on m’envoyait en pension pour mater mon esprit rebelle et faire fructifier mes capacités scolaires cachées.
Durant ces quatre années d’absences, mon frère et le bar déménagèrent pour s’installer au sixième étage du 36, l’immeuble voisin. J’abandonnai la peinture et mes lectures envahirent la bibliothèque, le cosi et même chassèrent les moutons de dessous mon lit.
A la place qu’occupait mon frère, j’installais mon bureau et ma grosse machine à écrire noire dont j’attendais tant d’inspiration.
Quatre années d’études et de progrès, de découvertes aussi, mais c’est une autre histoire, qui s’achevèrent dans le drame.
J’en ai voulu longtemps à Mme Puché, mais avec le temps, j’ai appris à faire la distinction entre le message et le messager. Lorsque je rentrais le samedi matin, je trouvais le magasin fermé, et chez mes parents, mes sœurs en larme et Mme Puché m’annonçant le décès de mon frère et de son amie.
Ce fut une année studieuse pour trois raisons :
- Mes parents m’avaient aménagés un coin d’étude, directement dans le laboratoire où je devais étudier de 17 à 20 heures (heure de la fermeture) sous étroite surveillance.
- Je pensais qu’en leur donnant satisfaction, cela apaiserait leur souffrance.
- La filière que j’avais choisie satisfaisait mon imagination.
En effet, j’avais opté pour l’informatique, une science alors naissante qui s’accordait à mes lectures d’anticipation, à l’école centrale d’électronique dans la si bien nommée Rue de la Lune, de l’autre côté du boulevard. J’allais chaque week-end chercher mes sœurs dans leur pension de Saint Maur des Fossés. J’obtins donc assez facilement mon Certificat d’Aptitudes aux fonctions informatiques(CAPFI).
Est-ce une réaction psychosomatique à la perte de son premier né ? Toujours est-il que ma mère généra un fibrome malin nécessitant une ablation totale et des séances de radiothérapie. Je délaissais alors un peu mes études pour être à son chevet. Sans héritiers à qui transmettre leur vocation, mes parents décidèrent de vendre leur boutique où ils avaient tant de bons souvenirs et m’établirent dans un vrai studio au deuxième étage du 36, tandis qu’ils partaient s’installer dans leur maison de campagne.

lundi, janvier 28, 2008

Récidive

Je ne sais si vous vous souvenez du petit bonbon rose acidulé qui sautillait partout dans le clip en karaoké (No taboo) que je vous proposait de regarder il n’y a pas longtemps ? Hé bien il se trouve que Syr Gabryel récidive et ce en interprétant dans différentes langues et styles sa propre musique, l’ Enjoy musique, de la dance  sautillante qu’il qualifie de euphorisante, gay et positive.


Il vient tout juste de sortir son premier album, No Taboo, le 24 janvier. Vous pouvez en écouter des extraits sur le site officiel de l'artiste : www.syrgabryel.com où sur myspace à l'adresse www.myspace.com/syrgabryel .


Retrouvez bientôt le nouvel artiste dance de l’écurie Kyrone GP Music en vente dans toutes les bonnes pharmacies. En attendant ses premiers cachets, si vous vous sentez un peu déprimé, je vous propose le reméde, son clip Mashallah  que vous avez surement vu sur M6 ou MCM si vous êtes fan de dance :


 







Mashallah

envoyé par SyrGabryel


 disclaimer 

dimanche, janvier 27, 2008

Selles


Selles
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

J’ai une belle gastro , en même temps ce que l’on évacue, on ne le garde pas. C’est le gros avantage de ne pas avoir de mémoire. Ce que l’on laisse derrière soi, on l’oublie et l’on passe à autre chose. On évacue toute cette merde sans y penser. Cela vous tord le bidon mais c’est pas grave, juste un mauvais moment, l’un de ceux qui ne dure que trois jours paraît’ il. Après on se sent mieux, on peut passer à autre chose, tourner la page et ne plus y penser. Faire place nette, une nouvelle page. Certes cela ne se fait pas tout seul, mais c’est faisable.
On en guéri.

samedi, janvier 26, 2008

Le gang des verrues a encore frappé !


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Originally uploaded by Geaux Tiger!.

C’est cette accroche sur une plaquette publicitaire qui a retenue mon attention. Éditée par les laboratoires Stiefel pour vanter les effets de son Duofilm, elle encourage à visiter son site www.duofilm-verrues.com . J’en ai eu une avant les vacances, l’une de ces grosses verrues plantaires qui font du mal lorsque l’on marche. J’ai eu un mal fou à m’en débarrasser, mais maintenant, c’est fait et je crois bon de donner le truc qui m’en a débarrassé.
Les verrues sont de petites excroissances de la peau ou de petites lésions. Elles trouvent leur origines dans l’infection des cellules de la peau par un virus, le papillomavirus humain (HPV) dont on dénombre une cinquantaine de types différents. Ce virus les forcerait à se multiplier entrainant une excroissance. Les verrues sont des tumeurs bénignes, non cancéreuses, toutefois le papillomavirus humain est extrêmement contagieux et peut même pénétrer l’organisme à la moindre plaie ou lésion cutanée. La période d’incubation est aussi extrêmement longue et variable puisqu’elle se situe entre 1 et 20 mois après la première exposition.
Les verrues plantaires, ou verrues vulgaires, peuvent être uniques, profondes et douloureuses à la marche (myrmécie), ou multiples et contiguës (mosaïque). On estime que les verrues plantaires s’attrapent lorsque le pied est humide, le virus HPV pouvant plus facilement pénétrer les cellules humides et que dix pourcent des français sont touchés.
J’avais donc une méchante verrue plantaire que le dermato avait plusieurs fois brulée et dont il ne venait pas à bout. Le vermicide et autres produits acides ne faisait que m’empêcher de marcher et plus cela allait, plus elle grossissait et s’étalait en mosaïque. Il existe différents traitements pour s’en débarrasser, mais comme on le dit, rien ne vaut les recettes de bonnes femmes et les astuces de grand-mère. Durant mes vacances, ma mère m’a proposé de recourir à l’une de ces astuces. Cela consistait en un simple oignon, un de ces gros oignons de cuisine. Le principe et le mode d’emploi est simple. Il suffit de couper le tubercule dans le sens de l’équateur afin d’obtenir deux coupoles suintantes que l’on frotte sur la plaie aussi longtemps que possible. Plus l’on frotte, plus rapidement on obtient un résultat. Lorsque l’on a fini de frotter, on réserve dans un sac en plastique les deux morceaux d’oignon. La petite légende qui se rattache à ce truc affirme que lorsque l’oignon sera pourri, la verrue aura disparue.
Et devinez quoi, je ne sait si l’oignon est enfin pourri, mais ce que je sait, c’est que je n’ai plus de verrue.

vendredi, janvier 25, 2008

Treize à la douzaine


Ca roule, ma poule ?
Originally uploaded by Magali Deval.
J’avais prévu de parler d’autre chose, mais un lendemain de grève, alors que tant de français se retrouvent le bec dans l’eau…Je crois important d’attirer votre attention sur deux petites choses que j’ai moi même constatées et qui me font réagir.
Méfiez vous de la grande distribution. On nous y prends pour des pigeons et l’on joue pour eux à la poule aux œufs d’or. Voici un exemple tout bête qui l’illustre, tiré du panier de la ménagère.
J’ai entendu sur les ondes, il y a quelques jours que la chute du dollar avait des répercutions sur le prix des céréales dont se nourrissent les poules pour produire les œufs ce qui entrainerait une augmentation de près de 25% de leur prix puisque le coût de production serait à 75% constitué du prix des céréales. Bref tout un galimatias de chiffres pour nous cacher une évidence toute simple.
C’est donc tout naturellement que je me suis inquiété du prix à la douzaine pratiqué dans les deux supermarchés que je fréquente. Ors à ma grande surprise, à marque et qualité constante, j’ai constaté que l’on passe du simple au double. 4e55 à Géant pour 2e95 à Auchan les douze œufs de la même marque, avec la même date de ponte. N’allez pas croire que je vous incite à délaisser l’un au profit de l’autre car dans le même temps, le baril de notre lessive habituelle est à 1e60 moins cher à Géant qu’à Auchan. Par contre, je vous invite grandement à prendre conscience de la valeur réelle des produits que vous achetez afin d’éviter d’encourager de tels écarts de prix qui ne sont surement pas du à la fluctuation de la monnaie entre ces deux supermarchés.
Mon volailler du centre ville, dont la façade laisserait craindre des prix pharaoniques propose quand à lui un produit de qualité supérieur à moindre coût : 2e40 la douzaine.
Comme je n’aime rien tant qu’un bon œuf coque au jaune bien jaune qui sent la volaille qui a vu la verdure, je me fourni en fait chez l’ami d’une amie dont les quelques poules se cassent littéralement le cul à produire des œufs certes non calibrés et grossièrement daté au feutre noir pour deux euros la douzaine.
Je ne cherche pas là non plus à vous vanter les mérites de l’autoproduction et de l’autoconsommation qui n’ont pas beaucoup d’incidence sur la croissance.
Mais que l’on cesse de nous bourrer le mou à nous faire croire que les producteurs locaux d’œufs ne peuvent nourrir leur poules de céréales produites en euro localement. Que la faiblesse du dollar puisse avoir de l’influence sur les prix des céréales à l’exportation, je le conçoit mais de là à faire subir à nos portefeuilles les méventes des céréaliers qui les répercutent sur nos œufs, c’est pousser les volailles à consommer des grains étranger, payable eux en dollars faibles, du coup, les œufs devraient être moins chers.

jeudi, janvier 24, 2008

Rue du Faubourg Saint-Denis : Du troisième au sixième


Les cadavres
Originally uploaded by malat98.

Fort de la précédente expérience et sous la pression revendicatrice des filles, on jouât aux chaises musicales. Le coin des filles devint la chambre de mes parents, la leur, un petit coin salon et mon père installa son bureau dans l’ancienne « petite chambre ». Mes sœurs s’accaparaient notre troisième tandis que nous émigrions au sixième étage du même immeuble.
Nous perdions au change, question surface habitable. Le sixième correspondant en tous points à l’appellation « Chambre de bonne » puisque nous n’y avions qu’une seule pièce, d’environ 12 mètres carrée, et mansardée sur les deux côtés qui encadraient la fenêtre donnant sur une mer de toits de zincs et leurs premières antennes.
Comme nous étions pratiques, nous avions implicitement coupé la chambre en deux parties, une chacun. Comme mon frère ne savait pas me résister, j’occupait la plus grande, à savoir celle qui ne donnait pas sur la porte palière. Nous avions placés les lits dans le prolongement de la mansarde de façon que la hauteur du plafond ne gène que nos doigts de pieds. Entre les deux zones, trônait un gros radiateur à bain d’huile monté sur roulettes, de ceux qui ne commencent à réchauffer la pièce qu’au moment de l’éteindre. A l’époque cela n’avait guère d’importance. Le dernier mur était occupé par une grande armoire penderie et un vieux coffre fort d’acier dont personne ne connaissait plus la combinaison ni n’avait la clef. Il renfermaient des trésors confié à notre garde que viendrait réclamer une frêle et douce princesse en secret. Dans la réalité, les anciens locataires avaient eu la flemme de se taper les six étages avec ce truc au poids de voleur.
Ce que nous avions perdu en espace, nous le gagnions en liberté. A six étages sans ascenseurs, les inspections surprises étaient moins fréquentes et étant au dernier, les rapports de bons voisinages plus rares. Mon frère me fit donc découvrir d’autres plaisirs, je veux parler de l’alcool. En effet, nous avions découvert que la petite niche murale aménagée en bibliothèque de ma zone recelait un accès, lorsque l’on en démontait le côté gauche, à un vide entre le mur et le zinc. Cet espace permettait de loger une bouteille en largeur et une bonne dizaine en longueur, il fallait toutefois faire attention à ne pas les faires glisser car sinon elles partaient boucher la gouttière.
Nous avons donc commencer à nous aménager un petit bar plutôt hétéroclite, composé de liqueurs et de digestifs autant que d’apéritifs, dans un flaconnage de toutes tailles, de la mignonette au litre. Le critère principal d’entrée dans notre cave étant que la somme à débourser devait correspondre à notre pécule hebdomadaire, une fois décompté le prix de mon Pif gadget et de ses revues musicales. L’autre critère correspondant à ce que l’on peut chaparder en tout impunité dans le laboratoire d’une charcuterie (généralement du Porto ).
La hantise de mon frère était de se faire surprendre lors de l’évacuation des cadavres.

mercredi, janvier 23, 2008

Rue du Faubourg Saint Denis : Du premier au troisième.

Je crois avoir déjà évoqué mes multiples déménagements et changements d’étages, mais je ne suis pas sûr d’en avoir donné les raisons.
Mes parents tenaient donc une charcuterie dans l’un des quartiers les plus commerçants de l’époque : Le faubourg Saint-Denis à Paris. Lorsque l’on disait « Le Faubourg », on faisait référence à une atmosphère dans laquelle se côtoyait une foule hétéroclite qui provenait selon les heures des trottoirs de la rue du même nom, des grandes Halles, des théâtreux boulevards, des ateliers du marais comme des deux gares.
Ils habitaient juste au dessus de l’échoppe, un appartement tout en longueur. On y pénétrait directement dans la cuisine qui donnait à droite sur une petite salle de bain et dans son prolongement les WC et à gauche sur la « petite » chambre de mes parents. Lorsqu’on la traversait, on atteignait la « grande » chambre où un muret bas séparait le coin des filles de celui des garçons.
Tant que nous étions jeunes, nous ne nous posions pas trop de questions sur le fait d’y vivre à six, mais en grandissant nous découvrions les désagréments de la promiscuité.
Heureusement ? la majorité de l’immeuble comme beaucoup de ceux du quartier, était composé de « chambre de bonne », ce que l’on appelle maintenant crânement des studios. Mes parents en louaient plusieurs pour leur personnel, dont l’une au troisième étage et l’autre au sixième. Lorsqu’il advint que Maryse, la vendeuse d’alors, partie non loin de là, établir son propre foyer(de l’autre côté de la cour), mes parents proposèrent aux ainés d’occuper le troisième.
Par mesure de sécurité, la kichnette fut vidée de tout élément culinaire et devint une simple salle d’eau où ne se trouvait qu’un large évier. Nos lits jumeaux, une armoire-penderie et deux chaises formaient avec une table pliante tout notre mobilier.
Nous apprîmes assez vite que toute liberté a un prix.
Si nous avions la chance de régner en maître au sein de notre petit appartement, nous en avions aussi les désavantages. Il n’y avait pas moyens d’échapper aux tâches ménagères. Nous nous y étions essayé au tout début, avant les épisodiques et apériodiques inspections surprises. Notre mère avait l’art de venir toquer à notre porte au mauvais moment, toujours au lendemain d’une mémorable bataille de polochon, après la construction d’un tipi de couverture et de manche à balai ou de tout autre événement susceptible de mettre sans dessus dessous notre chambrée. Elle promenait alors un œil furieux sous un sourcil interrogateur sur le champs de bataille avant de lâcher un froid « Je repasserai demain. ». L’autorité parentale avait à l’époque une toute autre valeur. Il n’était besoin de faire usage de violence pour nous faire comprendre où se trouvait notre intérêt. Le sujet n’était jamais abordé, mais, il était implicite que notre appartement se devrait le lendemain d’être parfaitement rangé et correspondre en tous points aux critères de propreté maternels. Il lui importait peu que les murs soient couverts des posters de motos de Jean-Michel, que mes plantations de mais et de tournesols dans un vieux bac de frigidaire orne la fenêtre, que mes livres soient empilés sous le sommier ou que nos hamsters et notre tortue se promènent en totale liberté. Seuls importaient l’ordre et la poussière. Elle promenait ses mains sur les plinthes et le dessus des meubles, poussait les livres à la recherche des moutons. Elle ne disait jamais rien de nos excentricités enfantines, juste en cas d’insatisfaction un « Je repasserai demain. ». Nous savions qu’à chaque passage, ses critères seraient plus élevés. La leçon était bonne car nous nous efforcions en permanence d’échapper à cet œil inquisiteur en entretenant régulièrement à titre préventif la salubrité des lieux. Tous les quinze jours, nous descendions notre linge sale et nos draps.
Entre deux inspections, nous nous en donnions à cœur joie, musique à fond (mais pas trop car la voisine rapportait tout aux parents), veillé jusqu’à plus d’heure et tout un tas de chose dont je ne me souviens même plus.
Le seul inconvénient de notre petit logement, c’était l’absence de toilettes. Nous n’avions à notre disposition qu’un trou à la turc dans un petit placard sis entre le cinquième et le sixième étage ou le retour au foyer du premier. Pour les petites commissions, nous n’osions l’avouer , une chaise permettait d’atteindre l’évier de plus haut.
La hantise de mon frère, de quatre ans mon ainé et qui devait assumer la responsabilité de mon éducation, c’était que je ne passe par la fenêtre lorsque nous l’ouvrions le soir tard pour évacuer la fumée de nos cigarettes, où que je n’en fasse repérer le bout incandescent à quiconque se laverait au premier étage de l’immeuble : De la fenêtre de la salle de bain on avait une vue sur le profil de celle du troisième.

mardi, janvier 22, 2008

CARTE VITALE OU BANCAIRE

Qui l’eu cru ? Sans doute plus de la moitié des Français, puisqu’il est maintenant élu. Il semblerait que Sarkowsy sache fort bien manier la franchise, pas au niveau des promesses électorales, non, bien sûr. Je pensais plutôt à la profonde réforme de notre système de protection sociale. Il a là trouvé le moyen infaillible pour équilibrer les comptes : Taxer de 0 à 50 euros les plus faibles. Soit largement de quoi payer la minuscule photo qui ornera bientôt nos futures cartes vertes et peut être aussi le plan Alzheimer si on le retrouve un jour.

Qui l’eu cru ? La franchise, non plus comme argument électoral en cette veille de municipales, mais comme méthode de gouvernement. Adieu la langue de bois et vive la franchise !

Qui l’eu cru ? Ce n’est pas la première des franchises appliquées. Tout le monde se souviens de l’autre : Imposer tout le monde jusqu’à un certain montant. Soit largement de quoi financer ses vacances.

lundi, janvier 21, 2008

En fin


Cinema / Kino
Originally uploaded by Harald Schmid.

Comme cela nous arrive maintenant assez souvent en hiver, nous avons été finir notre week-end dans une salle de cinéma.
Nous nous étions décidés pour le dernier film d’Isabelle Mergault en espérant y voir une aussi jolie perle que lors de son premier film : « Je vous trouve très beau ». En même temps, nous avions la sensation qu’il ne serait pas possible de réussir deux fois un tel mélange d’humour grinçant et de sensibilité. C’est assez stupide de notre part d’aller voir un film en espérant passer un bon moment tout en sachant d’avance que nous serions déçu.
En fait, nous n’avons pas été franchement déçus, mais nous n’avons pas été emballé pour autant. C’est une gentille comédie qui fait passer le temps mais ne me laissera pas un souvenir impérissable.
C’est d’ailleurs bien dommage. L’idée de base est bonne, malheureusement, le choix des acteurs et la réalisation ne sont pas à la hauteur. Tout d’abord, au niveau des acteurs, rien à dire sur les premiers rôles sauf peut être le « phrasé un peu poussé » de Jacques Gamblin qui semble plutôt déplacé. J’ai beaucoup aimé retrouver Valérie Mairesse que l’on voit si rarement, dans le rôle de la femme de ménage qui fait semblant de n’avoir rien vu et dans le rôle d’Anne-Marie, Michèle Larocque au plus haut de sa forme avait l’air aussi paniqué que dans Sérial Lover.
Non, je pense que le problème au niveau des acteurs se situe dans le « gang familial ». Paul Crauchet n’a plus à faire ses preuves mais n’a pas grand texte à dire, Claire Nadeau et Eva Darlan sont sous-employées, par contre Tom Morton est nul. En effet, tout le ressort dramatique de l’histoire repose sur ce pauvre garçon sensé avoir perdu son père et qui, pensant sa mère effondrée tente de tout faire pour lui venir en aide. C’est bien là le drame, aussi pourquoi le jouer parodique ? Du coup, cela transforme l’ensemble en farce et ravale le film entier au rang de téléfilm du Lundi soir sur TF1. Il se laisse regarder, n’a rien d’exceptionnel.
Quel dommage.

samedi, janvier 19, 2008

Impuissance


Nu intégral
Originally uploaded by symbole.

Claudine a surpris une dame de nos âges, en train de se débarrasser d’un prospectus dans notre boite à lettre en catimini. Qu'il m’en souvienne, je n’ai pas manqué à mon devoir, aussi je suppose que c’est par hasard que cette plaquette sur les troubles érectiles a atterri chez moi. Nous supputons que cette malheureuse n’a pas osé rapporter cette documentation à son conjoint. Il doit être je pense fort frustrant de ne pouvoir résoudre à deux ce genre de problèmes. Ne pouvoir les aborder sans honte doit en renforcer l’insatisfaction réciproque. J’imagine que de savoir ces problèmes plus fréquents que l’on ose l’avouer est un piètre réconfort, mais il me semble que la médecine nous propose suffisamment de moyens pour que chacun y trouve sa solution.

Comme toujours, prêt à rendre service, j’ai collationné toute une série de document afin d’en faire une petite synthèse à même de vous aider si vous souffrez de ces maux.

La première étape consistant en une prise de conscience du problème en dehors de toutes passions. Une fois celui-ci posé, quantifiable et mesurable, on pourra tenter de déterminer si ces carences sont d’origine physiologiques ou psychologique.

Dans bien des cas, lorsque se détermine à la base un problème d’ordre physiologique comme une neuropathie diabétique, une paraplégie ou tétraplégie quelque qu’en soit l’origine, un traumatisme du bassin ou des séquelles ,d’un acte chirurgical(anévrisme de l’aorte, prostatectomie radicale, cystectomie totale et exérèse colorectale), de la radiothérapie abdomino-pelvienne, ou enfin du priapisme, même en cas de sclérose en plaques, la sécurité sociale prend en charge la médication sur ce que l’on appelle une ordonnance d’exception. Dans ce cas, il n’est même pas nécessaire de demander une entente préalable et la médication est remboursée à 100%. Comme quoi notre chère vieille SS est consciente de l’importance d’une bonne harmonie de couple.
En principe, pour toutes les autres dysfonctions érectiles d’origine physiologique, il faut en demander une et elle ne sera .remboursée qu’à 35% comme un médicament de confort.
La solution la plus souvent préconisée consiste en l’injection directement dans le corps caverneux d’une solution provoquant dans les 5 à 10 minutes une érection d’une petite heure.

Par contre, pour toutes les carences d’origine psychologique, le remboursement des soins est fortement lié à la filière médicale empruntée. Pour les gros problèmes, je ne saurais que trop vous encourager à faire appel directement à un psychiatre. Pour les plus petits, les recettes de grand-mère et les petits « trucs », ne peuvent pas faire de mal à la motivation.
- Ne pas s’enfermer dans une routine qui dévalorise votre partenaire à vos yeux.
- Innover tant dans le déroulement de l’acte mais aussi dans les préliminaires.
- Surtout ne pas oublier qu’il s’agit là d’un jeu, à conduire comme un jeu et où le but consiste à faire gagner un maximum de joueurs.
- Avoir recours à ces petits plus qui ne doivent être considérés comme des contraintes mais comme des accessoires destinés à embellir le ou la partenaire.
- User de ces recettes millénaires qui constituent par ailleurs aussi pêchers de gourmandise.
Voici ceux qui me viennent à l’esprit. A chacun de trouver parmi celui ou ceux qui lui apporteront satisfaction.
Ces conseils, même s’ils ne vous sont pas adressés, ne sont pas à prendre à la légère. Une relation s’entretient au quotidien. Personnellement, Nous avons toujours un petit saladier de gingembre confit qui traine dans la cuisine.

vendredi, janvier 18, 2008

Clop

A CC, la petite hamster a décidée de profiter de son opération dentaire et du fait qu’elle ne pouvait plus rien glisser entre ses bajoues rebondies, pour arrêter de fumer.


Certes elle est bien aidée par le décret anti-tabac du 1er janvier 2008 qui interdit désormais de fumer dans les lieux publics, mais, au privé, comme JMM n’est pas décidé à en faire autant, elle déguste tous les jours sa petite dose de nicotine.


Je ne saurais déterminer l’intensité de sa motivation mais il me semble qu’une grande part de celle-ci soit due à des reflexes pavloviens.


Comme je l’aime bien et que j’ai parié qu’elle tiendrait plus d’un mois contrairement à sa côte actuelle qui se mesure en semaines, j’ai décidé de lui filer un petit coup de main discret. Je tiens à signaler qu’il s’agit là d’une aide amicale absolument pas d’une tentative de tricherie éhontée.


Je lui propose donc de remplacer ce petit réflexe pavlovien par un autre. Il s’agit du système AcuOne, un petit dispositif médical autonome d’électro acuponcture qui facilite le sevrage. Le principe en est simple et tout bête : Au lieu et place du reflexe consistant à sortir son paquet pour s’en griller une à la moindre contrariété, on active ce dispositif qui se présente sous la forme discrète d’un bracelet montre. Il stimule alors quatre points sur la face interne du poignet. Ainsi, en remplaçant un geste par une séance d'électro-acupuncture personnelle, vous tabac. Comme je suis pratique et qu’il y a surement parmi vous quelques dépendants et dépendances, je vous invite à visiter le site d’AcuOne.

jeudi, janvier 17, 2008

Un euro

A en croire ma radio, le grand sujet du jour porterai sur l’utilité ou non de procéder à la distribution de billets de un euro. Il semblerait que certain voient dans la monnaie papier plus de sacro-sainte valeur que dans les trébuchantes pièces. Dans le même temps, on entends Pierre-Édouard Leclerc défendre notre pouvoir d’achat depuis les rayons de ses supermarchés d’où il extrait les produits dont il estime le prix de vente trop élevé. Comme si c’était au commerçant de déterminer le rapport qualité-prix d’un article et non plus à l’acheteur. Mais bien évidemment, sous prétexte de nous protéger de nous même, on choisi pour nous ceux dont la marge arrière est la plus intéressante pour le vendeur. Je vous rappelle au passage ce qu’est une marge arrière : Une bonification en fonction des quantité vendus. En gros une ristourne qui ne profite pas à celui qui a payé.
Il n’y a pas de mystère, notre pouvoir d’achat ne peut augmenter que de deux façon possible :
Par la diminution de nos dépense ou par l’augmentation de nos ressources. Le pouvoir en place n’ayant que peu de moyen d’action sur le montant de nos dépenses, cherche par tous moyens à augmenter nos ressources. Ses moyens étant des plus faible, le partit pris est de fouiller dans nos poche et d’en extraire les RTT et autres temps de travail épargné, sachant qu’ainsi il lui en coûte peu puisque l’heure de boulot d’aujourd’hui est sans commune mesure avec ce qu’elle vaudra demain. On nous propose ainsi de nous dépouiller nous même de notre épargne et même parfois d’en réduire le nombre en nous la rachetant à 50% de sa valeur comme dans les hôpitaux.
Pourtant, le problème ne viens pas de nos ressources, elles correspondent à notre capacité de travail. Le problème se situe bien au niveau du cout de nos dépenses puisque l’on voit les entreprises commerciales réaliser des bénéfices et quels bénéfices sur notre dos. Je prendrais un exemple simple : J’ai voulu acheter, hier, une simple boite de biscotte. Une boite de près de 100 biscottes si possible. Il y avait dans les rayons de mon supermarché habituel trois marques. L’une renommée : 102 de heudebert, l’autre, renommée aussi, mais pas pour la même raison 100 biscottes N°1 et enfin la dernière de marque Casino et d’une contenance de 100 biscottes elle aussi. La première était vendue à 2 euros 92, la seconde à deux euros de moins et la troisième à un euro d’écart. Honnêtement, pensez vous que les coûts de production justifie un tel écart, du simple au double ? Pensez-vous que deux malheureuses biscottes de plus valent les deux euros de différence ? Certains et moi le premier vous dirons que ces deux euros se justifient en raison de la différence de qualité. Mais je dit cela sans vraiment y croire et lorsque j’estime mon pouvoir d’achat en danger, je baisse de gamme.

Ainsi donc, la différence entre deux paquets de biscottes serait égale à deux billet de un euro, et l'on veut nous faire croire que si les prix sont si élevés c'est essentiellement du à la forte valeur de notre monnaie. N'est-il pas étrange qu'en certains pays que l'on dit sous-développés ces deux euros puissent sauver des vies alors que dans notre soit disant petit paradis, ils n'ont même pas le pouvoir de rassasier celles et ceux qui y meurent encore de faim.

J'en veux énormément à Coluche, l'abbé Pierre et autres dont les actions de solidarité en devenant pérènes ont déresponsabilisé l'Etat de toutes luttes contre l'exclusion. Il n'est pas rare aujourd'hui d'entendre nos politiques dire "certaines associations sont là pour cela" alors que c'est ce pourquoi on les paye si grassement.

mercredi, janvier 16, 2008

Jouer avec le vent


Jouer avec le vent
Originally uploaded by declicjardin.

Comme vous le savez peut-être hier soir nous avions un avis de tempête sur la Somme et je dois avoué m’être régalé.

J’aime le vent.
J’aime l’entendre hurler et siffler contre les parois d’une voiture ou les murs d’une maison. Je me sens alors comme ce petit porcinet, narguant le loup derrière son mur de briques. J’aimes ressentir jusqu’aux tréfonds de mes os le tremblement qui cours les murs, sous les coups de boutoir de sa rage.

N’allez pas vous imaginer que je l’aime comme un couard, de derrière les vitres de mes fenêtres, à l’abri dans le confort douillet de ma demeure. Je fais plus que le narguer, j’aime aussi affronter sa violence, le rythme changeant de ses sautes d’humeurs. Je le regarde en face, la respiration coupée. Je sens ses bras s’insinuer entre les différentes couches de vêtements qui tentent de me conserver la chaleur. Ils me soulèvent tant le cœur que le corps et j’ai alors la sensation de m’envoler, de planer. Mais je sais le maitriser, chevaucher le souffle du dragon, comme exécuter et vivre une musique.

Nul besoin de grandes qualités pour ce faire, chacun à sa façon ne tente t’il pas de débourrer ce fougueux cheval ? Du meunier à l’aérostat, chacun lui offre de grandes éoliennes à tourner, des voiles à gonfler, alors qu’il aime tant parcourir les champs de graminées dont les révérences lui sont douces aux oreilles, se perdre au milieu des pins pour en diffuser la senteur, se jouer des feuillages mordorés et pousser d’une pichenette les buissons du désert.

Il m’aime rien tant que de rouler sa bosse au travers des frontières et des limites de tous styles, colportant de l’un à l’autre les murmures des amants.

J’aime le vent.

mardi, janvier 15, 2008

Family affair

J’ai déjà évoqué le point de vue d’Élisabeth Badinter, Jean-Pierre Relier et d’Edward Shorter sur la distinction entre l’innée(dans les gènes) et l’acquit(apris) et l’existence ou l’inexistence de l’amour maternel même si l’un ne va pas sans l’autre.
Tout d’abord, une petite définition de la notion d’instinct s’impose :
"Ensemble des comportements innés existant chez les animaux ; ces comportements qui assurent la conservation de l’individu et de l’espèce, présentent des caractères spécifiques. La notion d’instinct est donc liée à celle d’innéité et de spécificité ; elle est parfois appliquée au comportement humain. On a donné aussi le nom d’instinct tel ou tel comportement particulier ; on parlera aussi d’ instinct de conservation , d’instinct de reproduction.
La notion classique d’instinct est controversée."
Au niveau de la définition de l’instinct maternel c’est pareil :
Sarah Blaffer dans son livre « Les instincts maternels » développe celle-ci : la femme comme toutes femelles est instinctivement maternelle et nourricière, son instinct s’éveille avec la grossesse et résulte d’une modification hormonale durant cette période de cohabitation.(Elle est un peu macho.)
Personnellement, j’ai sur le sujet une vue plus réaliste et moins physiologique, cet instinct n’existe pas, il est le fruit de l’apprentissage résultant de notre vie en communauté.
Comme beaucoup de sociologues, je reconnais l’existence d’un instinct de conservation , d’un instinct de reproduction, d’un désir naturel d’enfant. Mais comme l’ont démontrés les études vétérinaires sur les souris, dont les mères mammifères ne montrent pas nécessairement un attachement systématique aux nouveau-nés juste après leur naissance. Disons plutôt que leur « instinct maternel » se développe progressivement, par petites étapes qui impliquent également le nourrisson. La nature ne peut être distinguée de la culture, et pourtant quelque chose dans l’imagination humaine nous prédispose à installer cette dichotomie. Nature contre culture, inné contre acquis. La persistance, pendant des décennies, d’une dichotomie inexistante me laisse perplexe. La découverte récente que les souris femelles dépourvues d’un gène particulier ne s’occupent pas de leurs petits a inévitablement suscité de nouveaux commentaires sur le gène « l’essence de l’instinct maternel », comme si elles l’avaient avec le gène et en étaient dépourvues sans lui. Le « sens inné du maternage » (selon les journaux) n’a peut-être rien d’inné, mais c’est à se demander si le besoin d’organiser l’information entre des oppositions binaires comme nature et culture ne l’est pas. »
L’histoire nous révèle que la notion d’amour maternel est étrangement évolutive. Après une longue période d’indifférence, marquée par le recours systématique dans les villes aux nourrices de campagne, la fin du 18e siècle voit naitre un nouveau comportement féminin. Le 19e siècle exalte et amplifie cet idéal de l’amour maternel…..c’est le sujet du livre d’Elisabeth Badinter l’amour en plus : histoire de l’amour maternel (XVIIe- XXe siècle) qui propose un parcours historique assez érudit présentant les différentes manifestations – ou absences – de ce fameux instinct maternel au cours de l’histoire et conclut assez naturellement à sa nature bien plus sociale que biologique un autre excellent ouvrage qui présente cette mutation dans une perspective encore plus historique est, celui devenu classique, d’Edward Shorter naissance de la famille moderne : XVIII e – XX e siècle.
Si je me lance dans cette longue digression c’est tout simplement parce qu’avec Claudine nous avons été voir Dimanche un bon film, moraliste mais pas moral, Gone Baby Gone.
C’est un film famillial à tous point de vue.
Tout d’abord son équipe et son réalisateur Ben Affleck. Comédien et scénariste accompli, Ben Affleck est l’un des plus jeunes auteurs à avoir remporté l’Oscar du meilleur scénario original. Il a reçu la statuette en 1998 pour WILL HUNTING, qu’il a coécrit avec l’acteur Matt Damon, et qui l’a révélé également en tant qu’acteur. Les deux hommes ont aussi obtenu le Golden Globe. Éclectique dans ses rôles, il a joué dans le film oscarisé de John Madden SHAKESPEARE IN LOVE, pour lequel il a été nommé à l’American Comedy Award 1999 du meilleur second rôle, dans la comédie romantique UN VENT DE FOLIE de Bronwen Hugues, pour laquelle il a été cité au Blockbuster Entertainment Award 2000 du meilleur acteur, et dans 200 CIGARETTES de Risa Bramon Garcia où il jouait avec
son jeune petit frère Casey Affleck qui a déjà lui aussi une carrière fournie. A sa filmographie figurent en outre LONESOME JIM de Steve Buscemi, SOUL SURVIVORS de Steve Carpenter, AMERICAN PIE 2 de James B. Rogers, ATTENTION SHOPPERS de Philip Charles MacKenzie, COMMITTED de Lisa Krueger, MAIS QUI A TUE MONA ? de Nick Gomez, LA COMPETITION de Charles T. Kanganis, et bien sûr DESERT BLUE de Morgan J. Freeman que l’on retrouve comme par hasard dans ce film ainsi que Ed Harris et bien d’autre. Je ne vais pas donner toute la distribution de cette impressionnante brochette.
C’est aussi un film sur l’amour maternel. Dans le scénario coécrit par Ben Affleck, il est perpétuellement présent. L’action se déroule dans une banlieue ouvrière de Boston, la petite Amanda, 4 ans, blonde, mignonne comme tout, a disparue. Comme l’enquête de la police est dans une impasse, l'oncle et la tante de l'enfant décident de faire appel à deux jeunes détectives privés, Patrick Kenzie et la douce Angie Gennaro.
Patrick et Angie connaissent bien le quartier mais n’ont pas l’habitude de ce genre d’enquête. Ils apprennent rapidement que la mère d'Amanda, Hélène, est toxicomane. Plus l'enquête avance, plus ils découvrent l'envers de Boston, et pénètrent ses bas-fonds dans ce qu'il y a de plus sombre. Ils persévèrent, au-delà des mensonges et s'enfoncent vers les secrets les plus noirs de la ville, là où règnent dealers, criminels et pédophiles. Pourtant, Amanda reste introuvable.
Face à la pression des médias, Rémy Bressant(Ed Harrys), un enquêteur tenace, et le capitaine de police Jack Doyle vont , eux aussi, s'attaquer à l'enquête et la vérité finira par surgir.
J’ai horreur de dévoiler les ressorts des bons films et de gâcher ainsi la surprise de ceux qui vont le voir. Mais celui-ci fini sur une question de choix entre le respect de la loi et la nature de la famille et la voie choisie par le héros n’est pas celle que nous aurions pris Claudine et moi. En l’occurrence, nous aurions choisi d’enfreindre cette loi et les us et coutumes qui s’y rapportent. Je soupçonne la « Famille Affleck » de nous y avoir poussé. En effet, derrière ce film policier, la tuerie, l’horreur et le sang, les courses poursuites et tout ce qui en fait une bonne distraction, se cache la question de l’amour ou de l’instinct maternel et ce n’est pas une affaire à prendre à la légère.

lundi, janvier 14, 2008

Moldavie, Champagne, Picardie


guitard
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

MOCAPI, association d’amitié et d’entraide entre la Moldavie, la Champagne Ardenne et la Picardie sise au 6, avenue du 91ème RI à 08000 CHARLEVILLE MEZIERES a son siège social : 58 rue Georges Matifas, à RIVERY (tél : 0672759390 ; assomocapi@yahoo.fr ).
Elle vous invite à un concert le dimanche 20 janvier 2008 à 18H00 au siège de l’association 58 rue georges matifas à RIVERY
(à coté de domicile ameublement et derrière le LIDL)
- Mihai CARAIVAN, chanteur moldave : chants de Roumanie, Moldavie et Russie
- Extrait du spectacle « carnet de voyage » avec Eric REGNAUT
- Morceaux classiques avec Emmanuelle BARDET (flute) et René FAURE (piano)

dimanche, janvier 13, 2008

Amiens



Cathédrale Originally uploaded by francois et fier de l'Être.


Je vous ai déjà présenté le blog de béton de Nicolas, un jeune mauricien qui cherche à renseigner les expatriés comme lui. Il se trouve maintenant en France et s’efforce en anglais de refiler quelques bons tuyaux sur nos us et coutumes à ceux qui y arrivent. Cela m’a donné l’idée d’en faire autant pour ceux qui souhaiteraient s’installer dans notre ville. Malgré ses difficultés de transport qui espérons le, ne sont que temporaires, Amiens est une belle ville, où il fait bon vivre, alliant la modernité et la richesse de son histoire. Géographiquement parlant, c’est un immense papillon à cheval sur la Somme, la rivière.



Ce qui avait frappé le titi parisien qui venait finir ses études il y a une trentaine d’années ici, c’était comme encore aujourd’hui, l’air ou du moins le vent qui circule dans les larges artères entre les immeubles bas de trois ou quatre étages. La seconde impression, elle vient du cœur, de l’eau, sous toutes ses formes, la Somme, l’étang Saint-Pierre, le bassin de la Hotoie et la terre qu’y s’y mêle, les hortillonnages et le marais. DSC02531 C’est une ville à la campagne, aux charmes discrets et épars. Ce qui frappe aussi le visiteur, c’est la diversité des architectures qui s’y côtoient. La richesse des hôtels particuliers du quartier Henriville voisine la pauvreté des masures de bois et de torchis du quartier Saint-Leu, les alignements ouvriers d’Amiénoises, ces maisons de briques rouges plus hautes que larges d’après guerre et les modernes façades de verre venues combler les trous des bombardements et dominant tout cela, la flamboyante cathédrale et le phare de la tour Perret. Pour trouver le logement adapté à ses besoins, ce n’est pas trop compliqué puisque la ville est en quelque sorte découpée par quartier et qu’à chacun correspond ses spécificités. Si vous y venez pour vos études, ne cherchez pas trop loin du campus ou de la gare selon que vous les voulez studieuses ou pas. Gardez en tête qu’à Amiens, toutes les activités nocturnes sont concentrées en centre ville et qu’il ne reste qu’une ligne de bus, celle du campus. Si vous préférez les petites maisons douillettes, intimistes, selon vos moyens, vous en trouverez plein, soit dans le quartier Saint-Maurice, soit dans la vallée des vignes. En fait, vous aurez sûrement plus de mal à trouver un bon appartement qu’une petite maison.

samedi, janvier 12, 2008

Compte là dessus et …


Casse noix 1
Originally uploaded by ptibat.

On use parfois dans le langage courant d’expressions imagées dont on ne touche pas réellement du doigt la pertinence. Aussi, je crois utile avant de s’en servir d’en préciser toutes les acceptions afin qu’il ne puisse se glisser la moindre méprise ou le plus petit malentendu.
En l’occurrence, le premier sentiment que m’évoque cette expression me rappelle ce jeux stupide pratiqué dans les années soixante dix avec deux boulles de plastique dur retenues entres elles par un lacet et dont le but consistait à produire un staccato répétitif d’entrechoquements à même de vous mettre les nerfs en pelote. On en viendrait presque à espérer que l’éclatement de l’une des sphères ne réduise au silence cet engin.
Malheureusement, l’image n’est pas sans évoquer non plus une certaine « malléabilité » des ovoïdes. Se glisse alors une notion de serrage, grinçante, jusqu’à l’éclatement, comme la pression sur un fruit trop mûr, un pruneau dont on extrait le noyau et la pulpe en ratatinant son enveloppe, la coque de la noix se brisant sous la contrainte. Mais la pression n’est pas uniquement externe, s’y mêle le souffle salvateur de la soupape de cocotte minute qui évacue par saccades retenues le bouillonnement interne.
Le tout formant un hypothétique objet, mais une pas si rare personne, que l’on nomme casse-noisette(pas le ballet), casse-noix, casse-bonbons, casse-burnes, bref un vrai casse-couille.

vendredi, janvier 11, 2008

Billy Crudup


Billy Crudup
Originally uploaded by amartz n VA.

Aujourd’hui, je ne savais quel sujet aborder. Cela arrive, une panne d’inspiration, un vide, le manque d’idée neuve ou originale. Quand justement cela arrive, je laisse vagabonder mon esprit au hasard des traces laissées par ce qui m’a touché ou marqué. De temps à autre, rien ne vient, mais parfois un événement, un souvenir plus marquant m’accroche.
Aujourd’hui, c’est le souvenir d’un film sombre, extrêmement dur dont le scénario est tout en force brute mais où le jeu des acteurs est d’une finesse digne de la plus blanche des dentelles. C’est l’histoire d’une cicatrice, d’une douleur inexprimée, de celles qui affleurent et dont même la vengeance n’apaise la souffrance.
« Sleepers » ou « la correction » raconte l’histoire de quatre garçons issus d’un même quartier de New-York qui suite à une bêtise ayant dégénérée se retrouvent en maison de correction. Dans cet établissement, sous prétexte de mater les âmes, un groupe de gardien profitent et abusent des corps. Afin d’y survivre, tous choisissent le silence. Malheureusement, ce silence les minent et lorsque l’occasion de prendre leur revanche se présentent, ils ne font pas dans la dentelle.
Je me souviens d’une direction d’acteur exceptionnelle due à Barry Levinson à qui l’on doit aussi « Rain man » et qui est à l’affiche de Bee Movie.
Il y avait aussi une pléiade de stars toutes aussi talentueuses les unes que les autres :
· Kevin Bacon en méchant maton amateur de violence et de jeunes garçons dont j’avais adoré la prestation dans sexcrime.
· Billy Crudup dont le nom ne vous dit peut-être pas grand chose mais qui faisait l’acteur dans Stage beauty et jouait le fils dans le merveilleux Big fish de Tim Burton.
· Robert De Niro qui joue ici un curé de quartier qui préfére mentir sur la bible plutôt que d’accepter ce qui a été fait à ces gosses.
· Dustin Hoffman qui nous prouve qu’un bon acteur peu être aussi un mauvais avocat, et l’on se souvien de « Rain Man ».
· Brad Pitt en bon avocat manipulateur, masquant ses cicatrices au plus profond. Toujours aussi génial.
Et tout un tas d’autres dont Minnie Driver, Vittorio Gassman, Ron Eldard, Jason Patric, Terry Kinney, Brad Renfro(Claudine l’adorait dans « Le Client ») ….
Si jamais vous croisez le DVD, n’hésitez pas.

jeudi, janvier 10, 2008

CODEPINK - women for peace

Je viens de découvrir le Blog de Dariana : CODEPINK.
et je vous invite à en faire autant : http://daridonovan.net/blog/

mercredi, janvier 09, 2008

Circulez, rien à voir

Certains s’imaginent que vouloir, c’est pouvoir et que ce simple adage les absout de toute autre réflexion. Nous venons de passer 42 minutes infernales, prisonnier de deux mètres carrés certes confortables mais en nous disant que tout de même, le nouveau plan de circulation amiénois est loin de répondre aux exigences du réchauffement climatique.
Il existe à Amiens une sorte de couloir de circulation qui fut autrefois à double sens et qui permet de canaliser la foule matinale qui s’en vient travailler depuis les faubourgs de la ville. Ce couloir se nomme l’anneau vert. Afin de le désengorger, il a été mis en place une série de parkings surveillés à la périphérie de l’agglomération d’où l’on peut prendre le bus. Bien évidemment, ses parkings sont une excellente idée, mais ils ne sont pratiques qu’aux habitants provenant de l’extérieur d’Amiens qui auront pris la précaution de se mettre dans le bon axe avant de pénétrer l’agglomération. C’est quoi, le bon axe me demanderez-vous ? C’est assez simple à comprendre lorsque l’on sait que le centre, le moyeu de la ville est piétonnier de comprendre que pour passer d’un point à un autre de la ville, il s’avère nécessaire de tourner autour de ce moyeu et ce d’aussi loin que l’on provienne. Ce système fonctionne car il y a quatre grands axes qui en rayonnent : La route de Paris, la route d’Abbeville, l’avenue de l’Europe et enfin l’avenue Jules Barni et que ces quatre voies sont émaillées de chemins transversaux qui les relient deux à deux. Pour un hors-muros, il vaut mieux prendre la rocade et faire quelques kilomètres de plus au grand damne de dame nature afin de se retrouver sur la voie de circulation qui dessert le quartier où l’on veut se rendre que de faire l’inverse c’est à dire pénétrer la ville avant d’effectuer la rotation.
Malheureusement pour les intra-muros, c’est le calvaire. La volonté de l’équipe municipale dirigeante est clair, et pour elle, vouloir c’est pouvoir, tout faire pour « Promouvoir le bus ». Comme il devenait urgent de ce préparer aux échéances électorales, ils ont démarrés tous les chantiers en même temps, les couloirs de bus, la verrière de la gare et j’en passe. Mais sans plus de réflexion, je crains qu’elle ne se dirige vers un chaos qu’elle est loin d’imaginer. Déjà, elle avait choisi d’isoler le ghetto de la partie Est de la ville en limitant l’accès à la rue Jules Barni à une voie de circulation, fort heureusement, la rue de Verdun a absorbé le surplus au grand détriment du calme des hortillons et de la tranquillité des riverains.
Voici maintenant que voulant rivaliser avec Mr Delanoë, Gillou (Gilles De Robien pour celles et ceux qui l’ignorent) lance l’alternance. Celle des couloirs de bus larges comme des terrains de football bien sur. Voici la brillante idée d’un spécialiste en assurances automobile : Faire-faire le grand huit aux autobus et tordre le cou à l’anneau vert(idée de la précédente campagne qui elle fonctionnait. Après tout, n’a pas été qui veut ministre des points ronds.).
En quoi cela consiste-t’il ?
L’idée de base est simple : on fait un grand X au milieu de l’anneau vert afin que de petits autobus d’une vingtaine de places puissent traverser le cœur piétonnier de la ville en vingt minutes et ce toutes les six, et permettre à tout un chacun d’aller dépenser sa fortune en soldes chez l’électorat de base. L’idée eut pu être bonne si il n’y avait un petit détail pour gripper la machinerie. Un truc nommé « code de la route » qui gène le trafic de ces petites merveilles roulant au diester. En effet, pour faire un X, on tourne une fois à gauche, une fois à droite et ce, deux fois de suite quelque soit le sens de circulation. Ors, une fois sur deux on doit couper la circulation venant en sens inverse. Ors, comment faire descendre des gens à droite lorsque l’on tourne à gauche. Je vous rappelle qu’il n’y a qu’un seul côté de sortie dans les bus. A ce Kafkaïen problème, la municipalité nous a inventé les « couloirs de bus variables ». Ils sont tantôt à gauche de la circulation lorsqu’il doivent tourner à gauche, tantôt à droite lorsqu’ils doivent déposer leurs malheureux usagers.
Pourquoi malheureux usagers ? Tout simplement parce qu’en cas de bouchon, il est impossible à un bus de passer de la droite vers la gauche ou réciproquement, ors ce n’est plus quatre mais huit fois que ce petit bus doit faire ce manège et le matin, il est loin d’en imposer aux camions de livraison. Le pompon de la pomponnette, c’était ce matin. Afin de faire respecter les couloirs de bus, nos élus (pour l’instant) on cru bon faire appel à la force public en la personne d’un malheureux motard à chaque début de couloir, nous avions donc une voie de bus totalement vide et une voie de circulation tête à cul où il était impossible d’insérer le moindre petit bus (je vous rappelle ses 8 changements de côté), où même les autres bus, ceux rayonnants sur l’extérieur préféraient garder leur place dans la file et faire descendre leurs usagers sur leur voie réservée plutôt que de se rabattre sur le côté. C’est ainsi que nous avons mis 42 minutes pour aller de la maison de la culture à la gare, 42 minutes pendant lesquelles, un seul de ces petits bus à croisé notre route.
Alors un toutes les six minutes, encore une promesse électorale.

Petit aparté : As-tu mis tes dents sous ton oreiller ?

mardi, janvier 08, 2008

8 Janvier 2008 : Mes meilleurs voeux à tous.

Je fais partie d’un groupe de photographe intitulé « Un jour, un photographe ». Le but de ce groupe est de constituer un travail commun. Ainsi pour les trois cent soixante cinq jours de l’an 2007, peut t’on considéré le but comme atteint. Chaque 8 de chaque mois, j’ai fourni mon écot. Il n’avait pas toujours une valeur artistique folle, mais, ainsi que cela se devait, chaque cliché fourni a été pris le 8 de chaque mois. Pour la nouvelle année, nous recommençons en espérant avoir toujours autant de constance. Car c’est là que ce situe la difficulté. Que chacun de nous et ceci pour une année entière pense à prendre son cliché le jour dit.

lundi, janvier 07, 2008

Princesse


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Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

Toutes les jeunes filles ne rêvent t'elles pas qu'un prince charmant les couronnes ?

Les baisés, comptez-vous!


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Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

La traditionnelle fête du Noël orthodoxe se déroulait hier. Elle est fêtée entre le 6 et le 7 janvier suivant le calendrier julien toujours en vigueur dans l'Église serbe. Cette différence avec l'église catholique remonte à 1582, quand le pape Grégoire XIII changea de calendrier et créa le calendrier grégorien plus en synchronisme avec la soleil. Le calendrier julien fut établi par Jules César en 46 av. J.-C.. Les protestant n’acceptèrent ce nouveau calendrier au début du XVIIIè siècle.
Bref, tout cela pour vous dire que, comme plus de quinze jours auparavant, l’équipe d’Amiens-Jeunes était au rendez-vous pour, cette fois, ranger le désordre que notre fatigue du réveillon de Noël avait empilé en vrac dans le garage. Je pense que les réjouissances proposées ne devaient pas être si drôle puisque nous nous sommes retrouvés cette fois peu nombreux. Vous me direz que l’on ne fait pas tenir 600 personnes dans notre pauvre petit local plein de toiles d’araignées ( elles produisent pour halloween prochain ).
Il y avait ACC et Baloo.
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Nous n’étions même pas seuls puisque pour une fois, le temps était de la partie : Un dimanche après-midi frais mais pas pluvieux. Heureusement d’ailleurs, car notre première action fut de sortir tous le fatras en faisant de petits tas selon l’usage que l’on en fait. Nous avons, comme vous pouvez le voir sur les photos, vidés toutes les malles et squatté tout le passage.
D’ailleurs, à ce propos, la chance était avec nous aussi, puisqu’aucune voiture n’a souhaitée accéder aux autres garages. Elle aurait bien eu du mal à se frayer un passage au milieu des boulles, guirlandes et cotillons.

Ils étaient tous venus dès 15 heures, comme nous avions pris soin de le rappeler. A nous tous, il nous a fallu trois bonnes heures pour ranger ce garage. Vous pouvez voir sur la gauche le magnifique traineau et les cerfs du père Noël avec dans le fond, les trois malles de décoration(boulles, guirlandes, divers) avec celle de la cuisine. En face et selon l’ordre d’apparition dans le calendrier : Pâques, 14 juillet, Halloween et ses petites araignées. Sur le devant la malle des après-midi récréatives et celles des anniversaires. A votre droite, les troncs vides achetés pour les deux ans à venir dont les cartons s’empilent, plus de 25 années d’archives et de comptabilité bien rangées dans des caisses de plastiques et devant les étagères où l’on peut trouver les matériels susceptibles de servir à plusieurs manifestations comme des plateaux, des jeux, la pharmacie etc.…
Comme vous pouvez le voir, nous ne nous sommes pas beaucoup ennuyé nous au moins.

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dimanche, janvier 06, 2008

Charlton Heston Vs Will Smith

Bien peu de membres de la jeune génération se souviennent de Charlton Heston arpentant les rues de la ville dévastée et délaissée au volant de sa grosse Cadillac décapotable, sa carabine au creux du coude et son chien aux talons. Il promenait son air faussement impassible sur les non-humains à la peau blême et talquée dans un film issu du même ouvrage de Richard Matheson. Il faut dire qu’il a donné au cinéma le plus beau triptyque de la science fiction qui soit avec le « Soleil vert » et « La planète des singes ».

Dans l’autre coin du ring, souhaitant égaler le grand champion de l’anticipation, un fresh prince de bel air auquel l’âge et la maturité donnent un peu plus de poids et qui se trouve de ce fait hautement crédible dans le rôle de survivant obligé de faire la conversation aux mannequins pour garder ses esprits. L’idole des jeunes n’en est pas à son coup d’essai et semble sur le point de battre son prédécesseur en affichant un carré d’as avec « Independance day », « Men in Black », « I, robot » et cette excellente reprise de « Ultimate man », « Je suis une légende ».

samedi, janvier 05, 2008

Recherche & référencement


Loupe & lettres
Originally uploaded by Alain Bachellier.

J’ai déjà évoqué les moteurs de recherche et leur pendant, les annuaires en expliquant combien la visibilité d’un site peut être influencée par l’usage des mots clefs et des balises les décrivant. J’ai toutefois omis de signaler qu’ils existent d’autres facteurs tous aussi déterminant dans le positionnement de votre site.
On les appellent : Indices de satisfaction, indices de popularité ou encore Page Rank ou Rank tracking. C’est de l’anglais, ne me demandez pas ce que cela signifie. Il s’agit en fait non plus de mesurer le nombre de visiteurs ou le temps passé à lire une page mais le nombre de lien qui pointent à la curiosité d’autrui sur cette page ou ce site. On cherche en fait à déterminer le nombre de lien à destination de votre page qui existent dans les autres pages des autres sites et en fonction de leur propre popularité on tente de déterminer « l’utilité » de cette page pour la communauté. On rapporte ce nombre de lien aux interrogations auxquelles ce site répond. Ainsi en fonction de sa « popularité », les moteurs de recherche et les annuaires positionneront votre site plus ou moins haut dans la hiérarchie des répondants à une requête. En effet, la pertinence des réponses à une question reste leur objectif majeur.
Vous trouverez sur le Web de nombreux sites vous expliquant, ou tentant de le faire, comment augmenter la popularité de votre site en ré-agençant les liens internes et externes. Je vais tenter d’en faire autant le plus simplement possible.
1 - Comment se constituer un « Capital de sympathie » ?
C’est l'ensemble des liens externes, notés dans d’autres sites, pointant sur le votre qui vous apporte un « Capital de Sympathie». Comme tout capital, il est important de le faire fructifier et vivre afin qu’il s’accroisse de lui même. A première vue, il semble difficile de pouvoir influer sur les autres gestionnaires de site afin qu’ils pointent le votre du doigt, mais en réalité, nous le faisons tous les jours sans nous en rendre compte en mettant des commentaires sur nos blogs respectifs. En effet, tous nos commentaires sont accompagnés de notre pseudo et souvent renvoi grâce à un lien vers telle ou telle page de notre site. Donc le meilleur moyen de se constituer un capital de sympathie, c’est bien de l’être avec les autres sites ou blogs.
2 - Comment faire fructifier son capital ?
Deux moyen :
- L’auto-fructification.
En effet, si l’une de vos page se trouve être plus populaire qu’une autre, vous pouvez faire « mousser » la popularité de vos autres pages en les liant ensemble. Prenons l'exemple de votre page d'accueil qui a réussi à avoir un bon PageRank, grâce aux échanges de liens avec d'autres bloggeurs. Vos autres pages peuvent en bénéficier si vous faites un lien depuis la page d'accueil vers elles. Mais attention, les mêmes règles s'appliquent : si vous faites beaucoup de liens, la part de PageRank transmise à chacune de vos autres pages sera plus faible. A l'inverse, vous pouvez également construire votre site de manière à améliorer le PageRank de certaines de vos pages (au détriment d'autres). Par exemple il est commun de chercher à avoir le meilleur PageRank possible pour votre page d'accueil. Faites-donc un lien vers celle-ci sur chacune des pages de votre site, en mettant par exemple votre logo en haut à gauche. Ainsi se créé des passerelles qui permettent une ventilation optimum de votre capital sur chacune de vos pages. Ensuite, c’est mathématique, un effet boulle de neige, vos pages sont indexées par des pages à fort capital, se voient attribuée un capital encore plus fort et ainsi de suite.
- Le commerce international et interculturel.
Une autre méthode pour faire fructifier son capital consiste à ouvrir son site à de nombreuses communautés. En effet, imaginons qu'un internaute se promène sur le web en parcourant des pages, passant de l'une à l'autre en cliquant au hasard sur un lien. Il se peut qu'il se retrouve bloqué dans un groupe de pages liées entre elles, une communauté, mais fermées sur le reste du web, le reste du monde. Dans ce cas il vat aléatoirement sur n’importe quelle autre page du web ou cesse d’un coup de surfer. Ce brusque changement peut aussi provenir directement du promeneur qui s'est lassé des pages qu'il visitait, ou qui n'a pas trouvé ce qu'il cherchait. Ceci témoigne d’une certaine insatisfaction que n’aime pas, mais alors pas du tout, les moteurs de recherche. Dans ce cas, ces moteurs valorisent toutes pages ou groupe de page faisant la jonction entre plusieurs communautés.


Le PageRank reste un algorithme complexe et assez mal connu, surtout qu'il est en partie caché par leurs auteurs, pour des raisons évidentes de concurrence industrielle.

Si je vous dis cela, c’est tout simplement parce que mon tout petit blog a enfin atteint une taille, un capital sympathie et une notoriété suffisante pour se faire approcher par des entreprises de mise en ligne de publicités. Comme vous avez pu le constater dernièrement, se glissent dorénavant quelques messages à usage commerciaux qui me sont rémunérés, et ma foi fort bien, à l’unité entre 10 et 45 euros. Cela peut vous sembler exorbitant en regard de ce que peuvent vous proposer des systèmes comme Google Advence ou AD42, mais cela s’explique par ma participation à beaucoup de communautés, les nombreux messages dont j’émaille des blogs aux horizons divers, les plus de 700 pages de mes deux blogs, la diversité et la richesse du vocabulaire utilisé etc…
Mais surtout grâce à un excellent Page Rank.


Le « Blog Of François » est crédité d’un Page Rank de 3/5 selon le comptage de Google et a plus de 5549 rétro-liens de référencement. Son classement Technorati de popularité le place désormais à la 1.644.723ème place. Dans le même temps, MesPicsBof se place 4.446.976ème.

Il y a encore du boulot.

vendredi, janvier 04, 2008

Ecrit dans les étoiles...

etoile Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

L’an passé à la même époque, vous vous en souvenez peut-être, ne trouvant horoscope à mon pied, je m’en suis fait un moi même. Il est temps de comparer ma création à ma réalité et d’en tirer les conséquences qui se doivent. Pour mon premier trimestre je m’étais prescrit : - Rien d'inquiétant à redouter pour votre condition physique. - De la modération, - Une rencontre - Une longue période favorable sur le plan financier. Rien d’inquiétant pour ma condition physique, non bien sûr, j’ai passé tout le premier trimestre à m’inquiéter pour celle de la Miss. Quand à la modération, tout le monde sait que cela me caractérise. Une rencontre, à oui, souvenez vous, j’ai rencontré Julie. Quand à la longue période favorable au niveau financier, il me semble avoir perdu pas mal de fric à faire réparer cette p.. de bagnole mais j’en ai gagné énormément par ailleur. Deuxième trimestre :
- Une bonne résistance,
- Une alerte de santé
- Votre conjoint ne sera pas du tout disposé à fermer les yeux sur vos incartades.
- Quelques difficultés pécuniaires.
- Une bonne résistance, il en faut pour résister à une campagne électorale et un week-end complet au bout du téléphone de chez Alice. Une alerte santé, heureusement que je ne m’en souvenait pas lors de l’ablation. Des incartades, je n’ai pas le temps d’en faire quand aux difficultés pécuniaires, j’ai toujours des actions en Sierra Léone.

Troisième trimestre :
- Adoptez une alimentation saine et équilibrée.
- Évitez le surmenage et les sports trop violents
- partiez ensemble faire le point loin des enfants
- si vous avez tendance à être dépensier ou impulsif en affaires, attention à Pluton !

Quoi de mieux qu’une bonne paëlla faite maison allongé dans un fauteuil relax pour regarder le football. C’est évident une petite virée en couple sur les traces du passé vendéen. Bien sûr tout cela coute assez cher.

Quatrième trimestre :
- Très bonne résistance de fond.
- Colères, Nervosité et insomnie
- complicité avec votre conjoint
- des retards et des contretemps dans votre travail,
- le Soleil vous poussera à dépenser, et les influx de Jupiter vous inciteront à épargner.

jeudi, janvier 03, 2008

Pic épique et colle et gramme


filled boxes
Originally uploaded by alex (melfitano).

J'ai été invité sur le site de Ciao où je sévit aussi à remplir l'un de ces questionnaires qui permettent de se faire une idée des différentes personnalités qui se cachent derrière un pseudo pas toujours en adéquation avec eux même. Le thème étant en gros : Dit moi ce que tu consommes, je te dirais qui tu es.
Donc voici ma réponse.

/PASSEE\
1
. Énumérez deux marques qui ont marqué positivement votre enfance ? En indiquant les raisons (anecdotes, souvenirs, ..),
Selon les 4 tranches d'âges. (0 à 6 ans) (7- 9 ans) (10 à 14 ans) (15 à 18 ans)

▲ (0 à 6 ans)
Cette tranche d’âge est bien lointaine et à cet âge là, on se préoccupe peu des marques, mais mes vieux os se souviennent encore de celles qui ont su vieillir en même temps que moi : Mont-Saint-Michel, l’eau de Cologne ambrée dont usait notre mère pour assainir notre peau de bébé. Elle nous en aspergeais le dos après une séance de gant de crin et nous en étions tout revigoré. La seconde marque est aussi liée à un souvenir olfactif et il est intéressant de noter que l’une de ces eaux de Cologne s’est démocratisée tandis que l’autre est désormais réservée à l’élite, il s’agit de « L’extra vieille » de la marque Jean-Marie Farina qui elle était celle de notre mère. Elle flottait derrière elle. Lorsque j’ai voulu retrouver cette odeur, il n’y a pas si longtemps, j’ai eu la surprise de voir que cette eau de Cologne coutait autant qu’un bon parfum.

▲ (7- 9 ans)
C’est l’âge de la gourmandise, des culotes courtes et des bleus aux genoux. Nous trouvions la consolation dans d’étranges figurines, représentant des animaux ou les personnages de bandes dessinées de notre époque, c’était l’âge des PEZ. Ces petits bonbons rectangulaires qui sortaient comme par magie de la bouche de ces figurines en plastiques. La marque et le produit existent encore, j’en ai vu il n’y a pas longtemps dans mon supermarché. Autre gourmandise, autre consolation, autre must du bonbon dont vous n’imaginez pas l’âge vous les jeunes : Les fraises TAGADA qui firent la réputation de la marque Haribo. Que c’est bon la vie.

▲ (10 à 14 ans)
Entre l’enfance et l’adolescence, la douceur et la révolte. De mes années de pension, je ne conserve que le souvenir des produits que mes parents me faisaient parvenir et qui étaient autorisés. Tout d’abord, les gâteaux au rhum en petits sachets individuels de la marque Ploum Plum Pudding. Ils ne doivent plus exister pourtant quel régal que ces petits cakes au rhum. La seconde marque est archi-connue maintenant mais à l’époque s’échangeait sous le manteau, Ferrero pour l’un de ses produits phare le Nutella. Hé ! Oui, c’est pas tout neuf. Mes parents me le faisait parvenir sous forme de petites barquettes de 15 grammes comme l’on en sert de nos jours dans certains hôtels chics.

▲ (15 à 18 ans)
Pleine période négationniste. Pour faire chier les parents, je me mets à fumer. Dans un premier temps des cigares à la cannelle, dans un second temps, pour pallier à la diminution de mon argent de poche les premières Gauloise blondes de la Seita. Aussi légère que la fumée, voltent les jupes plissées sur le petit air de la marque Dimanche qui devient la marque Dim. C’est aussi la grande époque des disques Polydor et du cinéma Gaumont-Pathé.

2. Enumérez une marque, ou des aliments qui vous détestiez dans votre enfance ? En indiquant les raisons (anecdotes, souvenirs,..)
Ah ! Cette question est très facile. J’ai horreur de la marque « Clément Faugier » qui si je ne m’abuse ne commercialise qu’un seul produit : La crème de marron. La raison en est simple, c’était le dessert par excellence de la pension. Nous en avions matin, midi et soir à tel point que cela me sortait par les yeux. Je reconnaissait de loin la boite blanche cernée de marron avec son petit feuillage vert. Beurk, beurk…

3. Enumérez Une chanson souvenir marqué positivement votre enfance ? En indiquant les raisons (anecdotes, souvenirs, ..), Selon les 4 tranches d'âge. (0 à 6 ans) (7- 9 ans) (10 à 14 ans) (15 à 18 ans)

▲ (0 à 6 ans)
Minnie Petite Souris de Henry Salvador, l’un de mes premier disque : un 78 tour, une promotion de la société Francelait. Moulé dans un plastique blanc et souple, il fallait le déposer sur un autre disque pour pouvoir l’écouter. Je l’ai perdu à l’apparition de mon premier mange disque.

▲ (7- 9 ans)
Alouette, alouette de Gilles Dreu que l’on regardait à la télévision, en noir et blanc et qui symbolisait pour nous jeunes parigots, l’âme révolutionnaire virile au contraire du hippie Polnareff et son bal des Laze.

▲ (10 à 14 ans)
Waterloo du groupe Abba, les vainqueurs du prix eurovision de la chanson que l’on voyait pour la première fois en couleur chez mes parents.

▲ (15 à 18 ans)
Pomme du groupe « Il était une fois », j’étais comme tout le monde amoureux de Joëlle.

/PRESENT\
Pour la phase Présent le choix des questions, n'a véritablement pas d'importance, mais juste donner la vision, de votre vie au quotidien :

▪₪▪ 1. Votre Petit Déjeuné préféré :
Quelques bonnes tranches de brioche trempées dans de la chicorée.

▪₪▪ 2. Fruit préféré et détesté ?
Mon fruit préféré est sans contestation la poire bien que j’ai en horreur de devoir l’éplucher(je m’en mets toujours plein les doigts). Mon fruit détesté, vous le connaissez, le marron.

▪₪▪ 3. Votre boisson pétillante préférée ?
Champagne…puis Badoit pour digerer.

▪₪▪ 4. Votre plus grand plaisir en matière d'alimentation, si vous préférez, pour reprendre un slogan : La petite faiblesse qui vous perdra !
Il y en a tant. Une bonne andouillette, du gingembre confit, du chocolat noir, les frites, des tripoux, la pâte d’amande, les diots….

▪₪▪ 5. Donnez-nous une des deux odeurs que vous aimez et deux que vous détestez ?
Mon odeur préférée, c’est maintenant celle du parfum Quartz de Molyneux sur la peau de ma Miss et je déteste le parfum de la fraise synthétique des barbes à papa et l’odeur doucereuse du brouillard plein de pollution qui flotte dans l’air certains soirs.

▪₪▪ 6. Vos marques préférées :
▲ Pour le petit déjeuné (Si d'autres catégories manque, n'hésite pas à les rajouter) :
De Café, Thé ou chocolat :
Leroux puisque vous semblez avoir oublié les buveurs de chicorée.
Chocolat : Benco
De céréales : Lion de Kelloks(je ne sait plus comment cela s’écrit).
De jus de fruit : Jocker .
De confitures : Bonne maman(Oranges amères).
De beurre : Charentes-Poitou(ça rentre partout comme eu dit Coluche)
De lait : Grandlait de Candia(en un litre).
▲ Pour les repas (Si d'autres catégories manque, n'hésite pas à les rajouter) :
╬ Des pâtes alimentaires :
╬ Des conserves de légumes ou surgelés: Bonduelle
╬ Du riz : Taureau aillé.
╬ De mayonnaise : Lesieur
╬ De moutarde : Maille
╬ de Ketchup : Heintz
╬ Des fromages : Président, Les petits amis, Cœur de lion,.Rondelé,

▲ Pour les desserts (Si d'autres catégories manque, n'hésite pas à les rajouter) :
╬ Des yaourts : Danone, Gervais, Yoplait
╬ Des glaces : Carte d’or.
╬ Des Fruits en conserve : St Mamet
╬ Des gâteaux secs : Lu.
▲ Pour les boissons
╬ Soda : Orangina, Gini, Shweeps
╬ Bières :Heineken
╬ Vin : Le bordeau en général
╬ Alcools : Smirnoff
╬ Eau plates : Vittel
╬ Eau gazeuses : Badoit, Perrier
╬ Sirop : Tesseire
╬ Jus de fruit : Jocker on l’a déjà demandé.
▲ Pour les «petits Plus »
Ferrero, M&Ms, Toblerone…

▪₪▪ 7. La ou les Marques que vous offririez à votre pire ennemi(e)
Alice ou le Neuf tant j’ai eu des problème à l’installation de ma ligne internet. Une communication des plus nulles qui soit du genre : « Vous avez un problème de connection à internet, allez vous dans la FAQ de notre site, on vous explique comment vous connecter ». Bande de c..

/FUTUR\
▪₪▪ 1. Selon vous, Demain que trouverons-nous dans nos assiettes d'une façon générale ?
Sensiblement la même chose car les gens sont de plus en plus exigeant et refuse de cautionner les dérives les plus grossières.
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▪₪▪ 2. Comment occuperons-nous nos loisirs ?
Un peu de retour à la nature dans le jardinage et les excursions sportives et beaucoup de consoles et de tchat.
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▪₪▪ 3. Quelles seront Les 4 innovations futuristes pour vous ?
1 - la petite machine à tout faire : Notre téléphone deviendra réellement une extension de nous même comme il est en passe de le devenir.
2 - la machine à rien foutre : Un peu comme l’un de ces Tamagoshis, une sorte de robot passe temps qui nous fera perdre le notre quand nous ne sauront pas quoi faire.
3 - Les médicaments personnalisés qui se développeront à partir de nos propres cellules.
4 - et de beaux voyages de plus en plus lointains, jusqu’au confins de l’univers et au delà..
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▪₪▪ 4. Pour vous quel sera la plus grande découverte ?
Qui a tué Kenedy ? en directe depuis la machine à remonter le temps.
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▪₪▪ 5. Impressions sur ce questionnaire :
Pas mal, sympa.


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