lundi, août 31, 2009

Le Cube de Canal+

Le nouveau décodeur design et intelligent de CANAL+ permet de vivre ses programmes différemment : enregistrement des programmes en HD de chez soi ou à distance, contrôle du direct, et services inédits tels que AVANT-PREMIERE pour suivre les saisons exclusives des séries américaines de CANAL+ juste après leur diffusion aux US. Découvrez-le avec Pauline Lefèvre, dans une publicité dans la lignée du style CANAL+, tout en humour et détournement.

Les Guignols de l’Info, émission de référence de la chaîne canal +, célèbre cette année ses 20 ans.
Le 16 mars prochain, Canal+ rend hommage à ses célèbres marionnettes et nous offre une soirée spéciale pour leur anniversaire : « Putain, 20 ans ! ».
A événement unique, communication retentissante ! Canal+ et BETC EURO RSCG osent une campagne coup de poing, inédite et délicieusement transgressive, rendant hommage à l’ampleur de l’irrévérence des Guignols.
Neuf des personnalités les plus brocardées par les Guignols, hommes politiques, businessmen, sportifs ou people, manifestent leur boycott de la soirée et se rassemblent derrière un seul mot d’ordre : « J’irai pas ! ».
Johnny Halliday, Roselyne Bachelot, Edouard Balladur, Jacques Chirac, Philippe Lucas, Oussama Ben Laden, Lionel Jospin, Bernard Tapie, et Ségolène Royal expriment en personne leur désapprobation.

Les nouveaux engins terroristes



Le code contenu dans le dernier message que Julie nous disait n'avoir su déchiffrer concernait ces nouveaux engins que nos amis
terroristes s'arrachent : l'Iphone.

Grâce à ce puissant explosif, ils peuvent mettre en émoi tous les aéroports du monde.

samedi, août 29, 2009

Iphone

On comprends mieux pourquoi il explose lorsque l'on voit son instinct guerrier au sein de son Ihome.

vendredi, août 28, 2009

Le décès de René

Le pauvre Fabrice, il doit être tout retourné, nous venons d'apprendre le décès de René. Condoléances...

jeudi, août 27, 2009

Effectivement très "blonde"

Virginie nous a proposé cette vidéo sur Facebook, effectivement c'est impressionnant comme les américains sont nuls en géographie, pire que moi, c'est peu dire :

mercredi, août 26, 2009

Il pleut, il pleut bérgère ...

Bon, il est assez rare que je me lance dans la politique mais je dois dire qu’aujourd’hui, je me sent en phase avec ce gaulliste du gard même si je ne pisse pas dans la douche parce qu’elle fuie dans le couloir. Il semblerait que l'évacuation de nos ablutions matinales aboutissent directement dans les parties communes, plus précisement au niveau de l'ascenseur.

A faire

Il est assez amusant de constater combien la simplicité et l’économie de moyens peu s’avérer la meilleur des solutions. Je viens de lire, dans le journal du Geek, un article sur les To-Do-Listes digitales, vous savez, ces petites listes qui vous permettent de palier aux carences de nos mémoires. Ils y révélaient la dernière mode : To-Do-Tattoos. Il s’agit carrément d’un tatouage (qui s’enlève évidemment) à se faire sur la main et sur lequel vous marquerez l’intégralité de votre liste de course. Pour deux malheureux dollars, vous pouvez faire exactement la même chose qu’avec un bon feutre.

mardi, août 25, 2009

Le souffle de la terre






Nous vous rappelons que pour ceux et celles qui veulent venir voir un magnifique spectacle à proximité d'Amiens : "Le souffle de la terre" démarre à la fin de la semaine...
N'hésitez pas à venir nous voir pour plus de renseignements et pour réserver vos places comme certains l'ont déjà fait....
Signé : Les 2 meilleures figurantes du spectacle qui vous feront ensuite une petite visite guidée de l'envers du décor : (Line et Marie-Christine)

Tarifs "Le souffle de la Terre" en passant par les figurantes
Adulte: 13.50€ au lieu 16.00€
Enfant de 5 à 15 ans inclus: 7.50€ au lieu de 9€
Jeune de 16 à 20 ans inclus : 11.50 €
Personnes à Mobilité Réduite: 11.50€
Tarif Famille: 34.50€ au lieu de 41€ (ce tarif comprend deux adultes et un enfant entre 5 et 15 ans payants; les autres enfants entre 5 et 15 ans son gratuits)





Le Souffle de la Terre
"... partager l'esprit de la Picardie"





24 ans de souvenirs, une véritable expérience humaine qui fait la force de 700 bénévoles représentant la Picardie, des générations qui se mêlent, se complètent, qui ont une identité culturelle régionale que nous forgeons. Dans une région qui a parfois du mal à croire en elle-même, nous avons décidé, à Ailly sur Noye, de relever la tête. Mais qu'est-ce que le Souffle de la Terre qui illumine cette Picardie?

Le Souffle de la terre c'est aujourd'hui :
3 000 personnages costumés
35 cavaliers
500 000 spectateurs




Mais aussi... la peur, l'exode, la Gaule, les grandes invasions, la libération...

Les aventuriers des spectacles d'Ailly sur Noye célébrerons cette année les liens entre le Québec et la Picardie !

150 Picards ont partagé en 2008 une formidable expérience avec des centaines de bénévoles Québecois en participant, avec eux, à Québec, sur les plaines d'Abraham, à la grande fresque "Plaines Lunes". Nous prolongerons cette année l'aventure à Ailly-sur-Noye et nous serons heureux d'accueillir tous les artistes amateurs de la "Belle Province" qui ont si bien acceuillis les Picards de l'autre côté de l'océan ! Ainsi nous allons vous faire découvrir ce qui nous lie à cette province !

Accompagnez-nous dans ce périple en assistant à notre spectacle tous les vendredis et samedis du 21 août au 19 septembre 2009 à 21h30 !



Plus de renseignements sur http://www.aillysurnoye.com/

lundi, août 24, 2009

DOYOUvelo?

Derrière cette interrogation, la réponse technique et élégante d’une collection de vêtements et d’accessoires, pour gagner en visibilité lors des déplacements en ville, en particulier à deux roues.

DOYOUvelo? une vision urbaine!
La conception de nos trenchs et gilets / jerkins répond aux usages multi-fonctionnels des déplacements des urbains. Une réponse ancrée sur l’innovation, qui associe l’univers technique à celui de la mode sans transiger sur la qualité. Un large choix de produits répondants aux normes CE EN471 Classe 2, ne ressemblant à aucun autre produit existant.

DOYOUvelo? Une conception française de vêtements design et élégants, adaptés aux critères de prévention routière et à une vie urbaine au quotidien.

Soulever de la fonte

Pour son petit noël, nous avons offert à Matthieu : un banc de musculation. Une envie, une tocade, une riche idée que nous avons eu là. Il n’y a pas à dire, cela lui a fait bien plaisir. Mais …, car il y a toujours un « mais » avec nous, nous n’avions pas réfléchi qu’à moins de faire trôner l’engin au milieu de sa salle à manger ou de sa cuisine, il n’avait même pas, route de Paris, la place de stocker les cartons ailleurs que dans le couloir d’entrée où la gymnastique quotidienne consistait à ne pas se prendre les pieds dans les poids et les enclumes.

Donc, on comprends aisément que depuis la Noël, notre cadeau n’ai pas servi à grand chose, si ce n’est fracturer un ou deux gros orteils et monopoliser un aller-retour vers leur nouvelle demeure. Aussi, pour son anniversaire, avons nous commencé par réfléchir avant d’acheter quoi que se soit et nous sommes parvenus à la conclusion qu’avant d’encombrer le garage de sa nouvelle maison d’un autre truc inutile, mieux valait tout d’abord « achever » celui de Noël. Comme Claudine travaillait encore ce week-end, j’ai passé mon dimanche après midi à monter cet engin de torture. Autant vous dire tout de suite que j’ai bien compris tout le sens de l’expression « soulever de la fonte ».

Comme je suis président d’un petit club de football amateur, je traine souvent mes guêtres chez Décathlon qui a l’avantage de proposer des produits amateurs comme professionnels d’un bon rapport qualité/prix. C’est là que cet hivers, j'ai vu un banc de musculation dans nos prix, moins de 200 euros.

C’est un banc de la marque Domyos, une marque du groupe Oxylane, spécialisée dans la fournitures de matériels et de services pour le fitness, la gym, les sports de combat ou la danse. Cette marque est distribuée en France et en exclusivité dans les magasins décathlon.

Dans le rayon, ce modèle, le HG 60-2 était monté et vis à vis des autres modèles d’exposition m'a semblé être de bonne qualité pour un prix sommes toute raisonnable. Ce qui a le plus impressionné le néophyte que je suis c’est toutes les mises en garde et les protections qui prévenaient et prémunissait contre des manipulations ou un usage dangereux.

Nous ne l’avons pas emmené le jour même de notre achat car il se présentait tout de même sous la forme de trois cartons, deux petits mais d’un poids conséquent tout de même, environ une trentaine de kilos chacun et contenant les poids et un troisième, immense et lourd pour lequel, il me fallait mettre la 307 en break et même ainsi, un bout dépassait.

Donc, dimanche, après quelques heures de jardinage, mais je vous en parlerai plus tard, je me suis attaqué au montage. Isabelle a eu la sagesse préalable de se porter acquéreur de dalles de mousse qui en s’emboitant les unes dans les autres constituent une sorte de tapis de sport. Son but étant autant d’isoler du bruit des poids retombant que d’éviter les marques sur le balatum de la grande pièce réservée à Matthieu (une partie bureau, une partie sport). Heureusement que j’avais eu l’occasion de voir l’engin monté dans les rayons de chez décathlon, cela donne une idée précise de sa taille et de l’envergure nécessaire au déploiement de tous les exercices.

J’ai commencé par paniquer à la vue de toutes les pièces, au moins deux ou trois cents d’une centaines de formes différentes, d’autant que je ne trouvais pas la notice de montage. En fait, ce qui est pompeusement baptisé « notice d’utilisation » est composé de deux parties dont la première correspond à la notice de montage. Elle est plutôt bien faite et universelle puisqu’uniquement composée de petits dessins.

Heureusement, chaque petite pièce est numérotée et scotchée sur une feuille en carton et sur chaque feuille en carton, il est fait référence à l’étape correspondante de la notice. Ainsi, on peut étape par étape, vérifier que l’on ne s’écarte pas du plan de montage. Mais, si l’on est seul et que l’on désire faire les chose bien, il est conseillé de se munir d’une clef à cliquet et d’une douille de 14 plutôt que de se servir des deux ignobles clefs « universelles » qui sont mises à notre disposition.

Il m’a tout de même fallu près de six heures de montage mais je suis assez content de moi et du résultat.

C’est un matériel de musculation reposant sur le principe du contrepoids(Appareil à charge guidé). Une pile de douze galettes de cinq kilogrammes chacune coulisse sur deux axes protégée par un grillage. On règle la force et la difficulté des exercices en insérant une goupille entre les poids. Un astucieux système de poulies relie ces poids à trois hauteurs, une barre pour travailler les muscles des épaules, Deux autres pour les bras, enfin au niveau des jambes. Mais, par combinaison, on arrive à faire travailler : pectoraux, dorsaux, trapèzes, épaules, triceps, biceps, avant bras, cuisses et abdominaux…et surement d’autres dont j’ignore tout.

Même s’il a été monté en France, Il est fabriqué en Chine ce qui explique son coût relativement faible au regard de la qualité des matériaux utilisés. Il serait fort étonnant que l’on soit obligée de faire fonctionner les deux années de garanties qui lui sont rattachées lorsque l’on voit l’épaisseur des tubulures servant d’ossature à l’ensemble.

Il y a toutefois quelques limitations indiquées par le constructeur, il ne s’adresse qu’ à des personnes de moins de 110 kilos soit un peu moins lourde que lui puisque tout monté, il pèse tout de même les 130 kilos pour une hauteur de 2 mètres, une largeur de 1 mètre et une longueur de 1m62. Attention, au niveau de la longueur, pour faire les exercices d’abdos, il faut prévoir de se coucher devant et donc laisser suffisamment d’espace autour de l’appareil. De la même façon, si vous ne voulez pas tout démonter pour le remonter un peu plus loin, laisser une marge derrière pour ôter et remettre la goupille de sélection des poids.

En conclusion, je dirais après l’avoir essayé que c’est du matériel de professionnel digne d’une salle de musculation et que le seul inconvénient réside dans l’espace qu’il occupe et qui lui est nécessaire. Quand au reste, il faut voir si il servira …

dimanche, août 23, 2009

Sommeil

Souffrant d’insomnies, un homme va consulter un spécialiste qui lui dit :

- « Le remède est simple. Dès que vous vous allongez pour dormir, vous prenez mentalement tous vos ennuis et vos soucis un à un et vous les inscrivez sur une feuille de papier. Vous roulez mentalement cette feuille entre vos mains en boule avant de la jeter dans la corbeille toute aussi imaginaire. Ainsi, lorsque vous êtes débarrassé de tous vos soucis et problèmes, vous êtes complètement détendu et le sommeil peut enfin entrer en vous. Cela fera 42 euros.. »

Trois jours plus tard, l’insomniaque revient encore plus abattu si c’est encore possible, trainant sous ses yeux de grosses valises.

- « Alors, comment vous sentez-vous aujourd’hui ? » l’interroge le praticien.

- « Pas bien du tout, docteur, pas bien du tout. »

- « On dirait bien que vous ne suivez pas ma prescription ? »

- « Si, si docteur, votre méthode est merveilleuse, au bout de quelques minutes, lorsque tous les soucis qui me minent sont dans la corbeille, je me sens calme et détendu, et à chaque fois, c’est inévitable, je m’endort. Malheureusement, cela ne dure pas, immanquablement, j’éprouve le besoin de me relever pour vider la poubelle. »

samedi, août 22, 2009

SNCF

A l’heure du repas, alors que la moitié des guichets de la gare de Lyon sont fermés et qu’une foule énorme de vacanciers se presse autour des derniers ouverts, un petit bonhomme chauve tenant dans ses bras un bébé de quelques mois tente de se faufiler à la première place.

Plaçant le bébé comme tête de proue, il fends la foule en s’excusant, jouant de droite comme de gauche des coudes pour atteindre la tête de file. Dans celle-ci, la colère gronde, les gens ne cesse de se plaindre du resquilleur : « A la queue ! » protestent les voyageurs lorsque le petit homme atteint enfin l’hygiaphone derrière lequel le si rare employé de la SNCF distribue les billets.

- « Mais enfin, vous êtes plus pressé que les autres ? » fulmine le cheminot.
- « Oh ! Ce n’est pas cela, répond le resquilleur, mais j’ai peur que lorsque ce sera mon tour, mon fils n’ai plus le droit au demi-tarif. »

vendredi, août 21, 2009

Pervenche ou aubergine

Deux contractuelles parisiennes discutent le bout de gras en arpentant le trottoir. Entre deux histoires de chiffons et le mariage d’une jeune rock star, elles avisent un curé, décidé à laisser sa deux chevaux sur les croisillons jaunes d’un arrêt d’autobus. Sans même mettre ses warning, l’homme d’église glisse sous l’essuie-glaces un petit mot. Piquées par la curiosité, elles se rapprochent du véhicule après le départ de son propriétaire afin d’y lire le billet ainsi libellé :
« J’ai tourné dix minutes autour du quartier sans dénicher le moindre endroit où me garer. J’abandonne. Pardonnez nos offenses. ».
L’une des deux pervenches sort alors son stylo et rédige une contravention mettant dans la zone libellé la phrase suivante :
« Voici dix ans que je fais le trottoir autour de ce pâté de maison. Croyez que je le regrette, mais je cède à la tentation. ».
Tandis que l’autre lui reproche : "Après tout le mal qu’il s’est donné, c’est une médaille qu’il devrait recevoir".

jeudi, août 20, 2009

Double file

Au tribunal, un golden boy arrive tout essoufflé. La jeune et jolie greffière lui réclame sa convocation et il lui tends la missive l’invitant à se présenter pour avoir abusé d’un stationnement illicite.

Elle l’introduit dans le prétoire du tribunal où attendent déjà une bonne vingtaine de personnes.

Lorsque madame le juge pénètre dans les lieux, tout le monde se lève et profitant du mouvement de la foule, le jeune trader s’approche de la barre et dans un souffle demande le plus discrètement possible à la juge :

- « Cela ne vous gênerait pas, madame, de me juger en priorité ? Je suis garé en double file.

mercredi, août 19, 2009

Grippe : état fébrile

J’ai reçu un message caustique de Michèle qui se gausse des dispositions prises pour combattre la grippe A H1N1. Je suis un peu de son avis. Il me semble que cette « pandémie » dont on nous rabat les oreilles n’a d’autre vocation que d’enrichir à nos dépens tous ces laboratoires pharmaceutiques disposés à nous fournir en quantité Tamiflu et masques protecteurs.

Mais enfin, au cas ou je sois dans l’erreur, il est tout de même rassurant de voir que le gouvernement à tout prévu sur son site : www.pandemie-grippale.gouv.fr .

mardi, août 18, 2009

Shutter Island - Teaser 1 VOSTFR

1954. Teddy Daniels et Chuck Aule enquêtent sur la disparition d´une patiente échappée d´un hôpital psychiatrique à sécurité maximale. L´hôpital en question est basé sur Shutter Island, une île située à environ une heure au large de Boston.

District 9

Il y a trente ans, des extraterrestres entrèrent en contact avec la Terre... Les humains avaient tout imaginé, sauf ce qui se produisit.

Les extraterrestres n´étaient venus ni nous attaquer, ni nous offrir un savoir supérieur. Ces visiteurs d´au-delà des étoiles étaient des réfugiés, les derniers survivants de leur monde. Ils furent temporairement installés dans le District 9, en Afrique du Sud, pendant que les nations du monde se querellaient pour savoir quoi en faire.

Depuis, la gestion de la situation a été transférée à la MNU (Multi-National United), une société privée qui n´a pas grand-chose à faire du sort de ces créatures, mais qui fera d´énormes bénéfices si elle arrive à faire fonctionner leur extraordinaire armement.

Jusqu´à présent, toutes les tentatives ont échoué : pour que les armes marchent, il faut de l´ADN extraterrestre. La tension entre extraterrestres et humains atteint son maximum lorsqu´un agent de terrain du MNU, Wikus van der Merwe, contracte un mystérieux virus qui se met à modifier son ADN...

La coulée verte

L’autre jour en revenant de chez les enfants, nous avons croisé un renard, vous savez cette bestiole rousse au museau et à la pointe de la queue blanche, à peine aussi grand que l’un des Maine-coon d’Isabelle. Monsieur Goupil a croisé notre route, il sortait de la coulée verte pour y rentrer de nouveau.

Je croyais que ce type d’animal avait disparu en même temps que les contes et les fables de mon enfance. Mais l’on comprend aisément que ce malin petit animal ai trouvé refuge dans cet espace vert aménagé et protégé dans le cadre d'un plan d'urbanisation. Ce corridor biologique est un élément d'un réseau écologique et s’inscrit dans un réseau de déplacements dit « doux ». C’est d’ailleurs assez paradoxal de penser que ce chemin de randonnée est né d’une ligne de chemin de fer des plus polluantes.

Il ressemble à l’une de ces longues allées bordées d’arbres séculaires que l’on rencontre à l’entrée des châteaux et autres gentilhommières et où le soleil troue les frondaisons baignant l’ensemble dans une lumière bleu/verte « aquatique ».

Il est né sur l’ancienne ligne de chemin de fer entre Beauvais et Amiens et la route que nous empruntons pour aller chez les enfants à l’ouest de Beauvais y est parallèle.

C’était une ligne secondaire à voie unique, exploitée initialement par la Compagnie du Nord puis par la SNCF de 1876 à 1939 (trafic voyageur) et 1979 pour le dernier tronçon exploité pour le fret (Conty-Vers-sur-Selles). La ligne, proche du front de la Bataille de la Somme pendant la Première Guerre mondiale a joué un rôle important, ce qui a amené sa mise en deux voies en 1916. En particulier, elle a acheminé les troupes britanniques en octobre 1914 vers le front du Nord, puis en 1918, pour amener les troupes alliées vers Crèvecœur et Conty afin de contrer l'offensive allemande du 21 mars puis celle du 27 mai 1918.

Entre les deux guerres, la gare de Fontaine-Bonneleau a été agrandie par des travailleurs indochinois venus de l'Annam ( Indochine).

Dans le cadre de la coordination des transports prévue par le décret du 19 janvier 1934, le Ministre des travaux publics décida le 26 décembre 1938 de transférer sur la route le service voyageur. Cette décision prit effet le 9 janvier 1939, mais le trafic voyageur a repris pendant la Seconde Guerre mondiale en raison de la pénurie d'essence et du bombardement du viaduc de Poix sur la ligne Rouen-Amiens ce qui fait qu’un train mixte (voyageurs et marchandises) a circulé entre Beauvais et Amiens du printemps 1942 à la Libération. Le trafic marchandises a perduré jusqu'en 1953 à raison de 2 trains journaliers.

La ligne a été fermée au trafic marchandises en plusieurs étapes, entre 1969 et 1990, notamment pour les campagnes betteravières, et lorsque les communes environnantes ont été dotées de lieux de stockage pour les grains de céréales. Puis, l'infrastructure a été déclassée en 1972 pour une partie de la ligne (Conty - Crèvecoeur le Grand), et l'emprise de la voie a été acquise en 1985 par le Conseil Général de l’Oise pour la section située entre Crèvecœur-le-Grand et Croissy-sur-Celle, et une autre collectivité publique pour la partie située dans la Somme. Seule la section située entre St-Omer et Crèvecœur-le-Grand appartient toujours à Réseau Ferré de France, mais est fermée à tout trafic.

La ligne desservait les gares, haltes et points d'arrêts suivants :
· Saint-Omer-en-Chaussée (Km 0)
· Oudeuil (km 4)
· Blicourt (km 6)
· Rotangy (km 10)
· Crèvecœur-le-Grand (km 13)
· Fontaine-Bonneleau (km 20)
· Bonneleau (km 23)
· Croissy-sur-Celle (km 25)
· Monsures (km 27)
· Conty (km 30)
· Lœuilly (km 35)
· Prouzel (km 40)
· Vers-sur-Selles (km 43)

C’est la partie de la ligne, entre Crèvecœur-le-Grand et Bacouël-sur-Selle (29 km), qui a été transformée en chemin de promenade, sous le nom de « Coulée verte ». Ce sentier botanique, abrite près de 30 espèces d’arbres différentes et permet d'accéder à de nombreux chemins de randonnées balisés permettant de découvrir les villages alentours et les paysages variés de la Vallée de la Selle. Les notices de ces promenades peuvent se trouver dans les offices du tourisme de Conty et de la Picardie verte.

L’ancien ballast(l’assise de la ligne composée de pierres), débarrassé des rails, blochets et traverses assure un chemin bien plat et régulier passant sous des frondaisons dont la hauteur était garantie par le passage des wagons. Parfois, l’on passe au fond du jardin d’un particulier ou l’on croise la route d’un garde-barrière.

C’est une magnifique promenade que nous faisions à vélo avec Matthieu lorsqu’il était plus jeune.

lundi, août 17, 2009

négligé

Nous avons profité de la vacance de notre banquière pour retourner écumer les boutiques de décoration du centre commercial de Rosny 2 .
Honnêtement, à quelques articles près, nous aurions pu trouver cela localement, mais c’était essentiellement prétexte à un « road movie » en banlieue parisienne pour ces dames. Mon rôle se limitant aux fonctions de chauffeur.

En effet, le bût avoué de ce voyage était de trouver de ces chiffons que l’on oublis négligemment sur les meubles pour couper leur rigide austérité et donner aux pièces trop ordonnées un semblant de « laisser-aller » sans qu’elles perdent leur classe et leur cachet. Par exemple, un chemin de table suranné pour vieillir une table trop neuve ou un plaid effrangé pour réchauffer un canapé trop « design ». Enfin, ce genre de choses pour lesquelles un avis masculin importe peu mais qui semble nécessiter chez nos compagnes la tenue de débats et de referendums tant sur les formes que sur les couleurs ou la matière.

Ainsi, elles ont choisies pour unir le cuir noir, le bois, le verre, la blancheur des mur et la couleur chocolat, un tapis arc-en-ciel déclinant toutes les teintes du marron à l’orange. Ainsi que des tissus de lin écrus ou naturels.

L’ensemble est harmonieux et apporte aux teintes si tranchées et aux matières si disparates, la chaleur qui leur manquait.

dimanche, août 16, 2009

R.I.P.


R.I.P.
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

Samedi, Mamie nous a appelé pour nous annoncer le décès de Marcel V..


C’est un peu grâce à lui et à sa femme que l’on a su qu’aussi fermés, casaniers et bourrus que soient les picards, lorsqu’ils vous ouvrent leur porte, c’est leur cœur et leur amitié qu’ils vous offrent.

Même si, plus de sept cents kilomètres les séparent, ils sont toujours restés très proches, malheureusement, il est à craindre que l’âge aidant, il ne soit que le premier d’une longue liste d’amis partis querir un monde meilleur

vendredi, août 14, 2009

Quand c'est bon, pourquoi s'en priver :

Les créatifs de la nouvelle campagne AXE. On a monté un groupe de latinos body-buildés : les MUCHAS MARACAS pour vous faire groover sur la nouvelle danse de l’été : la HOT FEVER. Voici peut être un tube pour cette été 2009, ce sont les Muchas Maracas !!!

jeudi, août 13, 2009

G.I. Joe

PARAMOUNT PICTURES et SPYGLASS ENTERTAINMENT présentent en association avec HASBRO, une production Di BONAVENTURA PICTURES, un film de STEPHEN SOMMERS : G.I.Joe avec ADEWALE AKINNUOYE-AGBAJE, CHRISTOPHER ECCLESTON, JOSEPH GORDON-LEVITT, BYUNG HUN LEE, SIENNA MILLER, RACHEL NICHOLS, RAY PARK, JONATHAN PRYCE, SAÏD TAGHMAOUI, CHANNING TATUM, MARLON WAYANS ET DENNIS QUAID (toujours excellent en baroudeur, cf. Claudine).

Le scénario est STUART BEATTIE et DAVID ELLIOT & PAUL LOVETT d’après les personnages HASBRO G.I. JOE®.
Directeur de la photographie : MITCHELL AMUNDSEN - Décors : ED VERREAUX - Montage : BOB DUCSAY et JIM MAY - Costumes : ELLEN MIROJNICK - Musique composée et dirigée par ALAN SILVESTRI - Un film produit par LORENZO Di BONAVENTURA, BRIAN GOLDNER et BOB DUCSAY sorti le 5 AOÛT 2009, d'une durée de 2h00 environ.


Renseignements sur www.gijoelefilm.fr.
Un bon film d'action, qui bouge bien mais ne laissera pas un souvenir impérrissable même à Mat dont c'était "Le" jouet en son temps.

mercredi, août 12, 2009

...



mardi, août 11, 2009

C'était un grand arbre...


Bien souvent, je m’inquiète de la pauvreté du vocabulaire que mes contemporains utilisent, oublieuse qu’est cette nouvelle génération, de la beauté du langage et de l’importance de la précision.

C’est en lisant un panneau présentant la flore sur la route de La chapelle à La Fontaine Bonneleau que je me faisait la réflexion : combien le nom de ces arbres était romantique, faisant allusion à ces plantes, les précisant et nous permettant de les distinguer les uns des autres. Ils permettent en deux ou trois mots de préciser ce qui pour l’ignorant nécessiterait un bon paragraphe.

« L’Aulne Glutineux, le verne ou Alnus Gluttinosa : L’Aulne est une variété d’arbre qui perd ses feuilles chaque hivers. Ils sont fréquents dans les zones humides, peuvent atteindre 25 à 30 mètres. Les aulnes forment des futaies appelées « aulnaies ». Pour les anciens Bretons, l'aulne était l'arbre de l'union, il faisait partie du bosquet sacré des druides. Chez les Grecs et les Romains, c’était l'arbre de la mort. Il doit son appellation « verne » au celtique. Leur bois d'une couleur rouge caractéristique est imputrescible et extrêmement léger, il est employé notamment pour les pieux de pontons, des mats, des boucliers, et maintenant la fabrication de guitares. Le qualificatif de « Glutineux » vient des feuilles vertes sombres dessus, plus claires dessous, grossièrement ovales, dont le contact est poisseux mais aussi de son écorce profondément rainurée de laquelle s’écoule parfois de la sève au gluten. Voilà, tout est dit dans le terme glutineux : Une matière qui contenant du gluten est poisseuse, collante comme la glu (colle issue de l’écorce des arbres, plus spécifiquement le houx.).

Le bouleau blanc ou Betula Pendula : Les bouleaux forment des futaies appelées boulaies ou boulinières. Sont nom provient de l’ancien français « boulaie », le bois ou la petite fôret. Cet arbre caduc majestueux de la famille des betulaceae fleurit d'avril à mai. Ses fruits sont des cônes allongés de 10 cm de longueur, dressés puis pendants pour le mâle et de 3 cm dressés pour la femelle. Cet arbre à l'écorce blanche écaillée peut atteindre 20 à 30 m de hauteur et jusqu'à 60 cm de diamètre à la base. Sa croissance est très rapide, près de 12 mètres en 20 ans. Sa durée de vie est estimée à 100 ans. Sa sève riche en composés actifs, ainsi que son écorce, recèle de nombreuses propriétés. Il tiens le terme de pendula à ses rameaux nus qui retombent.

Le Charme commun ou Carpinus Betulus : Le « Charme dérive du nom latin du charme commun, carpinus. Ce mot viendrait des racines celtiques, car, désignant le bois et pen désignant la tête, car le bois de charme servait à fabriquer les jougs des bœufs comme des esclaves

Le Chêne pédonculé ou Quercus Robur : Le bois de chêne, du chêne pédonculé et du chêne rouvre était utilisé en Europe pour la construction navale jusqu'au XIXe siècle et les principales essences de bois utilisées dans la construction des charpentes en bois des bâtiments en Europe. Aujourd'hui le bois de chêne reste couramment utilisé dans la menuiserie, la parquèterie, et la production de plaquage. Les tonneaux dans lesquels les vins rouges, xérès et d'autres spiritueux tel que le scotch whisky et le bourbon sont vieillis, sont des fûts de chênes. Les tonneaux de chêne contribuent à la saveur vanillée de ces boissons. Les copeaux de bois de chênes sont utilisés pour le fumage du poisson, de la viande, du fromage et d'autres produits alimentaires. Le terme « Quercus » viendrait du breton kàer gwez, le bel arbre.

L’Erable Champètre, Acer Campestris ou l’Erable Sycomore, Acer Pseudoplatanus : Le mot latin Acer signifie pointu. La langue française en a tiré le mot acéré (tranchant). L'arbre doit ce nom à son bois qui servait, dans l'antiquité, à la fabrication de lances autant qu’à sa forme en as de pique.

L’Hêtre Commun ou Fagus Sylvatica : Le latin fagus a donné les termes fol, fou, fau, foutel pour désigner cet arbre en ancien français et dans les dialectes. d'où fouailler « fouetter » ( fouaille petit bois de hêtre utilisé comme combustible anglais fuel ) et fouet, à l'origine « petit hêtre ». Le terme hêtre est issu du francique *haistr le terme est surtout picard. Symbole de sagesse, il est l'un des quatre piliers (avec le chêne, le bouleau et l'olivier) de l'année solaire chez les anciens Celtes. Rien ne remplace la puissance calorifique de son bois.

Le Merisier ou Prunus avium encore appelé "cerisier des oiseaux" ou "cerisier sauvage" est un arbre originaire du Moyen-Orient appartenant au genre Prunus. Le nom de sont fruit est la Merise, Il est a l’origine de nos Cerises actuelles.

Le Noyer ou Juglaris Regia encore appelé noyer royal (Juglans regia), est un arbre assez commun, originaire d'Eurasie, cultivé pour son bois recherché en ébénisterie et ses fruits, les noix, riches en huile. Il tire l’appellation de royal du fait que tous les noyers étaient sensés appartenir au roi. Ils produisent un bois dur, agréablement veiné et coloré très réputé en ameublement et placage. Les racines du noyers sont utilisées sous le nom de ronce de noyer. Le noyer produit du juglon qui, par un phénomène d'allélopathie, empêche les autres plantes de pousser autour du noyer, d’où l’appellation Juglaris.

Le Saule Marsault ou Salix Caprea : Contrairement aux apparences, le terme français « saule » n'est pas issu du latin salix, accusatif salĭcem qui a donné en ancien français saus et sausse, mais du germanique *salχaz > francique *salha1(Cf. vieil anglais salh )2. Une rangée régulière de saules est dénommée une saulée3. Une saulaie est un endroit où poussent des saules, tout comme une saussaie, terme vieilli et régional. Dans les mythologies orientales et chrétiennes, le saule est symbole d'immortalité. Le saule jouit d'un ambassadeur célèbre : Alfred de Musset , qui appréciait cet arbre. Voici un extrait de son poème Le Saule :
« Mes chers amis, quand je mourrai,
Plantez un saule au cimetière.
J’aime son feuillage éploré ;
La pâleur m’en est douce et chère,
Et son ombre sera légère
À la terre où je dormirai ».
Tous de magnifiques noms pour de magnifiques arbres. Ceux qui me connaissent auront compris que je viens de finir la biographie de Françoise Hardy dont je vous parlais il y a quelques jours et qui doit son titre au nom étrange de l’arbre appelé lui : le désespoir des singes ou « Araucaria du Chili ».

dimanche, août 09, 2009

Alors, ca roule ma poule ?

Je crois avoir glissé dans un post ou un autre, fait référence en passant à la panne de la pauvre Titine. En gros, elle ne marche plus sans faire autant de bruit qu’un groupe de rock. Ca l’a pris en revenant de Lachapelle-aux-pots où l’ambiance n’est pourtant pas folichonne.

Quand je l’ai portée au garage Peugeot à Dury, ils me l’on gardé pour « bruit dans le moteur ». En détail, j’ai appris le lendemain que pour eux, elle avait un petit désaxage dans la poulie du vilebrequin. Bon, ne vous attendez pas à ce que je sache exactement ce que cela veut dire, même avec l’aide d’un petit graphique.

Ils devaient me la garder qu’une seule journée aussi ai-je emprunté la Titine d’Isa histoire de ne pas être en reste. Mais, il est apparu qu’en voulant la réparer, ils aient fait pire que mieux. Lorsque je suis venu la récupérer, ils se sont rendus compte que si elle avait changé de mélodie, le voyant moteur était allumé. Comme ils ont décidé de la garder en observation quelques jours de plus histoire de voir ce qu’elle avait dans le ventre, j’en ai loué une au forfait journalier.

Alors, là, il semblerait que la courroie d’accessoire ai fendue la pompe de direction assisté dont l’huile à chu sur l’électrovanne. Là encore, ne me demandez pas de quoi il s’agit, mais cela existe puisque le correcteur d’orthographe de Word ne signale pas une faute de vocabulaire. Du coup, je ne la récupérerai que lundi et je me demande si j’ai bien fait de louer une voiture au forfait journalier.

samedi, août 08, 2009

8 Août, Dakota tapisse avec moi à Lachapelle aux pots

8 Août, Dakota, l'un des maine coon d'Isabelle
Tandis que je tapisse chez le fiston, les deux Maine coon d'Isda, d'une envergure de plus d'un métre, m'aident à mesurer mes découpes en jouant avec mes outils. Comme je ne peux ouvrir les portes de peur de les voir s'échapper de cette nouvelle maison qu'ils connaissent à peine, je sue comme un boeuf.

vendredi, août 07, 2009

L'An 1

Au tout début de notre ère, Zed et Oh, deux «chasseurs-cueilleurs» pas vraiment dégourdis, sont bannis de leur village natal. Feignants, peureux et incapables de chasser, les deux compères se retrouvent livrés à eux-mêmes dans un environnement hostile. Ils n’ont pas d’autre choix que de quitter l´endroit qu´ils ont toujours connu pour s´aventurer vers l´inconnu...

Faire ses changements d’adresse

Ca y est, notre déménagement s’est enfin terminé par le transfert des deux chattes, un peu stressées par l’accélération de ces derniers jours. La phase d’emménagement s’achève aussi en douceur, chaque pièce trouvant petit à petit sa place dans le puzzle de notre nouvel intérieur. Il est donc temps de faire le point sur toutes les démarches administratives liées à un déménagement.

- La première des formalités que nous avons entreprise, c’est d’informer notre société d’assurance habitation afin que notre contrat nous couvre en totalité sur les deux sites durant la période de double résidence.

- Nous avons effectué les relevés des compteurs d’eau, de gaz et d’électricité, tant dans l’ancienne demeure que dans la nouvelle.

- Déclaré notre nouvelle adresse à nos banques et caisses d’épargne, à la caisse d’allocation et la caisse d’assurance maladie. Il me reste à vérifier qu’elle ai bien été prise en compte au niveau des impôts et des caisses de retraite (un seul site pour cela : https://www.changement-adresse.gouv.fr/ ).

- Le transfert de ma ligne personnelle de téléphone s’est bien effectuée mais avec à la clef un changement de numéro, j’ai donc récupéré internet. Il me reste à faire monter une nouvelle ligne professionnelle pour l’association.

- Les quotidiens arrivent bien au bon endroit mais ce n’est pas encore le cas des hebdomadaires et des mensuels.

- La poste est informée de notre nouvelle localisation et doit assurer durant six mois le réacheminement de notre courrier.

- Ce n’est pas des plus agréable, mais Il me faut prévenir la préfecture afin qu’elle sache où adresser les contraventions, la carte grise doit être mise à jour dans le mois qui suit le déménagement.

- N’oublions pas de prévenir la mairie afin d’être inscrit sur les bonnes listes électorales.

- Enfin, détail non négligeable, nous avons prévenu nos employeurs.

- Et n’oublions pas de prévenir la bibliothèque municipale, les différentes associations et clubs auxquels nous appartenons, les établissements français du sang puisque je suis donneur.

Bon, avec tout cela, j’espère ne rien avoir oublié.
P.S. : J'ajoute qu'il ne faut pas oublier de renvoyer les cartes de changement d'adresse sur les registres FIV et LOF (chats et chien). En effet, en cas de changement d'adresse, beaucoup de chats et de chiens se sentent un peu perdus et en profite pour ce faire la belle. Ors, bien souvent, les adresses et numéros de téléphone ne sont pas à jour et les animaux sont perdus. Au passage, prévenez votre vétérinaire qui continuera ainsi de vous transmettre les rappels pour les vacinations.

jeudi, août 06, 2009

La temblante du mouton

Hier, nous sommes allé aider Matthieu chez lui à La Chapelle-aux-pots. Il m’a encore rappelé qu’il est plus rapide de prendre les petites routes que de passer par la nationale ou de perdre quatre euros sur l’autoroute qui vous fait faire un détour de plus de vingt bornes pour une perte de temps de près de vingt minutes. Malheureusement, je suis un adepte du G.P.S. qui semble ignorer que l’on ai tracé d’autres voies pour s’y rendre. Or, lorsque l’on a l’habitude d’obéir bêtement aux ordres de ces engins, on en viens à perdre tout sens de l’orientation et il suffit d’un grain de sable ou de la panne d’une poulie de vilebrequin pour que l’on se retrouve perdu comme un con en plein centre d’un bled paumé. Il ne reste plus qu’à recourir aux bonnes vieilles cartes.

Bien souvent, par force de l’habitude ou par obéissance aveugle, on fait comme les moutons de Panurge, on suit le mouvement sans réaliser que l’on dispose de solutions simples à portée de main. C’est la même chose avec la vague de grippe actuelle. A écouter tous les laboratoires pharmaceutiques, seul un attirail de masques, de vaccin et de Tamiflu permet de se prémunir. Mais c’est un peu faire table rase des conseils, des us et coutumes de nos anciens qui en leurs temps nous protégeaient tout aussi efficacement.

Préventivement, je me souviens que ma mère nous disait : « Mes enfants, lavez-vous les mains au moins trois fois par jour, avant de manger et autant de fois que vous irez aux toilettes. ». C’est un sage conseil lorsque l’on ne veut pas se choper les virus des autres. Nous devions aussi tenir notre main devant notre bouche quand nous toussions ou éternuions. Chaque matin, nous ouvrions en grand toutes les fenêtre afin de renouveler l’air, l’assainir et que le froid extérieur tue tous les microbes et acariens ou que la chaleur les dessèche. De même, tout l’été, nous dévorions de bons fruits juteux et gorgés de soleil, tout comme à l’automne, elle prenait la précaution de nous bourrer de vitamines.

Si jamais nous étions malade, nous gardions le lit afin d’éviter de transmettre la maladie. Il ne nous serait jamais venu à l’idée d’aller faire un tour dans un métro bondé. Nous gardions la chambre, une huitaine, bien au chaud, suant sang et surtout l’eau du bouillon léger qui participait à la diète destinée à nous faire éliminer toutes les toxines accumulées. Si nous toussions trop, nous avions le droit au cataplasme de moutarde ou la cuillérée de gelée royale. Nous manquions l’école et les journées nous semblaient suffisamment longues pour que nous évitions à l’avenir de se promener nu-pieds. Dans l’ensemble, nous étions rarement infecté ou, si c’était le cas, notre système immunitaire était suffisamment fort pour qu’une grippe ressemble plus à un rhume qu’à autre chose.

De nos jours, à force de prendre soin de nous et sous prétexte de nous éviter tous les petits désagréments de la vie, nous nous retrouvons avec de plus en plus de contraintes, des masques sur la figure et des piqûres alors que rien ne dit que nous croiserons un jour le virus.

mercredi, août 05, 2009

Bricol' Girls

Avez-vous remarqué messieurs combien ces dames investissent un de nos domaines autrefois réservé : Le bricolage. Je ne parles pas là de la charmante équipe d’Alain Chabbat. Ne voyez aucune allusion grivoise dans mes explications sur le maniement d’un perforateur pneumatique, c’est simplement la narration de mes récents déboires et cette constatation amère : Je ne suis pas un professionnel en ce domaine.

Fort de mon récent succès dans le montage et l’installation de deux meubles de cuisine, j’ai entrepris l’installation d’un meuble haut au dessus des commodités pour le stockage des rouleaux et autres produits sanitaires. Enfin, succès relatif puisqu’il m’a fallut refaire le plan de travail trop court de deux centimètres, mais c’est une autre histoire.

Claudine, sûrement échaudée par mes précédentes expérimentations a souhaité prendre avis auprès de notre belle-fille, cuisiniste de son état qui nous a fourni un devis et des plans pour deux meubles hauts de 40 centimètres de large sur autant de profondeur et 70 centimètres de haut. Elle avait aussi prévu un filler de 4 centimètres puisque mes toilettes font 84 centimètres de large. L’idée était bonne, mais dans un soucis d’économie (surtout financier), j’ai opté pour un meuble de 80 centimètres de large sur 40 de profondeur et soixante dix de haut. Bien centré, je pourrai même me passer du filler (c’est une simple planche destinée à masquer le trou). Bref, deux fois moins cher pour le même effet.

Je monte le meuble, c’est facile, il suffit de faire comme sur les dessins et dans l’ordre. Le plus long c’est de ventiler les vis conformément aux lettres qui leurs sont attribuées. Ils fournissent même une clef octogonale pour les visser. Résultat, il est magnifique, comme au magasin. Je suis aussi fier que l’on peut s’y attendre. Il ne reste plus qu’à accrocher les deux patères sur le mur et l’y suspendre. Et là, c’est le hic ! Ni les vis ni les chevilles ne sont fournies.

Claudine soupçonneuse, s’imagine alors le pire : le meuble qui se décroche, fracassant la faïence en dessous, la chasse d’eau, la toilette, le petit chat qui cache une balayette ainsi que le dérouleur de PQ, l’eau qui s’échappe et envahie l’entrée, la salle saccageant le beau tapis et surtout la cuisine. Enfin, vous imaginez le tableau…

Bref, retour au magasin où une damoiselle aussi frêle qu’un papillon m’explique et me vends des vis de 6 par 40, des chevilles de 8 par 40 et un joli foret à béton, si cher que je me demande si sa pointe est en diamant. Après un savant calcul et quatre croix artistiquement dessinées sur le mur blanc, je chausse ma perceuse du solitaire et grimpé sur la troisième marche du marchepieds, j’attaque. Enfin, j’attaque, c’est une façon de parler car au bout de quelques heures, même si les murs ont des oreilles, la seule chose qui soit percée, ce sont mes tympans. La dépression sur le mur est moins importante que la mienne, à peine un centimètre.

La phalène du rayon bricolage m’avoue enfin que pour le béton vibré, rien ne vaut un perforateur, mais comme elle n’en a plus à louer, il faudrait que je casse ma tirelire. Pour quatre trous, j’hésite… Éventuellement, le mettre sur le coté, de profil. Vous imaginez, 40 centimètres de profondeur sur les quatre-vingt de largeur, plus moyen de se lever des gogues sans se prendre la tête…ne plus pisser debout, c’est pas humain.

Heureusement pour moi, en levant le coude sur le balcon, une des amies de Claudine nous avoue que pour son petit Nöel, elle s’est payée un de ces bel engin pneumatique et toute la panoplie de diams qui va avec.

Le soir même, elle me refile donc une valisette contenant l’engin, le mandrin pour accrocher les forets et une collection de toutes tailles et calibres. Mais, vu l’heure tardive, je remets au lendemain le second assaut.

Arcbouté entre la troisième marche du marchepieds et le mur, j’avais en main le perforateur chaussé du mandrin et de mon foret (Je n’allais tout de même pas lui crapaüter un élément de sa belle collection). Je l’avais bien réglé sur la force et la vitesse maximum. J’attaque. J’attaque, mais je perds, les quatre fers en l’air, les deux épaules à moitiés démises et le cul endolori, mais le mur lui, n’a rien.

Avant le troisième assaut, je prends la précaution de lire le mode d’emploi qui m’apprends que le mandrin ne sert qu’en mode perceuse, car sinon, la force du marteau pneumatique est renvoyée au manche, en l’occurrence, le manche c’est moi.

Troisième assaut donc, toujours arcbouté, mais un pied sur la deuxième et troisième marche, une mèche de même calibre à la place du mandrin et du foret, j’attaque. J’attaque et je n’y vois plus rien. La petite pièce, comme mes yeux, ma bouche et mon nez est envahie d’une poussière fine. La mèche a disparue comme dans du beurre chaud et le trou est deux fois plus long que prévu. En toussant, je réitère plus doucement et c’est fait. Je cheville et visse les patères avant d’aspirer tout du sol au plafond.

Il ne me reste plus qu’à accrocher le meuble et c’est là que l’on mesure l’intérêt d’écouter une professionnelle. En effet, c’est mathématique, pour passer la porte qui ne fait que soixante dix centimètres de large, il faut mettre le meuble de profil, et après, plus moyen de le retourner. La marge de quatre centimètres ne permet pas de passer la diagonale. Plus moyen de le présenter de face. Je dois me rendre à l’évidence, le seul moyen est de le démonter pour le remonter dans les toilettes directement dans le bon sens, d’où les deux meubles de quarante.

Nouveau problème, pas moyen de le monter à même le sol puisque les deux plinthes empêchent d’insérer les vis de quarante millimètres dans les trous prévus à cet effet. Je procède donc au montage depuis la lunette des toilettes en vissant alternativement un coté puis l’autre, à la main et à la pince puisque je n’ai pas la place d’insérer une clef à laine au début.

Lorsqu’il est enfin monté dans les WC, je me suis confronté à un autre problème. Ce genre de meuble est ainsi fait qu’en le faisant glisser de haut en bas, il s’accroche de lui même aux patères. Mais cela suppose que l’on ai prévu assez d’espace entre lui et le plafond pour pouvoir opérer ce mouvement glissant. Hors, comme il devait s’encastrer sous une corniche, le glissement ne m’était pas venu à l’esprit. Le seul moyen de l’accrocher consistait donc ne visser les patères qu’une fois le meuble en place. Je mis donc Claudine à contribution. Elle se tiendrait à cheval sur le siège avec le meuble sur la tête pendant que je revisserai les patères. Je vous passe la phase consistant à faire passer mon épouse de l’autre côté du meuble et le bris du dévidoir de faïence, mais tout est bien qui fini bien, le meuble est accroché tel que nous le désirions.

Moralité, cela me servira de leçon, les femmes bricolent aussi bien si ce n’est mieux que nous, enfin que moi c’est sûr.


eXTReMe Tracker