lundi, avril 30, 2007

Comment construire une bombe atomique ?

Oh ! bien sûr pas une grosse, pas Hiroshima ou Nagasaki, mais pas pour autant une bombinette. Une respectable bombe atomique socioculturelle.
« Le risque de voir le gouvernement (ou des organismes privés) envahir notre vie privée augmente en raison du progrès rapide du traitement centralisé de l’information… C’est un problème sérieux, on a même employé à ce sujet le terme d’Apocalypse… Un président des États-Unis pourrait ainsi disposer, s’il le voulait de systèmes de surveillance en plaçant de nombreuses caméras de télévision dans les foyers d’agitation à l’intérieur du pays…(p.147). Voix et visages seront identifiables instantanément au moyen d’ordinateurs travaillant sur fiches à l’échelle nationale…(p.435). Les ordinateurs de l’avenir pourront réagir devant des voix. Dotés d’une certaine capacité de logique déductive, ces Sherlock Holmes (à transistors) seraient capables d’émettre des hypothèses, de mener des enquêtes d’une manière plus ou moins autonome et d’améliorer leurs techniques en accumulant des informations sur les modèles de conduite criminelle…(p.148). Les moyens de surveiller d’une manière continue toute la population d’un pays et de connaître par des sondages automatiques les propos inquiétants qu’elle tiendrait pourront être mis en place vers l’an…2000… »
Pourquoi ces quelques propos issus de « l’an 2000 » d’Herman Kahn et Anthony j. Wiener en collaboration avec les membres du Hudson Institute de New York ? Que viennent t’ils faire dans la construction de ma machine infernale ?
C’est évident. Il nous faut savoir si la crainte et les peurs du siècle passé sont encore d’actualité en cette période où quelques secondes après la fin d'un scrutin démocratique, les ordinateurs des principales entreprises de sondage nous fourniront clef en main le nom de notre représentant. Comment faire pour savoir si « l’œil de Moscou » ne se cache pas tel un vers digestif au sein de notre propre communauté, analysant et scrutant nos innocents babils à la recherche de traces de sédition ?
Docteur François a la solution au problème !
Il ne s’agit pas là d’un laxatif miracle mais d’une petite révolution dans le domaine politico-économique. Une petite astuce mettant en évidence le ver au sein de la grosse pomme. J’ai eu cette idée en lisant le bon livre de Georges Soria, "la grande quincaillerie". Un livre sur la violence et la fabrication de modèles mathématiques permettant d’identifier les conduites subversives, antisociales et criminelles, de trouver ceux dont le mode de pensée, le profil, s’écarte de la « Nouvelle Pensée Logique ». Vous aurez bien évidemment fait le lien ou la parallèle avec la logique permissive de la prédestination génétique que le nain dictateur se propose de mettre en place. C’est en tant que contestataire pourfendeur de la pensée unique que je vous propose d’ingérer et de faire votre cette solution.
En quoi consiste t’elle ?
Vous avez du remarquer que certains termes ayant trait aux organes génitaux provoquent de la part des machineries parasites qui nous abritent des réactions des plus étranges, que nous avons par moments des visites les plus inattendues en réactions à certaines conjonctions de vocabulaire ordurier. Je vous propose donc de générer une certaine anarchie dans les processus inquisiteurs en usant et abusant de digressions locutives aggravées d’abscondes arguties. En clair, de noyer le pisteur dans des messages pleins d’un usage immodéré de mots tels : révolution, anarchie, bombe, explosion, attentat, président, cocu, élection, détonateur, etc.…
La proximité et le poids de leur présence devant normalement faire réagir le gardien de cette institution dont le courroux s’exprimera par une trace tangible et mesurable sur nos propres pisteurs et détecteurs.
Alors, qu’en pensez-vous ?

dimanche, avril 29, 2007

Réderie


Réderie 3
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

Comme on m'a désobligeament fait remarquer que ce blog tourne en eau de boudin. Que je me noierais dans le récit long et fastidieux de mes journées, sans qu'il soit fait mention des anecdotes tragi-comiques qui sont sensées boulverser mon quotidien.
J'ai décider de "Bouder". De cette réderie vous ne déduirez qu'un fait : Il a plu.

vendredi, avril 27, 2007

Concert - Eclairage

C’est dur ce matin, j’ai du mal à trainer mes sacoches, que dis-je, mes valises, des males même. C’est un peu normal quand on se couche si tard. Ou plutôt, si tôt.
Hier, j’ai choisi de profiter des RTT pour me détendre un peu et je n’ai pas travaillé. J’ai profité du beau temps pour installer dans notre petit jardinet tout un tas de plantes annuelles qui vont enorgueillir notre devanture. Avec la Miss nous avions écumé la veille les jardineries des alentours à la recherche des plants du meilleur rapport qualité-prix et nous nous sommes constitué un petit stock qui n’est d’ailleurs pas encore entièrement planté. Non pas que je dispose d’une surface telle qu’il me faille plus d’un jour pour tout mettre en place, mais j’ai entre deux vaqué à tout un tas d’autre activités. J’ai conduit mon épouse chez son chirurgien qui a constaté l’excellence et la bonne tenue de son travail, fait quelques courses, j’ai été chercher une nouvelle machine à laver et conduit le chien chez sa toiletteuse. Doucement, sans que je m’en rende compte ma journée a été mangée par toutes ces petites tâches et je n’ai pu prendre à temps le repos escompté. Si je souhaitais sommeiller plus qu’à mon habitude, c’est parce que je savais qu’il me serait difficile de m’en octroyer plus tard. En effet, nous avions le soir même à 20h30 rendez-vous au zénith avec Michel Sardou. Profitant du voyage, Matthieu avait prévu d’emmener par surprise sa belle diner sur les champs. Donc, à 17h30 nous avons récupéré la susdite à sa sortie du boulot et nous sommes parti direction Paris, porte de Pantin. Ceux qui ont l’habitude de fréquenter le boulevard périphérique aux heures de pointe comprendrons aisément que nous ayons mis autant de temps à parcourir les quelques dizaines de kilomètres intra-muros que la centaine nous séparant de la porte parisienne. Bref, nous sommes arrivé pile à vingt heures devant le parc de la Villette où j’ai laissé la place de conducteur à mon fiston. Et tandis qu’ils partaient à l’autre bout de Paris, nous avons avalés Dine et moi vite-fait un sandwich saucisse-merguez et partagé un Perrier tout aussi froid.
Les places étant numérotées, nous avons tranquillement pris le temps de la collation sur les bancs avoisinants l’entrée.
Nous n’étions pas trop mal placé, pas directement dans l’axe de la scène, mais cet inconvénient était largement compensé par la proximité d’une bouche d’aération nous garantissant une température estivale supportable dans la jungle enfumée de sueur qu’est rapidement devenue la salle de concert. Premier bon point pour ce spectacle, et c’est suffisamment rare pour le signaler : Il a commencé à l’heure. De ce fait, nous n’avons pas eu trop longtemps à nous trémousser d’impatience sur des sièges par ailleurs plutôt inconfortables. Ce spectacle reposait sur une scène tournante permettant un changement rapide de décor alternant un côté intimiste avec un piano et des jeux de lumières sobres projetés sur de faux rideaux avec un autre décor plus dépouillé basé uniquement sur une explosion et un déferlement de lumières passant des tons orangés-rouges à un bleu Klein fort agressif.
Il y a eu trois parties bien distinctes dans le choix des chansons et sa façon de les aborder. Une première partie fut consacré à un mélange d’anciennes et de nouvelles appartenant à son dernier album, fort rythmées et d’une présentation classique. La seconde fut un jeu interactif où l’artiste, tout en racontant son parcourt personnel comme professionnel, poussa son public à interpréter ses compositions « a capela » tandis qu’assis sur une chaise au centre de la scène, il jugeait de la qualité de celles-ci et nous remémorait les conditions de leur création. Enfin, une dernière partie fut consacrée à la présentation de nouveaux titre qui figurerons surement dans le prochain album. Si nous avons aimé ce spectacle, il est toutefois regrettable que le son soit si fort qu’il ne nous fut pas permis de distinguer les paroles de ces nouvelles chansons, celles que nous ne connaissions pas. A part cela, nous avions passé une fort belle première partie de soirée.
Nous sommes ensuite allés à la Coupole pour attendre devant un verre que les enfants revienne de leur escapade et nous sommes rentrés sur Amiens. Il était près de deux heures du matin et comme vous le savez, ma journée n’est jamais finie qu’une fois le chien sorti.
Bref, je ne suis pas bien vaillant ce matin, et c’est plutôt inquiétant quand on sait que le samedi sera consacré aux anniversaires d’Amiens jeunes, et le dimanche à la grande réderie d’Amiens.

mardi, avril 24, 2007

Scrutateurs

Un beau dimanche à l’heure d’été et ceux qui ne se sont pas dépêchés de voter à la fraiche, se pressent pour faire entendre leur voix avant la fin du scrutin. Ils sont rejoint doucement par les quelques volontaires au rôle de scrutateur qui se sont présenté de leur propre initiative ou que l’on a recruté parmi les jeunes votants tout au long de la journée.
A vingt heures piles, nous fermons les portes de la maternelle, désolés pour les retardataires qui se heurtent à la porte close. Nous attendons que les derniers entrés aient glissés leur bulletin dans l’urne pour clore enfin le scrutin.
Le dépouillement commence.
La première opération consiste à établir le nombre d’électeurs s’étant exprimés par rapport au nombre d’inscrit sur notre liste. Pour ce faire nous avons trois indicateurs : Le compteur de l’urne, le nombre de paraphe sur la liste électorale et enfin le nombre d’enveloppes dans l’urne.
Nous nous scindons en deux groupes, tandis que le président surveille le comptage des enveloppes et la fabrication de paquets de cent, je me charge de celui des signatures en annonçant à la secrétaire armée de la calculatrice le décompte page par page.
Comme d’habitude, il y a des divergences. En effet, si le nombre d’enveloppes correspond bien au nombre de signatures, le compteur de l’urne est lui au dessus. Ce n’est pas trop grave. Quelques électeurs se sont fait identifié avant d’avoir préparé leur enveloppe et nous avons du refermer l’urne plusieurs fois sur une absence de vote pour éviter de retarder ceux qui avaient respecter l’ordre des opérations.
Nous atteignons 916, soit un honorable taux de participation de 79,9%, légèrement inférieur au taux de participation national que nous communiquent ceux dont l’oreille ne quitte par la radio.
Une fois le taux de participation établi, tandis que la secrétaire commence à remplir le procès verbale, chacun se positionne à l’une des trois tables dressées pendant le comptage.
Pour le dépouillement, il nous faut quatre personnes par table. Ces personnes ne peuvent être des délégués de liste, ceci afin d’éviter la tricherie. D’ailleurs, les délégués de liste veillent à ce que les droits de leur champion ne soient pas bafoués.
Une fois déterminé les scrutateurs, on leur fixe à chacun une tâche : Le premier ouvrira les enveloppes et donnera le bulletin au second. Il est aussi chargé au passage de recompter les enveloppes une nouvelle fois. Le second annoncera clairement le nominé ou le vote exprimé. Il devra empiler les bulletins selon ce nom et mettre de côté les bulletins nuls ou blancs rencontrés. Le troisième et le quatrième sont chargés de noter sur une grande feuille en face de chacun des postulants un bâtonnet par suffrage exprimé. A chaque dizaine, il l’annonce afin de vérifier si les deux scrutateurs sont au même niveau et si l’empilement des bulletins correspond. Lorsque le paquet de cent est dépouillé, les enveloppes et les bulletins sont mis dans une grosse enveloppe puis les résultats sont reporté sur une fiche récapitulative de table, car une table a bien souvent plus d’une centaine à dépouiller (916 soit 9 paquets de cent + un paquet de 16 pour trois tables). On recommence donc autant de fois que nécessaire.

Lorsque les dix paquets sont dépouillés, on les remet dans l’urne et l’on commence à additionner tout d’abord les résultats obtenus par chaque table puis pour l’ensemble du bureau de vote.
Ceci fait, on reporte les résultats sur un panneau d’affichage et ils sont communiqué par téléphone au bureau centralisateur de la commune qui lorsqu’il aura reçu tous les résultats de ses bureaux communiquera ceux-ci à la préfecture de département et ainsi de suite.
Enfin, après quelques dernières paraphes, si le travail des scrutateur est fini, il n’en est pas de même des assesseurs puisque nous devons veiller à l’établissement du procès verbal officiel de cette élection qui seul fait foi.
A vingt deux heures, nous quittons enfin l’école maternelle, satisfait non des résultats, mais de la fierté d’avoir défendu l’expression de la volonté du peuple.

lundi, avril 23, 2007

Bureau de vote

Il est sept heures trente et dans la froideur matinale, je croise trois commerçants qui débattent pinceau en main sur les places de la réderie de la semaine prochaine. Leur vive discussion se ponctue à grande envolée de peinture, pointant tour à tour le sol et leur interlocuteur. Je les laisse à leurs arguties, me dirigeant, d’un bon pas bien qu’encore embué de sommeil, vers l’école maternelle du quartier Saint-Germain où je me suis engagé à rester enfermé par cette claire journée de printemps.
Je ne suis pas le premier prisonnier volontaire sur les lieux à mon arrivé. Je y reconnais et salue la secrétaire de mairie qui nous accompagnera tout au long de cette journée, Mme P. qui vient bénévolement, comme moi, accomplir son devoir de citoyen et veiller à ce que tout un chacun puisse faire de même et M.F le président de ce bureau de vote. Je me présente à deux voisins dont ce sera la première participation. Pendant que Monsieur F. se débat avec le mode d’emploi simplifié de la machine à voter qui sera mise à disposition pour démonstrations, les premiers votant se présentent bien que le bureau ne soit pas encore officiellement ouvert. Il est sept heures et cinquante minutes.
12 candidats

Nous fermons l’urne et nous répartissons les deux clefs. J’en prends une et M.F. la seconde. Puis nous nous répartissons les tâches. Elles sont au nombre de quatre :
La vérification de l’identité,
la vérification de l’inscription sur la liste électorale,
l’ouverture de l’urne au vote
et la signature de la liste électorale.
Je me retrouve donc à vérifier l’adéquation entre la carte électorale et l’identité des votants afin d’annoncer à l’assesseur chargé de la liste électorale le numéro d’inscription sur cette liste. Accessoirement, je distribue les cartes qui se sont retrouvées retournées à la mairie suite à un changement d’adresse ou qui n’ont pu être distribuées avant. Il est huit heures. Le scrutin est ouvert jusqu’à vingt heures. Défilent devant moi tous presque tous les électeurs de mon quartier avec lesquels nous devisons quelques amabilités renforçant nos relations de bon voisinage. « Comment allez-vous ? », « Votre père est déjà passé… », « Il fait beau aujourd’hui… », « Vous partez-en vacances la semaine prochaine ? », « Il y a du monde aujourd’hui », tous les sujets sont abordés sauf celui qui est à l’origine de notre rencontre. Omis pour les deux représentant de listes qui trônent chacun dans un des coins de l’atrium de cette maternelle, il semble inconvenant de parler politique au sein du bureau de vote.
Bon, comme il y a une forte participation, donc énormément de monde, que mon quartier se singularise par l’âge moyen de ses résidants et qu’il me déplais généralement de faire attendre une personne d’un certain âge, à l’unanimité, je vais écourter ce post. Demain, je vous expliquerai comment ce déroulle généralement le dépouillement.

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samedi, avril 21, 2007

Sierra Léone : Treasure Island, diamands et casinos

C'est incroyable ce que cette chère Mlle kouakou Chantal peut être persevérante. Depuis des années qu'elle tente vainement de rapatrier le trèsor constitué par son père, et qu'elle ne parvient pas à trouver le gogo qui échangera ses liquidités contre ses vaines promesses, beaucoup auraient abandonné l'espoir de découvrir un jour ce pactol.
Il faut dire qu'il doit être inquiétant d'être le fils ou la fille d'un directeur général de société d'extraction d'or et de diamant en Sierra Leone car les statistiques concernant la mortalité parentale dans ces régions sont impressionnantes. Exactement comme Alfreda Walton, Michael Kovo Adams, Franck Mpoyo et son jeune frère, que je pensais être orphelin, Kouakou Bah Théodore la pauvre Chantal ne dispose d'aucune ressource ou aucun moyen de rentrer en possession de sa fortune. Quelle idée aussi, ont t'ils tous de se précipiter en côte d'ivoire alors que tant d'enfant de diamantaire y sont coincés. C'est je pense maintenant de notorioté publique, lorsque l'on dispose d'une telle fortune mieux vaut éviter ces pays troublés d'où il n'est pas possible de faire faire par la moindre banque internationale le plus petit virement (pour beaucoup moins cher que ce qu'ils nous proposent si gentillement à titre de compensation).
Je viens encore de recevoir l'un de ses si polis courriers :

Bonjour ,

Je sais que mon message sera d’une grande surprise quand t-il vous parviendra.Donc, je vous présente toutes mes excuses. Je vous écris sincèrement dans le but d’obtenir votre assistance et votre confiance pouvant me permettre d’effectuer une affaire urgente avec vous.Très cher , c’est une proposition très sincère et noble que je vous fait.
En effet,c'est avec respect et humilité que je vous j'écris cette proposition suite à ma relation avec vous . je crois que ma relation avec vous me sera beaucoup utile . Je souhaite solliciter votre aide dans la migration et l'investissement dans votre pays la fortune que j'ai herritée de mon père . Brièvement, je suis une sierra léonaise agée de 23 ans et la fille unique du défunt DR Kouakou Bah Theodore. Jusqu'à sa mort, mon père était le Directeur général d'une société d'extraction d'or et de diamant dans la région de Kanema en Sierra Leone.Le 6 Avril 2002 les forces militaires fidèles au gouvernement d'Ahmed TIJAN KABBAH ont envahi la mine de diamant et d'or et ont assassiné mon père, le confondant à son frère kouakou Sankoh qui est le député du (RUF) du révolutionnaire FODAY SANKOH.Quand ma mère, absente car venu me voir en côte d'ivoire où j'étudie dans une grande école a appris la nouvelle ,elle est retounée au pays malgré tous les risques et a récupéré certaines des affaires qu'elle jugeait sacrées pour mon père dans notre villa de famille. Parmi les objets récupérés figurait un dossier contenant des détails d'un dépôt que mon père a fait dans une société de compagnie de sécurité à Abidjan Côte d'Ivoire. Il y a déposé $ 10.500.000,00 (Dix millions cinq cent mille de dollars des États-Unis) contenus dans une (1) boîte de tronc à son nom. Il n'a pas révélé le vrai contenu de la boîte à cette société.

Néanmoins il a déclaré le dépôt comme biens de famille pour des raisons de sécurité. C'est l'argent que mon defunt père a gagné à partir de la vente de l'or et de diamants pendant son temps comme Directeur général.Compte tenu du climat politique instable en Cote d´Ivoire , j'ai décidé de chercher un partenaire étranger afin d'investir cette somme hors de la Côte D'ivoire dans des domaines rentables.c'est donc la raison pour laquelle je viens vers vous pour solliciter votre assistance et nous aider à investir dans votre pays. La meilleure méthode pour conclure cette transaction vue la tension politique en cote d´Ivoire, serait d'expédier la caisse contenant les fonds dans votre pays . La compagnie de sécurité a la possibilité de nous faciliter leschoses en expédiant cette caisse dans votre pays par la voie diplomatique quej'appréciebeaucoup. Dès l'arrivée de ces fonds dans votre pays, vous allez les récupérer et les sauvegarder et engager les démarches pour nous aider à venir nous installer dans votre pays.Nous vous demandons également de rechercher des affaires fiables et lucratives, de sorte que nous puissions investir sagement. Nous avons à l'esprit de vous donner 15 % de toute la somme (10.500.000,00 millions de dollars $), et la part de 25% dans n'importe quel investissement que nous
ferons au moment venu si vous acceptez de nous aider. Cette fortune que nous vous avons indiquée devrait demeurer confidentielle.

dans l'attente de vous lire.
Au plaisir de collaborer avec vous.
Bien à vous,
Mlle kouakou Chantal


Je lui enverrai bien un euro si j'étais sur que cela puisse la contenter.


Ajout du 7 Mai 2007 :
Nouveau coup du sort en Sierra Léone. A croire que le bon Nicolas est passé par là pour mettre de l'ordre dans les procédures d'héritage. Voici ce que je viens de recevoir :
Bonjour
Je vous demande de m'excuser de vous envoyer ce mail sans qu'on se connaisse mais c'est un appel au secours que je vous adresse.

Je m'appelle Edward Jonathan, je suis de nationalité Serra Léonaise, je vous écris de la ville de Sans-Pédro à l'ouest de la Côte d'Ivoire où je vis en ce moment dans un camp comme réfugié après l'assassinat de mes parents par des rebelles.

J'ai vraiment besoin de votre aide pour récupérer mon héritage, une très importante somme d'argent qui s'élève à sept millions de dollars Américain que mes parents ont secrètement confié à une compagnie de sécurité en tant que bien de famille et aussi m'aider à quitter ce camp où je mène une vis vraiment difficile pour venir chez vous poursuivre mes études.

Je vous donnerai 20% de cet argent. Je vous remercie d'avance.

Edward Jonathan
Vous remarquerez que cette fois-ci, Mr Jonathan pére a eu le bon sens de confier les fruits de ses fouilles à une compagnie de sécurité. C'est vachement sécurisant.

Ajout du 27 mai 2007 :

Les troubles en Sierra-Léone affectent maintenant la famille Alfarouk :

From:Rosemary and Peter Alfarouk Bp .cocody Abidjan Cote D'ivoreWest AfricaTel:+22509133985
Email:rosempet001@yahoo.ca
Application for Assistance
Attn Dearest One
Greetings in the name of God. We are Rosemary and Peter Alfarouk from Sierra Leone.I am writing you from Rep of Cote 'Ivoire where we Have been taking refuge after the brutal war and Murder of our parents by the rebels during the renewed Fighting in our country Sierra Leone. Because of the war our late Father sold his shipping company and took us to a nearby country Cote d'Ivoire where he deposited US$18, 300,000.00 Million(Eighteen Million Three Hundred Thousand United States Dollars) in his foreign account with one of the bank here in Cote 'Ivoire.Please, We have prayed before contacting you with the trust in God that you will be of help to me and my Brother he is seriously sick now coupled with the current political situation in Ivory Coast now,We are seeking for your assistance to transfer this Money to your account for a good investment Project in your country and also relocate to your country with my Brother Peter to further our study.We are willing to offer you 15% of the total sum for Your assistance.Upon your respond we will like you send to us your private phone and fax number for ease communication, as well with your contact address and your full name so we will use it to introduce you to the bank as our Guardain /foreign partner to our late father for the transfer of the fund to your account with out any problem.Please for your good information this transaction Is 100% risk free and in no way connected with any illegal transaction, Please Help us to get out of this terrible situation and our Almighty God will bless you Please kindly call us Tel: +22509133985 for more discussion or contact through our private email address ( rosempet001@yahoo.ca ) for more details
Best Regards
Rosemary and Peter Alfarouk

A croire que la Sierra llLéone aurait tout interet à déposer un copyright sur son nom. Elle pourrait se retourner contre tous ses banquiers et richissimes milliardaires qui y font de si vieux os.

Ajout du 28/05/2007 :

Vous remarquerez aussi que question simplicité, lorsque vous "gagnez" à la loterie australienne, l'argent gagné se retrouve aussi dans les banques de l'Afrique du Sud à croire que c'est justement cela qui attire les méchans tueurs de parents d'enfant de banquiers.


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vendredi, avril 20, 2007

tv garden for earth day

J'adore cette idée, venez visiter les production de cet excellent photographe.

mercredi, avril 18, 2007

Electronic Voting Machine


Electronic Voting Machine
Originally uploaded by Nick Sãum.

Ca y est, c’est fait. La mécanisation arrive, on nous informatise. Pourtant, cela fait vingt ans, vingt ans de bons et loyaux services, que je comptabilise à la main, contrôlant, mettant en petits tas de dix puis de cent. Que j’ouvre ou mets sous enveloppes en vérifiant et revérifiant comme atteint d’un incontrôlable toc avec mes collègues assesseurs les quelques huit cents bulletins de tous les scrutins électoraux de notre petite circonscription.
Finie le stress et l’excitation d’un dépouillement somme toute pas si fastidieux que cela. Finie l’assurance que procure la réalité matérielle de notre démocratie.
Comment pourra t’on transmettre cette valeur à la nouvelle génération de têtes blondes, si ils ne peuvent plus, depuis leur maternelle, glisser la si précieuse enveloppe du suffrage parentale dans l’urne sous nos yeux bienveillants ?
Adieu à ces enveloppes bleues éditées lors de la troisième république et amoureusement préservées par une administration économe. Terminé les billets revendicatifs et bien souvent vindicatifs, glissés subrepticement à notre attention.
Espérons que ces machines à voter sauveront une petite part de la forêt amazonienne à défaut de notre liberté démocratique.

mardi, avril 17, 2007

Un mot sur le bout de la langue

On ne cesse de nous rabattre les oreilles avec « l’identité nationale » dans cette importante campagne électorale. Sur les conseils de Philippe Lançon dans « Charlie Hebdo », je me suis interrogé sur ce qui constitue pour moi l’identité de la nation. Je me suis rendu compte qu’il ne s’agit pas de tous ces symboles dont on entoure la notion de patriotisme. Je me sens Français non dans le drapeau tricolore ou l’hymne guerrier, peut-être un peu dans la devise de la France( je n’évoque ni le franc ni l’euro). C’est surtout dans ma langue et l’usage que l’on en fait que je me retrouve.
Comme Joffo, j’ai couru mon sac de billes à la main dans les rues du 10ème. L'adolescence de Marcel, sa découverte de l'amour, son retour à l'amitié et les grands départs pour ses chères collines provençales du château de ma mère de Pagnol, c’est la mienne.
Bizarrement d’ailleurs, cela ne se limite pas à mon époque ni aux auteurs français.
J’ai voyagé avec Jules vernes, accompagné le courageux capitaine de Kipling, me suis soigné sur La montagne magique de Thomas Mann…
Oui, je pense que l’identité de la nation se trouve dans le partage de ces émotions qui n’est possible qu’au travers de cette magnifique langue française.

lundi, avril 16, 2007

winter dream


winter dream
Originally uploaded by °☆ karo666 ☆°.

J'ai peu de temps alors je vous présente ce magnifique montage de Karo666.

dimanche, avril 15, 2007

rain rain go away


rain rain go away
Originally uploaded by ahmed shiham.

samedi, avril 14, 2007

Manuel, tout l’art d’être père.


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Originally uploaded by kevboy.

Je ne concevais pas la vie sans transmettre une partie de moi-même. Je sais c’est con, on ne fait pas des enfants pour soi, uniquement pour eux, mais à l’époque cela ne me semblait pas si évident et je n’y voyais que les plaisirs de la conception. C’est après que cela c’est gâté. Je suis d’un naturel gaucher ou plutôt gauche. Passé l’excitation de l’accouchement, lorsqu’il m’a fallut tenir et soutenir l’objet de mon incommensurable fierté (pensez donc, un fils). C’est là que j’ai pris conscience des lacunes sur lesquelles j’avais trop hâtivement bâti ma paternité. Un gigotant rejeton ne se tiens pas aussi fermement qu’un ballon de rugby même si l’adversité est aussi forte. Heureusement que Françoise Dolto avait enseigné à ma compagne les rudiments de l’art d’être mère, sans cela, je n’aurais fait que marquer un essai. En ce domaine au moins, l’on aurait pu s’attendre à ce que la prodigue Dame Nature nous dote du sens innée de l’élevage de marmots. Hé bien non ! Il vous faudra l’acquérir seul. Je n’ai trouvé aucun ouvrage de référence et vous ne pourrez compter sur les « mon petit lapin, de mon temps… » de la génération passée qui ne servent qu’a regonfler le ventre distendu des jeunes mères. C’est même pire que ce que l’on est en droit d’imaginer. N’étant pas manuel pour deux sous, je devais m’efforcer à l’aveugle d’éviter d’en venir aux mains ou à la taloche pour accompagner cette croissance. Il m’a fallut conserver la rigidité d’un tuteur dont tous bons jardiniers vous diront qu’elle ne tiens que par des liens et une solide assise.
Bien évidemment, cela n’a pas été parfait et si l’ensemble penche un peu à gauche ou à droite, au moins se tient t’il droit tout seul, solidement raciné. J’y retrouve la superbe de sa mère et la langue bien pendu de son père, un mélange de rusticité et de sophistication admirable mais il a toutefois un défaut. Comme son père, il n’est pas manuel.

vendredi, avril 13, 2007

Le prix à payer




Ce n’était pas excessif puisque nous avons profité des coupons à tarif réduit que Mat et sa miss avait obtenu lors de leur dernière visite au Gaumont. A cinq euros la place, c’est une bonne affaire auprès des 8 euros et quelques demandés habituellement. Peut-être le cinéma serait-il moins cher avec un véritable tarif unique. Enfin, c’est une autre histoire.
Nous sommes allées avec ma Puce à la séance de 22h15 du dernier film d’Alexandra Leclère, « Le prix à payer ». Vous remarquerez que je n’ai pas dit la dernière comédie d’Alexandra Leclère, pourtant s’eut pu en être une. En fait, c’est dramatiquement drôle. Comment ne pas se réjouir de ce sursaut qui va réveiller un couple au bord de la rupture tant le quotidien et ses petites concessions l’ont miné. L’amour a fait place à une indifférence qui frise avec la haine. Mais, suivant le vieil adage qui aime bien châtie bien, sur les conseils de son chauffeur Richard(Gérard Lanvin), Jean-Pierre(Christian Clavier), riche industriel complètement blazé en vient à constater la platitude sexuelle du couple qu’il forme avec Odile( Nathalie Baye) décide de mettre en place des mesures de rétorsions : Pas de cul, pas de fric. Tandis que le couple s’installe dans un conflit de tranchées, Richard en vient à douter du sien. Caroline(Géraldine Pailhas) ne cherche t’elle pas a profiter de son « pognon ».
Tous les ingrédients de la comédie boulevardière sont là, mais si le ton est bien franchouillard, il faut reconnaître à la mise en scène une certaine retenue. Elle s’accorde bien avec le difficile double jeu dont font preuve tous les acteurs sans exceptions. Il n’est pas une scène où le cocasse de la situation ne s’achève d’une pointe de nostalgie ou le contraire. Ce qui fait osciller ce film entre le drame et la comédie.

jeudi, avril 12, 2007

Miss Chataigne et ses marrons

Moi, j'aimes pas !

mercredi, avril 11, 2007

~ so many possibilities ~ Tant de possibles ~

Voici déjà quelques temps que je ne vous parlais plus de bouquins, cela se comprends lorsque l’on sait que je viens de m’enfiler coup sur coup les trois milles pages de la trilogie de l’empire de Raymond Feist et Janny Wurts son épouse. Comme tout un chacun j’ai commencé par le premier tome : La fille de l’empire qui s’est révélé un passionnant roman de fantaisie mêlé d’intrigues politiques, où le jeu du pouvoir n’a qu’un seul but : Rester vivant. J’y ai éprouvé les même sensations qu’en lisant « L’empereur-Dieu de Dune », un magistral cours de politique fiction mais cette fois-ci, beaucoup plus « enlevé », le rythme y est rapide et la lecture aisée. Au bout du premier tome, je me suis retrouvé incapable de me plonger dans un autre ouvrage (bien que j’ai eu la bonne surprise de dégoter une suite intéressante dont je vous parlerai dès que je l’aurais finie.). J’ai donc enchainé directement sur la suite : « Pair de l’empire » où l’ont croise Pug le magicien des « Chroniques de Krondor » dans un petit rôle de la même façon qu’il avait servi de fil rouge aux « Nouvelles Chroniques de Krondor ». Et comme je n’étais pas rassasié de la tremblante et fausse faiblesse de Mara des Acoma j’ai continué sur ma lancé avec « Maitresse de l’Empire » qui vient juste de sortir.
Bref, un petit (enfin pas si petit) régal de l’héroique fantasy qui dépasse encore en qualité le cycle de Krondor d’où la magie et les principaux clichés du genre sont absent au profit d’une étude psychologique des personnages assez fouillée et plausible. Je vous le recommande.

mardi, avril 10, 2007

Thé de Pâques


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Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

A l'occasion des fêtes de Pâques, l'association Amiens-jeunes organise un Thé dansant de prés de deux cents personnes. Un thé dansant n'est pas bien compliqué à organiser, c'est la raison pour laquelle nous ne trouvons pas cela trop interessant. Mais dans l'ensemble on s'amuse bien tout de même puisque c'est pour nous l'ocassion de retrouver tous ces aînés que nous suivont depuis, maintenant, quelques années. La journée se décompose en trois parties :
Le matin décoration de la salle et mise en place des tables. Pour Pâques, les couleurs de rigueur sont le jaune et le vert.
De 13h30 à 19h environ, c'est le thé dansant par lui-même.
Enfin le soir comme d'habitude : Barbecue.

vendredi, avril 06, 2007

Chinoiseries

Un petit jeu de Pâques pour réaliser des oeufs peints virtuels : EASTER EGG

Je crois qu’il ne s’est pas passé une année sans que les festivités Pascales ne me rappellent ma grand-mère paternelle Claire. Je ne la voyait pas souvent, comme beaucoup de petits-enfants je pense pendant les vacances scolaires. Mais elle avait l’art de susciter notre imaginaire et les fêtes de Pâques étaient en cela de grands moments. Elles n’étaient pas, car vivant chichement, symboles du Poisson mais des œufs. Il y avait biensur au menu le traditionnel « pâté de Pâques » et les petites omelettes que j’ai déjà évoquées. Ce n’étaient pas non plus la quête des chocolats ; Nous parcourions le jardin à la recherche des « œufs peints », car nous passions la semaine à confectionner ces petites merveilles de fragilité et de délicatesse.
La première étape pour confectionner nos œufs peints consistait pour nous en une visite de courtoisie à notre tante Renée qui vivait à l’autre bout du bourg et dont les poules vaquaient librement parmi les ballots de paille de la ferme à la création de l’ingrédient principal. Nous prenions le gouter sous le grand hibiscus de la cour en triant les œufs que nous avions glaner. En effet, il nous fallait les plus belles et les plus régulières coquilles qui soient et malheureusement la gente gallinacée pondait à l’époque n’importe où des œufs non calibrés. Certaines coquilles lors de l’expulsion, encore molles, prenaient en surface la marque du lieu où elles tombaient.
La seconde étape se déroulait dans la cuisine lors de notre retour. Elle consistait à laver délicatement chaque œuf à l’aide de la brosse et du gros savon de Marseille qui servait habituellement à nettoyer nos ongles.
La troisième étape était encore plus délicate puisqu’elle consistait à évider chaque œuf afin d’en extraire le contenu et de pouvoir n’en conserver qu’une coquille propre au dehors comme en dedans. Il nous fallait pour cela percer deux petits trous à l’aide d’une aiguilles. L’un n’ayant que le calibre de la pointe métallique servirait au passage de l’air dans la coquille, nous le percions généralement sur le petit bout de l’œuf. C’était le plus facile à faire, car le second devait être un peu plus large, suffisamment pour laisser passer les deux chalazes (petits tortillons qui maintiennent au centre le jaune). Nous devions percer la coquille sans effectuer une trop grande pression sur celle-ci, d’autant qu’une fois le premier trou fait, celle-ci se trouvait fragilisée. Lorsque nous avions percé les deux trous, il nous fallait en extraire le contenu. Pour ce faire, nous nous servions de l’aiguille pour fourailler l’intérieur dans le but de percer la membrane vitelline qui protège le jaune. Puis, nous soufflions par le petit trou au dessus d’un petit bol afin de recueillir de quoi faire une omelette, ou, si nous avions un peu faim, nous aspirions par le gros trou pour gober l’œuf.
L’étape suivante consistait à nettoyer l’intérieur de l’œuf. Elle se terminait généralement en bataille d’eau entre mon frère et moi même si nous prenions bien garde à ne pas abimer la fragile structure de la coquille sur laquelle nous avions déjà bien travailler. Pour nettoyer l’intérieur d’un œuf, nous remplissions un bol d’eau savonneuse dans laquelle nous dissolvions un peu de gros sel, nous posions l’œuf au dessus, gros trou vers le bas et nous la faisions pénétrer dans la coquille par aspiration de l’air à l’autre bout. Puis nous secouions la coquille en bouchant plus ou moins les deux trous avant d’en extraire le contenu en soufflant par le petit trou. Nous avions alors de magnifiques pistolets à eau et la cuisine se transformait souvent en patinoire.
Enfin, venais l’étape la plus intéressante puisqu’elle consistait à décorer la surface entière et à masquer les trous. A l’aide de gouaches ou d’aquarelle, nous apposions de petites quantités de pigment sur la coquille en la tenant à l’aide de l’une de ces aiguilles courbes de tapissier que ma grand-mère avait. Il fallait se montrer fort délicat car le support tournait parfois indépendamment de notre volonté. Une fois la peinture sèche, nous vernissions l’ensemble et lorsque le vernis était lui même sec, nous ôtions la coquille de son support afin de finaliser notre œuvre en bouchant le dernier trou à l’aide du pigment mais surtout avec le verni.

Dernièrement, j’ai vu dans un magasin de souvenirs ce qui se vantait d’être un œuf peint. C’était en fait une production industrielle, certes fort délicate et jolie mais qui ne pourra jamais selon moi remplacer ces fragiles coquilles dans lesquelles nous mettions tout notre art, notre patience et notre amour. Le temps et les accidents de la vie ont eu raison de ces créations futiles, mais leur riche souvenir demeure en moi et je l’espère il vous poussera à tenter vous même cette expérience et à l’enseigner.

jeudi, avril 05, 2007

home sweet home


home sweet home
Originally uploaded by the-father.

Patrick Bruel


Patrick Bruel
Originally uploaded by adikt.

Bon, il me faut bien faire méa culpa avant que mon entourrage ne péte les plombs. Oui, il y avait bien 4500 personnes au concert de Patriiiiick, et oui, si l'on était bien placé, le spectacle était bien. C'est uniquement l'organisation que mon précédent billet mettait en cause. C'est sur qu'il y avait plus de monde que pour un concert de Juliette (rassurez-moi, ce n'est pas obligatoirement un gage de qualité). Je le reconnais et le confesse....J'étais, je suis un peu jaloux de la facilité avec laquelle il vous fait réagir mesdames.

mercredi, avril 04, 2007

"J'ai rendez-vous avec vous..."


"J'ai rendez-vous avec vous..."
Originally uploaded by viou.

Nous avons été ... voir ... Patrick Bruel à la Mégacité d'Amiens. C'était nul, mal organisé, horrible.
Malgrés le fait que l'on ai fait plus de deux heures de queue dans le froid et la tourmente, lorsque nous avons enfin pu penetrer dans la salle, il n'y avait plus une seulle place assise. Pour être exact, une bande de malabars les conservaient jalousement pour les copains des copains des organisateurs et des artistes. Bref, j'ai du faire des pieds et des mains pour que la puce puisse trouver un siège à peu près bien placé et je me suis retrouvé comme un con derrière la sono, là où l'on ne voit rien et d'où l'on ne perçoit qu'un grondement continu dans les genoux à la place des vociférations de "l'artiste".
Ma position privilégié m'a permi d'admiré le travail de la protection civile et des pompiers qui avaient fort à faire. Le ramassage des personnes d'un certain âge pâmée est une tâche à plein temps pour ces secouristes. Au moins, cela faisait un peu plus de place pour les autres.
Vous me direz qu'en fin de spectacle, de la place, il en restait puisque avec tous ceux qui ont abandonné le navire et ses rats avant la fin, le parterre c'était pas mal desengorgé. Il faut dire que le pauvre vigil avait fort à faire dans la surveillance des trois portes des issues de secour. Il avait beau tenter de les bloquer, il y avait tout le temps une ou deux personnes pour faire le forcing afin de se rendre aux toilettes soit disant. En fait, elles s'eclipsaient comme je l'ai fait à plusieurs reprises pour aller boire un café, manger un petit quelque chose et finir d'écouter le concert dans les couloirs où paradoxalement, le son était meilleur.
Bref, une soirée de gâchée à grignotter des chips dans un couloir bondé et temblant. Je ne vous parle pas des euros bêtement jetés par les fenêtres.

P.S.: Je ne comprends pas comment la Miss a pu trouver cela "Génial". A moins que je ne soit un peu jaloux ?

lundi, avril 02, 2007

Métro-sexuel


oreille
Originally uploaded by Super_Natural.

Comme tous bons métro-sexuels, je pense, je fais appel à une professionnelle pour me soulager de ma virile pilosité auriculaire qui me démange et qu’elle me soulage dans la douleur d’une main sûre aux doigts habiles. Elles ne sont que deux dans tout Amiens à accepter de satisfaire à mes exigences. J’ai pourtant fait le tour de toutes leurs collègues qui sous un prétexte ou un autre n’ont fait que me rembarrer. Pourtant, j’aurais accepté d’en payer le prix. Je préfère cent fois faire appel à une spécialiste plutôt que de me faire massacrer par une novice qui ne saurait comment s’y prendre.
A force d’avoir toujours à faire aux mêmes, ma petite affaire est conclue en un petit quart d’heure. A peine suis-je allongé sur son sofa que le bâtonnet est introduit dans l’orifice poilu. Lorsque le cartilage est entièrement ceinturé, que son souffle l’en a refroidi et rigidifié, je me tends en prévision de la supportable douleur de l’extraction. Je n’ai même pas le temps de gouter la plénitude que l’on se retourne pour recommencer de l’autre côté.


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