vendredi, juin 30, 2006

ca-fait-chier-!


ca-fait-chier-!
Originally uploaded by hyfreste.

C’est venu doucement, presque devrais-je dire insidieusement. Au début, je n’y ai pas pris garde ou tout au moins ai-je relativisé comme j’ai tendance à le faire :
« Bof ! Ce n’est rien » mais petit à petit, cela ne s’est pas amélioré, je crois qui plus est que cela n’a fait qu’empirer. Maintenant, « c’est un mal nécessaire » et force m’est de constater que cela en est devenu « chiant ». J’en suis venu à attendre en supportant sa prochaine manifestation sachant par avance qu’elle ne fera que m’affaiblir et m’immobiliser. En plus je devrais supporter stoïquement l’enmerdement qui en est la conséquence. C’est ma faute me direz-vous, ce genre de problème se soigne dès l’apparition par une application de l’adage « aux grands maux les grands remèdes ». Mais, il faut dire que sur toutes les prescriptions que je prends, fort peu sont efficace. Pour maintenant, c’est trop tard, il faudrait m’amputer de quelques membres si je veux pouvoir retrouver toute ma motricité.
Non ! Je n’ai pas chopé une de ces courantes qui vous enferment entre quatre murs à exprimer tout ce que vous contenez, c’est la même chose en pire, en dix fois plus long.
Non, ce n’est pas une de ces interminables stations sur un trône à la recherche de ce que vous pourriez exprimer du plus profonds de vous-même. C’est la même chose en dix fois plus inutile.
Je n’y éprouve aucune satisfaction mais je ne peux plus m’en passer. C’est devenu tout à la fois une drogue et un calvaire. Au lieu de tenter de me calmer, tout mon entourage me pousse à l’extérioriser. C’est pour cela que je vous l’avoue franchement et aussi un peu honteusement, je suis atteint de réunionite aiguë. C’est très grave, docteur ?
Vous devez être en train de vous marrer en vous disant voici une maladie sans grandes conséquences. Hé bien non ! Tout cela me stress et je suis actuellement tendu comme une corde de .. violon et pas plus tard qu’hier, dans l’une de ces fichues assemblées générales (encore une autre) on me propose de décompresser, me reposer et me calmer après une de mes habituelles crises. Je commençais tout juste à me détendre lorsque l’on m’a proposé un siège. Cela n’a pas manqué, je l’ai pris et dans la foulée, la grosse commission. « Vlan » me voici membre du conseil d’administration d’un nouveau truc et d’une nouvelle commission, avec plein de nouveaux boutons sur mon pauvre agenda.

jeudi, juin 29, 2006

Le Violon De L'Isle de Wight


Le Violon De L'Isle de Wight
Originally uploaded by Auntie P.
Du violon, je couche la silhouette
Sur ce vélin, des pieds à la tête.
Puis entre les courbes, dessine l’âme
Triangle alangui qui te fait femme.
Pour fidèle à tes yeux et ta pudeur
Deux arcs frangés en ferme la lueur.
J’ouvre ta bouche d’un Ô taquin,
Et trace d’un trait un nez mutin.
Sans clef, je gomme les vocales
Mais laisse au menton l’ovale.
Cou coup gracile à ma main,
Il en faut deux pour les seins,
Puis trois rondes auréoles
Comptant le nombril alvéole.
Je ne puis laisser à nu ce corps,
Je mêle le lait, le carmin et l’or
Peinant sur l’inégale carnation.
Ce n’est pas fidèle représentation
De ta beauté qui sommeille
Mais en moi le désir s’éveille
De jouer à prendre la hampe
Tendre l’archer, éteindre la lampe.
Ainsi donc grave mirliton
Quelques vert avant l’action.

mercredi, juin 28, 2006

Déchainée


La fin du marathon*
Originally uploaded by Bandeapart.fm.

C’est fou comme cela résonne. Je me demande d’ailleurs d’où provient le son. Il ne peut passer par le nerf optique ; j’ai mis mes lunettes noires ce matin au bureau. Ce doit être mes cheveux. Je sens bien leur racines qui m’aiguillonnent, elles condensent et réverbèrent le moindre bruit vers l’éponge gorgée « d’eau » qui tente de me décaper le palais. Il faut dire que ma langue est tellement chargée qu’elle ne peut m’en récurer le dessous. Le reflux gastrique et son acide n’arrivent pas à l’atteindre et ce n’est pas faute d’essayer.
Ce doit être ces fichus klaxons qui sont restés bloqués là. Ils se sont mélangés à la musique techno et aux chants guerriers et le tout s’est englué dans la bière et le cognac. Comme en plus, j’ai oublié de jeter l’ancre hier soir, enfin ce matin, et que la mer et la nuit étaient houleuses, je n’ai pas bien dormi sur cette barge qui me tiens lieu de lit. Et n’allez pas me dire que l’on ne doit pas être capitaine à mon âge, Zizou a marqué. Enfin, ce n’est pas grave, les Bleus ont gagnés.

mardi, juin 27, 2006

Maths sucks




My life is Colorful , Love , Converse nd Math


Petite devinette :
Prenons deux équipes de football, l'une venant de la campagne picarde, composés de joueurs bien sous tous rapports, bref des bons blancs de français et l'autre de la ville, un "quartier difficile", composés de joueurs plutôt bronzés même parfois "noirs".
Elles participe au même tournoi. Les régles sont les suivantes :
4 points pour une victoire, deux pour un match nul et 1 pour une défaite.
L'une à eu dix victoires et quatre matchs nuls, l'autre n'a eu que dix victoires et quatre matchs nuls.
Question : Combien de points ont les deux équipes.
Attention, il y a un piège. L'équipe de la ville a marquée deux buts de plus que celle de la campagne et encaissée autant.
P.S.: Si vous trouvez la bonne solution, vous seriez gentil de me démontrer le raisonnement mathématique qui vous a permi d'y parvenir.
Décidement, j'ai horreur de l'iniquité.

lundi, juin 26, 2006

Ombre


Ombre
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

Cette photo m'a bien fait rire.
Elle me représente tout à fait.
Si un jour vous croisez dans la rue un homme qui tiens dans sa main un bouquin et une laisse, que tire un cavalier king charles. Il y a de fortes probabilités que je soit celui-ci.

J'aime les détails

Dans certains ouvrages de grande taille, on a tendance à oublier certains détails que l'on juge mineurs. Je ne suis pas sur que du temps de la Jeanne, les boutonnières existaient déjà, mais j'aprècie que sur la statue qui lui rend hommage, on y retrouve tous ces détails vestimentaires.
Le poignet est particulièrement bien rendu.

Sculpture sur bois : Scéne de chasse

J'aime beaucoup la sculpture sur bois, admirez le travail et la finesse de ces panneaux qui ornent le ventail de la cathédrale.

Jeanne Hachette, défenseuse de Beauvais

Pour celles et ceux qui ne connaitraient pas la vaillance de Jeanne Hachette, voici la sculpture de la défenseuse de Beauvais. Pour la prendre en photo, je n'ai pas hésité à grimper sur la fontaine qui lui sert de pied d'estale accompagné de Saxo. Comme il a repéré sa maitresse qui faisait le tour de cet ouvrage, tout aussi vaillant, il s'est jeté à l'eau pour pouvoir la rejoindre au millieu des cabanes et des stands de la commémoration.
Tous ceux qui ont un chien à poils longs me comprendrons....

vendredi, juin 23, 2006

Gerberoy


Gerberoy
Vidéo envoyée par Francoisetfierdeletre
Le vent dans les arbres de Gerberoy pendant notre sieste.

Rose rouge


Rose rouge
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

Et une rouge

Trémières

Chose promise, chose due. Elles ne sont encore qu'en boutons, mais elles seront belles. Elles sont déjà plus grandes que moi.

Justice

Voici quelques jours que je n’ais pas pu trouver le temps de me connecter. Il faut dire que j’ai quelques problèmes avec la fin de saison footbalistique qui vont m’obliger à faire appel à la justice afin de faire reconnaître nos droits. Je dois me battre contre les magouilles qui agitent le milieu et tendent à favoriser les équipes et les clubs qui sont dans le « bon ton » et de la « bonne couleur ». Je n’imaginais pas que des gens qui prônent la sportivité puissent un jour en venir à trafiquer les résultats pour influer sur le développement des clubs.
Peut-être suis-je trop naïf ? Je place encore ma confiance en la justice de ce pays pour qu’elle élimine ces tricheurs ou ces racistes qui sous couvert de représentativité faussent le système à leur seul profit. J’en viens à comprendre ces jeunes de la banlieue qui quoi qu’ils fassent se heurtent à une intelligentsia en place qui fait tout pour les cantonner dans le bas du tableau de notre société. Vous ne pouvez savoir combien il est usant de constater que quelques soient les efforts consentis, on n’est jamais trop bon pour correspondre aux critères toujours plus élevés que l’on nous impose, d’autant quand on constate que ces critères ne sont pas les même pour tout le monde.
J’ai bon espoir que l’esprit libertaire et égalitaire qui à prévalu en France lors de l’établissement de la loi du 7 juillet 1901 sur le droit d’association ne soit pas encore étouffé par les manigances et les pots de vin.
Enfin, je saurais cela bientôt et je suis désolé si je ne peux rentrer plus en détail ici, mais je me dois de laisser à mes adversaires leur droit de réponse et leur innocence présumée.

jeudi, juin 22, 2006

Gerberoy


PICT0056.JPG
Originally uploaded by bthigonnet.

Avec la Miss, pour me laver du dégoût que je ressens en ce moment face aux manœuvres politiciennes et mathématiques qui salissent le monde footbalistique de la Somme, nous avons été nous détendre dans l’un des plus beaux villages de France, Gerberoy.
Ce petit village classé se situe dans l’Oise à côté de Songeons, à environ une vingtaine de kilomètres de Beauvais et une soixantaine d’Amiens.
Nous avions choisi de faire le voyage en semaine pour éviter l’afflux de touristes et de visiteurs. Il faut vous dire que c’est bientôt la fête des roses dans ce bourg réputé pour être celui qui possède le plus de rosier par habitant.
Il est littéralement charmant, nous y avons trouvé le calme et le repos que nous étions venus chercher. Nous sommes montés en haut de ce « château » dont bthigonnet nous offre la vue et nous nous sommes endormis main dans la main, allongés sur l’herbe, dans une sieste réparatrice, bercés par le souffle du vent dans les branches qui nous apportait les senteurs émanant de ces rosiers anciens.
Le charme n’est pas uniquement floral, les maisons affichent, elles aussi, leur âge avec une simplicité sans fard qui les rendent attachantes. Elles respirent un luxe simple et discret, sans les excès et rutilances de la jeunesse. Les fissures y sont comme les rides la marque d’une activité et d’une vie bien remplie. Et c’est la vie de village qu’elles expriment au travers des sourires francs et ouverts de leurs porches et fenêtres.
J’ai fait une bonne centaine de photos pour lesquelles j’espère trouver du temps afin de les partager. Il y a aussi quelques photos des préparatifs de la fête de Jeanne Hachette de Beauvais

mardi, juin 20, 2006

Sabré

Milla Jojovich

Je dois être un mauvais père ! Il faut dire que je suis bien souvent absent de la maison, en vadrouille avec mon chien, mon appareil photo et mon dictaphone ou alors en réunions diverses et variées d’un intérêt collectif ou encore au football.
Je pouvais comprendre qu’en mon absence pour cause de tournoi, ma fête puisse être oubliée, ou tout au moins remise au lendemain, surtout que mon unique rejeton bossait (il faisait de la mongolfière au dessus de la baie de Somme, plaisant le boulot. Hein ?) Mais quand même, on est mardi et je ne vois ni micro ni logiciel de reconnaissance vocale à l’horizon.
Bon, je n’ai pas été oublié par tout le monde, ma Miss s’est fendue de deux pantalons, d’une paire de chaussure et d’une soirée cinoche de SF(bien qu’elle n’aime pas). Mais ce n’est pas pareils.
Heureusement que Milla Jojovich incarne bien ce personnage de BD super sexy à l’âme tourmentée mais aussi bien trempée que son sabre.

lundi, juin 19, 2006

l'abus de soleil est dangereux pour la santé !

La loi c’est la loi!
Vous connaissez tous j’imagine la loi de l’emmerdement maximum. Eh ! bien voici trois jours que je marche à fond dedans.
Cela a commencé vendredi soir, alors que nous avions bien défini mercredi les tâches et rôles de chacun pour ce week-end très chargé (deux tournois de football le même jour.). En effet, l’éducateur chargé de l’équipe des benjamins qui devait les conduire avec notre vénérable camion au tournoi de Villers-Betonneux (une dizaine de kilomètres) m’annonce que la maladie de sa sœur ne lui permettra pas d’être sur Amiens ce week-end. On a beau dire et beau faire, lorsque l’on est trop gentil avec son personnel voici comme il vous récompense. Qu’à cela ne tienne, son salaire subira une ponction proportionnelle mais en attendant, je me retrouvais sans personne pour les accompagner à moins de déshabiller Paul pour habiller Jean. Je prends donc sur moi d’organiser ainsi notre tournoi que l’un des seniors de l’une de mes équipes(le premier chauffeur présent) fera vite fait l’aller-retour en compagnie de l’un des autres éducateurs qui eux n’ont pas le permis. Malheureusement, le dimanche matin, arrivé sur le stade Urbain Wallet où nous étions sensés mettre tout en place pour accueillir les douze équipes que nous avions invitées, pas un seul des trois autres éducateurs n’est présent. Pire, pas un seul de mes dirigeants n’y est non plus alors que seuls deux s’étaient excusés. Bref, je me retrouve tout seul.
Le rendez-vous était fixé à 9 heures notre tournoi débutait à 10 et celui des benjamins à 9h30. Pas un de mes joueurs n’est encore présent. Seule une des équipes invitées, arrivée en avance est là et fort heureusement toute disposées à me filler un coup de main. Merci l’Olympique de Belloy sur Somme.
Bien évidemment, personne ne me répond au téléphone. Fort heureusement, alors que je commençais à bouillir au propre comme au figuré (il faisait très chaud dimanche), la maman d’un des benjamins consent à faire l’aller-retour avec le camion à condition que l’éducateur passe les vitesses car habituée à une direction assistée, elle a fort à faire avec le volant. Soulagé d’un poids, je commence à mettre en place notre tournoi au fur et à mesure de l’arrivé des différentes équipes. Elles ne seront en fin de compte que 8, puisque seule la moitié de mon équipe première est présente.
C’est là que je me rends compte que l’équipe qui a l’an passée gagné le tournoi et a de ce fait eu le droit d’emporter pendant un an le trophée fait partie des absentes et donc que nous aurons un tournoi sans récompense. D’autant que l’éducateur qui a les clefs du coffre à récompense fait lui aussi partie des absents. Enfin, selon ses dires il arrivera vers 13heures. La presse qui ne devait arriver qu’à 11h30 se pointe dès 10h, ce n’est pas grave, car elle repart plus tôt du coup, sans rencontrer les officiels qui eux sont à l’heure, enfin un des deux qui sont venus, les autres ont pris soin de m’appeler pour s’excuser, commémoration du 18 juin les obligeant. Un peu déçu, après quelques poignées de main, il s’en va. Ouf, mon message de paix et de joie dans le sport est bien passé auprès des politiques, mes sponsors comme de la presse régionale friande de bagarre et de difficulté dans les banlieues.
Malheureusement, à 13 heures, je suis toujours seul. Un des dirigeants qui c’est pointé la gueule enfarinée à 12h a été réquisitionné pour emmener les sandwichs et boissons des benjamins n’a pas souhaité réapparaître.
Bon, dans l’ensemble cela tourne rond. Mais c’est de courte durée, vers 16 heures, l’équipe de Mante la jolie, qui elle aussi voulait redorer son blason, part en vrille ou en sucette comme on dit et se met à faire le coup de poing contre celle de Pierre Rollin, une toute nouvelle équipe qui « promet ». En moins de cinq minutes, le ton est monté, « très courageux », ils commencent à vouloir se servir des barrières métalliques pour frapper les hommes à terre. Les noms d’oiseaux font comme les crampons métalliques, ils volent.
Mais force reste à la loi, m’abritant derrière le règlement et quelques joueurs bien carrés, j’use et abuse de ce petit truc rigollot qui est suspendu à mon coup au bout d’un laynard que l’on nomme un sifflet. Le tournoi reprend avec deux équipes en moins puisque ce point clairement définit provoque systématiquement l’élimination des deux protagonistes. Pas de discutions possibles, c’est plus simple. Du coup le tournoi se termine plus tôt que prévu, contentant tous les aficionados qui pourront assister au match nul France-corée.
Et je pourrais enfin prendre un bon bain glacée qui me fera oublier la chaleur d’autant plus insupportable que je n’avais pas les barnums pour m’y abriter.
Vous voyez, ce n’est pas simple de diriger un petit club de quartier.

P.S. : J’ai le nez qui pèle on dirait que je viens de me taper un canon.

samedi, juin 17, 2006

étrier suite de Rugby


étrier
Originally uploaded by cal_reich.

Lorsque l’on appartient pas au milieu hippique, on ne devrait pas mésestimer le rôle de l’étrier. L’infirmière chargée de mon pendant n’avait pas sur le pied gauche la même pression que moi sur le droit. Il en découlait qu’a chaque contracture, non seulement l’un de nous voyait s’imprimer en face la pointure mais en plus nous nous faisions royalement engueuler par le praticien en question. C’est sûrement dans un moment d’inattention que la Miss en profita pour me saisir de nouveau les deux poignets, encouragée par l’obstétricien qui voyait là une aide à l’expulsion. Elle ne devait plus avoir toute sa tête car chaque fois qu’il lui disait « poussez ! » elle en profitait pour me tirer les bras tout en m’écrasant la poitrine d’un pied vengeur. Nous aurions pu continuer comme cela longtemps si ses sandalettes n’avaient rendues l’âme à grand coup de lanières dans la figures au moment même où au bout d’une ventouse noirâtre, il sortait une sorte de long lapin hydrocéphale(j’en étais sûr) recouvert d’un mucus verdâtre ou jaunâtre pour ne pas dire « Caca d’oie ».
Sans prendre garde à la pauvre robe vichy, il dépose sa « m.. » en plein sur son giron, tandis que je profite du relâchement général pour me masser les poignets et l’épaule. Soit dit en passant, j’ai bien fait car quelques secondes plus tard, second branle bas de combat, après lui avoir décollé la ventouse qui laisse apparaître un Cone-head, mon pendant (l’infirmière) embarque le rongeur par les pieds pour « le faire respirer ». Le toubib se met à fourailler à la recherche d’un hypothétique second tandis que la Miss laisse entendre qu’il me faudrait faire abstinence à l’avenir. Il faut dire que ses propos n’étaient plus très cohérents car elle trouvait la crevette « beau ». Lorsque enfin ils ont sortis tout le bazar qu’il avait laissé dans sa chambre, ils daignent conduire la Miss à la sienne. Pendant que le corps médical entreprend une toilette sommaire et un habillage avec les restes de la valise éventrée, je sors mettre les grands-parents au courant. Mais, auparavant, je tiens à m’assurer qu’il est viable. Après tout, ce n’est pas tous les jours que l’on devient le père d’un extra-terrestre, il vaut mieux s’assurer qu’il a pu s’acclimater. Renseignements pris, il semblerait qu’il ai pu « expectorer le mucus du liquide amiotique qui en raison du retard à du tourner ». Le terme « retard » est le seul mot que je comprends sur le coup dans tout ce verbiage médical, ce qui me rassure le plus. Je savais bien que je n’avais aucune raison de douter de ma Puce. C’est cet incompétent tout juste bon à siphonner la tuyauterie qui s’est mis le doigt dans l’œil. Prêt à lui mettre le miens dans l’autre je demande féroce « Il est où ? » et elle me réponds en couveuse dans la nurseries. Je comprends qu’il y a méprise mais bon, la colère tombe vite lorsque l’on est crevé.
Je m’y rends et là, j’ai beau chercher, je ne trouve pas le lapin écorché que l’on a eut tant de mal à extraire. Il n’y à que des poupons tous roses et mafflus comme j’avais espoir d’en avoir.
Elle m’en présente un comme étant ma progéniture. Vous me croyez si voulez, je n’ai pas osé lui dire qu’elle se trompait. A ma grande honte, j’ai préféré garder celui-là plutôt que le précédent. D’autant plus que je pouvais voir sur ses petits petons une marque qui d’habitude distingue les membres de notre famille.

vendredi, juin 16, 2006

rugby

Si hier, il m’a fallu déballer ma valise, aujourd’hui après avoir entendu Simone et Advisura, j’ai pris le parti d’évoquer leur courage et ma propre lâcheté.
Je ne sais s’il s’agit d’intuition féminine, la marque d’une confiance en soi ou en son destin, mais durant toute sa grossesse, avant même la première échographie, Claudine a toujours su qu’elle aurait un garçon beau grand et brun. Alors qu’avec le temps grossissait sa confiance et son ventre, enflait en moi le doute et l’angoisse. En dehors des considérations philosophiques sur la pertinence de mettre au monde une bouche supplémentaire qui viendrait grever les ressources limitées de la planète, je m’interrogeais sur notre capacité à produire un nouvel être. Si cette considération ne m’était pas venue lors de la conception, elle commençait à hanter mes nuits et pourrir mes jours.
Sans encore imaginer le pire, je me voyais mis au rebut, ma tâche d’ensemencement terminée, seul face à un nouveau couple. Prisonnier d’une charge et d’un rôle pour lequel je n’avais pas été formé, soumis à des obligations auxquels je n’avais pas pensé.
Aussi, lorsque le corps médical eut décelé des traces d’une maladie infantile fortement déconseillée aux femmes en cet état, je fut tout prêt à céder à la tentation de l’avortement. Je loue encore la force de caractère de ma compagne sans qui j’eus opté pour une facilité contraire à mes convictions profondes. Mais quel maelström m’habitait, des sarabandes d’hydrocéphales dansaient dans mes nuits, dans cette chambre amoureusement rénovée où nos chats tueurs avaient choisi de s’installer. Plus le terme approchait, plus je dépérissais. J’avais beau voir et sentir les coups de pieds et la vie. Mon imagination ne pensait qu’au ravages qu’ongles et griffes pouvaient opérer. Il me semblait justice que ma minette me ponde une portée de chatons. J’avais du mal à réaliser que l’on puisse un jour faire rentrer dans cette brassière unisexe, blanche à pois le parasite énorme qui menaçait de faire exploser cette barrique prête à débonder qu’était devenue ma frêle femme. Comble de l’horreur, le praticien chargé de faire passer le chat par celui de l’aiguille, mettait en doute la date de la conception, seul élément stable de cette histoire. En effet, seule la commémoration du 11 novembre avait permit au militaire d’alors de rentrer chez sa femme. Nouveaux doutes, si quelqu’un s’y était introduit subrepticement, quelle engeance avait t’il pu y déposer, et j’avais du mal à penser qu’elle put l’ignorer. Et de la voir se débattre pour en accélérer l’arrivé, alternant lavage, repassage, carreaux et même aviron sur les hortillonnages avec une énergie farouche en renforçait l’impression. Un matin de bonne heure, alors que je me débattais dans une nouvelle variété de cauchemars ( elle expulsait depuis la ligne des 22 un ovoïde de chairs qu’il me fallait saisir au vol et déposer à l’abri derrière l’embut avant qu’une mêlée d’avants ne nous tombe dessus.), elle ressentit enfin les premières contractions. Comme convenu avec des amis motorisés, nous réveillons tout notre entourage, ravi de nous conduire dès six heures du mat à la maternité. Cette fausse alerte devait être la première d’une longue série d’aller-retours(6h-18h à raison d’une alerte toutes les heures.). A 18h, nos amis aussi épuisés que ma miss si elle avaient du cracher le morceau, nous laissent tomber sur place et ne demandent à être prévenus que lorsque le monstre serait là. Compatissante, une infirmière nous propose d’attendre en salle de repos où une banquette permet de soulager les reins de la miss. Elle nous annonce que si le col ne s’ouvre pas pour 19h, ils auront recours à des méthodes d’expulsion plus musclés et nous laisse enfin souffler.
C’est là que le drame survint.
Imaginez la scène. Mari attentif assis sur une valise au pied de sa femme alanguie sur le sofa, elle lui tient la main et il lui caresse les cheveux. Ils sont seuls dans une vaste pièce d’où la lumière du jour commence à s’enfuir. Puis, tout arrive en même temps. Un cri : « Maman ! Salopard !» Une douleur, la main broyé par un étaux et un jet sous pression qui s’échappe. Un chien qui s’étouffe. Là, je découvre que les salles de repos sont bien insonorisées, l’étaux refuse de lâcher ma main et je ne peux que plonger dans la valise à la recherche de quoi éponger les dégâts. Là, une lutte s’engage entre la capacité d’absorptions des tampons Démak’Up, l’ample robe vichy et celle du tissus du sofa (il a gagné). Lorsque enfin l’étaux fait relâche je me précipite dans le hall et chope la première venue, la bourrant dans la salle tout en continuant mes appels aux secours. Je n’ose plus trop m’approcher de l’étaux mais la bonne dame m’explique qu’en l’absence de matériel, il va me falloir déplacer le sofa et sa baleine pour l’amener vers le centre de la pièce. Planquant mes mains sous le sofa, je m’exécute mais ma tête se retrouve dans le giron de la miss. Avant qu’elle ne puisse resserrer l’étaux, j’emmène le palanquin sous l’éclairage artificiel. On me confie alors une tâche à ma mesure : Jouer l’étrier, « ce n’est pas compliqué, il suffit de se coller la chaussure correspondant au bon côté dans le creux de l’épaule et de pousser comme pour une mêlé. ». Que n’avait-elle pas dit là ? Je m’imagine tout à coup que ce petit bout de truc ovale que l’on aperçoit n’est que l’avant garde du ballon et de l’équipe entière. Je lutte alors avec la sandalette, le regard droit devant.

La suite plus tard...

jeudi, juin 15, 2006

Sculpture de tickets


Sculpture de tickets
Originally uploaded by petit mouvement.
Hé oui ! Ca y est ! J’ai trouvé au fond de ma malle un objet à l’âme inaltérable qui pelte mes souvenirs en profondeur. Ce petit rectangle oblitéré d’un jaune pisseux qui a son époque symbolisait la France, les voyages et le rayonnant Paris. J’ai conservé ce souvenir du passage de la désuétude à la modernité.
Qui depuis la mort de l’homme à feuille de chou se souvient encore du poinçonneur sous son dôme de faïence blanche ? Des banquettes de bois ajourées et des verrous métalliques que l’on rabat ? Du grondement des roues et des portes automatiques qui se fermaient à l’entrée en gare ?
Il n’y avait pas à l’époque de tags laissés en souvenir d’un passage, mais des odeurs d’urines mêlées aux relents de vases surtout sous l’Opéra. C’était bien avant la réouverture du château d’eau.
On passait alors du travail manuel au début des automatismes. La bande marron au milieu du bristol mat laissait deviner l’apparition des premiers lecteurs et leur portillon. Déjà, les postillons ne criaient plus à la fermeture des portes.
La publicité était partout, au-dedans comme au dehors, rappelant que ce petit morceau de carton ramènerait toujours le Parisien chez lui.
Et moi, en bon Titi, j’ai toujours eu ce passeport dans mon « lardfeuille » même lorsque je n’éprouvais plus le plaisir d’enfant de les « plier ».
Ah ! Plier le ticket, c’est à cela que l’on reconnaissait les mômes qui arpentaient le métro. Il fallait en connaître la forme des couloirs pour voyager gratis en remontant les files de voyageurs, en faisant « la nique » au poinçonneur. Les petits rats que nous étions avait j’imagine pour la Régie Autonome des Transports Parisiens leur utilité. Nous ramassions tous les laisser-passer abandonnés hors des poubelles pour constituer par de savants pliages des sortes de scoubidous. Le pliage en lui-même était simple à réaliser : Il suffisait de mettre deux tickets en quinconces et de rabattre les bords de celui du dessous, et de continuer ainsi. On finissait l’ensemble en rabattant les quatre morceaux l’un sur l’autre comme pour clore un carton. Il nous fallait alterner artistiquement les trois couleurs de milliers de tickets pour fabriquer ces symboles de notre capacité artistique et physique de « faire la nique ». Pourquoi trois couleurs me direz vous ? Il ne faut pas oublier qu’à l’époque les « demi-tarifs » étaient striés de rouge. Bien évidemment aucun de nous n’avait jamais vu de première classe. Nous avions donc au fond des poches une « matraque » à dominante jaune, sériée de quatre bandes marron et de carrés ou de lignes rouges. J’ai longtemps gardé quelques centimètres de la mienne avant de les égarés.
Maintenant lorsqu’il m’arrive de parcourir les couloirs du métro, c’est uniquement pour l’alternance boulot-dodo. Mais il m’arrive parfois au détour d’un de ces couloirs qui n’ont pas changé, ou en haut de ces escaliers immuables de ramasser l’un de ces fuschia petits cartons et de le « plier ».

P.S.:J'en suis tout boulversé. En cherchant une photo pour illustrer ce post que je viens d'écrire, je tombe sur celle-ci. Les couleurs ne sont pas les mêmes que celles de mon époque, on n'y joue pas avec l'alternance des deux faces, mais c'est tout à fait cela. Et lorsque j'en lit le commentaire de l'auteur : "Trois générations", je me sens encore plus vieux puisqu'appartenant à une quatrième.

mercredi, juin 14, 2006

M'amuse

Lorsque la muse me manque
Alors j’ouvre ma banque.
Une simple caisse de bois
Pleine de trucs rien qu’a moi.

Une brassière à pois
Pour bébé d’un mois,

Par un ruban serrées,
Des lettres parfumées
Adressées à un militaire
Par une future mère.

Leur premier présent symbolisé
Par quelques mots griffonnés
Sur l’image désuète
D’une petite étiquette.

La sangle déchirée
Qui jadis retenait,
Les ouvrages étudiés
Par un jeune benêt.

Le certificat plié
Et la croix d’argent
D’un petit communiant
Qui c’était confirmé !

Et pêle-mêle tout au fond,
Un couple en photomatons,
Un crâne en porte-clefs
D’un squelette étêté.

Une grosse montre bracelet
A l’aiguille désaxée,
Un loup, une encre de chine,
La première page d’un fanzine.
Quelques sous percés,
Un scoubidou pas terminé,
Un pagne panthère de tarzan,
Un rollot, rouleau de zan,
Une autre bande dessinée
De Marvel, l’homme araignée.
Un ticket de métro poinçonné
D’un pisseux jaune délavé.

Le miracle enfin s’opère
Je sais de quoi vous parler
De celui que l’on oblitère
Ce rectangle retrouvé.

mardi, juin 13, 2006

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Originally uploaded by Yama San.

Vous avez peut-être remarqué la disparition des bannières Google Adsense grâce aux quelles j'escomptais que quelques subsides viendraient enrichir le compte de mon petit club.
En effet, maintenant que cet organisme m'annoncait une vingtaine de dollards US, je reçoit dans le même temps un email m'annonçant qu'en raison d'une tricherie, ils suspendent mon compte. Quelle tricherie? Si j'avais vraiment voullu triché, j'aurais lancé une ouverture automatique d'une de leur pub. En fait je pense qu'ils ont du prendre l'accroissement exponentiel d'activité sur leur bannières pour de la triche. Mais, ils devraient plutôt s'interroger sur le succès de leur analyse de contenu puisque sur les pages de mon petit club, on ne trouvait que des pubs pour des concours sur le mondial de foot et que mes petits qui ont tous mis par défaut un accès à la page de garde et du coup ont tous cliqué sur la bannière publicitaire à partir de l'atelier multimédia.
C'est dommage pour le club, mais bon, au rythme d'un mondial tous les quatre ans, il m'en aurait fallu douze pour esperer toucher quoi que ce soit. Si vous aussi avez eu ce genre de mésaventure, dites le moi.

lundi, juin 12, 2006

La marée


La marée
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

Hier au soir, assis au (1),j’aperçu une fille (2) vêtue d’une robe (3). La (4) me regardait avec des yeux de (5) frits. Je fit la conversation, mais elle restait muette comme une (6). Ca ne fit pas un (7), quittant ce rade en (8) et mettant le (9) elle m’emmena dans son appartement. Elle avait les seins (10). Nous sommes allongés sur le (11). Au bas de son (12), je vis sa (13). Rouge comme une (14) je sortis ma (15) dilatée, surplombant (16)-pettes gonflées. Je lui farcis la (17) mais au matin, derrière un sourire de (18), elle m’annonça d’un drôle de (19) le prix. Comme je n’avais pas un (20), elle appela son (21). Je m’enfuyais en la traitant de vieille (22).
Moralité : Quand tu rencontre une (23), méfie-toi, il peut y avoir (24) sous roche…

dimanche, juin 11, 2006

Paraguay


Je reviens à l'instant de Noeux-les-mines avec mes benjamins. Nous n'avons pas gagné, mais quel plaisir de participer. Quel sentiment inéfable que de voir leur joie à de menus plaisir comme le Mc Do, mettre les pieds dans l'eau du lac, revêtir ce maillot du Paraguay que leur travail leur à fait gagner et enfin de recevoir cette médaille de pacotille qui ne les quitteras même pas lorsque je les enménerais nager dans le lac avec pour maillot de bain leur short de foot. Que de joies, que de souvenirs et d'emmerveillement je leur ai donné et ce n'est rien à côté de celle que je ressent maintenant en imprimant les photos que je leur donnerai à l'entrainement Mercredi. Je pense qu'ils signeront une nouvelle année.

vendredi, juin 09, 2006

Les arts de la rue


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Originally uploaded by jeansaintemarie.

Après la très réussie visite de la petite géante et du sultan des indes sur son éléphant à voyager dans le temps qui firent de la fête dans la ville l’an passé une réussite sans précédent, il va être très difficile de faire mieux. Cette année, la fête dans la ville va être éclatée dans les différents quartiers.
Ainsi, la troupe Komplex Kapharnaum nous racontera depuis l’usine Cosserat l’histoire industrielle du quartier Saint-Maurice. Dans l’ancienne citadelle désertée, la compagnie anglaise Wild Works et celle de la Litote en feront autant.
Au Sud-Est, la Troupe Tout Samba’l présentera son théâtre clownesque.
Le centre ville sera le domaine des Grooms et Art tout Chaud.
Et bien sur le lien entre eux se fera par l’intermédiaire de la toute dernière création de Zic Zazou, la locomotive à musique.
Alors n’oubliez pas, Fête des quartiers les 10 et 11 juin et 17 et 18 au centre ville.

jeudi, juin 08, 2006

Mettons les gaz


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Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

Je sais que vous vous en foutez complètement, mais l’événement est suffisamment important pour être signalé tout de même.

Ce n’est pas parce que nous vivons ici dans une certaine opulence, sans nous inquiéter du sort de beaucoup moins nantis que nous devons faire semblant ignorer les progrès scientifiques et sociaux qui les bouleversent.

Alors que nous surfons allégrement sur les autoroutes de l’information, d’autres se battent pour améliorer leur quotidien, sans que nous ne daignons applaudir lorsqu’un succès en vient à couronner leurs efforts. Il est facile de s’émouvoir devant la mort, la faim et le désespoir décriés à grand coup de « Une » sur nos cyber-journaux pour le lendemain ignorer la guérison ou la satisfaction.

Ne devrait t’on pas s’enorgueillir de ces petites améliorations qui rendront demain nos voisins plus viables plutôt que de se désoler devant leur incapacité à maîtriser, qui la nature, qui son ennemi ? Plutôt que de toujours fustiger les cancres et les maladroits, ne devrait on pas encenser le vertueux travailleur ? J’espère que cette petite leçon vous aura fait réfléchir. Et en attendant, je n’en vais féliciter tous ces gens, ces Thézy-Glimontois, mes voisins pour avoir enfin réussi leur raccordement au réseau de gaz naturel.

mercredi, juin 07, 2006

L'art est difficile, l'énigme ardue

Le barde paillasse vous propose son oeuvre. A vous de trouver avant la pendule la cache où gîte le garenne guide à la trompette. La politique en somme de ce mémoire, de ce cartouche qui enseigne au moule de vase ou de mousse un tour du coche. Ne restez pas en poste, pupilles vagues à la vapeur du poële, comme une carpe ombre, le physique qui pendule, critique face à la page de ce livre.
Pour gagner la manche, il vous faudrait lever le voile de crêpe sur ce couple de manoeuvre. N'attendez pas l'aide du Suisse qui fait office de statuaire. Ce garde greffe paralelle et solde le mode à l'aune de sa foudre et l'aigle souris.
Bon courage

mardi, juin 06, 2006

Le poids des mots


PQ
Originally uploaded by Loutseu.

En plus de mes quelques bloggeurs habitué, j’ai la visite de 4 à 8 personnes par jour à la recherche d’une information ciblée qu’ils sont en droit selon Google de trouver sur ce site.
Il est assez amusant de voir que quelques mots sortis de leur contexte peuvent attirer des quidams en quête d’une information sans aucun rapport avec le contenu de mes élucubrations.
Si je n’ai plus les visites intempestives de mes débuts, les commentaires salaces de moteurs en quête de graveleuses révélations, il n’en reste pas moins que le qualificatif le plus recherché ici bas reste « voyeur » suivi de peu par « coquine ». Les pauvres doivent être assez déçus, car si mon langage n’est pas aussi châtié qu’il le devrait, mes propos n’en sont pas moins sages( ? ).
On peut comprendre les difficultés éprouvées par le moteur de recherche lorsque l’on voit la complexité des questions posées et imaginer les résultats attendus. Ainsi, que recherche réellement celui qui part à la recherche de « photo de personnes sans dents », on se le demande. Que certains cherchent la solution d’une ou plusieurs énigmes, soit, mais il serait étonnant que l’on trouve dans mes écris la « différence entre le court-bouillon et le fumet ». Bien qu’il me semble le savoir (le court bouillon est pour le poisson ce que le fumet est à la viande). Autant qu’il m’en souvienne je n’ai jamais évoqué l’un ou l’autre autrement que de nom à l’évocation du contenu du tiroir à épice de la miss, vous n’y trouverez pas non plus la « différence entre la sarriette et le serpolet ». Je ne préside pas à la destinée d’un blog culinaire que je sache. Même s’il m’est arrivé de donner la recette de différents « sels aux herbes ». Si je sais « décoller une étiquette de bière », dans collector, il s’agissait plutôt de les boires. A ce propos, la dernière requête est la plus surprenante et justifie ce post : « Monter un mur en arrondi », comme si je pouvais en être capable ! Enfin ! Passons à l’énigme du jour :
Pourquoi, sur les murets de Charente-Maritime, trouve t’on parmi les pierres savamment choisies pour constituer un alignement parfait une exception dépassant de plusieurs centimètres si ce n’est pas plusieurs par muret ?

Jean couleur

Autoportrait


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Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

On me somme de donner de moi un instantané portrait, un fidèle reflet de ma personnalité. Qu’a cela ne tienne, mais saura t’on se satisfaire de l’image que me renvoi le rasage matinal ? Il me semble être plus que cela et pour ceux qui n’ont su le découvrir dans ce « tout sur tout sur moi » je m ‘en vais faire une introspection plus poussée.
Je ne pense pas pouvoir être résumé à ces asters roses, symbole d’un tardif printemps qui pleuvent ici et je n’y vois pas une ambiguïté qui puisse remettre en cause ma sexualité. Même si l’on juge atypique mon goût pour les jolies choses de la vie, les doux mots et belles personnes. On me gratifie alors du terme « romantique ». La poésie n’y est pas étrangère bien que j’en ai déjà expliqué l’origine. Mais ce vocable ne recouvre pas ma capacité naturelle à péter, roter, éructer et expectorer aux plus mauvais moments qui me vaut d’être classé parmi les « sans-gêne » et même les « grossiers ». Cela ignore aussi ma faculté innée à échapper à certaines tâches ménagères. Ceux là m’éliront « roi des machos » sans se douter que je ne vois aucune inconvenance à repriser mes chaussettes ou faire un ourlet alors que pour d’autres raisons, j’exige d’être servi à table. Mes rapports complexes avec la nourriture n’ont d’ailleurs plus de secrets pour moi. J’en connais les origines dans ma prime enfance en nourrice même si je ne peux m’empêcher d’assimiler l’absence aux manques d’alors. Ceux qui le savent me diront « malade ». Surtout, s’ils ont connaissance de mon autre lacune. Je suis incapable de vous dire l’heure, de planifier ou de rattacher un évènement à une date quelconque. Même le passé proche, les souvenirs que je livre à vos yeux avides, j’ai une vision déformée du temps qui passe et en cela, je trouve ici et ailleurs, la béquille qu’il me faut. On vantera ma franchise d’avouer ainsi mes quatre vérités, mais je suis un « menteur ». Paradoxe ou nouvelle énigme ?
Claudine me donne d’autres surnom. Elle est plus à même de juger. Pour elle je suis « Le Bon ». Mais est-ce sérieux ou une autre des raisons ? Après tout, selon son humeur, je puis être tour à tour « le canard » ou le « connard ».
Je crois pouvoir assumer les deux opposés, « actif » et « fainéant », alternant de longues heures de balade « rêveur » et d’intense minutes « calculateur », « patient » « placide » et « vif » « Teigneux », « douceur » et « pied au cul ».
Est-ce dit dans le lâche atermoiement d’une fuite ou dans une affirmation cachée au sein d’une langue qu’il me plaît à tordre ? Vous en déciderez, mais après tout, oserez vous dire qui vous êtes pour en juger ? Vous devez avoir autant de mal que moi à me cerner au sein de ces opposés. Je ne sais plus qui à dit que l’on ne peut juger un homme que par ses actes ? Sûrement pas celui qui estime que tous jugements de valeurs est comparatif. Qui peut affirmer sans blêmir que sa vie, son essence même, son âme en un mot, tient en quelques lignes. Alors vous qui me lisez, si vous voulez me jauger sachez que je suis très exactement, que cela vous plaise ou pas, qui je suis : François et fier de l’Être.

lundi, juin 05, 2006

Secret


Le puits
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.
Quel est donc cet objet totalement creux et dont on ne voit pas le fond, dans lequel des hommes jettent avec passion la chair, les os et le sang et que des femmes avides et gourmandes rêvent de remplir ?

Vodka Swimming


Vodka Swimming
Originally uploaded by SurrealKiller.

Ne le dites pas à Dine, mais j’ai un petit faible pour la vodka nature ou orange peu importe.
Comme je ne veux pas qu’elle le devine, je remplace par de l’eau la quantité que j’ai bue.
En effet, chaque jour, je prends un petit verre qui correspond à un septième du litre de Smirnoff que je remplace par de l’eau. Il n’y a qu’un seul défaut et de taille. Au bout d’un petit moment, il y a plus d’eau que de vodka dans la bouteille. Puisque je vous ai tout révélé, pouvez-vous me dire à quel moment, il y aura plus d’eau que de vodka et à quel moment, il n’y aura plus de vodka du tout ?

dimanche, juin 04, 2006

Da vint ci code



Je viens de découvrir ce blog que vous connaissez peut être et me voila perdu sur les vague de ce qui me semblait être notre petit monde paralelle et qui se révéle un océan de richesses et d'invention. Je m'y noie. Venez m'y rejoindre : http://www.leblogoscope.com/mosaique.shtml





J'ai lu : Mes vies

Voici donc une nouvelle série de petits messages destinés à vous donner mon avis sur ce que je viens de lire un peu comme la jeune divorcée.
Je commencerais par le bouquin que je viens de finir même si il n'est pas vraiment top.
C'est la biographie de Christophe Rocancourt intitulée "Mes vies".Bon, rien de remarquable, elle se lit très bien, rapidement, le style est clair et limpide. Par contre l'histoire de sa vie ne casse pas des briques, c'est un savant mellange d'Oliver Twist et de Robin des Bois.Bref, il devrais aller direct à la prochaine réderie.

samedi, juin 03, 2006

Héritage


Chevaux (4)
Originally uploaded by zefredz.

Un riche commerçant arabe décède. L’aîné de ses quatre fils dans l’incapacité d’exécuter ses volontés testamentaires se rends chez le maire du village et lui expose son problème :
Notre père souhaitait me léguer la moitié de son cheptel, puis à mes frères, la moitié de la moitié et ainsi de suite jusqu’au benjamin. Malheureusement, au jour de sa mort, il ne possédait plus que 15 chevaux. Ors aucun de nous ne souhaite être lésé dans cette affaire, et nous ne souhaitons pas la mort d’un de ces pur-sang.
Après quelques instants de réflexion, le maire les renvoient dans leur foyer avec à chacun sa part d’héritage. Comment a t’il fait pour donner à chacun son dû ?

Brin de laine

Jeune, je voyais l'amour amène,
fragile et ténu comme un brin de laine,
animal doux et chaud.
Un filet léger, une seconde peau
pour le poisson épris.

Mais, plus tard, j'ai compris
que sur ce lien tendu,
le filet s'est resseré
lui faisant une tenue
de plumes et d'écailles tressées

Un haume de confort
colmaté de petits renforts
de ces riens à foison
collés sur notre toron

comme milliers d'aimants
sur un coeur de diamant.

Pub pour Pub


boite aux lettres - 360
Originally uploaded by dagring.

Il n’est pas dans mes habitudes de faire de la Publicité à toutes les pubs qui viennent encombrer ma boite à lettre. Je ne parle pas ici de l’une de mes quatre adresses émail mais de la boite verte et grise qui déborde chaque jour sur le pas de ma porte. Lorsque l’on s’investit comme je le fais dans diverses associations et domaines, que l’on est obligé de donner sa véritable adresse à tout un tas d’organismes, il faut s’attendre à en recevoir un courrier aussi abondant que publicitaire. Chaque jour, je suis obligé de le ventiler en quatre tas bien distincts, l’un est purement personnel, un autre à trait à l’informatique, l’un est destiné au club de football et le dernier à l’activité sociale intergénérationnelle. Cette ventilation préalable permet d’en aiguiller directement dans le conteneur à papier.
Ors, voici deux jours que mon tri est pris en défaut et que se glisse dans le tas personnel une publicité d’une campagne qui me semble du coup si bien orchestrée qu’il m’en faut vous en divulguer les tenants et aboutissant.
Hier au soir, il m’a bien fallut cinq minutes d’intense réflexion avant de réaliser que je ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam ce monsieur Eric ALLMAN (tout le monde) qui m’envoyait une gentille carte postale de New-York. Elle était en tous points comparables à celles que m’envoient les plus ou moins jeunes membres de l’association Amiens-Jeunes lorsqu’ils ont quelques jours de congés ou lorsqu’ils parent en voyage organisé. Un gentil petit texte légèrement incliné, une belle écriture, bien régulière, une familiarité sobre comme m’en écrive les quelques personnes âgées souffrant de la solitude pour lesquels nous constituons comme une sorte de famille élargie. Mais ce qui commence par un petit bonjours, suivit d’une description succincte des complexités de cette ville comme le ferait une connaissance de toujours, ce termine par l’apologie d’un système de classement du courrier et des informations et le renvoi vers un site web. L’auteur d’une telle pub peut se réjouir, même s’il n’a pas atteint son but, j’ai lu la totalité de son petit texte et j’ai même passé un certain temps avant d’en réaliser la teneur. La carte postale ira dans la collection de ma belle sœur.
Ce matin, cet Eric m’écrit de Bruxelles, et comme un con, j’ai lu son petit mot sur l’archivage des messages électroniques. J’aurai du me méfier d’une carte postale en provenance de Bruxelles by air mail sur laquelle Elizabeth est estampillée.
Comme je ne peux promettre que je ne céderais pas à Venise ou Pékin, je pense qu’il vaut mieux en finir tout de suite, c’est la raison pour laquelle je mets ce lien vers son site. Après tout, il l’a bien mérité. Il faut savoir reconnaître l’ingéniosité de cette campagne.

WWW.SENDMAIL.FR/LACONFORMITE

vendredi, juin 02, 2006

Railway Cleaner is Lovely

Avez-vous comme moi la nostalgie de ces exercices un peu ardus que nous faisions sur les bancs de l’école primaire ? Je me souviens encore lorsque nous devions réciter une maxime du jour en rapport avec la nation. Nous abordions l’école non pas avec plaisir(tout au moins dans mon cas) mais avec une certaine fierté. Combien de fois n’ai-je pas dis à mon fiston, De mon temps, c’était plus difficile ? Mais avais-je réellement raison ? On leur farci la tête de nos jour de tout un tas de choses dont on peut se demander l’usage qu’ils en auront. Hier, je reprenais le fiston à l’évocation de l’expression « mon esprit MERCANTICIEN », le poussant à utiliser l’adjectif « Mercantile ». J’eu le droit à tout un cours sur les nouveaux métiers de la vente. Bref, j’étais aussi dépassé que mon vieux Larousse. Enfin, passons à autre chose. Je voulais mettre à l’honneur un petit exercice mathématique à la portée de tous, un de ces petits problèmes comme l’aimait mon prof de CM2 :
Un train part de Marseille à 13h et roule vers Paris à une vitesse de 100Km/h.
A 13h15, un train part de Paris en direction de Marseille à la vitesse de 65Km/h. Paris et Marseille sont distantes de 800Km. De plus, le train Paris-Marseille s'arrête 15 minutes à Orléans, et le train Marseille-Paris s'arrête 10 minutes à Lyon.
Ces deux trains se rencontrent au point A.
Quel train arrivera le premier à ce point sachant qu’Orléans est à 136 Kilomètres de Paris par rail et que Lyon est à 316 Kilomètres de Marseille ?

jeudi, juin 01, 2006

Las Vegas Parano


Las Vegas Parano
Originally uploaded by Instantané.

Lors de notre promenade à Deauville, nous sommes allés au Casino de Trouville. Claudine n’a pas pu s’empêcher de jouer au jeu de hasard millénaire que sont les dés. Elle a effectuée quatre lancés. La somme de ces 4 chiffres donne 13, le premier est deux fois plus grand que le dernier et le deuxième trois fois plus que le troisième.
Pouvez vous me dire les quatre résultats obtenus ?

Allez les férus de Sudoku, un effort...

Les jambes et la tête


CONCOURS
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

Je vous parlais encore hier de mon Club. Vous remarquerez l’emploi d’un pronom personnel. Je ne peux pas m’en empêcher. Je le considère un peu comme ma propre création alors que je n’ai fait que le reprendre lors d’un nomment difficile. Mais depuis, je n’ai de cesse de le faire grandir et prospérer comme l’un de mes enfants. Cela exige un peu de fermeté, beaucoup de patiente et de temps. Je ne peux m’empêcher de penser aussi que l’on ne peut être satisfait de sa vie si l’on ne dispose pas à la fois d’un corps saint et d’un esprit affûté. C’est en partie la raison qui m’a poussé à initier cette nouvelle action en collaboration avec le centre culturel de l’Etoile du Sud : J’organise pendant les vacances scolaires un concours de commentaires sportifs ayant pour thème la coupe du monde( cela reste malgré tout un club de foot). Ce travail de rédaction qui va durer un mois entier devrai me permettre de trouver parmi la jeunesse du quartier quelque bonne plume pouvant de temps à autre enrichir d’un petit article le site du club qui commence à prendre un peu d’ampleur. Tout en lui fournissant la possibilité de prendre les clichés pouvant l’agrémenter puisque le premier prix en est un appareil photo numérique. Avouez que ce n’est pas une trop mauvaise idée, et j’ai hâte de voir le résultat que vont nous proposer les participants. Donc, si vous souhaitez donner votre avis sur les productions de mes petits protégés ou sur la très médiatique coupe du monde, n’hésitez pas à faire un petit tour sur le site : http://usva.hautetfort.com.

REGLEMENT DU CONCOURS COMMENTATEUR SPORTIF

1 - Pour vous inscrire, vous devez posséder une adresse emel et la déposer au secrétariat de l’Etoile du Sud avant le 9 juin .

2 - Vous devrez choisir un pseudonyme pour signer vos écrits.

3 - Vous devrez envoyer à une adresse qui vous sera donnée vos commentaires sportifs sur chacun des matchs de la coupe du monde signés de votre pseudo. Ils seront publiés dès le lendemain sur le site de l’USVA.

4 - L’appréciation du gagnant se fera selon quatre critères :
- Le nombre de matchs commentés
- La pertinence des commentaires
- La qualité littéraire des commentaires
- L’orthographe.

5 - Le nom du gagnant sera publié sur le site le mercredi 19 juillet à l’issu du dépouillement des votes des internautes et du jury.


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