vendredi, décembre 30, 2005

Mon bureau


Mon bureau
Envoyé à l'origine par Francoisetfierdeletre
Nous voilà dans mon bureau, ne faites pas attention au bordel, je ne suis pas un spécialiste du rangement.

Décès

Je viens d'apprendre que Coco nous a quitté dans sa trentième année. Trente ans, c'est peu. On nous avait bien dit que les Albinos ne vivaient pas très vieux, mais nous ne nous y attendions pas. Déjà hier au soir, Claudine m'avait dit ne pas l'avoir trouvé très bien. Ce pauvre oiseau tombé du nid fut receuilli il y a bien longtemps par madame P. Il vivait depuis chez elle, fidel compagnon. Elle est aujourd'hui complétement désorientée, heureusement, dans son malheur, elle ne l'a pas vu mourrir. Il s'est éteint sur le gravier au fond de sa cage.

Blanche-neige

Hier, je t'attendais
Tu danses dans ma cour
timide et volubile
je te fais la mienne ce jour,
te pétrie de mes mains habiles,
ivre d'enfantines carresses,
je te jetterais
Blanche-Neige.

Il caille

jeudi, décembre 29, 2005

En bus


en bus
Envoyé à l'origine par Francoisetfierdeletre

Ce matin, je n'avais pas envie d'aller bosser tout seul, alors prenons ce transport en commun

mercredi, décembre 28, 2005

OK, KO technique

Depuis hier au soir, ma poule (gallinacée) est sur orbite. L’infanterie(Fabrice et Céline) venue à Auchan où nous nous ravitaillions nous apprit avoir entendu (en passant par hasard ?) devant chez nous la sonnerie si caractéristique de notre standard téléphonique. (Si, si à partir de cinq postes, on peut dire standard.)
En fait, ils ouïrent l’appel (annuel)* de ma nièce Céline, qui la première « Etrennait » la connexion bi-directionnelle. Grand bien lui fit, elle les touchera.
Nous avons vaincu l’ennemi grâce à une habile manœuvre détournée. Il semblerait que si nous étions bien dégroupés, si France Téléconne nous avait bien rendu la ligne, elle avait omis de lâcher le morceau et l’option « Top message » que nous payions à grand prix détournait à son profit tous nos appels entrants. D’un tir de 1014 bien placé, j’annihilais la belliqueuse pour qu’enfin, au soir, le front rejoignit l’intendance.
Bref, il me faut maintenant trouver un répondeur pas trop gros mais de capacité suffisante pour enregistrer les messages et suffisamment sophistiqué pour que l’on puisse l’accabler de tous les maux si un message s’égare…malencontreusement.
*J'arrête avec les parenthèses, ça devient pénible. Vous avez qu'a suivre, même si c'est compliqué.

mardi, décembre 27, 2005

Entrez




Je n'ai pas réussi à télécharger dans Flickr la totalité des photos prises durant la soiré mais je m'en vais vous en envoyer quelques unes autour d'un même thème petit à petit.
Ces trois là concernent la confection des entrées.
Comme vous pouvez le voir pour des questions d'hygiène, nous avons tous des gants et un calot.
Sur la première photo, vous pouvez voir le résultat final : Deux tranches de saumon fumés et de pain d'épice accompagnées d'une sauce à l'aneth, d'une tomate cerise, un demi citron persillé et un petit carré de beurre.
Sur la seconde, la totalité de la chaine de fabrication, des caisses d'assiettes aux portants dans le fonds. Les portants sont des chariots concus pour enmenner 80 assiettes garnies d'un coup. Sur la dernière, tous les bénévols nécessaires : Mme Bellemere sort les assiettes et les garni de pain d'épice, la dame en noir y dépose les deux tranches de saumon, Mr Aymar en jaune se charge de la tomate et du citron et notre cuisto Fréderic finalise avec la sauce et le beurre quant à votre serviteur, il prends l'assiette vérifie son contenu avant de la déposer dans le portant.
Il vous manque une étape : Le filmage. Cela ne consiste pas à enregistrer l'action mais tout simplement à revétir les portant d'une couche de film alimentaire afin d'éviter deux choses, tout d'abord que l'on perde des assiettes en cours de transport dans la grande salle mais aussi que les poussières et microbres ne se déposent pas sur l'entrée.
Cela ne transparait pas sur les photos mais l'ambiance est bonne. Pendant que nos mains s'activent, nos esprits en font autant et la discussion est incessante, sur tous les sujets y compris les plus légers. Bref, on s'amuse bien. La confection de l'entrée est intervenue vers midi le 24 pour s'achever vers 13 heures 30. Les assiettes sont restées dans cette salle de froid où la température voisine les 4 degrés grâce à cette ventilation que vous aperçevez sur la dernière photo jusqu'a 21 heures où elles furent servies.

lundi, décembre 26, 2005

Le plus grand réveillon de France



Victoire sur ce front, malgrès quelques problèmes d'intendance, le plus grand réveillon de France s'est bien passé. Nous avons réalisés 630 couverts. Le plat chaud a été envoyé en 25 minutes chrono.

Menu :

Punch et petits fours chauds

Saumon et pain d'épice à la crème d'aneth

Dinde au cépes et marrons accompagnée de cappellini, carrottes à la crème et asperges vertes en fagot.

Salade et Fromage

Bûche et café

Retour aux pénates à six heures du mat, fourbu mais content.

dimanche, décembre 25, 2005

Double stratégie

Allez Louia!
La guerre est presque finie, mais elle s’achève dans la douleur et la fatigue. Je vous parlerais aujourd’hui de l’un des front pour détailler l’autre demain.
Bon, comme personne n’a gagné le jeton, je donne la langue du chat : il s’agissait de cartes téléphoniques.
Nous avons récupéré les appels sortants grâce à la neufbox et la diligence des postes. Mais, cette victoire n’est que partielle, l’ADSL est installé mais sa poste interne point encore. La TV va suivre.

L'arrivée du Père Noel

samedi, décembre 24, 2005

Des nouvelles du front

Je blog d'un café sibérien pour vous annoncer la bérésina...
Le peuple a pris la parole. La tête du gouvernement est sur le point de choir ; des dissentions internes ont éclatées par manque de communication et je n'ai pas le dernier mot comme d'habitude. Un jeton de caddie au premier qui trouve la nouvelle collection dispendieuse de la chef de l'executif. Pour vous y aider, ce n'est plus ma puce, c'est la sienne.
Bon Noël tout de même.

vendredi, décembre 23, 2005

C'EST LA GUERRE

Hé oui !, je suis vénère… Dernier coup de gueule de l’année (j’espère).
Je pense qu’ils l’ont fait exprès ? C’est une vengeance à l’encontre de la politique d’austérité de mon gouvernement. Comme je vous l’avais expliqué dans ce post, mon gouvernement a fait pression sur certains opérateurs afin de résorber certains déficits et plutôt que de tenter une opération de greffe délicate sur le visage de ma Miss, j’ai opté pour la communication sans limite.
Ayant repoussé les avances de Shandara, j’ai opté pour le dégroupage total par Neuf Télécom qui n’annonçait que l’historique opérateur mettrait 21 jours pour se bouger. Or, deux jours après ne voilà dégroupé d’un côté et en cours de regroupement de l’autre. Cela sans un coup de semonce aucun, me voilà désormais sans téléphone. Obligé d’attendre après les fêtes, la livraison de ma voix rapide.
Ayant disposé d’un répondeur automatique sur ma ligne, tous les bons vœux que l’on m’adresse tombent dans une boite sans fond que je ne peux même pas consulter.
Comble du comble, ce forfait m’a épuisé.

jeudi, décembre 22, 2005

Tentacules



Est-ce l'hiver qui éclate avant de nous saisir entre ses rets ?

mercredi, décembre 21, 2005

Recrue, décence

J-B auquel nous avons fait appel pour secouer un peu la générosité vacillante des amiénois( vous remarquerez que je préfère ne plus afficher nos désastreuses statistiques) vient de Paris avec son toutou pour nous aider et réside temporairement chez sa mère.
Ors, samedi soir, son copain par crainte d’une purge a profité d’un moment d’inattention pour se réfugier aux portes de la maison de la culture. Ce qu’il avait pris pour une église est loin de recueillir les sans papiers, c’est pourquoi le cerbère qui en protège l’accès, plutôt que d’apprendre à lire l’un des deux numéros de téléphone inscrits sur son collier a préférer faire appel aux forces de l’ordre (réflexe sans doute).
Bref, paniqué notre bon J-B alerte comme il se doit la cavalerie et son fourrier. Soulagé, il lui apprend que l’animal est sain et sauf mais se les pèle dans une cage dans la commune voisine d’Allonville. Comme le TGV ne relie pas encore ces deux voisines, je lui prête mon concours et ma Titine.
Nous partons à la recherche du fuyard. Je vous passe les péripéties pour aller à l’essentiel : C’est face au fourrier que nous apprenons que la bienveillante mairesse et son staff ont voté un édit municipal qui condamne les imprudents maîtres à lui verser une obole forfaitaire de 83 euro pour récupérer son ingrat canin. Comment un bénévole rmiste, non imposable et faisant le sacrifice d’un billet aller retour pour venir nous aider peut-il débourser un cinquième de son salaire mensuel dans une seule nuitée de cet hôtel ouvert aux quatre vents ?
Nous y apprenons alors, d’un fourrier attendri, que le dit édit a des failles et non des moindres : l’hébergement se révèle gracieux lorsque l’objet du litige se trouve faire l’objet d’un vol ou alors si l'on patiente huits jours ( un départ en vacances ), la bête est remise a l'une des trois associations carritatives du coin pour adoption...
Il semblerait donc qu’un petit accommodement avec la vérité puisse rendre le fourrier et son institut beaucoup plus sympathiques.
Il est bien évident, comme je le signalais, il y a peu, qu’il n’est pas dans mes habitudes de la travestir, uniquement de l’habiller, c’est la raison pour laquelle nous nous sommes rendus, bien remonté directement au secrétariat de la maitraitresse.
Nous y fûmes accueilli avec forte courtoisie par une charmante propriétaire de bichon frisé(e) qui fit tout son possible pour nous dégotter un chef de bureau compétent. Cela fut très dur, Heu ! Sûrement à cause de l’heure tardive.
Bref après concertation à plusieurs, il ressort que muni d’un certificat de non imposition (Resté à Paris) le Centre Communal d’Action Sociale puisse émettre un recourt gracieux qui permettra à cet autre service de la même commune d’ouvrir la porte sans péage.
Conclusion : Omis le fait d’éviter de purger un animal sans son consentement, la paperasserie se nourrit d’elle-même, vous ne serez pas surpris d’apprendre qu’il y a dans notre commune une recrudescence des vols de chien entraînant de nombreuses plaintes.

lundi, décembre 19, 2005

Ex Pot





J'ai reçu une gentille invitation de l'atelier Poterie du centre de prévention La Salamandre de l'Association Yves Lefebvre. Je m'attendais à y trouver une production digne du galet peint que le fiston m'a offert pour la fête des pères. Mais oh! surprise, j'ai eu à faire avec des objets d'une manufacture beaucoup plus élaborée. Je dois dire que cette petite exposition m'a changé de la grande sauterie de la soirée des Hortillons auquel le "Tout Amiens" était convié pour applaudir des athlètes certe méritants mais ...Et j'ai de beaucoup préféré le petit café que nous nous sommes partagés l'éducatrice et moi au champagne encore vert et acide. Bref, une mignonne expo qui montre une fois encore qu'il n'est pas nécessaire d'aller bien loin pour y trouver le charme et la beauté. Je vais me lancer dans un site Flick pour vous convaincre de la qualité des oeuvres produites. J'espère quez vous aurez à coeur d'encourager leur professeur par quelques commentaires judicieux.

Je m'y colle

Voici ma réponse au questionnaire transmit par Julie.
5 choses que j’aimerais faire :
Désolé de vous décevoir, je n’ai pas de trop hautes aspirations.

1 - Tout d’abord, finir la peinture du cagibi. Cela mérite des explications, voici trois ans je crois que dans un sursaut de fierté masculine, j’ai entrepris de changer le papier peint du cagibi de deux mètres carrés qui sépare la salle de bain de la chambre du fiston, moi même, tout seul, comme un grand, sans faire appel à un pro, en me basant uniquement sur une magnifique encyclopédie achetée pour l’occasion (« Je bricole » en 10 tomes). Tant qu’à faire, j’ai décidé de refaire la peinture, le store extérieur et l’électricité. Je passerai sur les détails, mais actuellement, la fenêtre n’a plus de crémone, et comme il caille, on n’a un peu froid dans la salle de bain. Le papier n’est pas posé puisque la peinture n’est toujours pas finie, je crois que j’en étais à la première couche lorsque j’en ai eu marre du bricolage. Comme je suis un peu fier (de mes capacités), je la finirai tout seul.

2 - Perdre un peu de poids. Non pas que je ne soit pas fier (de mon corps) mais je trouve que je commence à prendre un peu trop d’ampleur. Cela commence à me gêner le matin au réveil ce qui est mauvais signe. Un ou deux kilos, mettons cinq ou six, dix au bas mot et je serais satisfait. Enfin, cela ne me tracasse pas, je sais faire et ce sera fait avant le cagibi assurément.

3 - Avant la fin de l’année, j’ai promis au fiston de faire des raviolis chinois pour qu’il puisse les faire goûter à sa Isabelle. Il paraît qu’avec ma recette, ils sont divins et meilleurs qu’au palais de chine. Le problème c’est qu’il faut que l’emploi du temps de Dine et le miens coincement. Selon ma patronne, je ne sais pas cuisiner sans foutre le bordel dans la cuisine, donc il vaut mieux qu’elle soit présente pour réparer les dégats. Qu’est-ce que je suis fier d’elle.

4 - Ranger mon garage, mais je crois vous l’avoir déjà dit. Plus exactement, arriver à le maintenir rangé. Actuellement, il est dans un tel état que l’on dirait que j’y ai fait la cuisine. J’essayerai un jour de vous montrer une photo que vous puissiez vous faire une idée de la raison pour laquelle Titine couche actuellement dehors.

5 - Enfin et surtout, j’aimerais réussir leur plus beau Noël pour les 500 personnes âgées isolées que nous invitons pour le réveillon de Noël à Mégacité. La préparation de plus de 600 couverts commence à me rendre un peu anxieux, il faut dire que je suis comme d’habitude responsable de la cuisine. Là j’en serais réellement fier. La partie cadeau ne m’angoisse plus, les 500 cadeaux sont dans mon garage…

Les cinq choses que je sais faire

1 - Répondre à coté de la plaque, comme vous pouvez le voir, je sais faire.
2 - Manger salement, alors là c’est ma spécialité. Comme dit Claudine, je ne sais pas manger sans me tâcher. J’y arrive même avec des plats qui sont sans sauce, faut le faire.
3 - Choquer ou déranger, mais là pas de quoi être fier, c’est dans ma nature.
4 - Ecouter et recevoir les confidences, j’en suis très fier malheureusement, je ne peux m’en vanter, je suis trop discret (Sic…).
5 - Trouver des solutions aux petits problèmes du quotidien. Elles sont parfois boiteuses, mais elles ont l’avantage d’exister. En plus, cela m’amuse.

Cinq choses parmi la multitude de ce que je ne sais pas faire.

1 - De la musique : Je m’y suis essayé, même moi je n’aime pas les sons que j’arrive à produire. C’est pas faute d’avoir essayé, j’ai même pris des cours avec un grand maestro parisien. Il a préféré ne pas me faire payer et je crois que si j’avais insisté, il m’aurait payé pour que j’aille chez un confrère.
2 - Marcher près d’un quai ou tout autre trou. Même voir quelqu’un marcher à coté m’est pénible. J’ai le vertige. Monté sur une chaise ou un escabeau, il faut que quelqu’un me tienne. Vous comprenez pourquoi il m’a fallu plus de deux ans pour peindre le plafond du cagibi.
3 - Dire l’exacte vérité. Je ne peux m’empêché d’agrémenter, d’embellir afin d’éviter qu’elle ne soit nue. La pauvre.
4 - Rester sérieux, cela, c’est gênant, surtout dans le boulot. Etre trop sérieux c’est barbant et je n’aime pas m’emmerder.
5 - trier le linge, mais là encore c’est dans ma nature. Comment font-elles pour savoir dans quel tas mettre un truc ? J’ai l’impression qu’il y a autant de tas que de truc moi. Dans les blancs, j n’ai jamais su faire la différence entre celui qui est sale, vraiment sale et le délicat celui qui bouille, le soixante et le quarante, alors je vous parle pas des couleurs, la seule chose que plus de vingt années de mariage m’ont appris dans ce domaine c’est qu’il n’y a aucune « couleur » qui ne bouille sauf quelques exceptions bien entendues.

Les cinq personnalités que j’aime le plus :

Alors là vous allez être déçus.
1 - Claudine, c’est la plus parfaite. C’est la personne la plus entière et honnête qu’il m’ai été donné de croiser. Je me demande toujours comment elle a pu épouser un con pareil.
2 - Fiston, C’est tout le portrait de sa mère avec les défauts de son père, enfin selon sa mère, honnêtement, je crois que c’est le contraire.
3 - Anne-Claire, j’ai la prétention de croire qu’il s’agit de mon amie. Elle aussi serait parfaite si elle savait ne pas dire l’exacte vérité à tout un chacun au risque de blesser ceux qui s’imaginent parfaits. J’ai beau lui dire qu’elle périra par sa langue, elle ne peut s’en empêcher.
4 - Jean-Charles, j’aime beaucoup sa candeur et sa naïveté, c’est si rare dans un grand gaillard de son âge.
5 - Enfin l’Être en général. Pour Julie, je précise, l’Être avec une majuscule. Tous les Êtres humains ou non qui cherchent à s’élever au-dessus de leur condition. Je ne suis pas naïf au point de croire qu’il n’y a pas de par le monde des abominations. Mais on parle si peu des autres, de ceux qui par un petit ou grand geste rendent le monde meilleur. C’est de ces Êtres là dont je suis si fier.

Alors pour les cinq suivants, sont nominés :

-Christine pour ses beaux yeux bleux
-Cri pour son style
-Mona-Lisa histoire de l’emmerder un peu
-Un coup de sabot à la bourrique.
-Juliette la sirene

dimanche, décembre 18, 2005

Visage

Pour Béo

samedi, décembre 17, 2005

Coup de vent


Je passe en coup de vent,
j'ôte tout ce viellot decor,
et m'en vais de l'avant
exposer des encores.

vendredi, décembre 16, 2005

Marché de Noël


Marché de Noël
Envoyé à l'origine par Francoisetfierdeletre
Une petite balade sur le marché de Noël

jeudi, décembre 15, 2005

Capitaine


Quel peuvent bien être ces petits enfants qui m'aident réguliérement à m'endormir et à réver d'un monde meilleur ?


Il ne s’agit ni d’Aida Duvaltier, ni d’Ingrid de Betancourt, cette otage, notre plus fidèle lectrice n’est même pas Française. Il s’agit d’une, ressortissante canadienne(Québécoise ?) Retenue prisonnière dans, comme il se doit, une école maternelle.

mercredi, décembre 14, 2005

Le sexe des anges



Ces deux angelots sexués sont l'oeuvre de Julien qui expose actuellement à la galerie "Le Local" à Amiens.
C’est en total accord avec mon député que je m’insurge contre cette nouvelle tendance à la déviance sexuelle qui autorise les couples de plus en plus nombreux à s’afficher librement jusque sur nos bancs publics. Ces personnes ne réalisent t’elles pas que leur comportement risque à terme d’entraîner la perte de la race humaine dans son ensemble. Déjà la France est montrée du doigt pour sa sexualité débordante qui engendre un taux de reproduction par femme supérieur au taux de renouvellement de l’espèce. Je propose de mettre en place avant les prochaines élections un plan d’urgence reposant sur trois axes majeurs :
Faire enfermer et stériliser tous les couples hétérosexuels qui a coup de fornication dégradante surpeuplent notre beau pays.
Encourager une méthode propre et fonctionnelle de reproduction comme le clonage en se limitant à des êtres sains de corps et d’esprit comme votre dévoué serviteur. Nous ne pouvons plus nous en remettre, dans une société comme la notre, aux fruits du seul hasard.
Comme il est nécessaire de faire passer la pilule auprès de notre bon peuple, je préconise le recours à une homosexualité forcée.
J’ai bon espoir que notre assemblée toutes tendances confondues saura ou se trouve l’intérêt de nos électeurs.

mardi, décembre 13, 2005

Fini


Bientôt sur nos écrans, le dernier opus cinématographique de cette série. Le synopsis en a été peaufiné à l’extrême, vingt et une année d’attente et de tournage pour arriver à cet instant d’ultime feux d’artifice.
Je ne peux tout vous dévoiler, où serait votre plaisir, si je vous disais comment le film se déroule, mais il y aura au moins un mort c’est maintenant sur. La commission de censure l’a autorisé, il sera pour tout public contrairement au dernier, limité aux plus de 16 ans.
On y retrouve notre héros blond au cœur et corps d’acier aux prises avec un tueur en série. Il lui assène dans la scène finale le coup de grâce et le film est terminé.

lundi, décembre 12, 2005

Un petit coucou


Un petit coucou
Envoyé à l'origine par Francoisetfierdeletre
Un petit mot des enfants à Papy et Mamie avant mon départ en vacances.
C'est surtout un pretexte pour tester une nouvelle possibilité.
Merci Julie.
P.S.: Je crois que je vais finir par te devoir beaucoup. Bises.A+

Une Île

Voici une quinzaine de jours que je ma quête me porte sur le plus grand marché de Noël du Nord de la France.
J’y arpente la place, m’ouvrant un chemin dans la foule en tendant ma sébile. Il est paradoxal que ce petit instrument permette de dégager plus sûrement que tout autre engin un espace vitale dans cette cohue inhumaine et par ailleurs vindicative.
J’ai l’impression par moment d’arborer la pire des pestes à voir ce courant, de moi, se fendre le plus naturellement possible. On me fuit, détourne la tête et fait tout pour m’ignorer.
L’individu ne le sait pas, c’est ma force. Un pas à gauche, deux à droite, je danse sur la place, mais lui poussé par cohue, atterri face à mon tronc quémandeur. Il tente une esquive, se fends mais sorti du courant ne peut y rentrer.
Il doit subir mon discours, il est attrapé. Soit le poisson rue, « On est trop sollicité », soit, il ruse « j’ai déjà donné », soit, soulagé par le rempart de mon havre de paix loin des coudes rageurs, dans ce moment d’intimité, il donne. Donne sans compter, qui son argent, qui son temps, qui sa pitié. Il en profite alors pour déverser dans mon tronc toutes les misères et injustices dont lui ou ses proches font l’objet. Il trouve en mon île au milieu du flot une paix qu’un instant auparavant, il fuyait.
Et je reprends ma danse au son de mon nouveau grelot.

samedi, décembre 10, 2005

Ciel, je me Noye

vendredi, décembre 09, 2005

Cadeau d'entreprise



Ah non alors ! Trop, c’est trop. Voici bien une semaine que je m’efforce de ranger mon garage et maintenant que cette corvée ne constitue plus un poids pour moi, une de ces juteuses entreprises qui habituellement dégraissent à tour de bras trouve le moyen de me faire parvenir une caisse. Il n’y a pas de mystère, elle cherche à s’attirer la bienveillance d’un "Vrai Amiénois" en agrémentant sa valeur ajoutée.
Me voilà donc face à un nouveau dilemme :
- Dois-je de nouveau la stocker dans mon garage ?
- Dois-je de nouveau la stocker dans mon autre garage ?
- Dois-je l’expatrier à quelque nécessiteux ?
C’est d’autant plus problèmatique que je n’ai jamais su résister à l’appel de la chair.
Que faire ?
P.S. :J’ai mis quelques liens pour en faciliter la lecture.

jeudi, décembre 08, 2005

Débit de crédit


J’en avais marre de calculer tous ces petits pourcentages sans machine à compter, ni micro.
Un peu de fainéantise ou manque de générosité de ma bande passante ?
Alors je regroupe.
Plus tard lorsque j’aurais plus de liberté(free pour ceux qui n’ont pas compris mon post précédent), je dégrouperais.

Tu es lecteurS ?

J’ai reçu un petit mot encourageant de NDF qui compare mon style au Jazz. Je me suis effectivement intéressé à mêler plusieurs courants de pensées afin que cela ne ressemble pas à un recueil de brèves de comptoir. Je me suis bien rendu compte que le tout donnait un mélange dont il finit par se dégager une ligne mélodique cohérente qui me ressemble assez. Par contre, j’ai constaté que certaines idées étaient prises au premier degré, ainsi pas grand monde n’a fait le rapprochement entre le petit pépin et la journée de la femme.
Il est évident que mes capacités intellectuelles et artistiques ne me permettent pas de rivaliser avec ces petits trésors de blog que je visite régulièrement. Alors, si vous jetez un œil par ici, interrogez-vous sur le sens caché de certaines tournures de phrase (pour l’orthographe, c’est juste une lacune). C’est de la gymnastique adaptative. Par avance, merci.

mercredi, décembre 07, 2005

Sourie

On m'a envoyé un virus très domageable :

MO KDO

En cette période de Noël, le choix des cadeaux dont nous voulons abreuver nos amis devient crucial. C’est d’autant plus difficile que l’on connaît mal le destinataire. Il nous faut éviter les écueils.
J’ai déjà reçu, de biens intentionnés, le cadeau bateau genre cravate innommable ou parfum immettable. D’autres m’ont offert le cadeau utilitaire ou encore le cadeau vexant type bouquin de cuisine ou de bricolage.
Il ne faut jamais oublier qu’un cadeau a deux fonctionnalités, la première est de faire plaisir et la seconde d’immortaliser une amitié.
Pour vous donner quelques idées, je vais vous parler des cadeaux qui m’ont le plus enchantés.
Le premier dans l’ordre d’importance est celui d’Iréné, un ami que je ne côtoie plus car la vie nous a éloignés. Il s’agissait d’un simple petit cahier à la reliure en tissus dont toutes les pages étaient vierges et dont la couverture arborait le titre suivant : « Tout ce que vous allez devenir ». C’était l’avenir que nous devions écrire entre ces pages.
Le second me vient d’Anne Claire, il s’agit d’un petit cadre 10x15 de plastique qui contient une photo de la bonne équipe de joyeux drilles que nous formions en 2002, accompagné d’une description de mes qualités et de mes défauts, un compliment.
Ce ne sont des cadeaux qui ne sont chers qu’à mon cœur, ce sont des mots.

mardi, décembre 06, 2005

En travaux


Comme vous pouvez le voir, j'ai fait quelques travaux d'adaptation afin de rendre ce blog encore plus lisible. J'ai essayé de tenir compte de l'avis de chacun.

Je stocke

J’ai toujours eu ce grand défaut. Je n’aime pas jeter. Tout ce qui peut éventuellement me servir, je l’emmagasine. Je bourre jusqu’à la gueule de peur de manquer, le moindre reste et le plus petit résidu, j’en remplis le moindre recoin. On m’a toujours appris étant jeune qu’il ne faut rien gâcher, que d’autre n’ont pas le minimum, que rien ne se jette, tout se transforme. Claudine dit toujours que je suis une vraie poubelle, elle est la première à se plaindre du manque d’espace ou de la place que j’occupe inutilement, elle dit que ce n’est pas sain de vivre dans de telles conditions.
Actuellement, il faut bien l’avouer, je ne supporte plus ses remarques, c’est pourquoi j’entreprends un grand nettoyage de printemps. Je me retiens pour éviter de garder tout ce qui me passe entre les mains. Je fais de louables et pénibles efforts pour me débarrasser du surplus. Il faut dire qu’elle a entièrement raison, il me faut perdre quelques kilo et ranger mon garage.

lundi, décembre 05, 2005

Quand serais-je un homme ?



Pour l’avoir vécu, il y a quelques jours, je sais combien l’attente médicale peu vous bouffer plus que le mal dont vous êtes atteint. Je n’arrive pas à m’expliquer que l’on puisse vouloir sciemment faire vivre un tel enfer à une personne que l’on a aimé même si l’étreinte fut fugitive. Imposer à un autre une tri thérapie d’un mois et une attente de six, alors que bien au fait du problème, on y est déjà passé. Est-ce par revanche sur la vie ou la mort ? Vouloir ainsi profiter d’une faiblesse, d’un manque pour transmettre à l’autre ses cochonneries. C’est faire preuve de beaucoup d’indifférence à la vie. Je peux concevoir que l’on puisse tuer par amour, mais dans ce cas précis, c’est tuer par plaisir.
Je m’en veux de t’avoir laissé dans une solitude telle que tu as du te tourner vers cet Eric et son homolog. Tu aurais du m’en parler, tu sais que je ne suis pas homme à juger, j’aurai peut-être pu te conseiller.
Maintenant, je me sens plus fautif que lui. Même si la charge est lourde, je te remercie d’avoir su te confier et je suis sur que dans ta simplicité tu veilleras à ne pas en faire autant, tu protégeras comme tu aurais du te protéger. Ce n’est pas ainsi que l’on grandit, ce n’est ni la taille ni la sexualité qui fait l’homme, uniquement la maturité, tu n’aurais pas du brûler les étapes pour t’affirmer.
Quant à toi, le meurtrier, tu déshonores le nom d’homme et face à tes actes, je ne me sens plus très fier de l’humanité. Quand je pense que tu oses habiter près de chez moi, dans la rue du créateur de la croix rouge et que tu caches tes méfaits derrière la façade d’une association. Je crache sur toi et tes valeurs sans pour autant faire preuve d’homo phobie.

dimanche, décembre 04, 2005

Trésor Publique


Décidement quel dirigeant irresponsable je fais. Alors que j'abordais hier les difficultés auquel mon gouvernement se trouve confronté pour résorber certain déficit, je constate que cela fait deux jours que j'ai oublié de vous communiquer le chiffre de notre croissance.
Force m'est de constater qu'il vous interresse autant que l'autre. Pourtant ce chiffre est synomine de plus d'activité et de ressources. Il fait parti de tous ces indicateurs que l'on a tendance à ignorer et qui pourtant nous renseignent sur notre état de santé.
J'appartient à une maison qui en produit moult quantités tout en se désolant de les voir si peu ou si mal employés. Certains, oiseaux de mauvaises augures sont carrement ignorés alors que d'autres d'importance toute relative font l'objet de plus d'attentions qu'ils n'en vallent. C'est donc par soucis de transparence et d'équité que mon garde du sot vous communique le chiffre du jour. Vous remarquerez qu'il est beaucoup moins long malheureusement que celui du téléthon. Je vous invite à cette adresse http://www.insee.fr/ à juger les retards et les progrès de beaucoup d'autres bien moins médiatisés.

samedi, décembre 03, 2005

Entente

P5250021

Je crains que chaque membre de notre cellule familiale soit devenu "Téléphono-dépendant". Entre un fils en reportage par Mons et par Vaux(ypa de fote dent lé nons prope), une femme partie porter ses soins à Pierrette et Paule(idem) et votre serviteur légérement survolté, nous en sommes réduit à télécomuniquer nos émotions( surtout le soir et le week-end).
Le pire dans cette affaire, c'est que c'est moi qui ai innocculé le virus à mon fils, sans penser un seul instant qu'il puisse se répendre dans un terrain plus propice et bavard. Je crains d'ailleur qu'elle ne soit irrémédiablement perdue. Aucune analyse, aucun forfait ne saurait la guerrir. Il s'écoulle d'elle un flot intarissable d'humeures qui remplissent d'aise le bassinet de notre fournisseur à tel point qu'il faut sans cesse recharger ses batteries.
Nous avons tenté maintes fois des cures de substitution ou de sevrage à coup de piqures de rappels, sans grands succès. C'est un triste constat, mais fort heureusement, dans notre malheur, c'est une drogue douce qui n'a comme concéquences qu'un accroissement du trou de ma sécurité sociale. C'est pourquoi, comme dans tous bons gouvernements, notre chef de l'executif(bibi lolo) en liaison avec ses parlementaires a entrepris un plan de redressement de ses comptes et sur des conseils luxembourgeois(RTL). Il tente de récuperer des fonds auprès de ses opérateurs et espère qu'il y aura là aussi entente pour renflouer un sujet qu'il s'évertuera à creuser plus tard. En attendant, il remet à plat la liste de nos fractures.

vendredi, décembre 02, 2005

Exemple à ne pas suivre



Durant mon année scolaire 1977-1978, je me suis retrouvé seul dans un petit studio à Paris dans le 10ème arrondissement. C’était l’idéal pour la libido d’un jeune garçon de 17 ans, un peu moins pour la réussite de ses études. J’avais à l’époque plus d’aptitudes à séduire que de cervelle et l’actualité médicale amiénoise me le rappelle.
Je fleuretais une belle rousse de mon age. Pour concrétiser et conclure, j’avais réussi à la convaincre de passer la soirée au cinéma jusqu’après son dernier train et la nuit sur le sofa en tout bien tout honneur. Ni elle ni moi n’envisagions la chose sous cet angle, mais à l’époque, il fallait bien sauver les apparences.
J’emmenais donc ma banlieusarde conquête au « Grand Rex » sur les grands boulevards tout proches. Il s’agissait d’une soirée où pour le prix d’un billet, vous pouviez voir à l’époque trois film sur un thème donné. Ce soir là, le thème en était les « frissons d’horreur ».
Par fanfaronnade, nous avions dîné Rue Mazagran, dans un chinois. Malgré la disparition de mes économies, la soirée débutait agréablement bien. Vautrés dans les fauteuils de cuir sous le ciel étoilé et bercés par la musique des jets d’eau du « Grand Rex », je goûtais avidement à ma victoire.
Premier film, un nanar japonais de première, sans aucun intérêt, plus potache qu’effrayant, me permit de gagner quelques pouces du terrain. Il y était question de jeunes filles étêtées et de fantômes, prétextes à nos gloussements.
Le deuxième film, une histoire américaine de « pilules vertes qui rendaient très méchant » commençait à nous détourner des agrafes aussi rétives que ma donzelle.
Au troisième, nous étions en nage, plus tendus que des cordes de piano, je ne pouvais même effleurer ma voisine. Il s’agissait d’un très bon film, « Les yeux sans visage » de Georges Franju. Bref, j’ai dormi sur le sofa et elle la tête dans les cabinets.

jeudi, décembre 01, 2005

Une touche


Dans sa noyade Nous cherchons depuis toujours à diversifier ou affiner les plaisirs que nous procurent nos sens. Afin de satisfaire notre Vue, nous avons par convention bâti tout un ensemble de conventions que l’on nomme esthétisme. Pour combler notre sens du Goût, nous inventons de nouvelles cuisines ou cherchons à partager l’exotisme d’autres cultures. La musique, grande ou moderne berce nos journées. Mais, si nos nez cherchent toujours de nouveaux effluves pour nous y baigner, il faut bien l’avouer la cinquième roue de ce carrosse est notre toucher.

Il ne s’agit pourtant pas du moindre et le plaisir que procure la caresse aimante est inappréciable. Mais il semble que par pudeur ou timidité chacun préfère la garder pour son intimité. Ainsi, vous aurez beau chercher, hormis chez quelques marchands de tissus ou de rares graineteries, vous ne trouverez pas de lieu qui lui soit consacré. Pourtant, nous sommes tous à la recherche de ses sensations qui firent frémir Arnold à la découverte des statues de Maude, le grain fin d’un bois ou la rugosité d’une pierre. Il est dans nos sociétés jugé malsain d’aimer l’élasticité du latex, la chaleur du cuir ou la douceur du satin. On taxe d’originalité ceux qui aiment à claquer le papier bulle, froisser les feuilles d’automne, mêler les grains de riz.
Ne pas reconnaître à notre toucher l’importance qu’il occupe me semble contre nature. Nous sommes des millions qui sans oser l’avouer, apprécions le crissement du sable sous nos pieds nus, le réconfort d’une vague, la chaleur du soleil, une rafraîchissante brise, la morsure de la glace, la rondeur des galets.
Même si nos mains sont usées, il n’y a pas plus grande joie que le poids d’un autre sur votre épaule, une joue affleurée, se dire : J’ai été touché.

mercredi, novembre 30, 2005

Mon amie la Rose

La Frileuse de Christine aux yeux d'or

Ai-je blessé la Rose La Frileuse de Christine aux yeux d'or
A caresser ses pétales ?
Ai-je tué l’amie
Derrière ses voiles ?

Ainsi, j’ose,
Tu me l’as dit,
Me mêler de choses
Bien incompris.

Pensées immiscées,
Et vaines arguties,
Ne souhaitaient vexer
Et tordre l’esprit.

Prétexte le temps,
Petit bourgeon
J’en fit autant,
Me voilà con.

Enfile ton cuir,
Gonfle tes voiles
Tu préfères fuir
Me voilà à poil.

Bon vent la Rose,
Et Adieu vas
Ex ego.

mardi, novembre 29, 2005

Ce que femme voeux


J'avais choisis la "rencontre" de Christine, mais Claudine a décidé que son Lotus ira mieux sur le petit mur de la salle de bain au dessus de la commode.Comme si j'avais mon mot à dire, parfois, je rêve.

lundi, novembre 28, 2005

Il y a de la vie...


Vendredi soir, j'ai donc enmené Claudine au cirque où nous avons pu applaudir Hugues Auffray. Un petit instant magique.
Cela commençait mal avec un petit jeune en première partie. Il avait beau comme Matthieu Chédid tirer sa voix, on ne comprenais qu'une partie de ses textes qui pour ce que l'on entendais semblaient prometteurs. Dommage, mais cela viendra. Il s'appelle Nicolas ...
Quant à Hugues Auffray... Aussi magnifique que Julie. Une pêche d'enfer enrobée de papiers cadeau. Tout y était, le rythme, la poésie, même la force.
Comment aurais-je pu imaginer, il y a 40 ans, lorsqu'en colonies de vacances, j'apprennais ses chansons pouvoir le voir et revivre ses moments? Et des regards complices entre Dine et moi à l'évocation plus légère de nos amours.
A l'issu de cette communion, il y a eu réélement partage, nous ne sentions plus le froid.
Du coup, je n'ai rien enregistré vendredi soir, je chantais, comme l'épervier ou l'allouette, loin au dessus de la toile.

dimanche, novembre 27, 2005

Est-ce tes tics ou tocs ?

Je cache ma petite manie en me rendant le plus discrètement possible dans une officine qui habituellement ne torture que les dames. Mais, il s’en est ouvert une, dernièrement, spécialisée pour les hommes. Ce qui me laisse à penser que je ne suis pas seul affligé par la nature et une importante pilosité auriculaire. Ce petit défaut serait sans importance s’il ne s’accompagnait pas d’un toc laissant à penser que je suis à l’écoute de mon prochain. En effet, lorsqu’une certaine longueur est atteinte, je ne peux m’empêcher de tourner la tête et de tirer dessus. Ce qui me donne l’air attentif et concentré alors qu’en fait seule la démangeaison provoquée par la pousse m’occupe l’esprit.
Un petit quart d’heure de souffrance et me voilà de nouveau en pleine possession de mes moyens jusqu’au mois suivant.

samedi, novembre 26, 2005

Monéo


C’est aujourd’hui le grand jour. Nous inaugurons ce soir le Chalet. Jean-Charles a fait le planning, hier matin Anne-Claire m’a demandé de préparer les éléments comptables nécessaires et ce matin Fabrice rencontre France Télécom pour nous mettre le téléphone. Nous aurons trente jours à compter de l’autorisation de quête sur la voie publique pour récolter les 11 274,50 euro qu’il nous faut pour l’organisation du « Noël dans tous les cœurs ». Dans un mois exactement, c'est Noël. Je pense que tous les Amiénois connaissent cette opération qui a plus de 40 ans et qui consiste à inviter pour le réveillon plus de 500 personnes âgées et une centaine de bénévoles à une messe de la nativité et grand repas dansant et festif. Mais avant cet événement, il nous faut durant trente jours solliciter le porte monnaie des amiénois. La mairie met à notre disposition un chalet du marché de Noël, généralement Place Gambetta (entre les deux pharmacies).
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Ce travail ne consiste pas uniquement à tendre une sébile. Il nous faut prendre aussi les inscriptions directes des personnes qui ne sont pas recensées chez nous. Accueillir les gens qui préfèrent un contact direct et qui plutôt que de nous renvoyer leur coupon d’invitation passent prendre un petit café avec nous et discuter le bout de gras. C’est pour eux l’occasion de sortir un peu, de visiter le reste du marché de Noël, de se plaindre de l’ingratitude de certains enfants ou de raconter leur gentillesse. Il faut répondre au téléphone, surveiller l’évolution des maladies réelles ou imaginaires susceptibles de les maintenir en isolement. Expliquer leur rôle à chaque bénévole du chauffeur au cuistot en passant par le serveur ou l’animateur de table qui doit veiller à ce qu’aucun ne se sente isolé dans la foule.
Pour moi, en tant que trésorier, cela consiste à comptabiliser chaque jour le résultat des quêtes tronc par tronc, effectuer les dépôts, remplir les reçus fiscaux et noter les entrées correspondant dans la comptabilité. Estimer au jour le jour notre progression par rapport à l’objectif.
Pour vous informer de notre progression, vous trouverez le logo et le pourcentage de réalisation.

Attention, ceci n’est pas un appel aux dons, mais mon principal sujet de préoccupation pour les trente prochain jours.

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vendredi, novembre 25, 2005

Cela se fête

Pour arroser le ...soulagement, c'est bien le terme exact, causé par ma récente échographie. J'ai décidé d'enmener ma petite famille dans l'un des restos les plus réputés de la région. J'ai donc commencé par réserver une table. Comme je n'étais pas très sûr de l'heure à laquelle nos agendas respectifs nous libéreraient, à la question pour quelle heure? j'ai biaisé en répondant : Vous fermez à quelle heure? Bref, le "Palais de Chine" à Longueau nous attendaient à 23 heures 45 alors que nous n'avions que 45 minutes de retard sur notre prévision initiale (21 h).
Pauvres étudiants chinois et choqués, ils ont je crois fait la connaissance d'une expression bien de chez nous : La Gauloise Gaudriole. Bref, on s'est bien marré.

jeudi, novembre 24, 2005

Vernes, Jules Vernes

On me connait ou plutôt on me reconnait dans le quartier, si ce n'est dans la ville pour mon aptitude à lire en marchant. Il est vrai que depuis l'enfance où je révisait mes leçons entre le dortoir de la pension et le lycée Pasteur à nos jours où je ne supporte pas l'inactivité, j'ai toujours eu un ouvrage en main ou à défaut dans une de mes poches ( leur largeur est un critère essentiel de mes achats). Aujourd'hui, je promène Saxo et "Les profondeurs furieuses" de Gregory Benford, l'un de mes auteurs favoris.
L’année Jules Vernes s’achève, et ce soir dans la brume qui envahi le parc Saint-Pierre, alors que l’autre rive de ce que je sais être l’étang est invisible, je pense à lui. Le serpent marin qui ondule à la surface, immense serpent de corail, est-il le précurseur de cette horde de monstres qui cancanent dans le halo laiteux ? Trouverais-je au bout de la jeté le hublot curieux du Nautilus, moi qui progresse avec la lenteur de ses scaphandriers ? Toute cette imagination et ces aventures, je te les dois. Si désormais, je ne compulse plus tes œuvres, c’est que ma réalité a dépassé ta fiction. Quelle sera celle de demain ? La devra t’on à tes fils ? Le mien ira t’il se perdre dans les grandes rivières du ciel ou la marée stellaire, se penchera t’il sur les feux dans l’abîme ? Demain, l’âge de cristal, de diamant ou les chiens ?

mercredi, novembre 23, 2005

Je blogues


A chacun ses manies
L’un tenant ses écrits,
Frappant ses humeurs
Directement sous l’éditeur,
D’autres religieusement,
Bouche mâchonnant
La pointe graphité,
Semblent hésiter.
A gommes et papiers,
sourie et clavier,
je préfère balades
et longues promenades,
dictaphone en main
pour raconter le lendemain.
Mes dires se promènent
Là où mon chien me mène,
Les gens à l’écoute
de ce qu’a donné ma route.
Puis visitant des amis,
Commentant leurs dits,
Trouve l’objet
du prochain sujet.

mardi, novembre 22, 2005

Un peu de X


Pour ceux qui n’ont pas suivi,
Il ne s’agit pas d’un ovni,
Comme le porc salut,
C’est écrit dessus.

lundi, novembre 21, 2005

Les yeux d'or

Rencontre par Christine
Il dérive sur le net de petites merveilles,
Comme feuilles courant sur rivière !
Dits, trésors, pierreries et vermeilles,
Une berge pour ce jour, le fond hier

Kyste et con

La madame avec son gel et son lecteur de code barre a dit : La tuméfaction palpée correspond à un kyste infra-centimétrique superficiel testiculaire droit.
Ce qui en clair veut dire : C’est pas grave mon gars, t’en verra d’autres.
Ouf !!
Demain, je vous mettrais une photo de l’engin.

dimanche, novembre 20, 2005

La mine aux minets


Vous comprendrez aisément que quand un sujet me travaille, il faut que je l’évacue complètement. Comme je ne peux pas reprendre le post que j’ai déjà fait, mes sentiments restant les mêmes, tout en restant dans mon problème de santé actuel, je vais vous détailler le soupçon qui me taraude.
Je me demande si la provenance de ce corps étranger n’est pas du à une ancienne maladie. Lorsque j’ai fais connaissance de Claudine, en 1980, elle ne vivait déjà pas seule. Certes, il y avait Sœur Marie du Calvaire dont je vous ai déjà parlé, mais ce n’est pas d’elle dont il est sujet. Je voulais vous parler de « Dosroux » son chat aujourd’hui disparu. J’ai toujours apprécié la compagnie des animaux domestiques, mais cet animal et moi n’avions pas de très bons rapports. J’ai toujours été pour lui un intrus, un mâle. Nous ne pouvions avec Claudine avoir de rapports sans qu’il ne trouve un moyen détourné de nous interrompre. Cela commençait par une arrivé inopinée sur les lieux de nos ébats, pour finir par des coups de griffes rageurs à toute partie de mon anatomie qui s’aventurait hors des draps. C’est dans l’une de ces situations qu’il trouva le moyen de m’inoculer la maladie des griffes du chat.
Tout le monde sait que le scorpion pique ou que le serpent mord, mais à part les femmes enceintes l’on ne prévient pas assez des dangers que représentent ces jolies touffes de poils. Qui pense à prévenir les jeunes garçons que les rétractives griffes des chats contiennent pour eux un subtil poison, une bactérie qui transforme, messieurs vos œufs en balles de base-balls.
C’est ainsi qu’en décembre 1980, je me promenais avec un douloureux équipement de base-ball entre les jambes ce qui fit bien rigoler mon docteur attitré. Depuis je me demande si ce chat, fourbe comme il était, n’aurait pas, tout comptes faits, gagné la partie. En effet, je me sens plutôt comme lui actuellement, c’est à dire coupé.

samedi, novembre 19, 2005

Petin pépin ou grosse couille

Depuis mes premières pages jusqu'à celle ci, je me pose à chaque fois que je veux écrire la même question : Que doit-on et que peut-on dire, si l’on veut comme moi parler de tout, de rien, bref de ces choses qui sans réelle importance n’en constituent pas moins notre vie ?
Il y a déjà quelques jours que je me tâte pour aborder le sujet de ma santé. Je l’ai déjà évoqué en bien au travers les dons du sang ou de ce petit défaut qui caractérise notre famille et que j’ai légué à mon fils. Mais dois-je aller plus loin dans la confidence ?
Certain m’apportent des réponses, comme Julie qui sans hésitation évoque son genou. Elle le fait avec tant de naturel, que même si nous compatissons à sa douleur, cela ne ressemble pas à de l’apitoiement. D’autres, je le sens n’évoquent qu’un mal être. Dois-je comme eux, ternir le ton léger que je souhaite donner à ce blog ?
Finalement, j’ai choisi la franchise et la vérité, et c’est sans pudibonderie que je révélerai ce qui a démarré par une légère induration et qui ce révèle être aujourd’hui une petite bille venant ternir le parfait ovoïde d’une de mes mâles certitudes.
Malgré le marital soutien de Claudine, je ne peux m’empêcher de sentir vaciller mes assurances. Kyste bénin et tumeur maligne dansent dans mon cerveau quelque en soit sa localisation. Je ne puis m’empêcher de rêver à cette grosseur aujourd’hui disparue que sous mes doigts curieux j’avais senti dans l’une des imposantes fiertés de ma compagne tout en cauchemardant sur une éventuelle ablation.
Si le signe de juillet m’a pas raison de moi, cette incertitude le fera.
Après avoir exposé ma faiblesse dans de trop nombreuses mains pour que cela s’avère agréable, il me faut attendre Lundi pour savoir à quelle profondeur est inséré le crapaud qui gâche mon joyau. Seuls les écho de ce couac détermineront le niveau d’alerte et la taille nécessaire. En attendant ce minuscule corps étranger qui fouille et s’agrippe à mon intimité viole ma raison autant que mon corps. Je ne peux m’empêcher de tâter, soupeser, tourner et retourner autant la cause que ses conséquences. Qu’aujourd’hui je prenne la décision d’en parler, c’est un besoin thérapeutique pour garder demain le souvenir de la symétrie de ma nudité ou quoi qu’il en soit, de mes frayeurs. Pour demain, l’évoquer et pouvoir encore frémir d’un excès d’imagination ou pleurer une perte chère mais aussi comme toujours, partager, car heureusement je ne suis pas seul dans cette épreuve, une expérience, un soutient mais pas de pitié.
La pitié, réservez-la à ces pères qui aujourd’hui encore choisissent délibérément l’excision de leur petite fille car c’est le mal que je leur souhaite.
PS : J’imagine que comme d’habitude, nos lubriques automates vont réagir à certains mots et baver leurs commentaires. Je crains qu’il ne faille attendre là aussi lundi pour que je puisse extraire leur juteuse expression.

vendredi, novembre 18, 2005

Mise en boite

Photo de Sandraaaa

Comme chaque année en cette période automnale l’association Amiens-Jeunes va placer ses boites en fer blanc percées d’une fente chez 300 commerçants du centre ville. Ces petites tirelires métalliques permettent de constituer une grande part de la somme nécessaire à la réalisation du « Noël dans tous les cœurs ». Cette opération consiste à inviter sous la houlette d’une centaine de bénévoles près de 500 personnes âgées qui se retrouveraient seules pour cette fête familiale.
Il y a malheureusement cette année, un « Hic ! » Auquel nous devons faire face !
La société Ferembal auprès de laquelle nous nous fournissions à faible coût ces petites boites a fermé ses portes. Pour obtenir le même prix unitaire son plus proche concurrent nous propose d’acquérir un lot de près de 12.000 pièces soit l’équivalent de quarante années de quête pour un volume excédant nos locaux exigus. Alors un grand merci à la Ligue contre le cancer qui nous a gentiment prêté une quarantaine de tirelires en métal et environ 70 en carton pour boucler notre année.
Pour la suivante, je crains que nous ayons du mal à réunir nos trois cents tirelires. Si vous connaissez sur le net un fabriquant pas trop exigeant pensez à me le signaler.
Merci.


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