vendredi, février 29, 2008

Un drame contrasté

Complètement par hasard, nous avons été voir le dernier film de Rob Reiner. Nous étions partis voir « Taken » mais l’avant première de « Disco » a eu pour conséquence la déprogrammation de « Taken ». Du coup nous avons atterri devant l’écran de « Sans plus attendre ».

Tout le monde connaît la délicatesse des films de Rob Reiner, tout au moins de « Quand Harry rencontre Sally », « Des hommes d’honneur », « Le président et Miss Wade », « une vie à deux », « Alex et Emma » ou encore « La rumeur court ». En effet, il s’est aussi essayé en maitre avec des thrillers comme « Misery », l’un de mes préférés.

De la délicatesse, il en faut pour diriger Morgan Freeman, un acteur tout de subtilité. Encore plus lorsque vous le mettez en scène auprès d’un trublion aussi délicat qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine comme peu l’être l’excessif Jack Nicholson.

Ce film, c’est l’histoire d’une liste de tout ce que les jeunes rêvent de faire, de voir ou de tenter avant de mourir. Cette liste, pour Carter(Morgan Freeman) n'est plus qu'un dérisoire exercice mental, une comptabilité des occasions manquées et de regrets voilés. Il se sent piégé par une multitude de contraintes et d'obligations familiales et dut se contenter pendant quatre décennies d'un obscur emploi de mécanicien. Pendant ce temps, le multimillionnaire Edward Cole bâtissait un empire et consacrait toute son énergie à amasser encore plus d'argent, sans même s'accorder le temps de savourer ses acquis. Lorsque Cole et Carter se retrouvent dans la même chambre d'hôpital, avec tout le temps nécessaire pour dresser le bilan de leurs vies si dissemblables. Ils se découvrent un formidable appétit de vivre et le ferme désir de réaliser d'urgence tous leurs rêves. Les deux hommes embarquent alors pour la plus belle des virées.

C’est une fable sur l’amitié, le désir et la force des habitudes. C’est aussi un agréable voyage au quatre coins de la terre, à la recherche de ce qu’ils ont à leurs pieds.

Nous n’avons pas regretté notre séance, c’est un magnifique drame, fort, émouvant avec une bonne dose d’humour.

P.S.: J'en ai profité pour réserver des places pour Amiens-Jeunes, nous enménerons nos séniors voir le film de Danny Boon, Bienvenue chez les Ch'Ti.

CRS SS


1968 mai CRS SS
Originally uploaded by jonandsamfreecycle.

Je ne sais pas si c’est parce que je me suis un peu mêlé hier de la démocratie locale ou les rumeurs d’insatisfactions liées au pouvoir d’achat, toujours est-il qu’en continuant à diffuser mon message démocratique : « Votez, à droite, à gauche, mais votez. », je ne peut m’empêcher de penser au quarantième anniversaire des événements de mai 1968.
J’étais jeune et bien peu sensible aux messages revendicatifs véhiculés par les actions ouvrières et estudiantines. Je n’y voyait que ce que c’était réellement : un beau merdier, un immense gâchis. D’un commun accord, mais tacitement, tout le quartier entassait ses ordures ménagères le long du mur de l’école maternelle voisine. Dans le même temps, dans la touffeur printanière, les feuillets des journaux non distribués prenaient leur envol dans les rues. Les gros rouleaux de papiers avaient quitté les rotatives du syndicat du livre et se déroulaient comme d’immense rouleaux de papier toilette. Les arbres étaient déchaussés de leurs grilles et certain étaient à la recherche de la plage sous les pavés. On se serait dit sur la place de la gare d’Amiens.
La plupart des rideaux de fer bouclaient les vitrines des magasins et les porches étaient fermés. Les passants longeaient les murs et se planquaient dans les moindre recoins. Toute surface plane un peu conséquente était taguée d’insultes.
Cela aurait pu être traumatisant pour un jeune garçon mais en fait on vivait cela comme une aventure de tous les instants.
Avec l’âge, je crois que je n’aimerai pas revivre de tels instants même si …enfin, l’avenir nous le dira.

jeudi, février 28, 2008

Petit coup de main


Hands On Red Balloon
Originally uploaded by JeromesPOV.

En ce moment, j’ai un peu mal à la main. Je ne sais pas ci c’est du à l’inadaptation de mon fauteuil de bureau, où comme le pense le toubib, parce que ma souris est trop longue pour la taille de la paume de ma main. A moins que …
Bien sûr, comment n’y avais je pas pensé plus tôt, c’est le temps ou l’époque qui veut cela. C’est comme une allergie, une maladie périodique. J’ai du la chopper Samedi lorsque nous avons fait des courses sur la place du marché, à moins que ce ne soit dimanche lorsque nous étions sur le marché détaxé du Colvert. C’est une étrange maladie, la douleur dans la main n’en est qu’un symptôme, le plus fréquent mais pas le pire.
Il y a quelques jours est née une polémique autour d’un échange houleux durant la visite du salon de l’agriculture par le président de la république. Il semblerait qu’un quidam aussi sensible que moi aux germes politiques ai souhaiter éviter tous contacts permissif. Il me semble qu’après tout c’est entièrement son droit, on ne doit pas imposer à qui que ce soit la matérialité de ses convictions politiques. Et Dieu sait qu’en ce moment, c’est une vraie épidémie qui hante nos marché, le moindre vernissage et la plus petite inauguration.
On sert les mains à tour de bras, discute et paye son coup au plus petit argument, ….
Guillaume qui connaît bien mon caractère écolo-cinéphile m’a même fait parvenir une invitation à la projection du film d’Al Gore « Une vérité qui dérange » organisée le mardi 4 mars à 18h30 au Gaumont avec un débat (meeting) sur le thème « Amiens, ville écologique ».
Je me suis tâté, mais je ne pense pas m’y rendre. Le 3 mars j’ai déjà une réunion d’information pour la tenue du bureau de vote. Je ne vais tout de même pas y consacrer toutes mes soirées.
Enfin, je vais quand même participer à sa campagne en lui offrant un lien supplémentaire vers son blog et celui de son candidat.

mercredi, février 27, 2008

Tiens la route, pas l'alcool

Un routier est arrêtè par deux motards.
Ils lui font souffler dans le ballon tout en lui énumérant la liste des infractions qui lui sont reprochées :
- Vitesse excessive, franchissement de la ligne blanche continue dans un virage comme en ligne droite, non-respect du stop, etc...
Celui-ci, dont l'embout de l'éthylotest prend les couleurs vermillons de son nez turgescent réplique :
- Au point ou j'en suis, vous croyez que j'aggraverai beaucoup mon cas si je faisait l'amour à ma passagère sans son consentement ?

mardi, février 26, 2008

C'est une question d'entretient

La violence des mots

Un tout jeune romancier se rend dans une agence photographique :
- Je voudrais dit'il à l'archiviste, un cliché représentant un catcheur énorme, si possible couvert de poils et lisant un ouvrage quelconque. Auriez-vous cela ?
- Certainement, monsieur. Puis-je vous demander à quel usage vous la destinez ?
- Je voudrais la faire figurer sur la jaquette de mon premier roman.
- C'est un livre sur le catch ?
- Non, c'est pour mettre juste au dessus de ma biographie, le meilleur moyen de faire taire la critique.

lundi, février 25, 2008

Bienvenue

Mr et Mme Boon ont eu l’excellente idée de faire une sorte de grande avant première « a ch’pays ». Et je ne sais si cela présagera du succès du film lors de sa sortie nationale, mais en attendant, il nous a fallu réserver des places non pour la séance suivante mais pour celle d’après et pour la première fois depuis l’ouverture du Gaumont, il nous a fallu faire trois fois la queue avant d’accéder à la salle. Ce n’est tout de même pas le bouche à oreille qui a pu à ce point fonctionner. Certes la bande annonce était assez plaisante mais elle se moquait tout de même du climat et des gens du cru, gentiment, mais tout de même. Allez donc savoir ce qui a pu motiver les picards plutôt casaniers à quitter leur si accueillant domicile pour visionner dans l’urgence ce film ?
180 salles au jour d’aujourd’hui ce n’est pas rien tout de même pour une avant première.
Il est sûr que l’on commence à bien connaître l’humoriste et que l’on a pu apprécier les qualités humaines qui transparaissent au travers de ses différents rôles d’acteur. Mais il est fort rare que la seule popularité d’un homme déplace une telle foule.

Peut-être de plusieurs alors.
- Kad Merad excelle désormais dans l’alternance de rôles dramatiques, romantiques et comiques. Personne n’a oublié le garde chiourme Chabert des choristes, le génie d’Iznogoud et Paul, le père dans « Je vais bien ne t’en fais pas ». Il joue ici un drôle de receveur qui voulant tout faire pour satisfaire le souhait de sa femme, habiter au bord de la mer (sous entendu la méditerranée), se retrouve muté par mesure disciplinaire dans le Nord-Pas de Calais, à Bergues.
- Michel Galabru, inénarrable en vieux Papé qui a connu il y a longtemps les rigueurs du Nord et auxquels l’exagération méridionale s’appliquent. C’est lui qui fait peur à tout le monde. Il est aussi à l’affiche de « la jeune fille et les loups ».
- Le sympathique Philippe Duquesne, le perpétuel « bon copain » qui aligne sans se faire remarquer une impressionnante filmographie de faire-valoir tant au cinéma qu’à la télévision ou sur les planches. Lui c’est un vrai gars de ch’Nord. Il travaille avec Dany Boon à la poste de Bergues.
- Avec Guy Lecluyse d’ailleurs qui pour une fois n’est pas employé comme flic.
- Stéphane Freiss qui est actuellement au cinéma dans : Un château en Espagne et Ca se soigne ?
Ou ces dames :
- Zoé Félix, en femme dépressive du « Sud » qui s’imagine le « Nord » et l’ - Line Renaud, en forte femme, la mère possessive de notre région, celle dont un regard foudroye et à qui l’on ne refuse rien. Le rôle lui vat comme un gant mais je dois reconnaître que bien qu’elle soit originaire du Nord, à mes oreilles de Picard d’adoption, son parler Ch’ti à quelques faiblesse.
- Anne Marivin, une tite jeune qui promet, elle est l’amoureuse de Dany et chante l’accent impéccablement.

Voici donc pour le casting, l’histoire elle est simple.
Un receveur des postes, sous la pression de sa femme qui ne rêve que du soleil méditerranéen, triche et se fait prendre. En fait de mutation, il se retrouve à devoir diriger un petit bureau de postes à Bergues dans le Nord-Pas de Calais qu’on lui présente comme étant l’enfer de glace.
Il y découvrira un mode de vie différent, un langage et la chaleur des gens du Nord. On y rie, on est touché par la gentillesse et le naturel des personnages. On s’y reconnaît un peu aussi et lorsque la « punition » de Kad est finie, on pleure.
C’est la vie toute simple des gens du Nord, l’aventure du quotidien, toutes ces petites choses qui font la spécificité de la région.
C’est filmé sans aucune méchanceté, ni jugement de valeur. On n’y ri énormément, à gorge déployé et pourtant tout en finesses, sans vulgarité ni moquerie, juste une pointe d’autodérision.
Allez-y, vous verrez.

dimanche, février 24, 2008

Godzilla ?


cloverfield-poster.jpg
Originally uploaded by gueamu.

Matthieu nous avait conseillé d’aller voir Cloverfield, le dernier film de Matt Reeves qui nous avait déjà épaté avec ce magnifique film policier « The Yards ». Mais je dois avouer que je n’étais pas très chaud pour trainer ma Puce à ce que je pensais être une énième version de Godzilla. La jeune génération ne se souvient que de l’excellente version de Roland Emmerich en 1998 avec Jean Réno, mais nous avons vu passer tant de Nanard issu du monstre d’Ishirô Honda que l’on en est un peu saturé. Comme par ailleurs, les critiques semblaient unanimes, nous y sommes allés.

C’était époustouflant.

Les dix premières minutes sont un peu longues. Comme dans la plupart des films catastrophes, on a durant cette période une présentation des personnages et de leurs motivations. Ainsi, nous faisons la connaissance de Rob, interprété par un petit nouveau au charisme prometteur : Michael Stahl-David. C’est un jeune homme qui en acceptant un nouveau poste au japon, abandonne Beth(Odette Yustman) qu’il aime. Son frère Jason(Mike Vogel) et sa copine Lily( Jessica Lucas) ont organisé une party dans son appartement à l’occasion de son départ et ont confié le soin à Hud(T.J.Miller) de filmer la soirée. Timide et peu doué, il est plus attentif aux charmes de Marlenna( Lizzy Caplan) qu’à sa tâche. Nous sommes supposés croire qu’il s’agit de la cassette vidéo ainsi produite que nous voyons. Le côté scénettes caméra au poing d’un néophyte est plutôt rébarbatif durant cette période, voir même gerbant selon l’heure de la séance.

Moralité, vous vous accrochez à un siège qui tangue pour ne pas partir, puis passé ces dix premières minutes, avant même d’avoir aperçu le moindre centimètre carré de la bête, vos doigts sont encastrés dans les accoudoirs et vous ne pouvez plus en déloger. L’absence de cadrage joue alors pleinement son rôle. Votre imagination galope avec les fuyards. Brides abattues, elle s’emballe soutenu par le réalisme d’un pied poussiéreux, une lueur tremblotante, un tressautement de la caméra mais surtout une bande son sans aucun artifice musical. Vous vous identifiez au pauvre Hud ballotté avec sa caméra et sa bande de pote dans une rocambolesque fuite. Vous admirez le courage dont fait preuve Rob en retournant chercher sa belle ou Marlenna mordue par l’horreur.

C’est plus que prenant, c’est dramatique, spectaculaire. On a du mal à imaginer qu’il puisse y avoir derrière cela un metteur en scène, une réalisation et des acteurs tant tout semble si réél. C’est magistral, à ce niveau c’est même de l’art.

samedi, février 23, 2008

Notre univers impitoyable


Notre univers impitoyable
Originally uploaded by Eillin.

Notre univers est impitoyable et moi aussi. Ce n’est plus un film, mais un ramassis de clichés tous plus éculés les uns que les autres. Pourtant, l’idée de base était intéressante : Un jeune couple d’avocats dont un seul des membres sera promus, que deviendront’ ils selon que le choix se porte sur l’homme ou la femme.
Quand je pense qu’Alice Taglioni qui joue le rôle de la femme a dit : « Jocelyn et moi, on nous avait déjà proposé de tourner ensemble, mais la plupart du temps, les scénarios n'étaient pas aboutis » je suis abasourdi.( Le Jocelyn en question est Jocelyn Quivrin, son mari à la ville comme dans ces scènes.) Omis l’idée de base, dans ce scénario de Léa Frazer, tout n’est qu’accumulation de poncifs au point que l’on éprouve aucune empathie pour les désordre amoureux que l’une ou l’autre des situations génère. Seule la touchante maladresse de l’amour naissant qu’éprouvent les deux faire-valoir attire notre sympathie.
Comme il n’est pas dans ma nature d’assassiner froidement, je vais faire l’effort de me fendre de quelques compliments :
Tout d’abord, pour Léa Frazer, en tant que réalisatrice, elle a su magnifiquement user du charme de ses seconds rôles pour nous faire transiter sans heurt d’une situation à l’autre. D’ailleurs il est à noter que Scali Delpeyrat en collégue/copain, Pascale Arbillot en sœur/larguée, Julie Ferrier en secrétaire/coquine ou Thierry Lhermitte en patron/amant sont tous excellents.
Enfin au couple vedette Alice Taglioni/ Jocelyn Quivrin qui tentent d’être crédible dans ce qui reste malgré tout un film sans imagination ni intérêt.

P.S.: Comme nous avons vu ce film au Kinépolis de Lille pendant notre escapade, avoir payé plein tarif pour voir un navet pareil m'a mis de mauvaise humeur. Ceci explique peut-être cela.

Pauvre gavroche

Il y a moins d'un an, je signais la pétition nationale contre le dépistage de la violence enfantine dès la maternelle. Ors, j'apprends qu'hier deux policiers en tenue ont cru pédagogique de convoquer manu-militari un enfant de neuf ans en allant le chercher directement dans sa classe.
Certe, il est necessaire d'apprendre aux écoliers dès leur plus jeune âge que la loi du plus fort n'est pas compatible avec celles de la république, mais je croyais naïvement que cette tâche relevait de la compétence du ou des tuteurs légaux ou, à défaut du système éducatif et non du judiciaire, policier ou carceral.
Si encore ils étaient en sur-effectif ou n'avaient d'autres chats à fouetter.
N'aurait'il pas été plus judicieux de transmettre la plainte au chef d'établissement ou aux parents ? Quelle leçon de sociabilisation a t'on voulu donner aux autres spectateurs ? En seront'ils plus aguerris aux vivicitudes de la vie ? Y aurat'il toujours un état policier pour leur garantir l'égalité de leurs droits ? Ne les pousse t'on pas à maitriser les rouages du système judiciaire avant le français ?
Sans compter qu'une fois la machine lancée, il est inconcevable qu'il y ai absence de sanction. Cela aurait l'effet inverse et générerait un petit caïd impuni ayant l'aval d'une autorité dépouillée de son aura de repression pour se transformer en institution tatillone et paperassière. Nos tribunaux par ailleur surchargés devront'ils veiller à l'execution d'une peine prononcée en nombre de ligne ?
On ne cesse de se plaindre du manque d'autorité dans le système scolaire et à la première occasion, on la baffoue en passant par dessus, réduisant son rôle à peau de chagrin.
Il y avait de notre temps une note de vie scolaire et tout un tas d'autres sanctions allant de la copie au renvoi en passant par les retenues où pouvait se déterminer le sens des responsabilités dès le plus jeune âge.
Jusqu'où ira t'on dans l'assistanat comme dans le demantellement des valeurs républicaines pour imposer un tel état totalitariste ? J'espère que nos nouveaux élus sauront prendre leurs distances face à cette vague repressive, ce raz de marée devrais je dire.

vendredi, février 22, 2008

Parce que je le vaut bien !

Vous avez surement remarqué que depuis quelques temps (trois mois pour être exact), quelques uns de mes messages sont accompagnés de ce petit logo.

disclaimer
En fait, tous les moyens sont bons pour trouver quelques financements pour mon petit club de football, aussi depuis déjà bientôt deux ans, je tentes toutes les approches possibles et imaginables pour monétiser les quatre sites que j’entretiens régulièrement.
Aujourd’hui, que j’ai perçu le premier chèque correspondant à cette activité( 115 euros quand même), il me semble indiqué de vous faire part du résultat de mes différents essais et tâtonnements.
J’ai testé pour vous :

LES BANNIERES
- Le système Google Adsense : Il s’agit là d’un système de rémunération par installation de bannières publicitaires rémunérées au clic ou au chargement de page. Ce système fonctionnait bien et me permettait d’escompter un règlement d’une vingtaine d’euros par an. Malheureusement, il semblerait qu’il y ai eu un malentendu avec cet organisme. En effet, j’avais installé une première bannière sur le site de l’USVA mon club de football peu de temps avant la coupe du monde du même sport et bien évidemment, l’ensemble des jeunes du quartier qui visitait le site Web de leur club régulièrement à partir des ordinateurs mis à leur disposition à l’étoile du Sud, cliquait aussi à tour de bras sur les annonces ciblées « Football ». Toujours est ils que la société Google n’a pas voulu me croire lorsque je lui ai affirmé ne pas être propriétaire ou exploitant de la dizaine de machine mise à disposition des jeunes amiénois. Ils ont donc résilié mon compte avant le premier paiement et m’ont d’office jugé « Persona Ingratta ». Donc je ne peux vous conseiller ce système.
- Le système Oxado : Installé depuis le 1er septembre 2006, la bannière Oxado est la dernière de la page. Elle diffuse entre une et cinq publicités et rémunère au nombre de clics et au nombre de chargement de la page selon une formule mathématique des plus savante. Dans l’ensemble, cela rapporte peu puisque en un an et demi, le montant de mon compte atteint difficilement 1,06euros. En général, il faut compter 0.02 centimes du mois par bannières, sachant qu’il y en a aussi sur le blog du club. A ce rythme, les versements étant effectués pour un minimum de 100 euros, il me faudra bien une cinquantaine d’année avant de percevoir.

LES HYBRIDES BANNIERES/CLIENTS
- Le système AD42 : Installée depuis le 15 mars 2007, la bannière visible en bas de la page, juste sous l’intitulé « Un peu de rien surtout sur moi » diffuse en continue une publicité par lien de type texte propre au réseau de l’entreprise. Il doit m’être fait des propositions d’affichage ors depuis bientôt un an, aucun client de ce site ne semble intéressé par l’emplacement. Ce système ne m’a donc rien rapporté d’autre qu’une participation au réseau publicitaire généraliste soit 0.19euros qui me seront versés lorsque 50 euros seront atteints, soit dans 263 ans.

LE WEB TRACKING
- Le système Ebuzzing : Je vous exposait début Janvier le principe du Web tracking et du Page Ranking en vous citant avec orgueil le positionnement de deux de mes blogs et de leur utilité pour la communauté, surtout en matière de construction de bombes atomiques. C’est ce positionnement et la richesse de mon vocabulaire qui me valent d’être sollicité par les clients de Ebuzzing pour intégrer à mes textes des renvois et des liens vers leur site. Ainsi, même si personne ne clique sur ces liens, ils bénéficient de mon aura de popularité pour améliorer leur propre classement lors des requêtes des moteurs de recherche. Comme je suis totalement libre de dire ce que je pense ou de refuser une proposition, je ne vois pas ce qui m’empêcherait d’accepter leur argent. C’est ainsi que je viens de déposer sur le compte de l’USVA le premier chèque d’un montant de 115euros correspondant aux articles passés depuis le 20 décembre.

Il me semble qu’il n’y a pas photo pour déterminer qu’elle méthode est la plus avantageuse en terme de monétisation d’un site Web.
P.S. : Si vous connaissez d’autre moyens et que vous les avez testés, n’hésitez pas à les promouvoir dans vos commentaires.

P.S.S. : Je tiens à vous signaler que je ne vous incite absolument pas à cliquer sur la moindre publicité. Cet article porte sur les différents moyens de monétiser un site, en comparant par exemples différentes solutions.

jeudi, février 21, 2008

mercredi, février 20, 2008

Aux Tours de la Société Générale


Tour Société Générale
Originally uploaded by Xavier GILLE.

L'Association des petits porteurs actifs (APPAC) avait réclamé hier «l'ouverture d'une instruction judiciaire pour délit d'initié». L'Association des actionnaires minoritaires (Adam) avait elle demandé à l'AMF l'ouverture d'une enquête pour informations trompeuses et «sur d'éventuelles opérations d'initiés». L'Adam mettait en avant «un net décrochage des cours de la Société Générale à partir du 14 janvier qui semble indiquer qu'un certain nombre de personnes étaient au courant, sinon des risques pris sur les marchés par un trader (...) au moins de la réévaluation des pertes liées aux subprime».
Suite à cette affaire, M.Dey, l’un des principaux administrateur aurait déclaré au procureur de Paris, Jean-Claude Martin, que son épouse, fort bavarde aurait fait état des difficultés de la banque à sa mère. Celles-ci, entendues ce matin au palais de justice ont avouées en avoir vaguement discuté avec leur coiffeur, le masseur, le facteur et chez le boullanger. Elles ont toutefois garantie unanimement ne pas en avoir parlé à la charcutière. Effectivement, le parquet a pu apporter la preuve que cet établissement était fermé pour cause de congés payés.

mardi, février 19, 2008

Manque pas d'assurance.



Tandis que nous cherchions à nous restaurer à moindre coût dans l’agglomération lilloise, nous avons assisté à une scène qui en dit long sur le sens des responsabilités de nos contemporains et influera peut-être sur l’usage des vélams et autres bicyclettes en libre-service.


Alors que notre file de véhicules se scindait en trois à l’approche d’une intersection, un quidam des plus pressés de perdre son temps accrochait de son aile arrière un jeune homme grimpé sur un vélo. Le jeune cycliste chu et l’automobiliste se prenant sans doute pour une ambulance crut bon devoir continuer sa route. Nous avions beau lui courir après, le héler à qui mieux-mieux, klaxonner, rien n’y fit, il s’enfuit.


J’ai bien peur que cet exemple ne soit monnaie courante alors que tant d’usagers optent pour la conduite sans permis si ce n’est sans assurance. Pour tout dire, j’en viens à considérer la confiscation du véhicule dans ce type d’infraction comme une bonne chose. On pourrait me rétorquer qu’il s’agit là encore d’un moyen de ségrégation par l’argent, mais si tout le monde respectait les règles, il est évident que le coût des assurances serait revu à la baisse. D’ailleurs la diminution du nombre de décès et d’accidentés devrait nous en donner la preuve.


Comme d’habitude, pour faire baisser le prix d’un produit, il est nécessaire que le consommateur s’y investisse et fasse jouer la concurrence entre courtiers en demandant régulierement des devis d'assurance. Ils sont de plus en plus simple à obtenir, trois clics et la carte grise, vous avez un nouveau devis.


Il y a sur le Web de nombreux comparateurs qui trouvent selon votre situation, le moindre côut. Alors à vos claviers, vous verrez qu'il est très facile d'économiser quelques centaines d'euros. Je suis passé aujourd'hui sur le site de www.assor.fr pour vérifier si le contrat que j'ai négocié en septembre dernier est toujours d'actualité, j'y obtiens un montant de cotisation, à garanties similaires (sauf au niveau de la franchise 300e pour Assor contre 270 de l'autre), de 1344euros. Soit une cinquantaine d'euros de moins que ce que je paie actuellement. Allez, encore un petit effort et je vous assure que je vous serai infidèle chère courtière*.


* ma courtière actuelle à la GMF est la soeur de Franck, elle m'a proposé un meilleur prix que sa mère à la Matmut.


disclaimer



assurance

lundi, février 18, 2008

Remballe ta copie

Je sais que je ne suis pas des meilleurs quant à l'orthographe et que nombreux sont ceux qui pourraient m'en remontrer, mais il me semble qu'une grande entreprise comme celle qui est à l'origine de cette petite bouteille marron ferait bien de vérifier les fautes d'orthographe dans ses campagnes publicitaires.
Ainsi toute la campagne pour le Coca Zéro bafoue l'une des régles élémentaires du pluriel : On ne mets pas au pluriel lorsque l'on parle de la matière, encore moins lorsqu'il s'agit d'une quantité inférieur à deux. Ainsi lorsqu'elle use du slogan : "Coca Zéro sucres", elle se fourre le doigt dans l'oeil.

dimanche, février 17, 2008

En train


en train
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

Ce week-end était pour moi le dernier que je pouvais consacré à ma Miss avant la reprise du championnat des jeunes, le football animation, les anniversaires Amiens-jeunes, les élections et toutes les autres activités de type associatif. C’est pourquoi, bien que nous ayons initialement prévu d’assister à l’inauguration du parc de Vélam nous avons fait tout un tas d’autres choses :
- Nous sommes allés au resto Samedi soir, mais je ne vous en parlerai pas car j’estime que nous n’avons pas mangé à la hauteur de ce que nous avons payé.
- Nous avons été voir « Notre monde impitoyable » au Kinépolis de Lille, ce n’était pas impitoyable, seulement pitoyable. Non, j’exagère seulement inintéressant malgré un synopsis des plus engageant.
- Nous avons abandonné notre chien tout seul dans la voiture par moins cinq degrés sur le parking d’une gare isolé de la campagne Lilloise.
- Nous avons tenté de nous endormir avec nos remords tandis que nous partagions un wagon aux couchettes superposées( pas si romantique que cela).
- Au petit jour, nous avons délivré un cavalier aux yeux bouffi de sommeil ( Il semblerait que le froid l’ai bien engourdi) et avons du prendre le petit déjeuner directement en gare avec lui(l’eau avait gelée dans sa gamelle dans la voiture).
- Nous sommes allé faire un tour à Dadizelle dans les Flandres pour acheter quelques rosiers.
- Enfin, nous somme revenus en France pour manger à meilleur ratio qualité-prix.

samedi, février 16, 2008

J'ai un peu d'acidité aujourd'hui


Tomato - Kiwi - Lemon
Originally uploaded by Fejo.

vendredi, février 15, 2008

jeudi, février 14, 2008

romeo had juliette


romeo had juliette
Originally uploaded by Gadjo Dilo.
Caught between the twisted stars
The plotted lines the faulty map
That brought columbus to new york
Betwixt between the east and west
He calls on her wearing a leather vest
The earth squeals and shudders to a halt
A diamond crucifix in his ear
Is used to help ward off the fear
That he has left his soul in someones rented car
Inside his pants he hides a mop
To clean the mess that he has dropped
Into the life of lithesome juliette bell

And romeo wanted juliette
And juliette wanted romeo
And romeo wanted juliette
And juliette wanted romeo

Romeo Rodriguez squares
His shoulders and curses jesus
Runs a comb through his black pony-tail
Hes thinking of his lonely room
The sink that by his bed gives off a stink
Then smells her perfume in his eyes
And her voice was like a bell

Outside the street were steaming the crack
Dealers were dreaming
Of an uzi someone had just scored
I betcha I could hit that light
With my one good arm behind my back
Says little joey diaz
Brother give me another tote
Those downtown hoods are no damn good
Those italians need a lesson to be taught
This cop who died in harlem
You think theyd get the warnin
I was dancing when his brains run out on the street

And romeo had juliette
And juliette had her romeo
And romeo had juliette
And juliette had her romeo

Ill take manhattan in a garbage bag
With latin written on it that says
Its hard to give a shit these days
Manhattans sinking like a rock
Into the filthy hudson what a shock
They wrote a book about it
They said it was like ancient rome

The perfume burned his eyes
Holding tightly to her thighs
And something flickered for a minute
And then it vanished and was gone

Lou Reed.

Je ne peux résister au plaisir de vous communiquer le miens. Aussi vais-je vous extraire quelques quatrains qui me mettent en joie :

« On a connu des Parisiennes
Qui chantaient résolument faux
Mais quand elles étaient sur scène
Le monde entier braillait : « Bravo »
Une milliardaire américaine
Voulut piauler de l’opéra !
C’qui nous valut quelques migraines
Et puis un disque chez RCA.
Comme quoi le gène de la justesse
N’est pas celui de l’ambition
De chanter faux je le confesse
J’ai la secrète tentation… »

Toujours aussi géniale la petite grosse.
Faites vous plaisir, cédez à Juliette Nourédine,
Son petit bijou et ses babioles.

Henry Salvador


Henry Salvador
Originally uploaded by eva_mad.

J’ai franchement pas envie que cela devienne une rubrique nécrologique mais je pense qu’il ne serait pas bon que j’ignore l’auteur de mon premier disque. Ceci dit, j’imagine que bon nombre des bloggeur vont se rappeler ses rires et ses chants, ses disques et émissions de TV.

Autoproduction


statique
Originally uploaded by miro_cupcake.

Aujourd’hui, j’aborderai un sujet peu banal pour un blog comme le miens, en tentant toutefois de ne pas tomber dans des explications techniques trop poussées.
Il s’agit de ce que l’on nomme à tord l’électricité statique. Voici une énergie gratuitement distribuée par les caddies de supermarché et que l’on ne pense pas à exploiter. Mais, avant de se pencher sur la distribution, intéressons nous à la partie production et l’on comprendra pourquoi je trouve le terme « statique » inapproprié.
Comme pour beaucoup d’énergie, elle trouve sa source dans l’échauffement d’une huile. Beaucoup plus commune que la minérale gaz-oil, on trouve dans tous les foyer au moins quelques centilitres d’huile de coude. Il s’agit là d’un exemple facilement mobilisable, mais vous obtiendrez un meilleur résultat avec de la synovie. A défaut, toutes articulations en produisent.
Mécaniquement, le principe est simple. Il s’agit de frotter contre un élément conducteur, un élément de moindre conduction. Bien sûr, je n’entends pas évoquer dans cet exemple, des caresses à celle ou celui qui dirige le caddie, mais le dit chariot dont l’une des roues caoutchouteuses frotte inévitablement contre le montant métallique lors de la poussée. Les électrons superficiels des atomes de l'un sont arrachés et récupérés par les atomes de l'autre. Par exemple, une tige de verre frottée sur un tissu de soie se charge positivement, car ses atomes perdent des électrons au bénéfice de la soie ; si on frotte un ballon de baudruche sur des cheveux secs, on le charge négativement, car il capte des électrons aux cheveux. Bref, pourquoi qualifier de statique ce que l’on doit sans arrêt passer et repasser.
Une fois produite, cette énergie doit être stockée. En dehors des accumulateurs et condensateurs que constituent les chariots, il existent d’autres supraconducteurs comme, les pulls de laine mohair et plus généralement tous les vêtements à base de Rovyl.
Mais quel usage peut t’on faire d’une telle énergie me direz-vous ? Là, je dois avouer ne pas m’être encore penché sur les usages industriels de l’électricité statique toutefois je puis vous éclairer sur l’usage que nous en faisions mon frère et moi même le soir au fond de notre chambre. Dans les années soixante dix, lors du premier choc pétrolier, le moyen idéal pour se chauffer dans nos mansardes, nos chambres de bonne, consistait à avoir recours à l’électricité statique. Notre mère nous dotais pour générateurs de sous vêtements en Rovyl commercialisés par la société Damart. Nous nous en servions dans la journée pour le chauffage et le soir venu, pour l’éclairage… En effet, lorsque vous ôtiez dans le noir vos maillots de corps, l’énergie accumulée était restitué sous forme d’arcs d’étincelles. Quel plaisir, quel jeu que de faire apparaître concrètement l’autoproductions de nos jeunes corps…énergique.

mercredi, février 13, 2008

Bénédiction du fût


percée messe 05
Originally uploaded by gilletdaniel.

Je prends le prétexte de cette bénédiction du fût lors de la messe de la percée du vin jaune à Lons-le-Saunier pour vous raconter une histoire plutôt comique que m'a racontée le fiston :

Un jeune curé, très angoissé à l'issue de sa première messe et après avoir été incapable de prononcer un seul mot le jour de son premier sermon, demande conseil à l'archevêque pour être à la hauteur le dimanche suivant. Ce dernier lui conseille de verser quelques gouttes de Vodka dans un grand verre d'eau pour être plus détendu.
Le dimanche suivant le jeune prêtre se sentit si bien qu'il aurait pu parler n'importe où de n'importe quoi. De retour à la sacristie il trouve une lettre laissée par l'archevêque ainsi rédigée :

Mon fils,

La prochaine fois, mettez quelques gouttes de Vodka dans un grand verre d'eau et non quelques gouttes d'eau dans un grand verre de Vodka. Ensuite, je vous fais part de quelques observations afin que ce que j'ai vu aujourd'hui ne se reproduise pas :

1. Il n'est nul besoin de mettre une rondelle de citron sur le bord du calice.
2. Évitez de vous appuyer sur la statue de la Sainte Vierge et surtout, évitez de la serrer dans vos bras et de l'embrasser.
3. Il y a 10 commandements et non 12.
4. Les apôtres étaient 12 et pas 7 et aucun n'était nain.
5. Nous ne parlons pas de Jésus Christ et ses apôtres comme de "J.C & Co".
6. Nous ne nous référons pas à Judas comme "ce fils de pute".
7. Vous ne devez pas parler du Pape en disant "le Parrain"
8. Ben Laden n'a rien à voir avec la mort de Jésus.
9. L'eau bénite est faite pour bénir et non pour se rafraîchir la nuque.
10. Ne célébrez jamais la messe assis sur les marches de l'autel.
11. Les hosties ne sont pas des gâteaux apéritifs à consommer avec le vin de messe.
12. Les pêcheurs iront en enfer et non "se faire enc..."
13. L'initiative d'appeler les fidèles à danser était bonne, mais pas celle de faire la chenille dans toute l'église.
14. L'homme assis près de l'autel auquel vous vous êtes référé comme "le pédé" et "le travello en jupe", c'était moi.

Sincèrement,
L'Archevêque.

PS : Jésus n'a pas été fusillé.

Cette petite blague est aussi un hommage déguisé à Monsieur L'Abbé Carpentier ancien de la paroisse St Jacques, qui nous a marié et que l'on portait en terre hier.

mardi, février 12, 2008

Rambo Re-emballe


John Rambo 01
Originally uploaded by notinet 07.


Il n’y a pas si longtemps, je tirais à boulet rouge sur le dernier opus de Rocky, Rocky Balboa tant la mièvrerie des dialogues avait peine à masquer l’âge vénérable de son acteur principal. Aujourd’hui, je ne renie pas mes écrits. Toutefois, je me dois de tempérer les humeurs à la lueur du dernier de la série des Rambo, John Rambo que nous avons été voir dimanche soir sur les conseils du fiston.

Autant le poids des ans avait peine à soulever les gants du boxeur autant il a muri et bruni la peau du baroudeur. Il semblerait qu’en prenant de l’âge, ses silences soient de plus en plus éloquents.
J’avais un peu peur en allant voir ce film d’y trouver un vieillard cacochyme, gonflé aux stéroïdes, exposant ses souvenirs de guerre comme autant de médailles. Car après tout, John Rambo n’a d’autre incarnation que celle de Sylvester Stallone et Sylvester, Enzio, Gardenzio Stallone est né le 6 juillet 1946 à New York. Ce qui lui fait aujourd’hui plus de soixante ans. Cet américain d’origine italienne interprète le rôle de John Rambo depuis 1982. L’acteur qui pour l’occasion est aussi scénariste et réalisateur a fait évoluer son personnage, qui est devenue l’incarnation même de la politique étrangère américaine.
Dans le premier opus, c’est un vétéran du Viêt Nam sans domicile fixe qui affronte un shérif de province qui ne supporte pas ce symbole d'une Amérique qui a perdue. Il incarne la mauvaise conscience américaine dans sa façon de traiter ses anciens combattants. Si le film reçoit un franc succès, il créé un malaise au sein de la bonne société américaine forcée de le constater. Dans le second, paru trois ans plus tard, c’est la revanche. En allant rechercher des soldats américains « oubliés » dans l’enfer vert d’un Vietnam où règne la violence et en réussissant totalement cette mission, c’est toute l’Amérique qui redresse la tête. Dans le troisième volet, plane comme l’ombre d’une guerre froide. La politique internationale expliquée aux enfants : Russe grand et fort mais méchant, Rambo petit mais costaud, gentil américain.
Enfin, le quatrième volet qui au vu de la scène finale semble bien être le dernier. Le niveau est bien au dessus des trois autres et si l’on considère que Rocky a lancé Stalone, il semble bien que ce soit cet opus qui le maintiendra en orbite. Le message politique est toujours aussi clair mais ne s’attache plus aux sentiments américanos-américains, il est plus généraliste. Lorsque le baroudeur affirme à sa mignonne faire-valoir(Julie Benz) que ses bibles, ses médicaments ne changeront pas la vie de la communauté catholique qu’ils souhaitent secourir, et qu’elle ferait mieux de retourner chez elle, il le prouve. Il lui démontre ainsi qu’à l’ensemble des « missionnaires » américains que seule la violence peut combattre la violence et qu’elle sera ainsi engendrée.
Oh ! Bien sur ce n’est pas un film hautement intellectuel, mais il porte bien à réflexion. C’est surtout un bon film d’action, tourné de façon parfois un peu trop réaliste dès le début, mais je ne m’en plaindrais pas. J’adore quand la Miss se réfugie dans mes bras en se cachant le visage. Et, fait remarquable, lorsque ce déclenche la « réaction » Rambo, on oublie son âge et sa fatigue pour retrouver un acteur physique, performant et dans une forme exceptionnelle.

Batman is Zorro


Batman is Zorro
Originally uploaded by KirkT.


Je vous parlais, il y a quelques jours, de la fabrication d'une lettre de motivation ors en réaction à cet article, on m'a communiqué une petite perle du genre que je m'efforce de reproduire ici :

ERIC ......
71, Bld .......
07200 AUBENAS
Tel : 75.35.44.39...

à

.....
.....
.....
Aubenas, le 27 Novembre 1986

Messieurs,
J'ai pris connaissance avec intérêt de votre annonce parue dans le Dauphiné Libéré du 23 Novembre 1986.
Vous cherchez un jeune collaborateur, dont la tâche est de vous épauler :

  • Je suis votre homme,
  • 24 ans, Titulaire du B.T.S.

# La compta : C’est mon royaume, je suis le Zorro de la Générale. Chez un cabinet d’Expert Comptable, j’ai pris connaissance de tous les paramétres de la gestion moderne.

# Question finances, je suis le Picsou des temps modernes, grâce à moi, un sou est un sou réinvesti et vous irez obligatoirement de l’avant.

#Question Economie, je suis Fourmi, juste ce qu’il faut.

# Mon état d’esprit, je suis le Lucky Lucke de la compta.

#L’informatique est mon dada (Jolly Jumper)

#Question Avenir et Prétentions, je suis le T.G.V. Atlantique

#Je suis la Mayo de l’Industrie

#Il faut vivre avec le futur afin de mieux le controler.

#Je suis partie intégrante de la Fusée, celui qui vit déjà dans le prochain sciécle :

  • Hier c’était la guerre des étoiles
  • Demain ce sera le déplacement individuel dans l’espace, de Mars à Jupiter en une fraction de seconde.

Je veux vivre dans une entreprise de l’an 2400 qui s’éclate, qui pulvérise les étapes.

Je suis fier d’être sollicité par vous.

A bientôt de se rencontrer.
Mes Respects, mon Futur Président

E…..


J’ai reproduit la lettre sans rien en ôter ni en rajouter, avouez que c’est impressionnant.
Je vous présente pour le fun, la réponse de l’entreprise sollicitée :


Ref : DD.AB.871

Le 1 décembre 1986
Monsieur Eric ...
71, Blvd …...........
07200 Aubenas

Cher Zorro !

Je n’ai pas de cheval ; plus de foin
Par conséquent, veuillez rester sur la paille.
Le Responsable du Ranch.
D….

lundi, février 11, 2008

Motivations


Motivation
Originally uploaded by Mike99PA.

J’ai toujours été fasciné par l’essence des mots, la pluralité de leur signifiance face à l’égo, le jeu de les entrecroiser à l’écrit ou mêler leurs phonèmes à l’oral.
Que ce soit dans le cadre de mes activités professionnelles ou des associatives, je me trouve assez souvent confronté à ce que l’on appelle communément des lettres de motivation(s). Ors, à la lecture de ces missives, j’en viens à m’interroger sur le sens donné au mot motivation. Je ne sais pas comment on enseigne tant la présentation que le contenu d’une telle lettre à nos jeunes, mais je comprends plus aisément l’accroissement du chômage dans les plus jeunes tranches d’âge. Certaines ne sont qu’obséquieuses flatteries, d’autres vantardises qualifications quand elles ne singent pas le tract électoraliste. Bien peu d’auteur comprennent qu’il faut un peu de tout cela accompagné d’un bon orthographe.
La lettre de motivation ne dois pas être assimilée au curriculum vitae fourni par ailleurs. Je conseille toujours de la faire bien structurée autour d’un plan simple que l’on devine aisément au travers du propos. Cela permet de faire accroire que le mandant est doté d’un bon esprit limpide, organisé et synthétique. Surtout synthétique, inutile d’en faire des tonnes, un roman ou une nouvelle. Une page suffit, à trois, on décroche.
La première partie est purement épistolaire, nom, prénom et coordonnées en haut à gauche. Légèrement plus bas à droite, le destinataire. On aura pris soin de cibler notre requête en tentant d’identifier la personne responsable de l’embauche : M. ou Mme Truc, à défaut sa fonction par la lecture de l’organigramme de l’entreprise. Cela flatte l’égo du lecteur de discrète façon. Ce courrier n’ayant aucun caractère administratif, il est inutile d’en résumer l’objet dès la première ligne, toutefois on prendra soin de la dater avant de présenter les civilités, Madame, mademoiselle, monsieur selon la ou le ou les destinataires identifiés.
Puis vient le corps du texte qui je le rappelle commence obligatoirement par une minuscule puisque la ou les civilités ce terminent par une virgule. On prendra soin de respecter la ou les marges que l’on s’est fixé et on veillera à conserver la même hauteur de caractère et la même amplitude dans son graphisme. Mieux vaut couper un mot ou le passer à la ligne que de finir celle-ci par un pâté, un affreux condensé de lettres.
Le sujet du texte se décompose en trois parties. L’une résumera votre situation face à la demande : étudiant en …, chômeur depuis…, venant d’arriver à …. Elle reprendra les éléments du CV qui justifient la demande : titulaire d’un …, ayant déjà exercé …
Une autre section sera consacrée à expliquer le choix de cette entreprise plutôt qu’une autre, si possible sans médire de la concurrence, ni trop cirer les pompes. On y évoquera la culture d’entreprise, son implantation géographique ou commerciale, sa structure familiale ou internationale, son dynamisme ou son innovation…On n’oubliera pas de citer s’il y a lieu la nature des liens privilégiés entretenue avec tel ou tel membre du personnel.
Enfin, la dernière partie sera consacrée à expliciter les avantages que cette entreprise peut tirer de notre embauche. Vous y mettrez en avant les qualités que vous estimerez nécessaires à l’occupation du poste mais aussi les particularités administratives si tel est le cas, concernant un éventuel contrat aidé.
Ayant ainsi évoqué votre motivation personnelle, éclaircit les motifs de votre choix et supputé les motivations de l’entreprise, vous pouvez conclure.
Faites très attention lors de la conclusion car c’est là que ce forge définitivement l’image de vous que vous leur envoyez. La formule de politesse ne doit pas être trop servile(« Restant à votre entière disposition au n° »), ni trop familière(« Recevez toute mon amitié »), ni trop alambiqué(« je vous prie de bien vouloir agréer… »), ni trop sec(« Salutations »). Profitez en pour placer une petite piqure de rappel(« au plaisir de vous rencontrer » ou « dans l’espoir d’une issue favorable »).

Voilà, bon courage et bonne chance. Je vous dis merde.

samedi, février 09, 2008

Big bisou

 



 


On est toujours à la recherche du petit cadeau personnalisé et original qui marquera le coup pour la Saint-Valentin. Quand on est marié comme nous depuis… pas mal de temps, il existe mille et une astuces pour faire comprendre à notre conjoint ce dont on a envie, des astuces grossières du type « Ah ! Tu as vu, Juliette à sortie un nouveau CD ? Dis tu l’as vu ? », aux plus fines « Juliette était aux grosses têtes. ». Bref, il n’y a plus de surprise et de spontanéité.

C’est la raison pour laquelle, conjointement au cadeau-voulu nous recherchons le cadeau-surprise, l’inattendu, le petit plus qui ne doit pas être dispendieux.

En fait, on se rend compte, que c’est ce petit plus, par la recherche et l’originalité dont on aura fait preuve, qui nous importe.

L’an dernier, Claudine était ravie de ce petit cactée « Amour » qui s’accroche au téléphone et l’huile de massage mangue-citron qu’elle m’a offert, sert encore.

Pour cette année, je pense que je vais faire très fort et je profite qu’elle travaille et ne viendra pas sur ce blog avant pour vous refiler le tuyau.


Je vais lui offrir des bises. Mais attention, pas n’importe lesquelles, des bises terroir, des bises sport, des bises soleil, des bises coquines, des bises passionnées, des bises de star, des bises baveuses et des bises chocolats. Toutes grâce à www.Kdodamour.com. C’est un moteur d'idées cadeaux pour la Saint-Valentin qui propose un jeu d'envoi de bises animées et sonores: "Jeu bizz Saint-Valentin".


disclaimer


vendredi, février 08, 2008

Scéne de vie


elemento 01
Originally uploaded by rojo & garabato.
- « Bonjour ! »
- « Ah ! Tu tombes bien. Prends des serpillières. Ils sont en train de laver le trottoir au karcher ; ils vont en mettre plein la porte et cela va s’insinuer jusque dans le couloir. »
- « Heureusement qu’ils ne font pas cela tous les jours »
- « Ne dis pas cela malheureux ! Hier, j’ai failli entrer en collision avec une moto-crotte. Ca blaire ces engins là, c’est fou ce que cela cocotte. »
- « Il y a longtemps qu’ils ne les avaient pas sorties, je croyais qu’ils s’en étaient débarrassées. »
- « Non, il y en a encore qui ne savent pas se servir des Crottin-Net »
- « Ils en ont remis, je n’en trouvais plus »
- « Non, ils les ont remplacées par des petits sacs plastiques. »
- « J’espère qu’ils sont biodégradables. »
- « Surement. Tiens le sceau pendant que j’éponge. Tu as remarqué que les gens de l’immeuble d’à côté ont rentré leurs containers dans la cour ? »
- « Ils ont du se faire taper sur les doigts. Il faut dire que ce n’est pas bien esthétique. »
- « Cela fait bien dix ans qu’ils s’en fichent de l’esthétisme ! Vous avez trouvé une salle pour les anniversaires ?
- « Toujours pas, à croire que toutes les salles municipales sont réservées aux meetings politiques ou pour les préparations au collage d’affiches. »
- « Tu rentres pourtant bien tard ? »
- « Entre les nouveaux couloirs de bus, les travaux d’aménagement des boulevards, la piétonisation de la rue de noyon, et la verrière de la place de la gare, il n’y a plus moyen de circuler. »
- « Sans compter sur l’installation des stations de vélam et le réaménagement de certains carrefours qui en découle. On dirait qu’ils veulent tout faire d’un seul coup. »
- « J’ai entendu dire qu’après le fiasco du zénith, ils seront intransigeants sur la date de fin des travaux. J’ai fini moi. »
- « Ils auraient du réfléchir à la date de début plus tôt. Ils ont intérêt d’avoir fini de nous faire chier avant les élections. Je vais jeter l’eau du bain. Bon, qu’est-ce qu’on mange ? »

jeudi, février 07, 2008

Accidents de mail


Accidents d'avion
Originally uploaded by denissimard.

Avouez que cela devient pénible. Je ne sais ce que cela leur rapporte, mais j'espére qu'il n'y a plus un gogo au monde pour porter crédit à ce genre d'invitation.

DEAR FRIEND,

FIRST OF ALL I WANT YOU TO KNOW THAT THIS IS NOT A SCAM MAIL. BECAUSE
BASE ON WHAT IS GOING ON ALL OVER THE INTERNET IN THE WORLD PEOPLE
FIND IT VERY DIFFICULT TO BELIEVE THING LIKE THIS ANY MORE. IF YOU CAN
GUARANTEE ME YOUR TRUST AND HONESTY I WILL BE ABLE TO WORK WITH YOU.

I AM CONTACTING YOU CONCERNING A TRANSFER OF 5.5 MILLION US DOLLARS
THAT BELONG TO ONE OF OUR DEATH DECEASE CUSTOMER MR GEORGE W. BRUMLEY WHO
DIE ALONG WITH ALL HIS ENTIRE FAMILIES IN A PLANE CRACH.

I AM LOOKING FOR SOMEONE WHO IS CAPABLE TO APPLY FOR THE MONEY IN THE
SECURITY COMPANY WHERE IT WAS DEPOSITED BY THE LATE DECEASE TO TARNSFER
IT TO HIS COUNTRY THROUGH DIPLOMATIC MEANS AND HIM/ HER WILL BE THE ONE
TO PAY FOR THE DIPLOMATIC FEE.

AND AFTER THE MONEY HAS ARRIVE YOUR COUNTRY, THE DIPLOMAT WILL CALL YOU
AND DELIVER THE CONSIGNMENT TO YOU, BUT BEFORE THEY SHALL HANDLE OVER
THE CONSIGNMENT TO YOU IN YOUR COUNTRY, YOU WILL FIRST OF ALL PAY THEM
THEIR DELIVERING FEE OF ANY AMOUNT THE SECURITY COMPANY WE CHARGE FOR
THE COST OF THE DIPLOMAT FEES.

I THEREFORE AGREE THAT 55% OF THIS MONEY WILL BE FOR YOU AS FOREIGNER
PARTNER, IN RESPECT OF THE EXPENCES WHICH YOU WILL MAKE ANDYOUR
CAPABLEBILITY TO HANDLE THE COST OF THE DIPLOMAT FEE WHERE THEY HAVE ARRIVE IN
YOUR COUNTRY WITH THE CONSIGNMENT CONTAINING THE MONEY SUM OF 5.5
MILLION US DOLLARS, AND 45% WOULD BE FOR ME AS THE BUSINESS INTRODUCER.

I WILL NOT FAIL TO BRING TO YOUR NOTICE THAT THIS TRANSACTION IS
HITCH-FREE AND THAT YOU SHOULD NOT ENTERTAIN ANY ATOM OF FEAR AS ALL REQUIRED
ARRANGEMENTS HAVE BEEN MADE FOR THE TRANSFER.

IF YOU KNOW THAT YOU ARE CAPABLE OF HANDLING THE EXPENCES GET BACK TO
ME, WITH YOUR INFORMATIONS SUCH AS YOUR DIRECT PHONE NUMBER AND YOUR
IDENTITY CARD, SO THAT I CAN FORWARD THE FORM WHICH YOU WILL FILL AND SEND
TO THE SECURITY COMPANY AS TO ENABLE THEM TRANSFER THE MONEY TO YOU
THROUGH DIPLOMATIC MEANS.

FOR FURTHER INFORMATIONS CALL ME ON 226 78 88 54 99.

TRUSTING TO HEAR FROM YOU IMMEDIATELY.

YOURS FAITHFULLY,
AHAMED ADAH.

mardi, février 05, 2008

Pervenches


P1050040
Originally uploaded by ornaflower.com.

Ah! dit une "pervenche" à l'une de ses collègues. J'ai fait un horrible cauchemar la nuit dernière! J'ai rêvè que le Sahara était transformé en parking...gratuit.

lundi, février 04, 2008

Le cortex d'André DUSSOLIER

Avec Claudine nous avions prévus d’aller voir le film « Didine », malheureusement, le Gaumont l’a programmé sur deux séances et uniquement l’après-midi. Comme on travaille, je crois qu’on va le rater. Nous nous sommes donc rabattu sur un autre film français « Cortex ». C’est le quatrième film de Nicolas Boukhrief (Le convoyeur).
On ne peut pas dire qu’il ai bénéficié d’une forte promotion mais j’espère que le bouche à oreille fonctionnera pour lui accorder l’audience qu’il mérite.
Voici un film qui a tout pour plaire.
Un scénario bien ficelé par Frédérique Moreau. Un casting des plus juste où le moindre petit rôle fait l’objet d’un jeu des plus réaliste. Quand à André Dussolier, il y démontre une fois encore l’immensité de son talent dans ce rôle peu bavard. Cortex lui a donné l'occasion de retrouver Marthe Keller, sa partenaire de jeu dans Toute une vie de Claude Lelouch. Il est totalement crédible dans la peau de cet ancien commissaire de police ateint de la maladie d'Alzheimer qui lutte contre ses lacunes et ses doutes face au machiavélisme d’un meurtrier en série qui sévit dans la maison de retraite où l’a placé son fils unique (Julien Boisselier). On ressent son désarroi lorsqu’il sait avoir oublié tel ou tel élément de son enquête. C’est tellement bien mis en scène, que l’on en vient à douter de sa raison et l’existence même des meurtres. C’est justement là que ce situe le drame de cette maladie. Le patient a conscience de l’existence de ses lacunes, en doute et en souffre.
On ne peut s’empêcher d’avoir une pensée émue pour tous ces acteurs que cette horrible maladie a emportés avant l’heure : Annie Girardot, Charles Bronson, Rita Hayworth, Arlene Francis, Dana Andrews, Jack Loyd, Charlton Heston.

dimanche, février 03, 2008

A la plage


A la plage
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.
Quelle différence y a t'il entre une belle fille sur une plage et un inspecteur des impots ?

samedi, février 02, 2008

Asterix and the Olympic Games


Asterix and the Olympic Games
Originally uploaded by Glassnr.

Bon, j’ai tout de même été voir le dernier Astérix, officiellement pour le comparer et le critiquer, officieusement c’est pour me détendre après une journée de boulot bien remplie.
Claudine ne m’a pas accompagné. Ce type de film ne lui plais pas beaucoup. Comme elle culpabilise à dépenser des sous pour des films qui ne lui plaisent pas, elle me laisse y aller seul lorsqu’il y en a un qui est susceptible de me plaire.
J’ai donc été voir le dernier volet des aventures de l’irréductible petit gaulois et de son gros compère.
Au niveau qualitatif, je dirais qu’il se situe entre le premier opus, Astérix contre César et le second, Mission Cléopatre.
Tiré de la célèbre bande dessinée imaginée en 1959 par René Goscinny et Albert Uderzo, il restent peu d'éléments encore inconnus du public.
Que cela soit la gestion des égos de chacun, de l'ennui du lieu de tournage (à Alicante en Espagne), où des hésitations du duo de réalisateurs Thomas Langmann-Frédéric Forestier, tout a été dit ou presque.

Alors que peut-on attendre de ce nouvel opus ?

Astérix aux Jeux Olympiques est une fidèle réécriture de la bande dessinée originale. Astérix et Obélix doivent remporter les Jeux Olympiques pour permettre au jeune Gaulois Alafolix (Stéphane Rousseau dont l’accent pointe parfois son nez) d'épouser la Princesse Irina (campée par la sculpturale Vanessa Hessler) et lutter contre le terrible Brutus, prêt à tous les stratagèmes pour lui aussi gagner les Jeux Olympiques et se débarrasser de son père : Jules César.
Si le premier Astérix et Obélix contre César était un melting-pot de différentes aventures des guerriers gaulois, le deuxième opus Astérix: Mission Cléopâtre se distinguait par l’humour sorti tout droit du désormais labellisé "esprit Canal+", cher à Alain Chabat ou Jamel Debouzze. Une formule qui a plu au public français, mais qui a eu du mal à conquérir un public non-francophone. Et qui avait également fait de l'ombre aux deux héros gaulois. Cette discrétion des personnages centraux se répète dans ce troisième numéro.

Il appert que Gérard Depardieu (Obélix) et Clovic Cornillac, qui reprend le rôle "chiant" (dixit Poelvoorde) d'Astérix délaissé par Christian Clavier, vexé d'avoir vu le projet de son ami Gérard Jugnot refusé par la famille Uderzo, sont éclipsés par la relation père/fils de Delon (César) et Poelvoorde (Brutus), véritables personnages centraux de l'intrigue. Il faut voir Delon (Cèsar) en pleine auto-admiration, cela vaut le jus. Pour le reste, des effets spéciaux à gogo fort bien réalisé, un décor très réaliste, un passage express (et inutile pour la plupart) de quelques sportifs - Michaël Schumacher (Schumix), Zinédine Zidane (Numerodix), Tony Parker (Pakertonix) ou Amélie Mauresmo (Amélix).


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