dimanche, août 31, 2008

Rien que pour vos cheveux

Je pensais que le pire nanard qu’il m’ai été donné de voir était cette histoire de fantôme chinois visionné au grand Rex dans le cadre d’une soirée de l’horreur. Hé, bien non ! Il y a pire et c’est vraiment étonnant et spectaculaire. Et ce n’est pas ce qui manque, la preuve, nous avons bien été voir les contorsion d’Eddie Murphy dans son « Dave » donc vous voyez, dans ce domaine, la concurrence est rude. Mais là, il faut bien reconnaître que la palme va au dernier film de Dennis Dugan : « Rien que pour vos cheveux ».
Pourtant, lorsque Dennis Dugan a décidé de passer de l'autre côté de la caméra, après avoir signé quelques épisodes de Rick Hunter ou Clair de lune, Il nous a pondu quelques bonnes comédies comme Junior le terrible, en 1990, Brain Donors en 1992, Happy Gilmore en 1996, le Ninja de Beverly Hills en 1997, Big Daddy en 1999, Diablesse en 2001, National Security en 2003, Quand Chuck rencontre Larry en 2006. Il avait débuté sa carrière en tant qu’acteur dans les années soixante dix dans des films beaucoup plus sérieux comme La Fugue d’Arthur Penn ou Hurlements de Joe Dante.

C’est la quatrième fois qu’il emploie Adam Sandler pour le rôle titre. C'est en 1998, avec Demain on se marie, une jolie petite comédie romantique réalisée par Frank Coraci avec Drew Barrymore, qu'Adam Sandler se révèle aux yeux du grand public. Fort de ce succès, il enchaîne avec les comédies Waterboy, Big Daddy et Little Nicky, s'imposant alors comme l'un des comiques les plus populaires outre-Atlantique, spécialisé dans un humour très lourd et gras. Pourtant en 2004, il retrouvera Drew Barrymore pour une nouvelle et délicieuse comédie romantique, le « Amour et Amnésie » de Peter Segal avec lequel il entreprend deux nouveaux films comiques : Self control et Mi-temps au mitard.
Quand j’ai lu vite fait le résumé dans le journal, je n’ai pas fait bien attention au type de film. Sur le coup, à voir le condensé, j’ai cru que nous avions à faire à un film d’aventure ou d’espionnage et c’est moi qui ai trainé la miss dans cette salle plutôt qu’une autre. J’avais cru comprendre qu’un agent d'élite du Mossad, une véritable star dans son pays, Zohan, est lassé de la mort et des complots: il rêve de devenir coiffeur aux états unis. Profitant d'un combat contre son pire ennemi, un terroriste connu sous le nom de Fantôme, Il se fait passer pour mort et s'envole secrètement pour New York, armé uniquement de ses ciseaux et de son sèche-cheveux. Après quelques déboires, il est engagé par la patronne d'un petit salon de coiffure, une jeune et jolie Palestinienne. Très vite, Zohan va se faire un nom dans la coiffure et attirer dans le modeste salon une clientèle toujours plus nombreuse.
Alors que son passé d'agent semble loin derrière lui, Zohan est repéré par le Fantôme, qui compte bien en finir avec lui une bonne fois pour toutes...
Avouez que dit ainsi, cela ressemble plus à un film d’espionnage qu’à une comédie.
En fait j’aurai du lire : Un drôle d’agent Mossad, une véritable force de la nature, Zohan, est lassé de combattre sans cesse un terroriste connu sous le nom de Fantôme qui sera échangé contre un prisonnier politique dès qu’il aura le dos tourné: Il en a assez des bimbos hystériques qui ne pensent qu’à son corps nu sur la plage. Il rêve de devenir coiffeur aux états unis, participer à un monde doux et soyeux. Profitant d'un combat, il se fait passer pour mort et s'envole pour New York…dans une cage de chien. Après quelques déboires, il est engagé par une jeune et jolie Palestinienne. Très vite, Zohan va comprendre comment se servir de son physique pour attirer dans le modeste salon une clientèle toujours plus âgée.
Alors que son passé d'agent semble loin derrière lui, Zohan est repéré par un berger(Chris Rock), qui compte bien venger sa petite et trop charmante chèvre...
1heure et 53 minutes de grosses « conneries » paru sous le titre original de “You Don't Mess with the Zohan » et distribué par Sony Pictures Releasing France.
Malgré son inexpérience, il est engagé par la patronne d'un salon de coiffure, une jeune et jolie Palestinienne. Très vite, Zohan va se faire un nom dans la coiffure et attirer dans le modeste salon une clientèle toujours plus nombreuse.
Alors que son passé d'agent semble loin derrière lui, Zohan est repéré par le Fantôme, qui compte bien en finir avec lui une bonne fois pour toutes...
Bref, « Rien que pour vos cheveux » est une comédie très grasse qui ne vaudrait pas le prix du champoing pour en effacer les pellicules.

samedi, août 30, 2008

Giant scary Eddie Murphy head

Bon, il ne faut pas se leurrer, il y a des films qui sont fait pour les adultes et d’autres pour les enfants. Et entre les deux l’on retrouve Eddie Murphy dans un film réalisé par Brian Robbins. Je ne sais si cela s’adresse à des jeunes gens ou à des débiles mentaux.
Cette histoire de tout petits extraterrestres débarquant sur la Terre dans un vaisseau à forme humaine n’a ni queue ni tête. Ce n’est qu’un prétexte à glorifier les mimiques de plus en plus nombreuses d’Eddie Murphy dont c’est la seconde collaboration avec Brian Robbin. On comprend mieux les raisons qui ont poussé la Twentieth Century Fox France quand on sait qu’ils avaient auparavant travaillé ensemble sur Norbit qui a rapporté aux Etats-Unis plus de 90 millions de dollars.
Comme dans ses dernières comédies (Norbit, La Famille Foldingue), Eddie Murphy incarne plusieurs personnages puisqu'il prête ses traits au vaisseau spatial à forme humaine, Dave, ainsi qu'à son capitaine.
En fait ses petits extra-terrestres veulent récupérer une de leur machine sensée aspirer les eaux de nos océans pour les transformer en énergie pour leur propre monde. Comme ils ne souhaitent pas que l’on devine l’usage qu’ils vont en faire, ils s’insinuent dans notre civilisation dans ce vaisseau pantin et tentent de se faire le plus discrets possible.
Ils vont découvrir tout ce qui est sensé faire la particularité de la race humaine selon eux et l’auteur de ce nanard : l’amour et la musique.
L’amour ce sera pour Élisabeth Banks, mais aussi pour Gabrielle Union.
Quand à la musique, c’est peut-être la seulle chose qui sauve le film.

vendredi, août 29, 2008

Comme chaque année à l'issue de la matinée "éclatez-vous de bon coeur" le dimanche 7 septembre 2008, un tirage au sort parmi les bulletins remplis sur place au stand de la BFM vous permettra de gagner un VTT offert par celle-ci ou un week-end offert par VACANCIEL.

Fondue de la mer

Il y a plus d’un an de cela, Isabelle a offert à ma Miss un ensemble pour la confection d’une « Fondue de la mer ». C’était dommage, il restait bêtement dans son emballage dans un coin de la cave alors qu’il est plutôt mignon avec ces petites épuisettes. Cela s’apparente à un grand faitout en inox qui repose sur une sorte de réchaud à alcool métallique. Il dispose de deux foyers dans lesquels on peut insérer des blocs de gel ou utiliser de l’alcool liquide.

Notre problème, c’était que cet ustensile de cuisine était livré sans mode d’emploi et surtout sans livre de recettes. Ors, internet, lors de ce cadeau ne nous proposait pas grand choix. Mais, dernièrement, nous avons trouvé sur le blog de Bérangère : Chez bergeou une recette de bouillon pour fondue de la mer.

Bien sûr, cela ne correspond pas tout à fait à nos gouts puisque nous avons quelques difficultés avec les piments verts. Aussi avons nous procédé à quelques modifications. De plus, nous n’avons pas eu envie de nous embêter avec des petits légumes c’est pourquoi en accompagnement nous avons opté pour un simple riz blanc.

Voici donc la recette de notre bouillon : 4 litres d'eau, 3 poireaux coupé en damier, 2 carottes râpées, de la poudre de gingembre (1 cuillère à soupe), 2 oignons nouveaux, 2 cubes de court-bouillon (vin blanc et herbes), 2 cuillères à café de curi et autant de 5 épices pour remplacer le piment et relever le bouillon, du gros sel.

Laissez mijoter et réduire, à petits bouillons, pendant une bonne heure. Pendant ce temps, préparez un aïoli et une rouille, une petite sauce tartare pour le poisson et un beurre blanc pour le riz.

On découpe le poisson en petits cubes de la taille d’une noix. Nous avons choisi : du hadock pour son goût, du lieu noir pour contre balancer le prix du hadock et du colin en filet. Nous avions prévu un filet de saumon mais nous ne l’avons pas découpé tant la quantité nous semblait suffisante.

Nous avons donc servi le riz blanc nature en proposant au choix, du beurre blanc, du Nuoc nam ou de la sauce tartare. Chacun plongeait sa petite épuisette dans le bouillon que nous avions filtré (on a gardé les légumes pour une petite soupe.). Il ne faut pas trop longtemps au poisson pour cuire, environ 2 minutes.

C’était très bon et nous avons passé une soirée vraiment agréable. On recommencera.

jeudi, août 28, 2008

Publicité & Chirurgie


Chirurgie
Originally uploaded by Jack Bloom.

On n’a tendance à oublier en France que la publicité comparative est légale depuis la loi du 18 janvier 1992, même si cette loi fut modifiée en 1997 par une directive européenne à l’origine de l’ordonnance du 23 aout 2001 qui en explicite les limites. La loi définit trop strictement les conditions de licéité de ce type de publicité en précisant qu’elle doit être loyale, véridique et permettre une comparaison objective. Ces trois termes cachent en fait des restrictions draconiennes rendant quasiment et juridiquement irréalisable cette comparaison.

D’autre publicités sont elles aussi si fortement encadrées qu’elles nuisent selon moi à l’efficacité et au renom d’une profession toute entière. Prenons par exemple les limites imposées par le code de déontologie médical :
- Article 19 : La médecine ne doit pas être pratiquée comme un commerce. Sont interdits tous procédés directs ou indirects de publicité et notamment tout aménagement ou signalisation donnant aux locaux une apparence commerciale.
- Article 20 : Le médecin doit veiller à l'usage qui est fait de son nom, de sa qualité ou de ses déclarations. Il ne doit pas tolérer que les organismes, publics ou privés, où il exerce ou auxquels il prête son concours utilisent à des fins publicitaires son nom ou son activité professionnelle.
- Article 21 : Il est interdit aux médecins, sauf dérogations accordées dans les conditions prévues par la loi, de distribuer à des fins lucratives ces remèdes, appareils ou produits présentés comme ayant un intérêt pour la santé. Il leur est interdit de délivrer des médicaments non autorisés.
- Article 26 : Un médecin ne peut exercer une autre activité que si un tel cumul est compatible avec l'indépendance et la dignité professionnelles et n'est pas susceptible de lui permettre de tirer profit de ses prescriptions ou de ses conseils médicaux.
- Article 27 : Il est interdit à un médecin qui remplit un mandat électif ou une fonction administrative d'en user pour accroître sa clientèle.
- Article 79 : Les seules indications qu'un médecin est autorisé à mentionner sur ses feuilles d'ordonnances sont :
1°. Ses nom, prénoms, adresse professionnelle, numéros de téléphone et de télécopie, jours et heures de consultation ;
2°. Si le médecin exerce en association ou en société, les noms des médecins associés ;
3°. Sa situation vis-à-vis des organismes d'assurance maladie ;
4°. La qualification qui lui aura été reconnue conformément au règlement de qualification établi par l'ordre et approuvé par le ministre chargé de la santé ;
5°. Ses diplômes, titres et fonctions lorsqu'ils ont été reconnus par le Conseil national de l'ordre ;
6°. La mention de l'adhésion à une société agréée prévue à l'article 64 de la loi de finances pour 1977 ;
7°. Ses distinctions honorifiques reconnues par la République française.
- Article 80 : Les seules indications qu'un médecin est autorisé à faire figurer dans les annuaires à usage du public, quel qu'en soit le support, sont :
1°. Ses nom, prénoms, adresse professionnelle, numéros de téléphone et de télécopie, jours et heures de consultation ;
2°. Sa situation vis-à-vis des organismes d'assurance maladie ;
3°. La qualification qui lui aura été reconnue conformément au règlement de qualification, les diplômes d'études spécialisées complémentaires et les capacités dont il est titulaire.
- Article 81 : Les seules indications qu'un médecin est autorisé à faire figurer sur une plaque à son lieu d'exercice sont ses nom, prénoms, numéro de téléphone, jours et heures de consultations, situation vis-à-vis des organismes d'assurance maladie diplômes, titres et qualifications reconnus conformément aux 4 et 5 de l'article 79.
Une plaque peut être apposée à l'entrée de l'immeuble et une autre à la porte du cabinet ; lorsque la disposition des lieux l'impose, une signalisation intermédiaire peut être prévue.
Ces indications doivent être présentées avec discrétion, conformément aux usages de la profession.
Lorsque le médecin n'est pas titulaire d'un diplôme, certificat ou titre mentionné au 1° de l'article L. 356-2 du code de la santé publique, il est tenu, dans tous les cas où il fait état de son titre ou de sa qualité de médecin, de faire figurer le lieu et l'établissement universitaire où il a obtenu le diplôme, titre ou certificat lui permettant d'exercer la médecine.
- Article 82 : Lors de son installation ou d'une modification de son exercice, le médecin peut faire paraître dans la presse une annonce sans caractère publicitaire dont le texte et les modalités de publication doivent être préalablement communiqués au conseil départemental de l'ordre.

Avec de telles restrictions, comment voulez-vous que le client/patient puisse se faire une opinion ? Ors s’il est bien un service pour lequel nous avons besoin de savoir à qui nous avons à faire, c’est bien dans le domaine médical.

Après, on s’étonnera que l’on puisse encore en France constater que 10% des vasectomies soient ratées ou que sur des forums comme aufeminin.com, les femmes soient dans l’obligation de s’échanger sous le manteau le nom de leur chirurgien esthétique. Remarquez qu’au moins cela a l’avantage de limiter les dégâts dans le cas d’un Dr M**RE pour lequel un mandat d'arrêt européen a été délivré. Il n’encourt que 4 ans de prison pour les multiples opérations de chirurgie esthétique ratées, les problèmes d'hygiène ou les médicaments périmés par le tribunal correctionnel de Marseille. Si cela c’était su plus tôt, il y a grandes chances pour qu’il n’ai pu en commettre autant.

mercredi, août 27, 2008

Léseur

Cette nuit, on m’a volé.
J’étais assommé
et à mon réveil,
quinze ont disparues.
J’en avait plein la veille
Aujourd’hui presque plus.

J’ai longtemps travaillé,
Histoire d’en récupérer
Autant que faire ce peut
J’en réservais l’usage
Mais, ce crime odieux
S’apparente au pillage.

Oh ! Que je suis lésé,
Elles vont me manquer.
C’était les plus belles,
Au bras de ma femme,
Passée, une bagatelle
Oh ! Le crime infâme.

mardi, août 26, 2008

Le vendeur de journaux "rue Mouffetard"


Ce matin, la radio, dans son journal, n’en a que pour le remplacement P.P.D.A./Lolo Ferrari. Les jeux olympiques à peine finis, l’information se résume tout à coup sur notre planète au remplacement d’un mannequin par un autre. Ils ne diffusent plus l’information, ils l’incarnent et la font.

C’est drôle, dimanche, sur le marché du Colvert, je suis tombé sur une petite dame d’un certain âge qui profitant de la foule dominicale vendait le journal l’humanité. Je croyais que les vendeurs de journaux étaient une race en voix de disparition. Je me souviens que l’humanité s’est toujours vendue le dimanche par l’intermédiaire de bénévoles à la sortie du métro parisien ou dans les PMU (pari mutuel urbain). Je n’ai d’ailleurs pas été étonné qu’elle me tende aussi un prospectus publicitaire pour la fête de l’humanité des 12, 13 et 14 septembre 2008 au parc départemental de la Courneuve ( www.humanite.fr )

Et le soir même, avec Matthieu, nous discutions de la fabrication d’un journal et de l’attente d’un lecteur. Nous n’étions pas du même avis sur leur utilité face à la possibilité qui est offerte par certains annuaires que je ne citerais pas, de constituer son propre journal. Nous parlions de cela à l’occasion de la prochaine sortie du site internet du « Courrier Picard ». Je cherchais à lui faire comprendre que les internautes ont la possibilité d’adhérer à des liens RSS transmettant l’information portant sur des sujets choisis, de la mettre en page et de l’afficher tel que l’on souhaite la voir.

Paradoxalement, c’est lui, le plus jeune qui mettait en doute cette technique et ce moyen de transmission de l’information en affirmant qu’il n’y trouve que grossières erreurs et fautes d’orthographe. Ce en quoi, je ne peux vraiment lui donner tord. Mais, je ne suis pas sur qu’il réalise vraiment d’où proviens l’information que des blogs comme le miens transmettent non dans leur fil RSS mais dans leur page. Si il avait regardé un peu plus précisément la colonne de gauche de ma page, il aurait vu que je ne retransmet que de l’information issu de ses propres journaux.

Mais, il faut bien reconnaître qu’il n’a pas tord. Comment feront nous lorsque les journaux régionaux disparaitront pour trouver ces informations locales.

P.S.: Le fil d'informations que vous pouvez voir dans cette colonne a été fabriqué selon les gôuts à partir du site WWW.Wikio.fr

lundi, août 25, 2008

Blog Addict


Computer Addict
Originally uploaded by theoriginalbman.

Vous me connaissez, toujours à la pointe, recherchant sans cesse la nouveauté, je me suis inscrit pour faire partie d’une nouvelle communauté et lorsque j’ai reçu leur réponse, j’ai cru que j’allais y rester.

En effet, le message du modérateur commençait par ces mots : « Cher François, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle… ».

La bonne, j’étais accepté mais comme en ce moment, côté mauvaises nouvelles on est servis, j’ai cru qu’ils avaient décelé dans mon message de demande des virus ou comme Saxo des stabilocoques (c’est une saloperie du même genre, je vous expliquerai plus tard ).

En fait, ils m’annonçaient tout de go, sans même prendre le temps d’enfiler des gants chirurgicaux, je cite : « Vous êtes Blog addict ».

C’était cela la mauvaise nouvelle ? Là, il faut reconnaître que ma machine à vocabulaire à un peu pédalé dans la semoule. J’ai d’abord pensé à l’un de ces anglicismes qui fleurissent les pages du web. Un de ces mots issus du verbe « to add » (ajouter selon l’Harraps). Mais je ne voyais pas en quoi c’était à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle que d’adhérer à leur groupe.

Ensuite, je me suis dit qu’il devait s’agir là d’un terme technique spécifique au vocabulaire des réseaux informatiques sociaux comme blog, post ou émoticon.

Selon mon habitude lorsque je décèle une carence, j’ai fait appel au moteur de recherche où je découvre que moi mis à part, chacun l’emploi et visiblement à toutes les sauces. Ce n’est qu’en tombant sur un « Drug addict » que mon dictionnaire médical interne s’est remis en place et que j’ai enfin fait le lien avec le mot addiction. C’est d’autant plus surprenant qu’il n’y a pas longtemps j’avais fait un post sur l’usage du Red Bull et le renforcement des addictions.

Merde, « Blog Addict », ils ont visés juste. Je suis blogo-dépendant.

Quand je pense que plus d’une centaine de bloggeurs viennent me visiter chaque jour et pas un seul d’entre eux n’a cru bon me prévenir.

Heureusement, depuis, j’ai appris que je n’étais pas le seul, et, comme tous mal à son remède, j’ai pris les choses en main.

Je me suis inscrit aux bloggeurs anonymes.

:-D

dimanche, août 24, 2008

La mémoire d’un carassin


Un carassin ou « Carassius auratus auratus », c’est tout bêtement un poisson rouge. Vous savez cet animal commun dans le monde entier, qui vit à l’état sauvage en eaux douces, calmes et tempérées et à l’état domestiques dans de petits boites en plastique transparentes dans les stands de tir des foires régionales. Il est issu du cyprin asiatique, le cyprin doré (Carassius auratus) originaires des rivières, lacs et étangs de Chine où leur domestication fut mentionnée dès 970 avant Jésus Christ. Ils furent tout d'abord élevés dans de riches bocaux de porcelaine puis dans des sphères de cristal et maintenant en sacs plastiques.

La mythologie populaire soutient que les poissons rouges ont trois secondes de mémoire. Mais maintenant, il semble qu’ils peuvent se rappeler de la douleur pendant au moins un jour. C’est ce qu’ont conclus des chercheurs de Belfast qui s’amusent à les électrifier dans des aquariums (Ils ne doivent pas avoir grand chose à foutre de leurs journées.).

Bon, tout cela pour dire, que dans leur petits pochons de plastique d’une dizaine de centimètres cubes, ces bestioles n’ayant d’autres prédateurs que les andouilles qui changent l’eau histoire d’interrompre le cycle de l’azote, elles n’éprouvent aucun besoin de garder le moindre souvenir.

Je ne sais pas si vous avez remarqué qu’il en va de même pour certains adolescents qui tournent en rond dans leur local. On peut leur raconter n’importe quoi, passer des heures à leur expliquer un truc, leur montrer un mode d’emploi…et bien, vous pouvez recommencer une dizaine de minutes plus tard.

samedi, août 23, 2008

Des coqs scions


Oyez, Oyez sorcières et harpies,
Car voici la plus suprême incantation,
Plus que filtre d’amour et autres poisons,
Celle que l’on murmure en faisant la potion
Qui des enfers ramène l’homme à la vie.

Commençons tout d’abord par le sacrifice
D’un gros coq à la crête bien rubiconde.
Arrachons lui plumes et tripes immondes,
Débitons le dans une gamelle ronde
En neuf morceaux pas plus gros que la cuisse.

Baignons le dans un litre du sang vermillon
Tiré d’une treille qu’aux pieds on a foulé
Puis d’entre nos griffes déposons deux pincées
De la sanie qu’en hivers la mer à laissée
Autant des sucs de la canne d’un négrillon.

Ajoutons de la poussière de Cayenne,
De l’ail la gousse pour refréner l’appétit
Des saigneurs, succubes et goules abruties,
Les dents vertes d’un brin double de persil.
La potion reposera une nuit pleine.

Vous aurez besoin de votre plus noir chaudron.
Placez le culoté dans un cercle de feu,
Réduisez d’un tour de main les flammes aux bleus.
Enfin trucidez un gros porc bien adipeux
Mettez que des petits bouts de flan en cuisson.

Ajoutons une poignée de noires morilles
Et le corps démembré de la préparation.
Coupons d’un doigt de cognac macération
Enflammons en, mes sœurs, les évaporations
Mais du calme, maitrisez-vous qu’il ne grille.

Armons nous, vieilles filles, d’une baguette
Pour touiller sur le feu le pus du trépas
Qu’une poignée de poudre de blé liera.
Dans le chaudron, mettons le coq et l’incarnat.
Un peu de patience et la potion est prête.

L’heure est venue d’invoquer le mal divin
Pour qu’il puisse quitter les affres de l’enfer,
Les gargotes et les troquets où il s’enferre,
Soumettre ses crocs à votre savoir faire :
Le diner est servi, ce soir c’est du coq au vin.

Bon vent

Mieux vaut parfois se contenter de faire confiance à ce que l'on a écrit :

Fascination


Image
Originally uploaded by corto15.






Vous avez surement déjà vu que ce soit sur YouTube ou dailymotion ces oiseaux pris au piège d’un regard, fasciné par les ondulations d’un corps sinueux à la robe irisée. Leurs yeux s’agrandissent, leur bouche s’ouvre et leur langue pendouille. Ils sont pétrifiés, perdent tous leurs moyens sauf Bip-Bip, bien sur.




De la même façon, vous avez surement déjà vu ce cher Fabrice Luchini pérorer à outrance, comme il en a l’habitude. Alors imaginez le face au somptueux et longiligne corps de la belle Louise Bourgoin, « La fille de Monaco ». Ce facétieux en perd toute sa verve, et pour une fois, n’a nul besoin de jouer de son œil humide pour paraître totalement dépassé. On voit littéralement s’y refléter le combat que mène son instinct de survie et celui de sa mort. Il se sent pris au piège et ne rêve que de s’en échapper tout en étant fasciné par les dorures et les joies de sa prison.

C’est d’autant plus surprenant quand on sait que la réalisatrice est une femme. Comment une femme peut imaginer le « pourquoi l’on couche » d’un homme ? Parce que tel est bien le sujet. Qu’est-ce qui nous motive ? Est-ce l’instinct, le désir, l’opportunisme ? D’où provient notre désir ?




La réalisatrice Anne Fontaine adore laisser trainer une certaine ambigüité dans ses trios amoureux (Nettoyage à sec en 1997, Nathalie…en 2003, Entre ses mains en 2005). Elle a conçue un triangle composé :





  • d’un intellectuel dont l’érotisme passe par le langage, l’avocat Bertrand Beauvois qui colle parfaitement au volubile Fabrice Luchini.

  • Un contemplatif dont l’érotisme n’est que silence, Christophe Abadi joué par le silencieux Roschdy Zem

  • Et entre les deux a placée la léonine Louise Bourgoin en présentatrice météo, le même poste occupé par la jeune femme deux ans durant sur Canal Plus. Elle s’y meut tel un félin inconscient de la beauté de ses mouvement et la fascination qu’elle exerce sur sa proie et les hommes en générale. Elle fait la pluie et le beau temps, véritable cyclone que rien n’arrête, elle ravage la conscience de l’un comme de l’autre et je dois dire, même nous, pauvres spectateurs sommes bouleversé de tant de charmes semé aux quatre vents. J’ai lu quelque part, qu’on lui avait demandé de s’inspirer de Bardot, je crois qu’elle pourrait l’incarner sans aucun problème.



Il nous est alors possible de comprendre ce qui motive l’un comme l’autre à « coucher ».


Donc, Fabrice Luchini interprète Bertrand, un avocat d'assises brillant, volubile, cultivé même cérébral. Il est aussi fort compliqué et si il aime les femmes, c’est surtout pour les séduire de son parler. Il arrive à Monaco pour y assurer la défense d'Edith Lassalle, une meurtrière septuagénaire (Stéphane Audran) qui se mure dans le silence. Son fils Louis Lassalle (Gilles Cohen) lui dépêche Christophe (Roschdy Zem), un agent de sécurité rapproché. Franc, direct, taciturne et sportif, il aime les femmes sauf pour leur parler et admire chez les autres la culture et la maîtrise du langage qu’il n’a pas.
Audrey(Louise Bourgoin) est une présentatrice météo sur une petite chaîne locale. Elle est ambitieuse, terriblement culottée, sexy en diable mais malheureusement incontrôlable. Elle n'a pas du tout l'intention de réciter le bulletin météo sa vie durant...Comme de nombreux autres, Christophe a été son amant, il lui présente Bertrand en qui elle voit une opportunité.
Elle le fascine à tel point que le déroulement du procès s’en ressent…

C’est un film assez difficile à classer, sans être totalement une comédie de mœurs, ce n’est pas non plus un film policier ou romantique, c’est toutefois un drame…et encore. Dans tous les cas l’on peu dire que c’est une œuvre fascinante.

vendredi, août 22, 2008

En panne d'inspiration ?

Voici une petite semaine que je n’ai pas écris grand chose d’original. A cela trois raisons :
- Tout d’abord, mes déboires d’automobiliste m’ont un peu miné. On ne voit pas disparaître quatre points sans réaction. Enfin, j’étais fautif et ne doit m’en prendre qu’à moi même mais j’ai du mal à m’y faire. Il m’a fallu presque trente ans avant d’avoir ce permis et de savoir qu’on peut le perdre en cinq minutes, c’est assez décourageant.
- Ensuite, en manipulant bêtement tous le fatras qui traine dans mon coffre de voiture, je suis tombé par hasard sur un recueil de cinq cent huit grilles de sudoku et du coup, j’ai fait une rechute qui non seulement monopolise mon stylo mais accapare aussi mon esprit.
- Enfin, la dernière raison c’est que depuis « le haut de la cuisse », je bloque sur un poème pour lequel l’inspiration est là mais dont l’accouchement est difficile. Le thème traité, sa longueur et la forme que j’ai choisie en font l’un des plus ardus de toutes mes compositions. Pour vous donner une idée, le premier jet faisait vingt cinq strophes et ne me donnait pas entière satisfaction. Depuis, je le manie et remanie en tous sens mais n’avance guère. Je n’en suis pas satisfait. D’habitude, c’est tout le contraire, je passe plus de temps à émettre une idée mais une fois qu’elle est trouvée, l’écriture coule de source. Il faut dire que les contraintes sont énormes. J’y parviendrai car c’est devenu pour moi une gageure et vous le lirez bientôt j’espère sous le titre de « Des coqs scions ».

jeudi, août 21, 2008

Miss Gally fait du sport


Enfin, elle essaye.

Babylon A.D.


Vin Diesel
Originally uploaded by Male Model Gallery.

On va finir par croire que je suis amoureux de la si charismatique Michelle Yeoh mais il faut dire qu’ elle est à l'affiche de quatre films, des aventures fantastiques comme dans Sunshine du britannique Danny Boyle ou La Momie 3 : la tombe de l'empereur dragon mais aussi un drame historique, Les Orphelins de Huang Shi, aux côtés de Jonathan Rhys-Meyers et enfin de la science-fiction avec Babylon A.D.. dans lequel Mathieu Kassovitz lui offre l'un des rôles principaux.

C’est justement le film que nous venons d’aller voir.

Les critiques que j’ai lues avant et après sa sortie sont assez contradictoires et dans ces conditions, c’est assez difficile de se faire une opinion. Aussi le meilleur moyen de savoir de quoi il retourne, c’est d’aller le voir.

Tout d’abord, concernant l’histoire :

Ce film est une adaptation du livre d'anticipation « Babylon Babies » de Maurice G. Dantec que Mathieu Kassovitz a découvert en 2002. Maurice Georges Dantec est un auteur de science fiction né le 13 juin 1959 à Grenoble. Naturalisé canadien, il se défini lui même comme un écrivain nord-américain de langue française dont la spécialité est le polar d’anticipation mais il a fait plus parler de lui pour ses prises de position, ses critiques contre l'islam, sa brève prise de contact avec le « Bloc identitaire » (mouvement d'extrême droite français) et son positionnement très catholique-royaliste qui lui ont valu quelques attaques et certains ennemis. « Babylon Babies » est son troisième roman, publié en 1999, il fait suite à La Sirène Rouge (1993) et à Les Racines du mal (1995).

L’œuvre de Dantec avoisine les 700 pages et mêle divers concepts qui ne sont pas facilement transmissibles à l’écran : géopolitique du chaos, sciences biologiques, cybernétiques, Gilles Deleuze, junk-DNA et Jeremy Narby. En 2013, le personnage principal, Hugo Cornélius Toorop (héros du roman La Sirène Rouge), est un mercenaire dont la mission consiste à escorter une jeune femme énigmatique et schizophrène, Marie Zorn, d’Europe de l’est jusqu'au Québec (où vit Dantec) pour le compte d'une secte. Mais, le monde va à sa perte. Plusieurs groupes, comme une secte post-millénariste, un gang de bikers et des mafieux, cherchent à mettre la main sur Marie car s'avère que la jeune femme est la mère porteuse de jumelles génétiquement modifiées, représentant le prochain stade de l'évolution humaine, d'où le titre du roman. Difficile de résumer le pavé de Dantec avec ces simples lignes.

Pour son film, Mathieu Kassovitz a procédé à un certain nombre d’adaptation. Avec les scénaristes Eric Besnard et Joseph Simas, il a tout d’abord changé le titre pour son film. Ils ont choisi à la place « BABYLON A.D » qui signifie l'ère de Babylone, la ville de tous les pêchés et permettait de faire un beau logo B.A.D. En effet, le mot "Babies" les gênait, les empêchant de maintenir un certain suspens autour du caractère exceptionnel de l’héroïne. Une héroïne dont ils se sont permit sans vergogne de changer le nom ; ainsi, Marie Zorn est devenue Aurora.

L’itinéraire a aussi changé puisqu’il s’agit de l’accompagner de la Sibérie à New-York.
Ce n’est pas la modification majeure du film, il en existe deux version, deux montages différents pour la fin du film. Aux Etats-Unis, c'est la Fox, le distributeur, qui bénéficie du final cut avec un happy end comme les aiment les américains. Alors qu'en Europe, Mathieu Kassovitz a gardé son director's cut et sa version plus pessimiste.

Le casting

Plus ambitieux des projets de Matthieu Kassovitz, Babylon A.D. va aussi connaître une période de gestation assez longue. Trois longues années vont s’écouler entre l’annonce à la fin 2003 et le début du tournage en décembre 2006. A l’époque le rôle principal de Toorop est dévolue à Vincent Cassel, collaborateur de longue date de Kassovitz( Métisse et La Haine), mais il quitte le projet pour des raisons personnelles. On ne sait s’il s’agit du bide retentissant de Blueberry – L’expérience secrète de Jan Kounen à l’échelle internationale qui fait hésiter les financiers ou surtout, Vincent Cassel qui- n’aimerait pas certains propos de M.G.Dantec sur l’Islam et son rapprochement de l’extrème droite. Du coup, Kassovitz part à la recherche d’une star internationale. On parle alors de Viggo Mortensen ou de Bruce Willis, mais ce sera finalement Vin Diesel.

Depuis « xXx » et « Fast & Furious », la star est au creux de la vague. « Baby-Sittor ou Le Pacificateur », un film de Adam Shankman réalisé en 2004, tout comme l’excellent « Les Chroniques de Riddick », n’a pas fait de vagues. La présence de cette star américaine rassure toutefois les financiers et la 20th Century Fox accepte de cofinancer le film, dont le budget est fixé à 60 millions de dollars. Des rumeurs vont cependant bon train sur sa mésentente avec Matthieu Kassovitz.

Une fois la tête d’affiche choisie, il sera doté d’un casting d’envergure international :
On retrouve donc Michelle Yeoh dans le rôle de Sœur Rebecca, chargée par la Grande Prétresse, Charlotte Rampling, d’escorter Marie/Aurora, Mélanie Thierry, la fille du Docteur. Arthur Darquandier, Lambert Wilson. Mais aussi Gérard Depardieu en Gorsky, un trafiquant d’armes, Mark Strong en Finn, le faux ami et Jérôme Le Banner en Killa, le boxeur, comme bien souvent.

Le tournage

Le début du tournage à débuter à Prague le 11 décembre 2006. Fin février, le tournage, déjà bien en retard en matière de planning, est arrêté pendant deux semaines. Quatre semaines de retard, 10 millions de dollars de dépassement. Le trop beau temps est mis en cause, une séquence de poursuite en moto-neiges, dont le tournage est estimé à une semaine, est reportée et tournée finalement en Suède. Il manque de neige et le lac slovène prévu ne gèle pas. Certains acteurs comme Charlotte Rampling rentrent chez eux en attendant d'être appelés dès lors que l'équipe aurait trouvé un lieu enneigé. Quand le tournage reprend à la mi-mars, le chef décorateur est remplacé, tandis que l’équipe d’Alain Figlarz, le géant français de la cascade mondiale, inventeur de la Figlarz Action, société de cascadeurs, est appelée à la rescousse pour régler et chorégraphier les cascades du film. Coût estimé de cette mise au point vitale ? Un million d’euros, alors que certaines des grosses séquences d’action n’ont pas encore été tournées. Au mois d'avril, toute l'équipe du film se fait renvoyer des studios praguois par...le prince Caspian ! Le tournage de Narnia 2 - Prince Caspian devait commencer, et l'équipe avait réservé les studios.

Enfin, le résultat final

Le film s’apparente plus à un bon film d’action qu’à un film de science fiction. Les thèmes sont là, fidèles à l’œuvre de M.G. Dantec, mais le rythme et les cascades « sentent » le WallJump. Le mouvement de la caméra et la coloration d’ensemble elle est digne du meilleur Kassowitz. On peut toutefois regretter que Vin Diesel se sente obligé parfois à trop pousser sa voix dans les graves.

mercredi, août 20, 2008

Stérilisation de la chatte : Ovariectomie

Prunelle vient de subir cette intervention. Maintenant que c’est une femelle à part entière, qu’elle a eu ses premières chaleurs et que de nombreux soupirants sont venus uriner sur notre fenêtre de la cour, embaumant la cuisine de leur piquante odeur de mâle en rut, nous l’avons fait opérée.

C’est à cette occasion que nous avons appris ce phénomène naturel plutôt bizarre, plus un chat est petit, plus il est mature de bonne heure et comme Prunelle est plutôt petite, elle est devenue mature à même pas cinq mois. Il me semble encore que c’était hier que nous allions la chercher à Epehy.

Il faut bien le reconnaître, c’est plus pour notre confort que pour sa santé à elle car même si La stérilisation de la chatte est une opération pratiquée très couramment et qui est bien maîtrisée, comme toute opération pratiquée dans l'abdomen, elle n’est pas sans risques. Claudine ne tenait plus en place, tant que je n’avais pas rapporté à la maison la Prunelle de ses yeux.

Comment cela c’est-il déroulé :

Première étape.

Notre véterinaire à Boves a fait une injection anesthésiante à la chatte et une fois endormie, elle a été rasée sur le bas de l'abdomen puis badigeonnée de produit désinfectant (éosine ou Bétadine diluée). Étant donné le fait que le corps du chat est entièrement recouvert de poils, il est pratiquement impossible d'obtenir la désinfection totale de la peau, c’est pourquoi il a appliqué un champs stérile dégageant ainsi la zone à traiter. Elle a ensuite été intubée. Puis, il a fait une nouvelle désinfection avant d’entamer l’incision proprement dite.

Deuxième étape.

L’incision a eu lieu légèrement sous le nombril. Il est à signaler que contrairement à une femme chez qui l'utérus se présente sous la forme d'un seul tronc avec les deux trompes bien marqués, l'utérus chez la chatte se présente sous la forme d’une paire de cornes utérines disposées en forme de "V" dans la paroi abdominale. La pointe étant le col de l’utérus et les deux branches étant les cornes utérines. Au bout de chaque corne, on trouve l’ovaire attaché lui même aux tissus adipeux de l’abdomen. La grosse difficulté consiste donc à trouver ces ovaires tout en pratiquant une incision la plus petite possible. Celle de Prunelle ne fera que deux centimètres et du coup ne nécessitera que peu de fils. Une fois trouvé l’un des éléments de l’utérus, il suffit d’en suivre les extrémités.

Troisième étape.

Lorsqu’il a eu en main l’une des cornes utérines, il l’a ligaturé juste avant le petit bouton que constitue l’ovaire afin d’empêcher la circulation sanguine et l’hémorragie lors de l’ablation. Cette ablation s’est faite par une simple incision au bout de la corne. Il a refait la même opération sur l’autre. Elle n’a plus d’ovaires.

Quatrième étape.

Maintenant que les deux cornes utérines reposent sur l’abdomen, il clampe avec une petite pince la base des cornes et les coupe. Il suture ensuite puis recoud aussi la paroi musculaire puis la peau et la dés-intube.

Conclusions.

Plus de peur que de mal, l’opération a durée moins d’une heure mais le docteur a préféré la garder en observation dans son cabinet jusqu’au soir afin d’être bien sur de son réveil. Je dois retourner voir le Docteur d’ici huit à dix jours pour l’ablation des fils et enfin, à peine de retour à la maison, malgré une petite fatigue, elle a repris toutes ses bêtise habituelle et profitant de la sollicitude de Claudine, l’a fait tourner en bourrique.

P.S. : On m'a signalé que cette opération effectuée sans gants n'est pas très hygiènique, effectivement mais la photographie est de Skygirlyne qui comme vous le savez peut-être est belge. Elle fait de magnifiques photoreportages que vous pouvez voir à l'adresse suivante : http://www.flickr.com/photos/skygirlyne/ et est en train d'écrire une série de "poèmes" pour illustrer la dernière série en date de l'artiste Didier Bonaventure que vous pouvez admirer à l'adresse suivante : http://www.flickr.com/photos/didier-bonaventure/sets/72157606885007332/

mardi, août 19, 2008

Do not cross



Originally uploaded by thierry rené.

C’est un peu chiant de sortir quatre-vingt dix euros, un peu dur à avaler, mais bon, je me console en me disant que j’économiserai dix fois plus, même largement, rien qu’en comptant ce que les impôts acceptent de me déduire. Alors, en comptant tout ce que j’oublie de déclarer, je finirai peut-être millionnaire.
Bon, comme vous l’aurez peut-être deviné, le président s’est fait gaulé en train de passer à l’orange bien mûre en sortant de chez lui. C’est assez surprenant quand on sait qu’il n’y a pas moyen de faire intervenir les flics pour obtenir du silence à une heure du matin dans le quartier lorsque le bar voisin est ouvert mais que là qu’il est fermé…
Bref, ne comptez plus sur moi pour aller à la réunion générale des dirigeants d'équipes de jeunes à la Chaussée Tirancourt vendredi à 22 heures. De même, il faut trouver un autre pigeon pour Assemblée générale du district à l'IRFFE.

Et si quelqu'un n'est pas content, qu'il se propose...

chut!


chut!
Originally uploaded by jeges.

La trace d’un ange

Je ne me rappelle plus la taille exacte de ces anges que l’on s’ingéniait à vouloir faire tenir debout sur la tête d’une épingle mais l’on comprendra que des êtres aussi petits ne puissent laisser que des traces infinitésimales.

N’allez pas croire qu’avec un titre pareil, je vais vous parler de la biographie de Marco Siffredi par Antoine Chandellier, ou du si romantique roman de Nancy Huston. La trace dont il est question est plus précisément l’empreinte du doigt. L'empreinte de l'ange est une expression qui désigne la partie creuse située au-dessus de la lèvre supérieure. L’usage voulant que juste avant sa naissance, un nouveau-né reçoive la visite d’un ange qui posant son doigt sur la bouche du bébé, lui demande de faire silence sur ce qu’il sait déjà afin de venir au monde en toute innocence.

Il faut reconnaître qu’au bout des 95 minutes de ce film, Safy Nebbou vous rend capable de les voir ces traces de doigts. Vous vous souvenez surement de Safy Nebbou, on lui doit le merveilleux « Le cou de la girafe », une sorte de road movie dans lequel une petite fille( Louisa Pili ) voyage dans le passé de son grand-père( Claude Rich ) à la recherche de sa grand-mère mais surtout d’une explication de ses rapports avec sa fille ( Sandrine Bonnaire ). On attendait donc sa seconde réalisation, dans l’espoir d’y retrouver la même délicatesse dans le traitement des relations familiales compliquées et c’est plus qu’une réussite.

L'Empreinte de l'ange c'est l'histoire d'Elsa Valentin (Catherine Frot) une femme qui semble tout ce qu’il y a d’ordinaire mais dont la vie semble basculer lorsqu’ en allant chercher son fils Thomas à une fête, elle en ressort bouleversée, convaincue de voir dans le visage de l'une d'entre eux, celui de sa fille Lola. Comme on le découvrira bien vite, c’ est impossible son enfant a périe dans l’incendie de la maternité six ans auparavant. Pourtant, Elsa qui semblait être sortie de sa dépression en est sûre, quitte à passer pour folle auprès de son entourage (son fils, ses parents, son mari dont elle est en train de divorcer) : cette fillette est bien la sienne. Rapidement, elle se met à espionner Lola et pour récupérer « son » enfant, elle rentre insidieusement dans la vie de sa mère, Claire Vigneaux (Sandrine Bonnaire). S'engage alors, un face à face animal entre les deux femmes … Je n’irais pas plus loin de peur de déflorer le sujet.

Le film comporte trois parties distinctes :

Durant la première, c’est le portrait d’une femme filmé avec rigueur que nous propose Safy Nebbou. Catherine Frot y est merveilleuse. On ressent tous ses conflits intérieurs. La bataille destructrice entre son instinct et sa raison. Ses doutes sont les nôtres : est-elle retombée en dépression, est-ce la folie, est-ce sa fille ? Elle est ici à la fois terrifiante et fragile, manipulatrice et attachante. Son incursion réussie dans les rôles dramatiques, avec aussi La Tourneuse de pages de Denis Dercourt et Cavale de Lucas Belvaux, confirme la dimension tragique de nos grands acteurs comiques.
Dans la seconde partie, c’est un thriller psychologique où la caméra de Safy Nebbou joue des cordes du mystère avec subtilité et précision. Les différentes rencontres entre Elsa et Lola donnent lieu à une mise en scène inventive, qui représentent véritablement les états mentaux d'Elsa. Dans la scène mémorable de la piscine, comme dans celle de la patinoire ou du spectacle de danse d’ailleurs, en filmant en scope, par le mouvement ou l’immobilité, par un montage plus ou moins rapide, il retranscrit la névrose de son âme. La tension y est à son paroxysme, je voyais face à moi une Catherine Frot transfigurée en requin des dents de la mère.
Enfin, la dernière partie est celle de la toute aussi parfaite Sandrine Bonnaire et de son secret. On est alors dans le drame et la révélation des non-dits.

On y retrouve également, dans des « petits rôles », des acteurs qu'on aime beaucoup : Sophie Quinton (Qui a tué Bambi ?, Avril), Michel Aumont (La doublure et bientôt OSS 117, Rio ne répond plus) ou encore Wladimir Yordanoff (Un air de famille, Le goût des autres) et Antoine Chappey (La lettre de Manoel de Oliveira, Indigènes). A noter que Catherine Frot et Wladimir Yordanoff avaient déjà eu l'occasion de se donner la réplique en 1996 dans Un air de famille de Cédric Klapisch, une comédie dans lequel Antoine Chappey (mari de Frot dans L'Emprente de l'ange) faisait une apparition.

Le fait est, si vous utilisez de merveilleux ingrédients comme Sandrine Bonnaire et Catherine Frot, que vous faites appel à un vrai cuisinier comme Safy Nebbou qui sait vous faire saliver avec des histoires mystérieuses de schizophrène, que vous utilisez les grands moyens (cinémascope) vous obtenez un plat succulent et délicieusement acidulé.

lundi, août 18, 2008

J’ai un petit coup de blues.


Tempus Fugit - Rouage
Originally uploaded by makuramis.

Il faut dire que tout s’y met et que par moment, il me semble naturel de douter et de se demander si tout ce que l’on fait en vaut le coup, si il ne serait pas plus simple de faire comme les autres, se contenter de buller devant la télévision en s’abrutissant de vies par procuration et de bière, rentrer dans un moule pré-formaté et attendre l’inéluctable fin des programmes.

Certes, cela fait chaud au cœur de voir les autres heureux de ce que l’on fait, mais cela glace aussi les sangs lorsqu’un seul s’en plaint. Entre ceux qui vous agressent parce que vous n’avez pu leur donner satisfaction et qu’il leur semble naturel que vous soyez à leur disposition et ceux qui ne se gênent pas pour vous dire que d’autres font ou auraient fait mieux, alors même qu’ils ne réalisent pas que les autres en question sont payés pour cela, et ne donneraient pas un centime de leur temps en dehors de leur activité tandis que vous vous leur donnez le maximum qu’ils peuvent prendre. Quand vous voyez s’enfuir ceux qui vous avaient promis de leur aide au moindre appel et que ne vous reste que la sensation d’assumer tout, il vous tombe sur les épaules une fatigue ou plutôt une lassitude prête à vous noyer. L’énergie que vous devez mettre en œuvre vous semble considérable.

Heureusement, quelques uns vous touchent, une main sur l’épaule ou un petit sourire, une parole d’encouragement ou une bonne grosse bise. Il suffit de si peu de chose pour que la machine redémarre, un peu de baume dans les rouages.

P.S.: Rien qu'un peu de fatigue, un coup de barre ... Vivement les vacances.

dimanche, août 17, 2008

Si Versailles m'était compté


Versaille
Originally uploaded by buggolo.

Autant, j’aime beaucoup sa sœur, autant je ne suis pas un fan du fils Depardieu. Du coup, c’est vrai, je dois avouer que je boude un peu ses films. Il faut dire que l’avant dernier que j’ai été voir, « Célibataires » n’était pas particulièrement une réussite. Vous me direz que l’acteur ne fait pas le film, je suis d’accord, mais parfois, il le défait. Bon, fin des vacheries. D’autant que pour « Versailles », j’en ai pas à dire.

Comme tout le monde, la puce et moi, nous nous attendions à voir un bon film. Avec un scénario lauréat de la session 2007 d’Émergence, qui a reçu le Prix de lecture des scénarios 2007 du festival « Premiers Plans » d’Angers, excusez du peu, on était en droit de s’attendre à une bonne histoire. Mais le piège avec les bonnes histoires, c’est qu’elles ne donnent pas obligatoirement des bons films.

Pour « Versailles », je n’ai rien à dire. Si ce n’est qu’il s’agit là d’un film indépendant, produit par Géraldine Michelot et Philippe Martin pour Les Films Pelléas. Il bénéficie d’un budget d’environ 3,4 millions d’euros incluant notamment une avance sur recettes du Centre National de la Cinématographie (CNC), 418 000 euros de soutien de la région Ile-de-France, d’un préachat de Canal + et de l’appui de la Fondation Gan. La distribution France et les ventes internationales sera pilotées par Les Films du Losange.

Autant d’aides, cela se comprend puisque c’est Pierre Schoeller qui ayant participé à l’écriture s’est attelé à l’adaptation cinématographique. Il n’en est pas à son coup d’envoi puisqu’il a déjà travaillé sur les scénarios de « Carmen » ( Jean-Pierre Limosin - présenté à la Mostra en 2005), de « De Particulier à Particulier » ( Brice Cauvin - Berlinale en 2005), de « L’Afrance » ( Alain Gomis - meilleur premier film à Locarno en 2001), de « Quand tu descendras du ciel » ( Eric Guirado ), et de « La vie rêvée des anges » ( Erick Zonca - prix d’interprétation féminine à Cannes en 1998).

Ce qui est assez étrange, c’est que le scénario de Versailles est plutôt centré sur le personnage de Nina, une jeune femme de 24 ans qui galère dans les rues avec son petit garçon de 4 ans, Enzo, et qui travaille en intérim, le plus souvent la nuit. La peur est présente chaque jour, peur qu’on lui enlève son enfant, peur qu’il soit placé. Alors elle fuit les foyers et les centres d’hébergement d’urgence qui pourraient la recueillir, mais qui pourraient aussi s’emparer de son fils.

Alors que le film semble lui plutôt mettre l’accent sur Damien, un homme vit dans une cabane, dans les bois, tout près du château de Versailles, retranché de tout. Damien et Nina passent une nuit ensemble. Au petit matin, Nina laisse Enzo et disparaît. À son réveil, Damien découvre l’enfant, seul. Lui qui fuyait les responsabilités comme les attaches va devoir s’adapter du jour au lendemain à ce rôle de tuteur et de père. Tous deux attendent le retour de Nina. Au fil des jours, des saisons, l’homme et l’enfant vont se découvrir, s’apprivoiser, s’attacher. Leur lien sera aussi fort que leur dénuement. Un jour pourtant, la maladie les poussera à quitter la cabane, justement, le jour où Nina revient…

Bien sûr la puce n’y a vu que le petit "Max Baissette de Malglaive" dans le rôle d’Enzo. Il est assez difficile de dire d’un enfant aussi jeune que c’est ou ce n’est pas un bon acteur. Toutefois je crois que l’on peut dire que celui-ci est parfait dans ce film là et du coup féliciter tout à la fois Aurélie Guichard et Marion Touitou pour leur casting tout comme Julien Hirsch à l’image.
Bien que n’ayant qu’un petit rôle, on notera la présence toute en sensibilité de Aura Atika qui nous avait habituée à des rôles plus physique et qui révèle, en belle-mère de Damien, un jeu d’une grande finesse et très sensible.

En fait, ce film a su éviter l’écueil d’une trop grande sensiblerie sans pour autant faire preuve de froideur. Les personnages y sont plus vrais qu’attachants. Si l’on ouvre un peu les yeux en dehors des salles obscures, on n’en croisera surement.

samedi, août 16, 2008

Taille réglementaire des boites aux lettres pour la poste


PB210069
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

Il y a bien longtemps que je n’ai pas posté dans la rubrique mode d’emploi un petit texte pratique. Ors comme nous avons reçu dans notre boite à lettres une charmante missive de l’administration des postes nous signalant que notre boîte à lettre n’est pas aux normes, je me suis renseigné sur ces dites normes. Alors, autant vous en faire profiter.

Tout d’abord, il s’agit là de normes françaises issues des modalités d’application de l’article D90 du code des postes et télécommunications et de l’article R111-14-1 du code de la construction et de l’habitation (Je ne savais même pas que de tels codes existaient).

De même, attention, là, c’est une synthèse parce que ces textes renvoies vers d’autres textes tout aussi imbuvables.

Une boite à lettre doit répondre aux normes AFNOR D27-204 et D27-205 soit :

  • Une ouverture de vingt deux centimètres de large sur trois centimètres de haut et placée entre quatre-vingts centimètres et un mètre cinquante de hauteur, donnant sur la voie publique. C’est en principe pour ne pas que le facteur ai à descendre de voiture.
  • D’une hauteur de vingt six centimètres et autant en largeur et trente trois centimètres de profondeur. C’est pour pouvoir y déposer les colis.
  • Le nom des occupants doit être claire et lisiblement apposé.

Comme effectivement, la mienne ne correspond pas en tous les critères, je me suis renseigné pour savoir si j’étais dans l’obligation de la changer.

Hé bien, non ! Ouf !

Pour les maisons individuelles, la seule obligation concerne la taille de la fente, sa position et la présence du nom des occupants.

Par contre pour les immeubles collectifs, c’est différent. Ceux, construits après le 12 juillet 1979 doivent répondre aux deux normes. C’est une obligation à la charge du propriétaire et en cas de location, du bailleur. Pour ceux construits avant, les locataires peuvent exiger leur installation à charge des bailleurs quand aux propriétaires, ils doivent se tourner vers le syndic pour leur installation dans les parties communes et pour qu’il y ai un vote en assemblée générale à la double majorité (article 26 de la loi du 10 juillet 1965).

Pour une fois que je suis dans la norme.

vendredi, août 15, 2008

Frigo?


Frigo?
Originally uploaded by Lambix85.

J’écoutais, il y a quelques jours, Alain Afflelou évoquer la durée de vie plutôt éphémère des objets de notre quotidien et je repensais à une étude que nous avions fait sur l’âge moyen des appareils électroménagers. Il disait à la radio et à juste titre que les objets tels que nous les connaissions, changent tous les cinq ans sans que nous nous en rendions compte. On pourrait penser qu’il s’agit là de l’influence de la mode ou même du mercantilisme qui nous pousse à consommer d’inutiles objets. Hé bien, non. Ce n’est rien que l’évolution normale de nos sociétés qui en intégrant des inventions, mineures ou pas, change doucement notre façon, notre cadre de vie, et, d’aborder l’usage, la forme et la composition de tels objets.
L’étude prouvait à l’époque que le plus immuable de nos objets était notre réfrigérateur qui dans la tiédeur de nos foyer avait une durée de vie de quinze années. Non, qu’il n’y ai dans le domaine du froids moins d’évolution que par ailleurs, mais, c’était semble t’il le moins touché. Peut-être en vat’ il autrement aujourd’hui, mais lors de l’enquête, c’était ainsi.

Notre réfrigérateur a maintenant vingt quatre ans.

J’ai évoqué dans ces pages notre vieille glacière où nous déposions un demi pain de glace. Ce que ne saurait imaginer la nouvelle génération.
Nous avons eu après cela, un réfrigérateur, une grosse armoire en métal, arrondie, elle ne s’ouvrait que par une pédale au bas de la porte que l’on actionnait du pied et une poignée chromée qui en l’abaissant permettait de décoller le joint. Un casier en aluminium dans le haut faisait le froid et aussi les glaçons dans un petit plat métallique où s’adaptait un croisillon. On le débranchait lorsque le compartiment faisant le froid disparaissait sous le givre.
Le suivant était plus rectangulaire, recouvert de plastique à l’intérieur, une porte à clapet devant le compartiment à glaçon l’isolait du reste. Il avait un bouton de dégivrage.
Celui que nous avons actuellement dispose d’une zone de congélation et le compartiment à froid a été remplacé par une paroi auto-dégivrable.
J’imagine que celui que nous achèterons n’aura plus rien à voir avec la glacière. Il sera surement plein d’électronique, isolé par des mousses en polycarbonate, avec des beurriers et des petits trous pour les œufs, des portes canettes et autres gadgets de ce genre. On réglera la température des glaçons, d’un doigt, au centième de degré près.

En cette période de rentrée des classes, je repense aux plumes et plumiers avec lesquels j’ai appris à écrire et au roller-ball dont je me sert actuellement pour écrire ce petit message sans queue ni tête.

Que sont donc devenus tous ces objets obsolètes ? et les enfants de nos enfants sauront’ ils à quoi ont pu servir ces petites plumes de métal ou ce petit casier en bois ceint d’une moustiquaire que l’on descendait à la cave et que l’on appelait alors : Garde-manger.

Ches Wèpes - Les guêpes


Guêpe
Originally uploaded by dominikfoto.

Du 15 août au 28 septembre 2008 a lieu le festival des sports régionaux et de la culture picarde.

Hé oui ! Il y a une culture picarde tout aussi surement qu’il y a une langue picarde. On a tendance en France à feindre de l’ignorer mais c’est dans cette culture et cette langue que le français puise ses racines.

Cette manifestation est organisée par la Confédération des Sports de Paume, la fédération française de Longue Paume, celle de ballon au poing et l’agence pour le Picard. Les sports de paume sont des éléments vivants de la culture régionale.

Le vendredi 15 août, au parc de la Hotoie à Amiens, de 9h30 à 19h30 vous pourrez assister aux finales des coupes de France de Longue paume. Pour la finale des championnats de France de ballon au poing, une grande fête avec spectacles et animations gratuites sera ouverte à tous. Vous pourrez vous mélanger aux supporters picards et assister vers 18h30 à la finale entre les deux meilleures équipes. Il y aura une présentation et des démonstrations de pelote basque, invité d’honneur de la fête.

Autour des animation promotionnelles, vous trouverez des initiations aux sports de paume, au javelot tir sur cible, au jeu de l’assiette, des animations musicales.

Puis le dimanche 31 août, de 9h à 18h sur le terrain de jeu de paume de Marchelpot aura lieu le tournoi inter-union de Longue paume. A Fouilloy, c’est le club local « La Fraternelle » qui fêtera ses quatre-vingt années d’existence.

Enfin, le dimanche 7 septembre , sur le parc de la Hotoie à Amiens, de 9h à 18h, ce seront cette fois ci les finales des coupes de France de ballon au poing et la désignation du poing d’or. On retrouvera les mêmes animations que précédemment.

Si ils ne peuvent se déplacer, les parisiens pourront découvrir le club de Longue Paume de Paris qui accueillera les équipes picardes dans les prestigieux jardins du Luxembourg pour son tournoi annuel.

Enfin le 28 septembre, « Ches Wèpes » se clotureront dans le cadre de l’opération « L’Oise fête les sports » de 10h à 18h à Clermont de l’Oise dans le quartier des Sables.

jeudi, août 14, 2008

Nom d'un téléphone portable


De toute ma vie, je n’ai perdu qu’un seul livre. Je ne me souviens plus ni du titre, ni de son auteur, mais il faut dire qu’il y a plus de trente ans, on le considérait comme de la science fiction. Ce dont je me souviens très bien par contre, c’est du début de l’intrigue et de la structure de la société qui y était imaginée. Dans cette histoire, chaque être humain recevait à sa naissance une sorte de bâton électronique de la taille d’une coudée qui lui servait tout à la fois de clef, de carte d’identité, de banque, de professeur, de communicateur, d’extension de la mémoire, de téléviseur holographique et même de bulletin de vote.
Malheureusement, j’ai perdu le livre au moment ou le héros perdait le sien. On imagine aisément l’incidence néfaste sur sa vie sociale. L’absurdité qu’il peut y avoir à concentrer l’essentiel de son individualité dans un objet. Ors, c’est un peu ce qui nous arrive aujourd’hui alors que nous rivalisons à posséder la plus grande concentration de technologie dans nos petits téléphones portables. Plus cela va, plus ils contrôlent une part de notre identité, si ce n’est que le système est faussé à la base.
Ainsi prenons mon cas. J’ai offert son premier téléphone portable à Matthieu lors de son tout premier voyage en Italie. Claudine m’a offert le miens lors d’un Noël, je lui ai offert le sien pour la fête des mères, et, je ne sais plus à quelle occasion, j’en suis venu à offrir le sien à Isabelle. Ors, à chaque fois, pour chaque achat comme pour chaque renouvellement, il nous est demandé une photocopie de notre carte d’identité et un RIB. Ainsi, le véritable propriétaire de chacune des lignes ne correspond pas en fait à son utilisateur réel.
Ingénument, comme il s’agissait du même opérateur, je pensais qu’il serait assez simple de rétablir la bonne identité pour chacun. Hé bien non ! Ce n’est pas possible. Il s’en suis donc qu’Isabelle et Matthieu nous remboursent tous les mois leurs frais téléphoniques. En plus, je leur avait demandé de regrouper les lignes sur la même facture puisqu’elles sont toutes prélevées sur le même compte et comme nous faisons compte commun. Là encore, c’est impossible. J’ai eu beau arguer qu’ils économiseraient ainsi chaque mois de un à trois timbres et autant en frais de prélèvement, ils sont restés sourds à l’argument. Soit disant qu’ils ne peuvent dissocier chaque ligne de son propriétaire.
Enfin, un mystère de plus.

Papillon


papillon
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

La femme d'un général de brigade surprend son fils en train d'arracher les ailes d'un pauvre papillon dans la cour de la caserne.

- Voyons mon chéri, gronde la maman, c'est très très méchant ce que tu es en train de faire à cette pauvre bête.

- Mais non, rétorque le marmot, c'est comme pour Papa, une simple mutation de l'aviation dans l'infanterie.

mercredi, août 13, 2008

Femme de ménage

- Allo, Robert ?
- Non, décholé monchieur, ici chez la bonne.
- Pourrez-vous dire à Robert que j'ai appellé ?
- Chez de la parte de chi ?
- Jean, un ami.
- Un ami ! Alors fous savez fait un mauvais numéro...

Les trois p'tits cochons

On connaît peu en France le cinéma canadien, ou plutôt on le connaît par vagues. Mais si il y a un domaine dans lequel il excelle, c’est bien dans celui de l’humour. J’ai un si bon souvenir de notre visite à Sainte-Marie la Mauderne que je saute sur la moindre comédie canadienne qui passe dans une de nos obscures salles amiénoise.
Et là, avec « les trois p’tits cochons » nous n’avons pas été déçus. C’est, autant vous le dire tout de suite, une comédie coquine, enfin égrillarde, je devrais peut-être dire un peu crue ou crue tous comptes faits. Mais tout s’y enchaine, filmé avec un charme et une sensibilité attachante. Attention, ce ne sont pas des mièvreries, des histoires à l’eau de rose ou comme dirait l’une de mes connaissances, un roman colombine, les choses qui sont dites ou filmées ici correspondent à la réalité de trois types d’hommes versés dans l’art de l’infidélité conjugale chacun à sa façon, trois archétype du mari trompeur.
Pour nous les présenter, Patrick Huard utilise une astuce simple mais géniale : Leur mère est hospitalisée et dans le coma. Sa chambre d’hôpital va devenir leur lieu de rencontre et tour à tour, ils deviendront les narrateurs de leur infidélité. Mais ce n’est pas pour autant un huis clos. Simplement, ce lieu deviendra celui où ils pourront faire le point sur leur vie dissolue, dans les oreilles maternelles sans craindre son jugement. On pourra ainsi comprendre ces trois tranches de vie et cerise sur le gâteau, à son réveil, la mère nous livrera son point de vue et quoi que l’on en pense, on les comprendra.


A ce sujet, merci pour les sous-titres, car sans eux nous n’aurions pu comprendre les répliques si imagées, ni le rythme d’usage au quebec.

Le réalisateur, Patrick Huard est ce que l'on pourrait appeler un hyper actif : humoriste, acteur, scénariste et réalisateur ce québécois est une personnalité très connue dans son pays mais davantage pour ses relations amoureuses, que pour ses performances de comédiens. Il a l'habitude de se retrouver dans les journaux à potins suite à ses relations avec différentes vedettes québéquoises au rang desquelles on peut citer Lynda Lemay, Véronique Cloutier ou encore Mahée Paiement que l’on retrouve d'ailleurs au casting des 3 p'tits cochons. Intéressant pour un homme dont le premier film met en scène trois frères qui s'interrogent sur le bien-fondé de la fidélité... Il a été présentateur à la télévision canadienne pour laquelle il a animée le Gala de l'ADISQ, la Soirée des Jutra. Il s'est également essayé à plusieurs émissions quotidiennes à la radio et une série humoristique pour Radio-Canada. Il est acteur de cinéma (J'en suis, Bon Cop, Bad Cop) et de télévision. Il est également possible de le voir voir sur scène puisqu'il a déjà deux one-man show à son actif et a participé à plusieurs galas et tournées pour le Festival Juste pour Rire. Son premier film est un très gros succès au Canada. C'est ainsi que, lors de la 28ème édition du Prix Génie, Les 3 p'tits cochons ont remportés le prix Bobine d'Or 2008. Une récompense pour le long métrage ayant engendré le plus de recettes au cours de l'année précédente sur le territoire canadien.

Franchement c'est justifié, une excellente comédie.

mardi, août 12, 2008

Piano Island


Piano Island
Originally uploaded by sandrino.

- Voici six années que je fais apprendre le piano à ma fille, dit un monsieur cossu à l'un de ses amis.
- Cela doit te revenir assez cher ? rétorque l'autre.
- C'est un bon investissement, se rengorge le bedonnant père.
- Coyez-vous que cela lui rapportera quelque chose un jour ? C'est un secteur assez bouché où il y a beaucoup de candidats pour peu d'élus.
- En tous cas, ça m'a permis d'acheter les deux maisons voisines de la nôtre pour une bouchée de pain.

Le haut de la cuisse


Cuisse de poulet
Originally uploaded by cliclak.
Le haut de la cuisse,
Charmante expression
Qui sert ou dessert une réputation
Étonnant que l’on puisse
A la fin d’un gueuleton
Comparer les épices
D’un doux et tendre con
Aux voluptueux délices
D’un odorant frometon.

Le haut de la cuisse,
Charmante expression
Qui sert au dessert, une reddition
Étonnant que l’on puisse
A la fin d’un gueuleton
Payer de son calice
A doux et tendre con
A moins qu’il ne s’agisse
d’un odorant crouton.

Le haut de la cuisse,
Charmante expression
Jupiter ou des hères, une condition
Étonnant que l’on pisse
A la fin d’un gorgeon
Comparer les épices
d’un cru, d’un cruchon
A moins que l’on ne saisisse,
Rond, un nouveau litron.

Le haut de la cuisse,
Charmante expression
que l’on serre ou desserre, une compulsion
Étonnant que l’on glisse
À la fin d’un frisson
Comparant les vices,
D’un doux et tendre micheton
Aux violents caprices
D’un athlète apollon.

Le haut de la cuisse,
Charmante expression
Que l’on perd ou espère, une adoration
Étonnant que l’on palisse
A perdre la raison
Qu’une simple odeur puisse
Avoir tant d’évocation
Que l’on vénère ou salisse
Ce qui n’est qu’humaine condition.

888


888
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

Je vois que j'ai oublié de vous montrer la photographie définitive que j'ai fournie pour le groupe 888. Tout comptes faits, je préfère l'essai réalisé quelques jours auparavant ; l'éclairage publique était alors en panne et les couleurs du phare qu'est notre tour Perret ressortaient mieux.

Enfin, jamais satisfait.

lundi, août 11, 2008

Big Brother


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Originally uploaded by dd2g.

En ce moment, bien qu’étant toujours dans la ville de Jules Verne, c’est à d’autres auteurs de science fiction que je pense. Il faut dire que la société que nous construisons finie par ressembler étrangement au délire mégalomaniaque du Big Brother dans le 1984 de Georges Orwell.

Je suis étrangement surpris de voir que cette évidence ne provoque pas un tollé général. Pourtant, avec une dizaine d’années de retard, ces pandores nous ont bien prédit que nous aurions à porter la main au portefeuille pour chacun de nos petits plaisirs, pour chacune des joies de notre existence.

Du Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, nous ne semblons avoir retenu que l’impôt sur le sexe, et si pour l’instant il semble à nos dirigeants improductif à instituer, ils n’envisagent pas moins dans notre meilleur des mondes (Aldous Huxley), après le tabac, l’alcool et l’essence de taxer les matières grasses et le sucre.

Je m’étais déjà élevé dans ces pages contre la volonté de notre très médiatique président d’établir une ségrégation dès la maternelle. Ors, il me semble que la dictature qui s’impose sous le prétexte d’un bien être commun finie par annihiler nos libertés individuelles. De plus, lorsque je vois notre Big Brother frayer avec une gérontocratie qui a institué cette doctrine béhavioriste en état, je me demande si au lieu de relire nos Pythies dans l’espoir de devenir Sisyphe, je ne devrai pas descendre dans la rue et chercher la plage sous les pavés.

La Momie 3 : la tombe de l'Empereur Dragon


Bredan, Bredan, Bredan…


Il n'y a pas si longtemps, sortait la dernière version d'un « Voyage au centre de la terre » d'Eric Brevig dans laquelle Bredan Fraser alias Trevor suivait les traces de son frère un Vernien.Peut-être parce que ce film ne reposait plus sur les effets spéciaux que sur le jeu de son acteur principal, ce n'était pas une réussite.


Toujours est-il que le Bredan semble avoir trouvé dans le personnage récurrent de Rick O'Connell dit « Rickochet », un rôle à la mesure de son facétieux humour. Cet enfant des studios Disney endosse sans complexes pour une troisième fois le stetson d'Indiana Jones peut être est-ce du à ses origines beaucoup plus proche de l'Indiana puisqu'il est né en 68 à Indianapolis. Et, dans ce troisième opus qui imite sans vergogne l'histoire et les héros du « Diamant du Nil », on retrouve la truculence du couple Douglas/Turner. Toutefois dans cette Momie troisième du nom, les ficelles sont tellement grosses et les personnages sentent le déjà vu, il n'en reste pas moins que l'on est scotché par le rythme haletant de ce film d'action qui frise la parodie.


On ne saurait toutefois faire abstraction de la violence poétique et orientale incarnée par le couple Jet Li/Michelle Yeoh chez qui le combat entre le bien et le mal relève autant des arts martiaux que de la cappuerra. Voici deux êtres, deux acteurs dont on avait déjà apprécié le travail commun dans « Le maitre d'arme » et qui nonobstant la caméra, se meuvent avec une grâce pleine de classe.


N'oublions pas la charmante Maria Bello. En effet, Rachel Weisz qui incarnait le rôle de Evelyn Carnahan O'Connell dans les deux premiers opus ayant décliné l'offre de Universal. Maria Bello, qui jouait la femme de Viggo Mortensen dans " A History of Violence " en 2005, a repris le rôle et ses capacités physiques lui permettent de réaliser comme tous les autres acteurs de la série, ele même ses cascades.


Mais aussi que ce succès est du au réalisateur Rob Cohen qui a remplacé Stephen Sommers derrière la caméra. Mais Sommers restera pour cet opus l'un des producteur. Les producteurs de La Momie et du Le Retour de la momie souhaitaient donner, avec La Momie : la tombe de l'Empereur Dragon, un nouvel élan, lui ouvrir d'autres horizons. L'Égypte n'offrant plus rien d'inédit, l'option asiatique était la plus séduisante, la plus propice à faire vivre aux O'Connell de nouvelles aventures qui les entrainneront de l'Angleterre au sommet du monde.


P.S. : Il semblerait que le quatrième opus nous entrainera lui au Pérou.
P.S. S.: Un accécit à ceux qui constituère aussi un magnifique générique de fin.

Bonne année 1918

Comme je vous le disait dans le post sur mon arrière-grand père, je tâche d'immortaliser ces petites cartes en raffraichissant l'écriture. C'est un travail de longue haleine en raison d'un certain nombre de tâches, pliures et autres incidents de la vie, mais le résultat comme vous pouvez le voir est lisible.

Ce jour du 11 aôut à toujours été pour moi celui de la Sainte-Claire et toujours maintenant, malgrè sa disparition, je ne peux m'empécher d'avoir une pensée pour celle qui fut une merveilleuse grand-mère

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dimanche, août 10, 2008

Jour de marché

Fruit de l’arbre défendu,
Pêche blanche à peau laiteuse
Chaire ferme je l’ai connue
Plus innocente et pieuse.

Abricot aux milles vertus
Tu m’a bien fait languir
Mais d’une cour assidue
J’ai fini par te cueillir

Ton nectar, j’ai bu
Petite cerise rougissante
Et ta fleur reçue
Ma graine aimante

En ta terre nourricière
Le noyau ou les pépins
Enivrait autant hier
Que plus doux des raisins

De ce petit cadeau
Ma douce pomme
Tu fis un beau
Et grand homme

Maintenant un peu déçue
Poire car murir à mon côté
N’est pas, tu l’eu cru
Une chose bien aisée.

Si je raméne ma fraise
Et fais des salades
directe aux prunes ruade
qu’enfin je me taise.

Jérôme Thomas donnait une interview à franceolympique.com


Jérôme Thomas est un poids mouche de 51 kilos, double médaillé olympique à Sydney (bronze) et Athènes (argent). Il donnait une interview pour Franceolympique.com
« Avec les sacrifices et les concessions de ces derniers mois, je ne peux qu’avoir de l’ambition. J’ai l’envie et la détermination d’aller jusqu’au bout de ces Jeux. Je veux être champion olympique, je vais tout faire pour aller chercher ce titre. La catégorie des 51 kg est une grosse catégorie. Sept ou huit boxeurs sont potentiellement champion olympique, chaque combat sera une finale, il faudra se donner à fond à chaque fois. Ne pas avoir de médaille, ça sera un échec. J’ai fais tout ce qu’il faut pour avoir l’or mais, maintenant, je ne suis pas un robot... »
Pour Dominique Nato, le Directeur Technique de la Boxe, Jérôme Thomas est très motivé et sur une bonne dynamique. Tout dépendra de son état de fraîcheur en fonction des efforts pour arriver au poids (51 kg). Sa catégorie est très relevée et cela dépendra aussi du tirage au sort. Techniquement et tactiquement, il est prêt. De plus, il est capable de se transcender dans ce genre de situation.
« Les chances de Jérôme à Pékin se résument à une seule question : verrons-nous le vrai Thomas ou le Thomas de substitution, perturbé par des problèmes de poids, de ces derniers mois ? A-t-il tout fait pour réussir, notamment dans son hygiène de vie ? Lui seul peut répondre, car lui seul connaît son comportement lorsqu’il n’est pas en stage avec nous. Tout va dépendre de la manière dont il aura géré son alimentation, car il a tout le reste pour réussir. C’est l’homme des grandes occasions. Depuis sa séparation avec son ex-compagne, il a malheureusement un comportement sportif particulier, illustré pas ses problèmes de poids. En plus, il est dans une catégorie très relevée. Le Cubain Gamboa, qui l’avait battu en finale à Athènes, n’est plus là, puisqu’il est passé professionnel, mais il reste des hommes de grande valeur, comme je m’en suis encore rendu compte, lors de notre stage à Cuba, en regardant les vidéos du dernier Mondial. Il y a des hommes très très bons avec l’Américain Warren, champion du monde, le Thaïlandais Jongjohor, le Kirghiz, l’Azéri Mammadov, le Russe Balakshin que Jérôme n’a jamais battu, le Dominicain… Pour s’imposer, il faudra être très fort. »
Le tirage au sort du tournoi de boxe, qui a commencé samedi, n’a pas été particulièrement clément aux Français, excepté peut-être pour le médaillé de bronze à Sydney et d’argent à Athènes Jérôme Thomas, un peu mieux servi que ses compatriotes. En effet, Thomas rencontrera au premier tour le Dominicain Juan Carlos Payano qu’il avait déjà battu il y a quatre ans. Il pourrait néanmoins rencontrer en quarts le champion du monde 2007, l’Américain Rau’shee Warren, avec une médaille à la clé.

En réaction à ce tirage, le Français a tenu à réaffirmer sa motivation : « Je suis déterminé à aller au bout » a-t-il déclaré. Il a néanmoins avoué la difficulté qu’allait présenter cette troisième Olympiade : « Il sera plus difficile de les surprendre car ils connaissent ma boxe ».
De plus, le Français se sait attendu.


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