mercredi, octobre 31, 2007

HRH Prince Edward, Earl of Wessex

Ne trouvez-vous pas étrange la façon dont le langage courant s’accapare de certains mots pour les vider de leur sens premier à tel point qu’ils en viennent à signifier tout le contraire ? Je me faisais cette réflexion en entendant une présentatrice , fort sympathique au demeurant, qui préférait employer à tour de bras l’anglicisme « people » plutôt que d’user des termes vedettes, stars ou gens reconnus, de peur de les vexer. Je me demandais si l’acception que l’on lui prête serait la même dans un pays anglophone ou si le sens dévoyé les ferait frémir ? Quel sens nos traducteurs automatiques peuvent-ils choisir entre ces deux opposés ? J’imagine déjà la tête du prince Edward apprenant qu’il fait, en France, parti du peuple. D’ailleurs en bonne logique démocratique c’est le cas. Remarquez que c’est mieux que de se faire traiter de patate, même en appartenant au gratin.

BlogBang

mardi, octobre 30, 2007

Coeur de drap


Coeur de drap
Originally uploaded by tendre-est-la-nuit.

On a tous dans notre boite à souvenirs quelques clichés qui nous évoquent invariablement des instants d’insondable de bonheur. Il ne s’agit pas toujours de situations exceptionnelles ou complexe ; C’est parfois dans le quotidien que l’on reconnaît ces instants magiques, comme suspendus hors du temps et de l’espace, où l’on a l’impression de se mouvoir dans une piscine comme en rêve. Heureux celui qui sait les reconnaître et en apprécier l’irremplaçable qualité pour en savouré le ralentit et éprouver le doux pincement de la nostalgie.
Il y en a un très puissant que notre couple évoque très souvent dans un regard de forte complicité. Nous ne saurions plier un drap ou une housse de couette dans notre petit foyer sans apercevoir l’ombre de notre fils s’en élever après une brusque tension du tissus. Ainsi, face à face, un coin dans chaque main passent, tangibles, une tendre complicité, une vague de plaisir et une bouffée d’adoucissant dans le claquement sec du tissus. Ce bruit est pour nos oreilles comme des rires qui s’envolent les quatre fers en l’air en s’exclamant « encore ». Alors, nous savons penser la même chose au même instant, concentrant hors de toutes autres considérations notre fierté d’avoir su constituer un foyer aimant et équilibré.
Après avoir secoué et tendu ce pauvre lai plus que de nécessaire, nous en rapprochons les bords, comme un beau et bon livre qui se ferme sur une bouffé de satisfaction. Il nous faut parachever notre ouvrage dans un commun rapprochement. Durant toute l’opération, marche nuptiale incluse, nos yeux ne se sont pas quittés.
Comprenez vous combien ce geste par ailleurs fort banal trouve se place ici, un roc au milieu des déchirements et des ravaudages.

lundi, octobre 29, 2007

Réchauffement, le retour


The lunettes
Originally uploaded by célia-lili.

Tandis que certains planchaient lors du grenelle de l’environnement sur les solutions susceptibles de rétablir l’équilibre météorologique de notre pauvre planète, d’autres à leur corps défendant continuent leur travail de sape sur la couche d’ozone. Il serait temps je crois , de classer la petite Cléa au titre des catastrophes naturelles.
Alors que nous pensions en avoir fini avec l’art d’accommoder les poireaux, notre anti-écologique quadrupède a dénichée le moyen de s’accaparer une paire de lunettes de soleil, non pour se pavaner aux dernières lueurs d’un été indien, mais pour en mâchouiller le plastique. Comme de la masse résultant de cette opération, nous n’avons pu extraire qu’un unique monocle anti-UV, il est à craindre que le second n’ai rejoint la panse.
Belote, rebelote et dix de der, il s’agit cette fois d’extraire un verre fumé.

samedi, octobre 27, 2007

Le nerf de la guerre

On parle beaucoup à la radio du classement des établissements bancaires établi par le magazine Capital en fonction du montant des frais qu’elles prélèvent. Pourtant, s’il est un sujet tabou en France, c’est bien l’argent. Comme quoi les temps changent, les banques et nos rapports avec elles aussi. Comment en est t’on venu à devoir payer pour faire garder son argent alors que cela devrait logiquement être le contraire vu ce que les banque en font ? Mystère ? Pas tant que cela, on a tendance à oublier les vieux adages :
Argent qui dort n’amasse pas mousse. Si l’on ne veux pas être pris pour un mouton, mieux vaut ne pas en adopter la posture. Les banquiers sont loin d’être des pachas tout puissants, ce ne sont que de simples boutiquiers qui vivent du bon vouloir de leur clients aussi pauvres soient’ ils. Si quelques portefeuilles cousus d’or leurs sont utiles, ils leur rapportent beaucoup moins qu’un compte frisant le débit. C’est mathématiques, le taux d’usure est toujours supérieur au taux de rémunération et plus il y a de mouvements, plus il y a de commissions. Aussi, n’hésitez jamais à changer de banque dès que votre situation évolue. De même, ne vous fiez pas à l’austérité et à la rigueur de façade, marchandez comme dans le pire des souks en gardant bien en tête votre intérêt et le leur, tout au moins celui qu’ils empocheront. Saviez vous par exemple que lors d’un achat, votre banque perçoit une commission en cas de paiement par carte bancaire, rien si la transaction se fait en liquide et aura des frais en cas de chèque. Je ne vous parle pas de l’arnaque Monéo qui consiste à prendre une commission aux deux parties. Il est bon de leur rappeler qu’une transaction scripturale les enrichi lorsque l’on négocie le montant de sa carte bancaire. N’ayez jamais peur de faire jouer la concurrence, même au sein de la même entreprise, vous pouvez obtenir des conditions différentes d’une agence à l’autre.
Je me souviens avoir négocier ainsi pour un prêt en faisant établir quatre simulations pour un même montant, la même durée et un même objet dans quatre banques présentant à chacune tour à tour les conditions proposées par la précédente. Entre la première simulation et la dernière, toutes les deux dans la même agence, le taux effectif global assurance incluse a été divisé par deux passant de 6% à 3%. Comme à cette époque la rémunération d’un plan d’épargne populaire voisinait les 3,5% et que de l’autre côté, j’avais dans le même temps négocié un étalement de la dépense par tiers sur la durée du report. Le crédit en lui même ne m’a rien couté.
Alors négociez.

vendredi, octobre 26, 2007

The.Magician


The.Magician
Originally uploaded by Chris (archi3d).

Là que l'on évoque la sortie en grande pompe du dernier tome d'Harry Potter, je ne peux résister au plaisir de vous montrer le petit magicien ma foi fort puissant de Chris (archi3d). Une magnifique photo.

jeudi, octobre 25, 2007

Borat: Cultural Learnings of America

Aujourd’hui, je vous parlerai cinéma et plus particulièrement de deux films totalement différents.
Le premier que j’ai été voir dimanche soir avec ma Miss : Michael Clayton. La critique que nous avions lu l’avait classé comme « policier-judiciaire » et nous pensions voir un film de ce type, dans lesquels les américains excellent, surement en raison de la complexité de leur système judiciaire. Mais le seul côté en rapport dans cette histoire résidait dans le métier de ses protagonistes. C’est essentiellement une histoire d’avocats, d’heures facturées et de budget d’indemnités pénales. Bref, le côté judiciaire est quasiment absent et l’enquête policière totalement cousue de fil blanc est quand à elle presque inexistante. Même s’il y a un meurtre et une bombe qui explose sans faire une seule victime, miraculeusement, en fait tout repose sur les épaules du pauvre George Cloney qui semble s’y enmerder autant que nous. Il ne trouve pas une seule scène où nous servir son sourire ravageur. Mais rassurer vous, la musique étant totalement nièvre, vous pourrez comme moi mettre à profit la complexité des retours en arrière pour vous endormir sans rien rater de ce navet de près de deux heures.
Le second film était lui classé dans les comédies par le même critique. Mais ce serait plutôt une comédie grinçante, où les traits sont caricaturaux. On trouve là une satyre de nos sociétés. En fait, elle est plus que grinçante cette satyre, magistralement filmé sous la forme d’un documentaire, elle retrace le périple du présentateur vedette de la pauvre télé Kurdistannaise aux USA. Le malaise s’installe dès la présentation de la vie dans ce pays qui semble en tout point correspondre à tous les poncifs et a priori que s’en font nos sociétés occidentales. Il en devient insoutenable au contact hautain et faussement compatissant de la plus riche d’entre elles. Si Borat se révèle bien une comédie franchouillarde, limite excessive, elle égratigne nos consciences à grands coup de griffes désopilantes et totalement inattendues. La candeur du personnage digne de Chaplin, balloté de ville en ville face aux vivicitudes est telle que l’on peut s’interroger sur le degré d’intelligence et la profondeur cachée dans ses interviews relevant soit du documentaire raté, de la plus géniale des improvisation ou d’un nouveau chef d’œuvre de l’art cinématographique.

mercredi, octobre 24, 2007

Tour de la Tortue (Hanoi)


Tour de la Tortue (Hanoi)
Originally uploaded by toftof91.

Comment j’en suis venu à faire ce boulot ? C’est assez simple, cela m’est venu d’un coup, un coup de foudre pour une suite de treize chiffres que je trouvais et trouve encore aujourd’hui être une géniale solution à un problème. La constitution du Numéro National d’identité reste selon moi le summum de ce que l’on peut faire en matière de mnémotechnie. C’est ce qui m’a poussé à travailler pour l’institut. J’ai toujours adoré les jeux de l’esprit et comme il y a longtemps que je ne vous en ai pas soumis un, je vous propose de nous pencher sur le mystère de la Tour d’Hanoï et les secrets de la récursivité. Le problème de la tour d’Hanoï est le suivant ; Comment déplacer et reconstruire une tour pyramidale de sept étages au moins sachant que l’on ne dispose que de deux lieux susceptibles de l’accueillir et que seuls les étages de plus grande surface peuvent accueillir un étage plus petit sur leur toit. Expliquez-moi comment faire le plus simplement possible ?
P.S. : On ne vat pas chercher la solution sur Wikipédia bien sûr.

mardi, octobre 23, 2007

Cinq minutes de répits

Alors que je court partout moi-même bien essoufflé, j’entends tout un chacun me dire par dessus les considérations morales sur les limites de la vie publique et privé « séparation du binôme(couple) présidentiel » que cinq minutes dans le noir semble une bien petite punition pour cette méchante et mesquine petite humanité. Que sont ces quelques minutes à ressasser notre peur de ne plus revoir Nikos et son académie, langoureusement plongé dans un bain des plus « Hot » face au long cauchemars que nous préparons à la prochaine génération ( Vous remarquerez que je ne dis plus « futures générations » tant il est tard.).
J’entends les mêmes me dire qu’ils n’en feront rien « car vois-tu ma contribution n’y changera rien ».
Quel présomptueux que de penser que seule celle-ci pourrait avoir une conséquence. C’est la somme de toutes ces petites contributions qui elle seule peut espérer influencer les décideurs lors du Grenelle de l’environnent.
D’autres pointant du doigt les employés municipaux qui commencent a déployer la décoration de Noël, oublient que Grenelle ou pas, ces même lumières brilleront un mois durant. Comme si la vitrine d’un grand magasin ne ressortait pas plus sur un fond noir que sous un déferlement de Lux.
Enfin certain me ressortent que le coût des installations de gestion naturelle de la thermie représentent un investissement supérieur aux gains envisagés. Ce sont les mêmes qui avouent craindre pour l’avenir du coût de l’énergie.
Bon, tout cela pour vous dire qu’il serait étonnant que vous me trouviez en train de blogger aux alentours de 19h55.
Allez, un effort, si ce n’est pour vous faites le au moins pour elle

lundi, octobre 22, 2007

paperasse!

Chaque année c’est pareil. On nous promet la « modernisation de la gestion », une simplification des démarches administratives. On nous pond lois, décrets et règlements en ce sens, mais quelque soit l’orientation politique de l’institution à laquelle on s’adresse, bien peu sont prête à les appliquer en l’état. Chacune impose ses spécificités se fichant pas mal des complications engendrées. Ainsi, depuis plusieurs années, le CERFA() a conçu un dossier unique de demande de subvention dont je n’ai pas encore vu la mise en application. Ainsi chaque année à la même époque suis-je dans l’obligation de triturer en tous sens les tableaux Excel de la comptabilité pour en extraire, qui une ventilation selon le plan comptable simplifié, qui une ventilation par actions ; Actions qui bien évidemment sont à cheval sur deux exercices. On nous en demande autant pour le prévisionnel sans réaliser que ce qui fait notre force, c’est l’art de s’adapter aux aléas engendrés par les fausses promesses et les changements de législation en cours d’exercice. Comment pérenniser un emploi lorsqu’il passe d’emploi jeune à contrat d’aide à l’emploi puis en contrat d’avenir sans pouvoir comme préciser initialement sur le contrat procéder à son renouvellement. Par moments, j’en ai ras les casquettes.

vendredi, octobre 19, 2007

Le combat des chefs

J’ai participé, il y a quelques mois à un groupe de travail sur la prévention des risques au boulot qui s’est révélé fort intéressant. Le but était de lister tous les facteurs et comportements à risques tant pour l’entreprise que pour ses salariés. Bien dirigé, le groupe de travail a pu mettre en lumière non seulement les carences matérielles ou procédurales mais aussi et surtout comportementales qui elles sont beaucoup plus difficiles à identifier. Mettre à plat toutes les petites rancœur, les non-dits, rétentions d’information qui grippent les rouages, peuvent dégénérer et s’envenimer pour finir par stresser toute une équipe et lui faire perdre son efficacité. Cela aurait pu tourner à la foire d’empoigne, dans les faits, cela équivaut à une petite introspection de nos rapports avec l’ensemble de nos collègues. Cela change notre appréciation des résultats obtenus et génère un minimum de convivialité et de respect là où ne poussait que mépris et suspicion. J’avais lu dans le courrier qu’il y avait en France près de 62% de salarié travaillant plus de 46 heures alors que la durée hebdomadaire officielle n’est que de trente-cinq. Dans cette situation, les onze heures ne sont pas de celles passées devant un apéro, un café ou une cigarette, pendu au téléphone portable, tous ces instants où l’on ne saurait distinguer ce qui relève du boulot ou du repos. Aussi autant mettre de l’huile dans les rouages et de l’eau dans son vin.

mercredi, octobre 17, 2007

Une bonne descente


petite voiture
Originally uploaded by # laetitia.

Waouh !! Quel pied ! Je viens de tester un truc mis en place surement depuis longtemps, mais que je n’avais pas encore eu l’occasion de tester. Comme quoi, quelque chose de bien conçu à la base peut donner lieu à bien des instants magiques.
Je revenais de Salouel, un peu dépité d’être tombé sur un logement vacant mais c’est une autre histoire. Ors, cette commune jouxte Amiens d’un point surélevé. Je fixe ma vitesse sur le cinquante réglementaire et franchi mes premières intersections sans avoir à ralentir, les premiers feux m’étant favorables. La pente aidant, j’en viens à lâcher l’accélérateur pour ne réguler ma vitesse par quelques légères pressions sur le frein. Ma consommation moyenne s’en ressent et descend jusqu’à 0.01 litres aux cents, tandis que défilent les feux tricolores qui se fixent miraculeusement devant moi sur le vert.
En raison de l’heure tardive, aucun autre véhicule ne vient à ralentir ma progression. Seul le faux plat de l’esplanade Branly provoque une baisse régulière et naturelle de ma vitesse qui semble s’accorder aux trois ouvertures à la circulation. Les boulevards intérieurs passés, je suis à trente à l’heure à la sortie du faux plat. Ma vitesse s’emballe de nouveau avant le franchissement de la butte et du feux situés face à l’hôtel ibis. La route s’ouvre de nouveau face à moi. Je franchis la place Vogel et la Somme, le long plat de la rue de la résistance et ma vitesse commence à mourir dans la remonté de la rue des déportés mais je vire à droite après le pont et redescend sur la chaussée St Pierre puis, doucement je me coule vers le parc. La montée du trottoir m’achève et c’est fort péniblement que j’entre sur le parking. Une place est libre face à moi. Je n’ai même pas à freiner pour m’y incérer et l’énergie cinétique expire enfin lorsque mes pneus avants prennent place dans la rigole d’évacuation des eaux de pluie.
J’ai franchi plus de cinq kilomètres sur une seule poussée, aidé en cela par le contrôle du trafic et l’excellente régulation des feux de signalisation.
N’est-ce pas là de l’économie d’énergie.

mardi, octobre 16, 2007

Remariage


Bague
Originally uploaded by Ben330ci.

Je ne sais pas si c’est du à l’approche du vingt cinquième anniversaire de notre union, mais dernièrement Claudine en arbore fièrement le symbole. Cela peut sembler étrange lorsque l’on sait que cela plus de vingt ans que nous ne portons plus ni l’un ni l’autre d’alliance. Il faut bien dire que c’est entièrement ma faute. Non que je soit de ces maris volages dont le doigt coulisse aisément et fréquemment dans le fourreau. Ce serait plutôt que mon épouse comme toutes bonnes ménagère l’ôtait pour passer la wassingue, l’oubliant de-ci de-là en notre foyer. Bien mal m’en pris, je décidais un jour, plutôt que de continuer à la voir trainer, de la glisser à mon petit doigt. Or, l’après-midi même en jouant au football, je la perdais sur le gazon du terrain. J’ai bien tenté de la retrouver, mais rien n’y fit. J’en déclarai la perte dans l’espoir qu’un quidam ne la retrouve. Mais, bien que facilement identifiable, elle ne fut jamais rapportée (elle est gravée Claedine). En dédommagement, ma Miss exigeât que je lui fisse cadeau de la mienne. Celle-ci largement trop grande pour elle fut remisée dans la boite à bijoux pour n’en ressortir que ces jours-ci.

P.S. : Je sais quel sera mon cadeau pour l’occasion.

lundi, octobre 15, 2007

Réchauffement

Allez donc savoir si la notoriété de notre nouveau prix Nobel de la paix est parvenue jusqu’aux oreilles de la gente animale ou tout au moins jusqu’à celles par ailleurs fort longues de Cléa. Toujours est-il que cette dernière, profitant du rhume qui abat sa maitresse, a trouvée le moyen d’avaler le thermomètre.
En soit, ce n’est pas une grosse perte, son coût en était depuis longtemps amorti et son usage plutôt…chiant. Malheureusement, pour fiable qu’il en fut, nous aurions beaucoup de mal à en lire la graduation. De plus on comprends que ce type d’engin soit devenu obsolète lorsque l’on sait qu’il contient une dose létale de mercure. A se demander comment des générations de mères attentives ont pu épargner leur fiévreuse progéniture.
Heureusement pour nous, la température canine étant plus haute que l’humaine, elle en a croqué le bon bout et nous avons pu récupérer la majeur partie du métal liquide. Malheureusement, les débris de verre s’accordent mal d’un système digestif fut-il canin. C’est pourquoi sur les conseils avisés de notre trop souvent sollicité vétérinaire, nous avons entrepris de gaver l’animal du plat traditionnel régional dont vous trouverez la recette sur ce blog : La flamiche picarde.
Il semblerait en effet que le poireau cuit ait la faculté d’enrober les petits morceaux de verre évitant ainsi de désagréables perforations. Assertion qu’il nous faudra vérifier ces jours prochains.
Il est à craindre toutefois que l’usage immodéré de ce bulbe ne provoque comme l’a si bien signalé monsieur Gore, un dégazage susceptible de trouer la couche d’ozone.

samedi, octobre 13, 2007

Ovoïde reflexion


Ovoïde reflexion
Originally uploaded by totonarutoo.

Je n’ai pas toujours eu ce physique de beau poussah. Sans pour autant ressembler de près ou de loin aux Dieux du stade, il fut une période ou ma masse musculaire excédait le poids de mes capitons graisseux. Ce n’est pas la raison profonde qui m’a fait préféré le ballon ovale au rond. C’est d’ailleurs paradoxale pour quelqu’un qui occupe mes fonctions au sein d’un club de football, mais dans la vie rien n’est simple. En fait, cette préférence a deux origines.
La première remonte au temps du collège, j’étais alors un petit gringalet qui rêvait de ne plus pouvoir faire le tour de son biceps avec sa main droite. Or, il me semblait évident que l’on acquiert plus rapidement du muscle en se frottant aux baraques de sa classe qu’en tentant de les éviter. Le rugby me semblait un sport plus complet. Mais pour être honnête, ce n’est pas tant les qualités nécessaires à ce jeu que les défauts de l’autre qui me firent opté pour l’un. Hé oui, malheureusement, non seulement j’étais le maigrichon faiblard de la classe mais en plus j’étais binoclard. Le ballon rond avait la fâcheuse tendance à vouloir atterrir sur ma poire, non qu’il y ai été délibérément envoyé mais lorsque l’on veut l’attraper pour le renvoyer, il faut au moins pouvoir s’en approcher. Vous allez me dire qu’au rugby, les lunettes ne font pas de vieux os, mais elles ont l’avantage de vous épargner tous les coups à la face et ce n’est pas rien. En effet, notre entraineur estimait que tout le monde est en droit de jouer au rugby même le plus fluet, il n’était pas nécessaire de me mettre au centre de la mêlée.
La seconde raison c’est que mon père a de tous temps pris sa pause de l’après-midi dans le canapé du salon pendant le tournoi des cinq nations avec ses enfants autour de lui. C’étaient des instants rares et magiques, nous partagions l’intensité des victoires comme des défaites, nous nous extasions face aux performance de Blanco, il s’agissait de véritables communions.
Depuis lors, je me suis efforcé de reproduire ce comportement vautré dans le salon auprès de mon fiston et devinez ce que je fais ce soir.

vendredi, octobre 12, 2007

Un jour sur la terre


Laurent en masque a gaz
Originally uploaded by wiart.

Hier soir en sortant, mon odorat a été assailli par la très reconnaissable, mais surtout étonnante vu le contexte, odeur de barbe à papa qui se dégage parfois de la Somme en contrebas.

Je ne sais quelle industrie dégaze ainsi sa doucereuse fragrance qui vient empuantir notre atmosphère nocturne mais cela ne se ressent pas trop au niveau de l’Atmo, l’indicateur de pollution de l’air mis en place près de la mairie.

C’est dans ces moments là que l’on se demande si l’on ne devrait pas sortir avec son petit masque en coton a défaut de masque à gaz. Le pire de tout, c’est de voir avec quelle facilité, l’homme s’est habitué à ne même plus respirer un air sain. Comment s’étonner après cela que même bourré d’antihistaminiques, j’ai en permanence le nez bouché et la larme à l’œil. Pourtant, Amiens est une ville venteuse et aérée où l’air circule aussi bien que les voitures le long de ses boulevards. Je me demande ce qu’il doit en être dans les tentaculaires cités.

mercredi, octobre 10, 2007

Tête en l'air et pieds dans la boue


Patauger
Originally uploaded by Carineva.

Le pas crisse, étrave
...Dans le tapis de mort doré
Lent, brun des frimas
...Nage heure du brave
Loin des beaux près
...Saoul lève d’un bon pas
Au vent de la rose et
...Feuille à la bruine marine
Gonfle odeur suave
...Écume les basses côtes et
Frémissante narines

mardi, octobre 09, 2007

Everywhere questions


Everywhere questions
Originally uploaded by DoBeRaGi.

Il faut que cela sorte sinon ce blog va tourner en eau de boudin. Ce ne sera pas aussi bien écrit et parfait que lors de mon projet initial, mais je ne retrouve toujours pas mon petit carnet.
Le sujet du post en était l’informatique comme philosophie de la vie. Le sujet peut sembler pompeux, grandiloquent et bien digne de BHL mais en réalité, j’y expliquais comment en informatique comme dans la vie, tout peut se résumer à trois notions de base. Lorsque l’on en a conscience, on découvre qu’il n’existe pas de problèmes insurmontables.
Ces trois notions sont « l’état booléen », « les propriétés » et « les méthodes ». Comment ces trois concepts permettent de répondre à toutes les interrogations sur la nature du monde qui nous entoure.
Dans la première partie, je les y définissais sommairement avant d’en donner un exemple dans un deuxième temps.
Commençons pas le commencement, « l’état booléen » qui est le plus simple à comprendre. Il représente un état admettant deux valeurs opposées : le vrai-faux, le vide-plein, le noir-blanc mais aussi le chauve-chevelu, le clair-foncé, le vert-non-vert, etc…Cet état est par essence la réponse mais comme pour un magique Jéopardi la réponse n’est absolument rien sans sa question.
Le questionnement correspond à la notion de propriété et comme toutes les autres questions de ce bas monde, une propriété n’admet que deux types de réponse, l’une franche comme un oui ou un non, un vrai ou un faux… l’autre prends comme réponse toute une série de nouvelles questions.
La dernière notion est la moins évidente à expliquer. Elle recouvre l’ensemble des événements susceptible d’affecter, d’influer sur la réponse à votre question. C’est par essence le mouvement, la vie, le verbe.
Une fois en possession de ces trois notions, il importe d’en comprendre les implications. Un état booléen ne peut être sans ses trois méthodes de base que sont : sa création( valeur initiale), son évolution(le changement de son état) et sa suppression.
Maintenant, vous devez vous demander en quoi ces trois concepts peuvent être une philosophie de vie. C’est assez simple, on les retrouve dans toutes les grandes questions philosophiques qui agitent notre pauvre planète depuis des millénaires et si l’on applique ces concepts à fond, on obtient les réponses. « Être ou ne pas Être », n’est-ce pas là le parfait état booléen, la question-propriété et ses méthodes de base ?

lundi, octobre 08, 2007

Trilogie


Matt Damon
Originally uploaded by a1000brokenhearts.

En ce lundi huit octobre, ma tête a du mal à émerger de ce brouillard un peu froid et humide dans lequel nous baignons. On ne peut pas dire que les froids de l’ hiver soient déjà là, mais l’automne s’est bien implantée. Les feuilles crissent sous nos pas quand le vent ne s’en saisis pas pour nous gifler avec. Si j’ai tant de mal à récupérer mes esprits, c’est surtout du à l’heure tardive à la quelle nous nous sommes couché.
Comme Claudine travaillait ce week-end, et que je n’avais pas de jeunes joueurs à conduire au football(nous recevions), j’ai entrepris un grand nettoyage complet de la salle, comme je le fait de temps à autres. Cela consiste à sortir tous les meubles de la salle en les dépoussiérant avant de laver sol et murs puis de les remettre à leur position d’origine. Je n’avais pas encore fini au retour de ma miss. C’est pourquoi, afin de nous détendre à l’issu de ce grand ménage nous sommes allé au cinéma.
Nous sommes allé voir un film issu de l’un des nombreux et fort haletant romans de Robert Ludlum : la vengeance dans la peau.
C’est le troisième volet d’une trilogie initiée avec « la mémoire dans la peau »(nous y faisions la connaissance d’un amnésique qui s’interrogeait sur sa facilité à tuer) qui fut suivi par « la mort dans la peau »(on y trucide sa petite amie). Si je me permet de vous rappeler un peu l’histoire, c’est parce que pour comprendre les tenant et les aboutissant d’une vendetta, il est nécessaire d’en connaître la cause. Vous pouvez toujours aller voir ce film en ayant raté les deux autres, mais, vous n’y comprendrez pas tout et passerez à côté du scénario. Il ne vous restera qu’une foule de cascades et courses poursuites. Certes il y en a assez pour faire de celui-ci un bon film d’action mais pour en faire un excellent, mieux vaut comprendre ce qu’il se passe. Comme dans les deux autres volets, tout le film repose sur les seules épaules de son acteur principal Matt Damon.

vendredi, octobre 05, 2007

Sur une musique....

Malicorne, voici un de ces noms que je trouvais magiques étant jeune, avant qu’il ne soit associé à un groupe de folk.
Je vais vous en dire un peu plus sur ce groupe parce qu’il semblerait que personne dans la nouvelle génération ne connaisse alors que beaucoup font comme eux en reprenant des chansons dans le répertoire populaire. Le groupe est né en 1974 de la rencontre entre un duo déjà constitué et puisant son répertoire dans les chansons populaires folkloriques, Gabriel(Guitare, bandjo, dulcimer, psaltérion, bouzouki et chant) et Marie Yacoub(Dulcimer-épinette-vielle et chant) qui enregistraient en 1973 l’album « Pierre de Grenoble » avec Laurent Vercambre(Violon, mandoline, harmonium, mandoloncelle), Hugues de Courson(basse), Pierre Kerheré et enfin Olivier Kowalsky.
Et je découvre aujourd’hui, que ce nom est aussi celui de l’une des 32000 communes de France, dans l’Allier sur le Cher. Je ne saurais que demain si il s’agit d’un lieu idyllique peuplé d’elfes volants aux rythmes de quelques anciens instruments.
Quand on pense à tous ces lieux à l’appellation exotique, tout ces endroits chargés d’histoires, ces théâtres de drames ou de joies que nous ne visiterons probablement pas, il y a de quoi attraper le vertige.
A l’heure d’internet et des visites virtuelles, alors que s’ouvrent devant nous tant de chemins à parcourir, en fin de compte, il ne nous reste comme choix que celui d’en explorer un à fond, notre lieu de vie, ou de partir à l’aventure, en survoler tant et tant qu’ils nous sembleront identiques.
Claudine aimerai retourner dans les Vosges, là où elle a de bons souvenirs, où visiter l’alsace où elle n’a jamais mis les pieds. Personnellement, je préfère rêver aux décors des romans d’aventures qui ont bercés les illusions de ma jeunesse : la forêt de Brocéliande, l’aiguille creuse, le château des Carpates, Pondis-chéri et Angkor et Angkor …

jeudi, octobre 04, 2007

A la chandelle

J’ai aidé le fistounet dans sa quête du cadeau digne de sa Miss, mais ayant toutefois un côté pratique, on ne se refait pas. Ayant jugé mesquin l’achat d’une serpillère à bouclette et trop fragiles les petits trucs en ficelles, son choix s’est porté sur une petite commerciale à deux portes qui posait avantageusement sur un site web bien connu : Ebay. Après une bonne semaine de surveillance, à l’issu d’un mémorable combat à cout-coup d’euro, J’eu le plaisir de remporter ces enchères. Voilà pourquoi, vous n’eûtes cette semaine, que peu, de mes nouvelles. D’autant qu’il nous faut retirer cette engin de chez son ancien propriétaire.

mardi, octobre 02, 2007

La chair


La chair
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

J’ai eu la désagréable surprise d’apprendre dernièrement que certains de mes clichés ont étés jugés comme étant contraires aux bonnes mœurs. Ils s’en trouvent de ce fait masqués par le filtre parental sans que je puisse en justifier ni l’innocuité, ni le sens artistique. Je suis loin d’être le seul à faire l’objet de telles restrictions et je conçoit fort bien qu’elles aient leurs utilités mais il me semble qu’il devrait être possible d’offrir à chacun des lésés un droit de réponse à ses détracteurs. Sans cela, de telles mesures s’apparentent purement et simplement à de la censure. Ne serait’ on pas en droit de demander sur quels critères elle s’applique et donc dans ce cas pourquoi un « Updown », une photo inversée de la nuque de ma femme constitue un cliché pornographe ? Ne serait-ce pas plutôt le titre de l’œuvre : « La chair » qui devrait être « flouté » ? Le cliché en lui même n’a aucune connotation d’origine sexuelle. Elle ne fait qu’aller chercher la permissivité dans l’œil de celui ou celle qui a pu se trouvé offensé d’une telle image. Mots lourds de sens et rires grossiers sont eux plus offensants qu’une nudité partielle. Devrait’ on eux aussi les censurer ? Je suis personnellement plus offensé par les traitements réservés aux prêtres birmans que par la vue d’un sein ou d’une peau laiteuse. Mais l’on crie au scandale et à la censure lorsque par quelque moyen que ce soit ce genre d’information ne nous parvient pas. Pourtant, je suis certain qu’un corps sans vie et ensanglanté trainé dans les rues de Ghazza durant le vingt heures bouleverse un esprit plus sûrement que quelques centimètres de chair humaine dans un petit carré glacé.

lundi, octobre 01, 2007

Avec franchise

Il eut été bien étonnant que je ne vienne pas mettre mon grain de sel dans le débat actuel sur la franchise médicale. Pour une fois je serais bref. Il faut bien reconnaître que tout a été dit sur le sujet depuis qu’on le ressort sans arrêt sur le tapis. Il est à craindre toutefois que l’on ne lui attribue pas tout à fais le même sens des valeurs au fur et à mesure du temps qui passe. Il me semble qu’étant jeune on ne s’intéressait guère de savoir si tel ou tel aurait les moyens financiers de se doter d’une protection sociale pour se pencher sur un autre type d’interrogation dans la même question : « Le médecin doit-il révéler toutes la pathologie et ses conséquences à son patient ? ». Je ne sais quelle époque est la plus proche des objectifs que l’on tente d’atteindre derrière cette machinerie de plus en plus lourde et répressive. Ils sont pourtant simples : « L’accès à des soins de qualité pour tous ». C’est une idée de base qui fait l’unanimité mais dont la mise en œuvre est complexe. Comme beaucoup de français, je suis d’accord pour payer le prix de la solidarité mais nullement celui des abus et du gâchis. Ors, je crains que comme dans tout système par répartition, les plus économes ne se sentent trahis et floués face aux gloutons qui sous prétexte d’en avoir pour leur argent ne font qu’augmenter une note que ne peux plus payer les plus pauvres. Je n’ai pas de solution, mais je crois qu’il est urgent d’agir avant que comme pour la postale, on abandonne toute franchise tant nous sommes timbrés.


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