vendredi, mars 31, 2006

Amour

Qu'est-ce que tu aimes le plus chez moi ? Mon esprit ou ma beauté naturelle?

Ton sens de l'humour.

Vendredi, jour du poisson

Zut, c'est demain,
aujourd'hui c'est l'anniversaire de
Benj.

jeudi, mars 30, 2006

Logique : Le chat

Face à l'énorme succés rencontrés par mes précédents problèmes de logique, je me suis demandé si vous ne pourriez trouvé la solution de celui qui m'assaille en ce momment :
Sachant que la tartine tombe toujours du côté beurré, sachant également qu'un chat retombe toujours sur ses pattes, que se passe-t'il si on beurre le dos d'un chat ?

Les ardus lineaire

Il y avait longtemps que je n'avais pas entrepris de vous narrer l'un des domaines qui constituent mon univers artistique. J'espère que c'est avec plaisir que vous retrouvez ce petit symbole des arts.
Abordons donc celui qui est sans contestation possible l'un des mageurs.
LEZARD CUNILAIRE

Je n’aime pas la châtaigne et les marrons, quelque en soit le mode de préparations. Leur odeur m’insupporte depuis le pensionnat où l’on nous servait abondamment ceux ci en légumes comme en dessert. Je n’aime pas non plus le mélange pois-carottes, je ne sais pourquoi.

Hormis ces deux exceptions, je mange de tout.

Mais s’il est bien un domaine où les goûts changent, c’est en cuisine.

Dès ma plus tendre enfance, je portais aux nues le savant mélange Nutella/Banane/Camembert qui me semblait être l’aboutissement de l’art culinaire.

Avec l’âge, j’en vins à affiner mes sensations gustatives à tel point qu’adolescent j’y préférais une bonne demie langouste belle-vue ou des tripes à la mode de Caen qui ornaient le magasin familial.

Jeune adulte désargenté, je trouvais le réconfort gustatif dans les jambons-beurre et autres croques-monsieur, il faut dire que la restauration rapide parisienne ne faisait pas encore état des McDo et autres Quick.

A l’âge de raison, j’optais pour la cuisine familiale traditionnelle à base de poule au pot ou au riz, potées et plats en sauce.

Mes artères commandent maintenant des crudités, des fruits et des soupes fraîches.

Mais l’on ne peut parler d’art sans évoquer ceux qui le constituent : les chefs-d’œuvre.
Il est en effet quelques plats concoctés minutieusement par ma compagne ou moi-même qui atteignent en qualité ce vocable. Je pense particulierement à sa Flamiche picarde.

mercredi, mars 29, 2006

Logique : l’empereur et la Tortue Dicho.

Il était une fois, dans un pays lointain (lointain pour moi, peut-être pas pour vous.) un jeune empereur soucieux de se débarrasser de l’influence du conseil des sages de feu son père qui selon lui se faisait engraisser au détriment des fruits de sa couronne. Il convoqua donc ce conseil dans sa magnifique salle d’audience où juché sur son énorme trône d’albâtre peu confortable il surplombait la troupe de vieux barbons endimanchés de soieries, inquiets se demandant dans quelles guerres ou lois leur fougueux jeune maître allait les entraîner.
- « Quel est dans mon vaste royaume l’être vivant qui se meut le moins rapidement ? », demanda t’il à sa cacochyme assemblée.
Un imbroglio de murmures naquit en réponse à la question tandis que sortant vivement de la petite troupe rassemblée, un grand notable imposant, aux longues moustaches fines et tombantes sur un pourpoint carmin rehaussé d’or, s’avançait vers le trône de son souverain. Il conservait de sa carrière de militaire une certaine assurance et une prestance qui laissait à penser qu’il détenait toutes vérités. Il mit genou à terre à l’exacte distance imposée par le protocole millénaire et sans lever les yeux vers le jeune empereur, dit :
- « Des montagnes de l’Est ou se lève dans l’espoir de vous apercevoir l’astre du jour, à l’océan qui se prosterne à vos pieds à l’Ouest, des vents froids du Nord qui rêvent à vous caresser aux plaines du Sud qui brûle de votre amour, le plus lent de vos innombrables sujets est sans conteste la Tortue. »
Le jeune monarque qui ne s’en laissait pas compter observait dans l’assemblée les têtes opiner silencieusement du bonnet. Se tournant ver le capitaine de sa garde qui attendait deux fois plus loin que s’exprime la volonté de son souverain, il dit :
- « Que l’on tranche la tête de l’impertinent qui croit abuser l’empereur de toutes les terres émergées ! Chacun sait que l’escargot est beaucoup moins rapide que la tortue. N’y a t’il parmi vous de conseiller digne de ce titre ? Je réitère ma question : . Quel est dans mon vaste royaume l’être vivant qui se meut le moins rapidement ? ».
D’un geste sec et précis, le sabre du bushi écourta les idées et le corps du malheureux dont la tête encore fière et hautaine roula au pied de l’estrade d’albâtre confirmant la nécessité de la distanciation protocolaire.
Chacun, s’il n’avait craint les foudres de son dieu vivant eut pu donner pour réponse « un conseiller » car figée de stupeur la masse des grands de ce monde oscillait entre fuir ou reconnaître son ignorance. Tous se taisaient de peur qu’on leur accorde le bénéfice d’une réponse qui leur faisait défaut. Lorsque tout sourire, un petit homme adipeux qui avait hérité dans la fortune de son père de la présente charge, fendit la maigre foule à force de grands moulinets et autres effets de manches. Il tomba plus qu’il ne ploya là où une nuée de serviteurs avait ôté toutes traces du précédent drame pour y déclarer d’une voix mielleuse :
- « Oh ! Illustre père chéri de toute la création, le plus sage parmi les sages, dans votre infinie connaissance, votre parole d’or où naissent les lois affirme votre réponse à vos interrogations. Il n’est nul être plus lent que l’escargot. »
Ruisselant, les fesses levées bien haut, le petit bouddha attendait que la voix d’or lui verse sa récompense.
Présentant le drame, le plus austère des sages quitta ses collègues pour prendre une humble position à côté du lourdaud d’où il déclara :
- « Majesté, en vérité, je crains que le plus lent des êtres sous votre domination ne soit la « Tortue Dicho » qui chaque jour depuis sa lointaine naissance ne parcourt que la moitié de la distance qu’il lui reste à parcourir. »
Son voisin réalisant enfin son erreur, répandait sa graisse ainsi que le sang l’avait fait avant lui. Chacun dans l’assistance réfléchissant au caractère bien singulier de cette tortue, qui bien que rapide, n’atteindrait jamais son but. Plus que tout autre, l’empereur interloqué songeait. Au bout d’un moment de silence qui sembla, surtout au pénitent répandu, très long, l’empereur se levant de son piédestal dit :
- « Si un tel être vit dans mon royaume, nul doute qu’il en est le plus lent, mais comme il n’est pas possible de le prouver, je te questionnerai demain afin de décider si vous m’êtes de quelque utilité. »
Rassemblant ses jupes le souverain s’en fut rejoindre sa cité interdite où nul autre que ses serviteur n’entrait jamais.
Le lendemain, seul représentant présent d’un conseil décimé par une brutale épidémie, l’austère sage attendait face au souverain sa question.
- « Si tu peux déterminer en sept questions auxquelles je répondrai par l’affirmative ou son contraire le nombre de femmes qui peuple mon gynécée, je reconnaîtrai votre utilité. »
Après quelques instant d’une réflexion profonde, le sage déclara avant de poser sa première question :
- « Votre sagesse, mon roi, est grande car j’ose espérer que vous mettiez à ma porté la réponse à votre question. »
Puis il lui posa la première des sept questions qui devait lui valoir la vie sauve. Mais quelle est-elle cette question ?

Muse s'amuse: Dur, dur, d’�tre un b�b� !!!

Muse s'amuse: Dur, dur, d’�tre un b�b� !!!

Je reviens en courant de chez Muse où elle attire notre attention sur un début de fachisme inquiétant pour notre pays. Ne vous y trompez pas, derriere son poème et la chanson se cache la pire des "bip".

mardi, mars 28, 2006

Logique : Les chaussettes



Nous allons donc commencer par un premier exercice assez simple, afin qu'une certaine Opérée ne se fatigue pas les boyaux de la tête.
Il s'agit de résoudre le problème d'un ancien célibataire qui a la fâcheuse habitude bien masculine de stocker ses chaussettes sans les apparier dans le tiroir de sa commode( par commodité). Pour ne pas réveiller sa compagne le matin, il plonge les mains dans le tiroir et sort sans les voir deux chaussettes. Après s'être retrouvé une paire de fois avec des chaussettes de couleurs différentes, il décide de prendre autant de chaussette qu'il lui en faut afin d'avoir une paire de chaussettes identiques, quitte à ce trimbaler toute la journée avec des chaussettes dans sa sacoche ou dans la poche de son blaser.
Il vous faut trouver la formule mathématique qui permet de résoudre son dilème dans les cas suivants :
1 - Il y a 12 paire noires et 23 paires bleues dans le tiroir.
2 - Il y a 12 paires noires, 23 paires bleues et 7 rouges(pas des paires, il en a perdu une.)
Cet exercice correspond à l'apprentissage d'un tirage aléatoire selon un critère en informatique.
Nous verrons la prochaine fois plus compliqué : "L'empereur et la tortue Dicho." et vous trouverez en commentaire la bonne réponse. A moins que vous ne l'ayez mis vous même.
Comme Lulu le gagnant aura le droit à une carte postale. Bonne chance.

lundi, mars 27, 2006

Restons simple.

Pourquoi me compliquer la vie à faire un nouveau blog de problèmes de logique. Après tout, rien ne m'empêche de vous les posez et de les regrouper plus tard en un seul ensemble sous forme de table des matières.

L'informatique

Le dernier des professeurs et non des moindres, exerçait dans une matière spécialisée, l’informatique à l’école centrale d’électronique de la rue de la lune à Paris. Il s’agit de Mr Schranzt et je me souviens bien de son visage rieur derrière ses lunettes « demi-lune ». Bien que n’étant pas enseignant de profession, il était fin pédagogue. Je ne sais si c’est la raison de mon choix ou si le bon souvenir que j’en ai conservé est lié à la matière qu’il enseignait. Je fit la connaissance de ce vieux routier de la jeune informatique à seize ans, alors que je cherchais encore ma voie. Il ne nous assommait pas de théories rébarbatives, mais cherchais à nous apprendre un nouveau mode de pensée basé sur la certitude et la déduction. Il collait tout à fait avec la définition officielle de l’informatique qui se veut la science de l’information et nous faisait prendre conscience que tous les problèmes, plus ou moins grands de part le monde, qui nous semblent insolubles peuvent être réduits en une somme de petits problèmes solubles. Il nous y emmena en douceur par le jeu de devinettes et des mathématiques. Nous écoutions admiratifs les anecdotes issues de son parcours professionnel dans une informatique balbutiante.
Je pense d’ailleurs que je vais bientôt créer un blog d’exercices de logique inspiré des exercices ludiques qu’il nous proposait. Je vous signalerai sa naissance.

dimanche, mars 26, 2006

L'anglais

D'elle aussi, j'ai oublié le nom. Autan l'une était une jeune fille, éffacée, grande et blonde autant l'autre était une exubérante, petite brune d'un certain âge. Contrairement à l'une, sa méthode était classique et reposait uniquement sur un apprentissage par coeur du vocabulaire et des imparfaites déclinaisons verbales par contre sa pédagogie frôlait l'indécence. Elle jouait avec nous à un jeu de séduction. Les cinq iou six meilleurs de la classe s'arrogeaient le samedi le droit de porter son cabas lorsqu'elle allait faire quelques courses dans un supermarché anglais de la rue de rivoli. Elle invitais le meilleur à partager son thé de cinq heures, après les cours. Dans une pension de garçons comme la notre, obtenir ses faveurs était une question d'honneur. Pour cela, nous apprenions nos leçons. Mais, si mon amour de l'anglais n'en évolua pas pour autant, j'appris cette année là celui des anglaises. Elle enmena un groupe choisi de perséverants sur place où le bruit courrait à l'époque de leur esprit d'ouverture et notre capacité d'y remédier ( je ne pus à l'époque que tester celle d'une de mes compatriote.). Je me dois de préciser que derrière son exubérance, elle avait l'art de nous jauger, de peser nos espérances. C'est en partageant son thé qu'elle en vint à me proposer de tenter le concours d'entrée à l'école centrale d'électronique où je rencontrais celui qui fut pour moi le professeur le plus marquant.

Le piano


Le piano
Vidéo envoyée par Francoisetfierdeletre
La salle de la bretesque est équipée d'un vieux piano et lors des anniversaires, nous trouvons toujours un pianiste amateur.

samedi, mars 25, 2006

Le français


Comme il me faut un prétexte pour lâcher quelques souvenirs, et que par ailleurs mon public semble majoritairement féminin et dans l’enseignement, j’évoquerai aujourd’hui le souvenir de quelques professeurs qui m’ont le plus marqués.
J’ai oublié le nom des plus anciennes et cela n’a pas d’importance car l’hommage que je veux rendre, ne concerne pas leur famille.
La première m’enseignait le français dans les années 74-75 à l’institut Pasteur de Saint-Maur. Il s’agissait là, je pense de son premier poste. Comme j’ai déjà du vous le dire, j’étais à l’époque un petit cancre, genre casse-pieds et grande gueule. Mes parents m’avaient donc placé dans cette institution réputée pour la sévérité et l’efficacité de ses méthodes en cette période post-soixante-huitarde dans l’espoir que j’y acquit un minimum d’éducation. Ils désespéraient de m’y voir collé tous les samedi, jour de sortie des autres pensionnaires. Seules les mathématiques et les sciences naturelles trouvaient grâce à mes yeux et rehaussaient suffisamment ma moyenne pour me permettre de passer de très peu en classe supérieure. Je m’apprêtais donc comme d’habitude à brocarder cette jeune et nouvelle enseignante afin qu’elle m’envoie au fond comme les précédents ruminer son exaspération. Mais contrairement à ses prédécesseurs, elle n’était pas porté sur l’orthographe, ma bête noire encore aujourd’hui. Elle cherchait plutôt à mettre en valeur notre imagination. Elle avait recourt pour cela à l’éternelle rédaction mais les sujets en étaient peu académiques. Nous devions par exemple, pondre de une à quatre pages d’un roman policier décrivant la fuite d’une femme dans une ruelle sombre. La notation ne portant pas sur les accords ou la grammaire mais uniquement sur l’intensité du suspense ressenti par le lecteur, l’utilisation du style. Elle s’amusait et nous avec à enseigner la différence entre la forme et le fond. Je me souviens encore de son cours sur la notice d’utilisation d’un extincteur qui s’était achevé par un devoir où nous devions demander à notre tante si elle avait bien reçu son cadeau et en décrire l’usage en cas d’incendie dans son poulailler.
J’avais miraculeusement d’excellentes notes, ce n’était pas l’imagination qui me manquait et le plaisir que j’éprouvais à ces rédactions farfelues s’en ressentait sur l’orthographe et la grammaire. Le second trimestre fut consacré à la poésie comme étant un problème à résoudre. Cela commença par des petits jeux comme trouver le mot juste qui finirait la rime d’un texte plein de trous et susceptible de nombreuses interprétations. Ou encore, elle nous donnait un nom-racine en nous disant que nous aurions un point par mot de la même famille et que cela constituera si l’orthographe était bonne notre note de contrôle hebdomadaire. Elle nous appâtât avec des mots simple comme « nom » ou « domaine », mais cela devint vite « non » et essayez de trouver vingt mots issu de « non » vous comprendrez qu’au fur et à mesure que le jeux se compliquait, nous allions avec les racines grecques et latines de plus en plus profondément dans l’usage du dictionnaire, cinq minutes de jeux en classe contre quelques heures de recherches. Une fois notre vocabulaire élargi, elle nous fit découvrir la musique des mots au travers de chansons créoles ou africaines. Puis nous démontra combien il est plus facile de faire rimer une notice d’utilisation que d’exprimer en vers, les émotions d’une poule face au feu.
Plus que les notes et la satisfaction qui en découle, cette année m’apportât l’envie d’écrire. Il me fallu absolument pour mon anniversaire, à la surprise de mes parents, une de ces petites machine portable où déjà deux doigts tentaient de mettre en forme quelques pensées. J’y eu le droit car cette année là, je quittais officiellement le statut de cancre car dans le même temps, en sus du français, des mathématiques et des sciences de découvrait l’anglais sous un nouveau jour.

Vous aussi car ce post commence à être long.

vendredi, mars 24, 2006

Home

Après avoir retranscrit ma dictée d’hier au soir, j’ai réalisé que même dans mes galères les plus profondes, j’avais su me satisfaire de l’endroit où je vivais. J’en acceptais les inconvenants et profitais des avantages. Pourtant, dans ma vie, j’ai eu l’occasion de poser mes bagages en plein d’endroits. Je me souviens d’ailleurs de l’enquête de moralité nécessaire à mon entrée dans les transmissions lors de mon service militaire dont le questionnaire s’avérait trop petit pour y faire entrer toutes les adresses occupées lors des cinq dernières années.
Il faut vous dire que dès notre plus jeune âge, notre fratrie était habituée à une certaine mobilité dans nos lieux de vie. Le logement familial situé au-dessus du magasin à Paris était trop exigu pour y accueillir mes parents et leurs quatre enfants, c’est une des raisons pour laquelle j’ai passé ma prime enfance en nourrice à Courlon sur Yonne.
Après mes six ans et la naissance de Nadine, ma dernière sœur, la famille se resserra et nous occupâmes mon frère et moi une petite chambre de bonne au troisième étage de l’immeuble où se trouvait l’appartement familial.
Lorsque j’en eus dix, les garçons cédèrent la place aux filles. Nous migrâmes au sixième étage. A l’époque, l’amplitude horaire du magasin ne nous permettant pas de veiller tard après sa fermeture, nous prenions nos repas en même temps que les employés et le magasin fermé nous devions à tour de rôle par âge croissant montrer nos devoirs et réciter nos leçon à notre père tandis que ma mère inspectait le derrière de nos oreilles et frottait nos poignets à la recherche de sa hantise, la « crasse ». Hormis le mercredi soir où nous nous tassions tous les six, face au poste de télévision, sur le lit de mes parents ou couchés sur le tapis dans l’attente des exploits de Josse Randall, la soirée s’achevait officiellement sur un baiser avant que nous ne sortions pour nous coucher. Nous avions alors quartier libre et le loisir de veiller aussi tard que nous le souhaitions. Nous apprîmes assez vite que toute liberté a un prix car nous devions impérativement être présents au petit déjeuner commun avant l’ouverture du magasin. Si nous avions la chance de régner en maître au sein de nos petits appartements respectifs, nous en avions aussi les désavantages. Il n’y avait pas moyens d’échapper aux tâches ménagères. Nous nous y étions essayé au tout début, avant les épisodiques et apériodiques inspections surprises. Notre mère avait l’art de venir toquer à notre porte au mauvais moment, toujours au lendemain d’une mémorable bataille de polochon ou de tout autre événement susceptible de mettre sans dessus dessous notre chambrée. Elle promenait alors un œil furieux sous un sourcil interrogateur sur le champs de bataille avant de lâcher un froid « Je repasserai demain. ». L’autorité parentale avait à l’époque une toute autre valeur. Il n’était besoin de faire usage de violence pour nous faire comprendre où se trouvait notre intérêt. Le sujet n’était jamais abordé, mais il était implicite que notre appartement se devrait le lendemain d’être parfaitement rangé et correspondre en tous points aux critères de propreté maternels. Il lui importait peu que mon bureau blanc se retrouve bleu nuit, orné d’étoiles, les murs couverts de posters, les plantations de mais et de tournesols dans le bac du frigidaire, les livres empilés sous le sommier ou que nos hamsters et notre tortue se promènent en totale liberté. Seuls importaient l’ordre et la poussière. Elle promenait ses mains sur les plynthes et le dessus des meubles, poussait les livres à la recherche des moutons, les sanitaires devaient briller et les vitres luirent. Elle ne disait jamais rien de nos excentricités enfantines, juste en cas d’insatisfaction un « Je repasserai demain. ». Nous savions qu’à chaque passage ses critères seraient plus élevés. La leçon était bonne car nous nous efforcions en permanence d’échapper à cet œil inquisiteur en entretenant régulièrement à titre préventif la salubrité des lieux. Tous les quinze jours en alternance avec nos sœurs, nous descendions notre linge sale et nos draps.
Lorsque mon frère eu seize ans, il s’en alla rejoindre un studio avec kichenette dans l’immeuble voisin qui m’offrit comme lui plus d’indépendance encore.
Lorsque j’eu son âge, à son décès, je pris possession des lieux tandis que mes parents partaient soigner leur blessure dans la petite maison de campagne qu’il retapaient dans la Somme et que mes sœur entraient en pension à Joinville-le-pont sur la Marne. Je les y recueillais en fin de semaine avant la visite dominicale que nous leurs rendions.
A dix neuf ans, tout juste majeur, j’intégrais leur demeure car ils avaient mis un frein à ma vie de patachon en me coupant brutalement les vivres. Six mois plus tard, en raison de la promiscuité à laquelle nous n’étions ni les uns ni les autres habituée, nous emménagions à quelques kilomètres dans une maison plus vaste. Peu de temps après, tandis que je m’installais à Amiens, à une quarantaine de kilomètres dans un petit studio, ils partaient en emmenant mes sœurs au soleil de l’île d’Oléron.
Financièrement indépendant, je changeais assez souvent d’adresse, au gré de mes conquêtes à tel point qu’il vint un moment ou suite à une rupture assez rapide, je me retrouvais sans domicile. Je squattais alors mon bureau pour la nuit et les douches de la piscine municipale pour les ablutions.
Je ne sais si cette période m’a assagie, mais depuis lors j’ai appris à recevoir chez moi plutôt que de transporter ma trousse de toilette chez ces dames et ce n’est que deux mois avant mon mariage que je consentit à laisser tomber mon appartement.

jeudi, mars 23, 2006

Twinkle/Weep


Twinkle/Weep
Originally uploaded by Andreas_Caranti.
Que fait un informaticien quand sa voiture tombe en panne ?
- Il ferme toutes les fenêtres, sort de sa voiture, rentre à nouveau et essaye de redémarrer.

Ma mémée


Ma mémée
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

Comme le gardien de mes benjamins a décousu son pantalon, je suis allé rendre visite à ma belle-sœur Yvelines qui réside à une quinzaine de kilomètres d’Amiens. Pendant qu’elle faisait chanter sa machine à coudre à l’étage, je devisais avec ma belle-mère Reine qu’elle héberge. Nous en vîmes à échanger des nouvelles respectives de notre santé et la voir ainsi trembler sous l’effet d’une médication trop puissante m’a remis en mémoire la photographie de ma grand-mère que je scannais il y a peu.
J’avais pris ce cliché alors qu’elle tentait vainement de lire ce livre que la maladie de Parkinson faisait dangereusement osciller.
Derrière cette image de faiblesse, je voyais la femme résolue qu’elle avait été. Divorcée avec deux enfants en bas âge d’un cantonnier porté sur la dive bouteille et qui ne nous a laissé que le souvenir de son nom, elle s’était retrouvée mise au ban de la petite société de son bourg des Charentes. Elle n’avait du qu’a son courage et son habileté pour les travaux d’aiguilles de monter un petit atelier de couture où nous venions, petits parisiens passer les vacances mon frère et moi.
Lorsque son ouvrage lui en laissait le temps, elle nous organisait dans son pays de cocagne maint excursions, une chasse aux cagouilles, une pêche aux grenouilles, une bastonnade de châtaignier, un ramassage de tilleuls, une cueillette de champignons. Ah ! les champignons, ils finissaient dans cette toute petite poêle de fer anciennement blanc, pas plus grande qu’une soucoupe, dont j’ai hérité. Un souvenir culotté qui orne encore la batterie de Claudine. Elle m’y confectionnait la plus légère des omelettes avec un seul œuf. Elle adaptait d’ailleurs sa cuisine à notre présence et oubliait un temps les artichauts à la croque-au-sel, les biscottes et la soupe pour confectionner de magnifiques pommes au four, broyés du Poitou, crêpes légères, lapin à la moutarde et beaucoup d’autres bonnes choses au rythme du jeu des 1000 francs.
Lorsqu’elle ne pouvait se libérer, c’est nous qui le faisions. Nous partions patauger dévêtus dans ce qui restait du ru qui traverse la commune. Nous explorions les grottes qui le borde et dans lesquels reposaient des billes de chêne mises à sécher une cinquantaine d’année. Notre hardiesse ne se trouvait freinée que par la crainte de rencontrer un vif orvet ou une méchante vipère somnolant au soleil sur un des gros rocher.
Lorsque le temps ne s’y prêtait pas, nous jouions dans son vaste atelier à collecter avec de gros aimants les épingles et aiguilles tombées des petites mains qui devisaient en cercles prêt des fenêtres aux dernières lueurs du jour. Nous passions sous la longue et large table de bois sur laquelle s’étalait démembré le dernier patron à la mode parisienne nous caressions les pieds de « péllagie », le mannequin d’osier qui servait à l’assemblage. Nous recevions pour paiement de cette tâche qui n’en était pas une le droit de fouiller dans les chutes à la recherche du coupon qui ferait de nos rêve une réalité, sous les doigts habille de mémére Claire. Et, c’est muni d’un turban ottoman ou d’une cape digne de Zorro que nous nous endormions sur son édredon de plume d’oie dans la fraîcheur et la légèreté. Je nous revoie pendu aux lianes du saule-pleureur, affublés d’un pagne léopard, lancer ainsi que Tarzan ou Akim en sa jungle un puissant défis au rugissant « Moumousse », son ratier noir et blanc. Je sens encore sur moi la chaleur des cataplasmes à la moutarde et la fraîcheur de ses baisers sur mon front.
Je ne peux aujourd’hui que vous souhaiter pareille grand-mère que ma mémére Claire.

Soleil vert


Si vous ne le faites pas déjà, courrez chez Jean, il touche à l'absolu.

mercredi, mars 22, 2006

Refus

mardi, mars 21, 2006

N'importe quoi!

DSC04828

On vient d'embaucher une nouvelle secrétaire. Une de ses premières tâches est d'aller chercher du café. Très soucieuse d'impressionner son patron dès sa première journée au travail, elle va acheter une bouteille thermos pour s'assurer que le café restera chaud. Elle se rend ensuite au café du coin et montre sa bouteille au vendeur barman :
- Croyez-vous que six tasses de café tiennent là dedans ?
- Je crois bien que oui.
- Parfait, je vais prendre deux cafés normaux, deux expressos et deux décas.

Manque d'adresse

Je vous parle de beaucoup de chose dans le post précédent sans mentionner les liens qui vous permettrons de vous faire une idée plus précise de ce dont je parle, voici quelques liens qui vous guideront.

Les ouvriers français sont des arabes comme les autres : http://www.leplanb.org/page.php?rubrique=accueil

San Finna : http://www.sanfinna.com/ ou l'article de Mat : http://www.sanfinna.com/CoalitionIrak.htm#CPE

L'intelligent d'Abidjan : http://www.lintelligentdabidjan.org/Quotidien/index.php?p=5111

Baby-Pose


Baby-Pose
Originally uploaded by
Etolane.

Alors, ça fait combien de temps qu'il marche votre gamin ?


- Ca va faire 6 mois.


- Ben dites donc, il doit être loin maintenant !
Toute ma vie de père, j'ai eu la sensation d'apprendre à marcher à mon fils. Le soutenir sans faire à sa place, lui laisser suffisemment d'espace pour qu'il ne s'y sente pas brimé et ai assez de place pour s'y épannouir. J'apprends aujourd'hui qu'un de ses amis, le fils d'une des notres, qui avait trouvé du travaille en Suisse assez bien payé, va aller tous ses comptes faits en Espagne où on lui propose un contrat mieux rémunéré. De ce fait, j'ai tout lieu de me réjouir. Mais la lecture, il y a peu d'un article dans "le Plan B", une sorte de journal satyrique, légérement anarchique me pousse à y réagir. Cet article montrai chiffres vérifiés à l'appui que nos travailleurs français devenaient les expatriés du reste de l'europe. Que les riches luxembourgeois font désormais appel à des "bonnes" française comme les riches français d'après guerre faisaient appel aux bonnes espagnoles ou portuguaises. Le lendemain, j'en ai confirmation, Ismael se voit attribuer en allant travailler là-bas un salaire égal au double du mien alors que j'ai en France plus de vintg-cinq années d'anciennetés et qu'il ne fait que commencer. Certe, cela récompense son travail, il est méritant et tant mieux. Mais, il faut constater que pour un travail égal, on a tous avantages à travailler hors de nos frontières. Ainsi, Matthieu s'en va écrire des articles pour "l'inteligent d'Abidjan" en sus du "San Finna" au Burkina-Fasso, de "Vivre en Somme", "Agir en Picardie" et après le "Courrier picard" viendra mercredi "Nord-Eclair". Nous le verrons moins.

lundi, mars 20, 2006

Le printemps

J'ai eu énormemment de mal à passer de l'hivers au printemps. Imaginez vous que cet andouille de B ne veut absolument pas laisser mes fleurs tranquilles. J'avais une mignone petite GIF sans bordure (celle que vous voyez actuellement) et ce satané B voullais absolument me la transformer en JPG avec bordure. C'est quand même un monde. Il a fallu que je triche et stocke ma mignone sur HautetFort pour qu'elle tombe dans nos bras comme je le souhaite.
Sur HautetFort j'ai mis le site de mon club : http://USVA.hautetfort.com/,
mais aussi celui de mon fils : http://MatthieuHerault.hautetfort.com/ .

au tapis



au tapis
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

J'avais offert, il y a dix huit ans de cela, à Claudine, une petite caniche abricot que je pensais être toy.
En réalité, elle s'était révélée être naine et s'est plus Matthieu qui en fit sa camarade de jeu et qui en profita que Claudine, malgrè elle plus portée sur la gente féline.
Il y a cinq ans, cette chienne adorable nous quitta emportée par une crise d'urée.
Ce fut dans notre famille un déchirement. Elle avait su en presque quatorze années s'y faire une place importante.
Je l'ai vu rester des heures dans une inconfortable position, sans bouger une patte pendant que Matthieu alors très jeune triturait les poils d'une de ses longues oreilles pour en faire un ninnin, le pouce dans sa bouche.
Lorsque nous allions au parc, jouer au football ou grimper sur l'une de ces constructions de cordages, nous lui laissions en garde notre sac. Personne n'aurait pu nous y voler quoique ce soit. Qu'un chien ou un enfant s'en approche et la chanson commençait ! Elle grognait d'abord doucement et au fur et à mesure de l'approche, les canines de dénudaient et le son augmentait.
Certes, elle n'avait pas un physique impressionnant mais je peux vous garantir que jamais rien n'a disparut de l'un de nos sacs, personne ne s'est jamais fait mordre.
Matthieu l'avait baptisé "Daisy" comme la femme de Donald Duck son héros du nomment.
Dans la semaine qui suivit son trépas, Bandjo, un gros matou qui nous avait adopté disparut lui aussi. Nous avions à l'époque trois chats, chacun le sien, et l'équipe qu'il formait avec Matthieu était particulière.
Bandjo est le seul chat que j'ai jamais vu obéir au coup de sifflet. D'ailleurs, à par au cirque, je n'ai jamais vu un autre chat obéir.
La perte de ses deux compagnons récompensait bien mal sa réussite au baccalauréat. Il s'ensuivit ce que, bien que n'étant pas toubib, j'appelle une dépression. Des bouffées de larmes sans retenues quel que soient les activités en cours.
Nous ne souhaitions pas Claudine et moi reprendre trop tôt un compagnon qui quoique l'on en dise serait une contrainte nouvelle. Mais nous fûmes bien obligé d'abréger la période de deuil en changeant les esprits de tous par l'arrivé dans le foyer d'un nouveau compagnon.
Nous avions pris le parti de ne pas reprendre une caniche de peur qu'elle n'est à subir une comparaison peu flatteuse.
Nous ne voulions pas non plus reprendre un chat car la réussite scolaire allait scinder notre foyer et nous savions que Matthieu aurait bien d'autres choses à faire qu'à veiller au confort d'un chaton qui comme chacun le sait nécessite plus de soin qu'un petit chiot (litière etc...).
Nous avons donc transigé pour une petite femelle cocker américain. Mat la souhaitait noir et blanche, personnellement j'avais une préférence pour golden et Claudine la voulait champagne.
Nous avons entrepris un dimanche d’aller chez un très gros éleveur de la région dont la publicité orne tous les journaux d’Amiens mais dont je tairai le nom pour ne pas lui faire la moindre publicité.
Nous y avons découvert des conditions de « stockage » abominables, de nature à traumatiser n’importe quel animal. Les chiots étaient parqués par trente environ par bidons de plastiques. Il faut dire que la solution, bien que barbare, était ingénieuse pour n’importe quel fainéant.
Il s’agissait de cubitainers à vin de 80 cm cubes dont l’on avait découpé le haut pour que l’on y puisse admirer le bétail et dont le robinet servait à l’évacuation de l’urine. Les autres déjections étaient quant à elles allégrement piétinées par cette meute qui n’avait qu’une seule envie, être extrait d’un tel enfer. Le plastique leur brûlait les coussinets et les conditions d’hygiène devaient être à l’origine de la méchante toux qui en affaiblissait les trois quart.
Nous n’avons pas hésité longtemps, nous sommes repartis, peu désireux d’enrichir l’esclavagiste en libérant l’un de ces malheureux.
Le hasard, mais surtout l’itinéraire de retour nous fit passer devant une grande grille qui si l’on en croyait l’affiche abritait un petit chenil. Nous avions du mal à croire après notre visite dans cette grange si bruyante que ce petit corps de ferme paisible puisse abriter le moindre chien.
Mais si, le propriétaire, entouré d’une petite meute d’une dizaine de chiots de toutes races sous la surveillance attentive d’une chienne « berger picard » vint nous ouvrir et nous fit visiter son petit paradis. Il nous expliqua que spécialisé dans le berger picard, il faisait avec d’autres éleveurs qu’il connaissait des échanges de chiots. Nous lui racontâmes nos déboires avec son gros concurrent et il nous expliqua que ces containers venaient directement d’élevages intensifs et consanguins des pays de l’est. Bien sur, me direz vous, il nous vante sa marchandise. Mais pour avoir vu la propreté des anciennes stalles réhabilitées contenant chacune de deux à trois chiots pour deux mètres carrés, d’avoir assisté à la promenade sous surveillance maternelle dans ce grand parc de quelques-uns uns, discuté éducation avec leur maître nous avons compris que notre achat se ferait ici. Il n’avait malheureusement plus qu’un seul cocker américain, un mâle tout noir destiné à un autre client. Il nous conduisit à une stalle dans laquelle il disposait d’un couple de Cavaliers « King Charles » dont la morphologie est proche de celle des cockers puisque issus eux aussi des épagneuls.
Ils étaient aussi différents l’un que l’autre. L’un tricolore et l’autre marron et blanc, l’un vif et nerveux l’autre placide et doux. Le plus pataud ne cessait de faire des lèches à Matthieu. Nous le choisîmes avant de nous rendre compte qu’il s’agissait du mâle. On l’appela Saxo en hommage au bandjo qui nous avait quitté.
Si j’ai, aujourd’hui, fait un post aussi long sur ces animaux qui ont partagé un instant de notre vie c’est surtout parce qu’en scannant les vieilles photos de famille, l’on se rend compte que l’on a pas de souvenirs de tous ces petits instants que l’on a partagés ensemble et que l’on a tendance à oublier qu’ils ne nous survivent malheureusement pas. Je n’ai pas une photo potable de cette magnifique chienne qui a accompagné toute l’adolescence de notre fils, aucune preuve de son courage et de son amour pour nous. Je ne souhaite pas qu’il en soit de même avec ce petit saxo qui agrémente et justifie mes trois heures de promenade quotidiennes.

dimanche, mars 19, 2006

Qu'est-ce?


Photo 046
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

samedi, mars 18, 2006

humeur


Photo 068
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.

J'ai des hauts et des bas

vendredi, mars 17, 2006

Gourmande ?

J’ai oublié de vous dire qu’il en est arrivé une bonne à Titine. Il faut dire que c’est entièrement de ma faute, c’est sûrement la raison pour laquelle je ne m’en suis pas vanté.
Il y a maintenant de cela une semaine, Je prends Titine pour l’emmener faire un tour. Je ne sais ce qu’il s’est passé, distrait sans doutes, je n’ai pas vu venir le drame. Prise d’un accès d’autosexualité agressif, ma douce Titine s’est précipité sur une grosse allemande qui prise de la même folie s’est arrêtée brusquement. Et là, voilà t’y pas qu’elle entreprend de lui bouffer le cul. Bien sur, l’autre pas d’accord pour deux sous lui en a retournée une aussi sec.
Bref, l’allemande s’en est fièrement sortie et ma Titine qui ne tiendrait pas la route dans un combat de poids lourd, s’en est sortie avec un sévère œil au beurre noir qui a nécessité une hospitalisation d’urgence. Elle avait tout le tour de l’œil décoloré et l’orbite enfoncé. Nous l’avons fait sortir hier et il faut dire que le travail du chirurgien est magnifique. Elle est de nouveau resplendissante dans sa robe bleue nuit avec ses nouvelles chaussures, elle m’a emmené tournoyer. Elle a retrouvé toute la fougue de sa jeunesse. Je suis de nouveau obligé de freiner ses ardeurs.

Orthographe!

Que leur apprend t'on à l'école?

jeudi, mars 16, 2006

Bons plaisirs


Aujourd’hui, j’aborderai la masse de petites satisfactions que le quotidien nous apporte et dont l’habitude et la fréquence nous fait ignorer la valeur. Pour autant, du matin au soir, ils jalonnent notre quotidien nous apportant sourire et soulagement.
Comme j’ignore les votre, je ne vais que tenter de lister les miens matinaux.
Le premier plaisir innocent de la matinée ressenti dans les brumes du réveil matinal, je l’éprouve lorsque mes pieds refroidis par le carrelage s’échauffent précipitamment sous l’action du relâchement de ma vessie.
Le second m’est procuré par un de ces petits bâtonnets ouatés qui accèdent et soulagent les parties reculées de mon conduit auditif titillé par quelque nerf énervé.
Vint ensuite la béatitude engendrée par l’immersion de la partie plantaire et l’écoulement lent et voluptueux d’une eau douce, revigorante pourtant, apaisante.
N’oublions pas ces effluves qui passent, relent minéral et fleuri de ma moitié qui imprègne le premier étage de ma demeure tandis que le fumet du pain frais grillé se mêle aux entêtantes odeurs des jacinthes qui peuplent le jardinet au rez-de-chaussée.
Le crissement des pages d’un canard qui laisse généreusement sur nos doigts son surplus d’encre. Le vent qui joue avec, caresse votre visage et s’engouffre dans votre pardessus sans que sa froideur n’atteigne vos intimes parties douillettement calfeutrées dans du coton propre.
Ah ! Dieu que la vie peut être belle. C'est pourquoi, j'ai choisi d'adhérer à ce programme.

mercredi, mars 15, 2006

Perfection


J'interromps ma promenade matinale pour m'empresser de vous conseiller d'aller admirer le travail de Christine Bonfils qui malgrès une voix défaillante conserve son oeil et le bon. L'offrande du jour est magistrale.

Paulette aime

Puisqu'il semble que vous avez appréciés les tagliatelles au saumon, voici une nouvelle recette.
J'ai fait des paupiettes. Tout seul, comme un grand, sans m'attacher les doigts dans la ficelle.
Fortiche! non?
En fait, j'ai triché. Ce sont des paupiettes au fromage. C'est moins compliqué qu'avec de la farce.
Vous découpez un morceau de gruyere, on le foure dans une escaloppe de dinde, deux tranches de lard et l'on fait un paquet cadeau avec de la ficelle à roti.
Dans une large cocotte, un peu de matière grasse pas beaucoup, c'est pour jeter, vous les envoyez se faire dorer.
Pendant ce temps là, vous pouvez préparer tous les autres ingrédients. Personnellement, je suis un adepte de la tri-thérapie alors je mets trois gros oignons, autant de carrottes. Trois belles tomates et autant de gousses d'ail.
J'éminces les oignons pour ne pas les confondre avec une paupiette.
Je coupe les carottes en rondelles.
Mais non! J'ai pris soins de les économisés avant. Cette question!
Et dans la même assiette, je mets les gousses d'ail épluchées des quelle j'ai extrait le petit bout verdâtres pour rendre le tout plus digeste.
Dans une autre assiette, je coupe les tomates en gros quartiers.
Mais c'est pas tout, mais c'est pas tout.
Je prépare du sel, du poivre, de la moutarde forte, une petite tige de thym, une feuille de laurier et la verseuse de farine.
Attention, la farine laisse des traces sur les apareils photos.
Un petit verre de porto, enfin, un grand car entre deux, le temps qu'elles soient enfin revenues, vous pouvez boire un coup.
Pour qu'elles soient bronzées uniformément, fillez leur un petit coup de main car ces fainéantes ne se retournent pas toutes seulles.
Lorsque vous avez fini votre verre de porto, si comme moi, vous en avez marre d'attendre leur retour. Allez les cherchez avec un bâton.
Mettez les de côté.
Jetez la graisse qu'elles ont perdue, mais essayez de conserver le fromage qu'elles vous ont rendu.
A leur place, disposez dans un savant mélange de couleur le contenu de la première assiette. Vous savez, celles où il y a l'ail, les oignons et les carottes.
Resservez vous un petit verre de porto, car là encore, il faut être patient.
Cette fois si vous devez attendre que ces fichus oignons veullent bien fondre.
Prenez un bouquin, regardez la TV, écoutez la radio, rebuvez un coup mais surtout, n'allez pas faire un tour, ils en profiteraient pour cramer.




Lorsque ces messieurs sont enfin devenu transparents, vous marriez tout le monde.
Déposez dessus les paupiettes puis les tomates.
Arrosez avec ce qui reste de porto.
Alors, normalement, il faut environ une vingtaine de minute de cuisson la cocotte fermée.
Mais vu que je suis bourré, je finirrai la cuisson et on les mangera demain.
A chaque jour suffit sa peine.
Avouez que c'est une réussite.
Ca s'arrose.



mardi, mars 14, 2006

Muet

Deux statues d'un jardin de la ville de Paris, l'une masculine et l'autre féminine se font face depuis plusieurs siècles, lorsqu'un jour un ange descend du ciel et leur murmure :
- Vous avez été exemplaires pendant toutes ces années, donc évidemment je vais vous faire un cadeau. Je vais vous donner la vie, mais pour une demi-heure seulement.
Aussitôt dit, les deux statues s'animent se rapprochent l'une de l'autre et se ruent dans un buisson. On entend quelques bruits d'agitation des branches qui craquent des rires et des cris.
Au bout d'un quart d'heure les deux statues resurgissent le sourire aux lèvres.
- Il vous reste encore du temps, déclare l'ange, vous devriez en profiter !
La statue féminine se tourne alors vers son partenaire et lui dit :
- D'accord, mais cette fois c'est toi qui maintiens le pigeon par terre et moi qui chie dessus...

Parole de chti

Ch'est Biloute!

Ouvertures


Photo 025
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.
Dirait-on les mêmes que la semaine passée. Plus ouvertes et épanouies.

lundi, mars 13, 2006

Tagliatelles au saumon

A la demande générale, la recette pas très compliquée mais délicieuse des tagliatelles au saumon. Prètes en moins de 15 minutes et qui peut être réalisé par un gaucher affublé de deux mains gauches comme le prouve les trous dans le mur. Cette recette a l'avantage de ne pas générer énormément de vaisselle.
Tout d'abord préparer les ingrédients car c'est une recette de dernière minute:
Des pâtes fermes, attention, lorsque je dis fermes, c'est fermes. De ces pâtes qui peuvent cuire une heure tout en restant "al dente". Si vous ne trouvez pas de tagliatelles ayant cette capacité, vous pouvez vous rabattre sur des farandelles de savoie. C'est encore meilleur.
Prévoir la quantité selon le nombre de personne et leur appétit, et ne soyez pas pingre, elles partent comme des petits pains.
Second ingrédient, du saumon fumé. Là, vous pouvez vous montrer plus regardant à la dépense, c'est pourquoi je vous conseille la marque N°1, la moins chere. Il faut dire que ce saumon est destiné à la cuisson et donc n'a pas besoin d'être de qualité supérieure ou onéreux. Il faut compter environ une petite plaque pour deux cent cinquante grammes de pâtes. Pour celles qui sont fachées avec le tableau de convertion :
Un paquet de pâtes=une plaque de saumon.
Attention les gourmands, il s'agit de petites plaques, pas question de mettre un kilogramme de saumon pour 250gr de pâtes.
Vous découperer les tranches de saumon fumé en petites lanières de la largeur d'un demi petit doigt à peu de choses près. A moins que vous ne soyez doté de battoirs vous devriez obtenir le résultat ci-contre.
Les deux derniers ingrédients nécessitent plus d'attention si vous ne voullez pas que le résultat soit trop sec.
Un oeuf pour une cuillérée à soupe rase de crème fraiche et autant d'oeuf que de paquet de pâte. Vous essayez de monter le tout en omellette dans un saladier.
Sur la photo, les petits grains qui flottent, ce ne sont pas des saletés tombées du plafond, il s'agit tout simplement d'un peu de muscade pour relever l'ensemble.
J'ai dis Grains pas noix, de la muscade rapée.
Enfin, vous êtes pret à réaliser.
Une dixaine de minutes avant de passer à table, mettez les pâtes à cuire selon votre gôut à l'eau chaude ou froide. Lorsqu'elles sont cuite et encore un peu ferme( pas dures), vous les égouttez, puis vous ajoutez le saumon. On touille vigoureusement (pour mélanger et cuire le saumon dans les pâtes), une petite minute d'intense musculation. Puis vous versez l'omellette sur l'ensemble avant de muscler l'autre bras.
Vous servez et mangez. Je n'ai pas de photo du résultat final car cela refroidit assez vite et après, il n'en reste plus. Si jamais, par malheur, ayant les yeux plus gros que le ventre, il devait vous en rester. Un coups de micro-onde le lendemain, c'est toujours aussi bon.
Bon appétit.

C'est le printemps



Malgrè une temps plutôt frisquet, les fleurs commencent à sortir et la potée de Dine (crocus,tulipes, jacynthes et petits narcisses) sera surement en fleurs à la fin de la semaine.

dimanche, mars 12, 2006

Grivoise

Une dame voulant se marier pour la quatrième fois, va s'acheter une robe de mariée. La vendeuse lui rappelle qu'elle ne peut pas porter une robe blanche, puisqu'elle s'est deja mariée trois fois.
- Bien sur que je peux, je suis toujours vierge !
- Impossible !
- Et non, c'est vrai. Mon premier mari était psychologue, et tout ce qu'il voulait c'etait en parler. Le second etait gynécologue, il ne voulait que regarder. Et le troisième, ah le troisième... Il était philatéliste, ah mon dieu, comme il me manque...

Promenade dominicale


Promenade des jours
Vidéo envoyée par Francoisetfierdeletre
Allez, je vous enmenne faire un tour.

samedi, mars 11, 2006

Bricolage

Comment faire pour ne pas se taper sur les doigts en enfonçant un clou ?
Il faut tenir le marteau à deux mains.

Cabotine


« Toutes ces facettes, on dirait le cabochon d'une cabocharde. »

C’est le commentaire que j’ai déposé sur le groupe d’autoportrait de Julie. J’ai à la suite reçu un message un peu étonné par l’emploi du mot cabocharde. Il semblerait que le dictionnaire Français/Anglais n’a pas emmené tous les sens que je voulais donner à ce petit compliment.. C’est pourquoi je me lance dans une petite explication de texte :
CABOCHON :
Le dictionnaire de l’Académie française nous dit : Pierre précieuse polie et que l’on a pas taillé, il s’emploie aussi comme adjectif.
Le dictionnaire des horlogers nous dit : Ornement en relief sur un cadran.
Le dictionnaire des informaticiens nous dit : Abrév. usuelle de la touche d’un clavier.
Le dictionnaire des parfumeurs nous dit : Bouchon d’un flacon de parfum ou d’une carafe.
Le dictionnaire du bon langage de l’Abbé Blanchard nous dit : Têtu ou obstiné.
Bélisle, dans son Dictionnaire nord-américain de la langue française, ajoute un autre sens au mot caboche: «Une bonne caboche – un homme de sens.»
Les chercheurs Hatzfeld, Darmesteter et Thomas, dans leur Dictionnaire général de la langue française, nous rappelle l'origine du mot: «Caboche: s.f. Etymologique – dérivé du latin caput – tête. La forme caboche est d'origine picarde. »
Pour un picard, un CABOCHON est un bouchon d’un flacon.

Et une
CABOCHARDE :
Le dictionnaire de l’Académie française nous dit : adj. XVIe siècle. Dérivé de caboche.Fam. qui refuse les ordres. Un gamin cabochard. Un cheval cabochard. Subst. Un cabochard, une cabocharde.
Le dictionnaire des horlogers préfére s’abstenir.
Le dictionnaire des informaticiens nous dit : Abrév. usuelle de la touche Alt.
Le dictionnaire des parfumeurs nous dit : un parfum qui laisse sa trace. Inoubliable est le mot juste pour décrire cette fragrance.
Le dictionnaire du bon langage de l’Abbé Blanchard nous dit : Têtue ou obstinée.
Les chercheurs Hatzfeld, Darmesteter et Thomas, dans leur Dictionnaire général de la langue PICARDE nous disent qu’une cabocharde n’en fait qu’à sa tête…
Je voullais donc dire :
Julie, notre petit bouchon polie continue d'en faire qu'à ta tête, je l'ai mise dans mes préférées.

vendredi, mars 10, 2006

Le mont St Michel


Le mont St Michel
Vidéo envoyée par Francoisetfierdeletre
Le mont Saint Michel

Photo matons

Le grand andouille qu'il est devenu ayant oublié le chargeur de l'appareil photo (pour ceux qui n'ont pas suivi car j'en ai touché deux mots hier), j'ai du me rabattre vers la numérisation.
Hé bien c'est génial!!
Mes tirroirs regorge de ce qui sera bientôt réduit à un DVD ou une adresse sur Flickr.
Mieux encore, comme vous pouvez le voir, ce n'est pas parceque je suis le neveu d'un grand photographe que je savais cadrer un photomaton.(Celui-ci, même mal cadrer, il me plait, surement à cause de la tête qu'il fait.). Hé bien on peut en profiter pour les retailler, recentrer les personnages, ôter un brouillard rosâtre du à la vieillesse d'une pellicule et plein d'autre choses encore. N'est-ce pas magnifique de pouvoir ainsi dépoussiérer ses souvenirs, les rajeunir même et retrouver le plaisir de la surprise du premier photomaton.
Je commence seulement à les mettre sur flickr. Allez-voir.

A tes souhaits

Comme hier ma petite blagounette semble avoir détendue certains, je vous en propose une autre :
Un homme entre dans un bar avec une autruche derrière lui :
- Je prendrai une bière.
Il se tourne alors vers l'autruche et lui demande :
- Et pour toi ?
- Je prendrai une bière aussi.
Le patron amène les deux bières :
- Cela fera 36 francs, s'il vous plait.
Le type plonge la main dans sa poche et sort la somme exacte. Le jour suivant, l'homme et l'autruche reviennent.L'homme demande une bière et l'autruche la même chose. A nouveau, l'homme met la main dans la poche et sort la somme exacte. Cela devient une routine, chaque soir les deux reviennent dans le bar. puis un soir :
- Comme d'habitude ? demande le patron.
- Pour changer, je vais prendre un double scotch.
- Moi aussi.
- Cela fera 67 francs.
A nouveau, l'homme plonge la main dans sa poche et en ressort la somme exacte qu'il place sur le comptoir. Le patron ne peut retenir plus longtemps sa curiosité :
- Excusez-moi, monsieur. Comment arrivez-vous à sortir de votre poche la somme exacte à chaque fois ?
- Eh bien, Il y a des années, j'étais en train de nettoyer mon grenier quand j'ai trouvé une vieille lampe. Quand je l'ai frottée, un génie est apparu et m'a offert deux souhaits. J'ai longuement réfléchi. Mon premier souhait a été de pouvoir toujours payer ce qu'on me demandait juste en mettant la main dans la poche pour en ressortir la somme exacte.
- Bien vu ! répond le patron, la plupart des gens aurait demandé un million de francs ou quelque chose du genre mais ainsi vous serez aussi riche que vous le voulez aussi longtemps que vous vivrez.
- Exact ! Que ce soit pour un litre de lait ou une Rolls Royce, la somme exacte est là."
- Encore une chose, monsieur, et l'autruche ?
- Mon second voeu a été une poule avec de longues jambes.

jeudi, mars 09, 2006

Journée de la femme

Vannes ité!

Il y a quelques mois, des archéologues allemands ont trouvé, en creusant à quelque 50 mètres de profondeur, des résidus de cuivre. Après examen minutieux, les autorités allemandes font une annonce incroyable, et des plus sérieuses :

- Il y a 25000 ans, les Goths avaient déployé tout un réseau téléphonique sur leur territoire.

Bien entendu, le gouvernement britannique, loin de se laisser impressionner par la nouvelle, ordonne sur-le-champ d'effectuer des fouilles encore plus profondes. A 100 mètres, les archéologues britanniques découvrent alors des débris de verre et concluent fièrement qu'il y a 35000 ans les Anglais disposaient, quant à eux, d'un réseau en fibres optiques. Vexés, les chercheurs français se sont également mis à entreprendre des fouilles. Mais, malgré une percée à plus de 200 mètres, les archéologues français ne trouvent rien. La France, après une analyse poussée de la situation, vient donc de rendre sa conclusion :

- Il y a 55000 ans, les Gaulois avaient des téléphones mobiles.

Occupation

Je n'ai pas eu le temps aujourd'hui de faire mon petit tour quotidien et j'ai l'impression de ne pas être le seul en ce momment à avoir du boulot.
Certe, il y a les tâches pour les quelles je perçoit un salaire, mais celles là, j'en fait mon ordinaire mais en sus, dès que je rentre chez moi, j'en ai tout autant.
Entre deux chasses aux moutons ou l'intendance, je me retrouve obligé d'appliquer mes connaissances au service de mon prochain (Vivement la journée de l'homme).
Il m'a fallu créer deux sites, supports d'expression pour l'Union Sportive Victorine Autier et le fiston.
Ce n'est pas à vous que je vais apprendre combien il est simple de créer un support standard que l'on personnalisera à l'envie. Non, la grosse difficulté c'est plutôt de mettre tout le monde d'accord sur les visuels et les fonctionnalités, même sur le contenu.
Si j'ai finalement opté pour le support HautetFort, c'est essentiellement pour sa capacité à classer les posts dans des rubriques à par cela, il n'a pas plus d'avantages que Blogger. Je dirais même au contraire. Nous avons la possibilité dans Blogger de personnaliser nos pages à l'envie en HTM. Ainsi, on voit fleurir à l'approche du printemps des bannières de plus en plus coloré, des fonds de pages couchants ou touchants et tout un tas d'autre spécificitées qui nous font dire : "Tiens, je suis chez ...".
Il y a peu de temps que j'ai intégré à ma promenade journalière ce psychothérablog où sborja1 retrace son engagement et la première fois, je me suis cru arrivé chez moi. Cela fait un drôle d'effet sur le coup. En dehors des mots, tout pareille. Même la pub, au même endroit, mais pas sur le même sujet. C'est d'ailleurs rigolot la façon dont Google Adsence intérprête le contenu de nos posts (son post concernant l'auxilliaire de vie scolaire qu'elle réclame se voit affublé d'une pub pour la drage avec Meetic, on ne voit pas trop le rapport.). Tout cela pour dire que seule l'absence de mes petits flocons de neige m'a fait comprendre que je n'étais pas chez moi. Enfin, comme on y est bien reçu, je vous invite à y faire un tour.
P.S.: Pas de photos en ce moment, les piles sont déchargées et le chargeur ne m'a pas encore été rendu. Ah! les jeunes. Mais comme je suis gentil, voici un lien vers une qui me plait bien. Non, elle n'est pas de Julie!

mercredi, mars 08, 2006

Ca déménage


Quand, comme nous, on a un enfant asthmatique, on apprend vite à partir régulièrement à la chasse aux acariens et aux moutons.
Si les moutons sont faciles à traquer, il n'en va pas de même des autres bestioles. Avec leurs gros crochets, ils s'accrochent dans tous les coins.
C'est pourquoi, régulièrement le dimanche, toutes les quatre semaines, on organise un grand génocide.
Nous commençons par la déportation massive de l'ensemble de nos valeurs mobilières dans un environnement voisin préalablement traité. Nous décrochons, démembrons, frottons tout ce beau monde afin de laisser les lieux dans un état de nudité indécent.
Nous passons alors la main au fougueux Tornado qui promène sa trompe annelée sur murs et sols pendant que dans le même temps Chamoisine caracole le long des plaintes, autres escarpements et anfractuosités à la recherche de ceux que le souffle du pachyderme ne peut atteindre.
Lorsque la traque est complètement achevée, vient le temps de l’épuration. Pour ce faire nous noyons les derniers résistants dans une mousse d’autant plus abondante que nous l’émulsionnons à coup de balai brosse. Avant de procéder à une dernière rafle à l’eau claire.
Pour faire ressortir la pureté de nos intentions, nous appliquons un brillant voile en surface avant de procéder au rapatriement de nos avoirs.
Voici donc comment nous occupons un de nos dimanche après-midi, tandis que certains se prélassent en rêvant.

Mutations

Après avoir vu son bouquet de tulipes jaunes sur le post de Julie, j'ai eu envie de ressortir de mes archives le petit utilitaire "Image Composer" de Microsoft qui était livré avec un logiciel que je n'utilise plus depuis longtemps.


Il permet entre autres choses de jouer sur la texture du papier par l'intermédiaire d'algorhytmes assez puissants ou si on le souhaite lisser ou étirer la saturation.

Je m'en servais beaucoup pendant un temps pour donner à des photos un "look" fait-main, puis il est tombé en désuétude et les logiciels qui sont présents sur le marché doivent faire encore mieux.

Vous me direz que cela ne sert pas à grand chose, pourtant, ces mêmes fleures peuvent être perçues différement.

Ainsi, en appliquant une simple formule de calcul, ces resplendissantes tulipes se transforment. Sans pour autant devenir une oeuvre d'art à part entière, elles quittent le domaine de la photographie pour rentrer dans celui de la peinture. Elle quittent notre salon pour se trouver ainsi exposées.

Elles acquierent ce faisant une certaine immortalité qui a débutée par la prise de vue.

De là a penser que la photographie emprisonne l'âme, il n'y a qu'un pas. Doit-on considérer cette formule comme une altération de l'être initial? Sûrement pas puisque si le principe même de ces fleurs s'en trouve altéré, il ne s'agit que d'une copie. Je continue de me réjouir de la vue de celles qui trônent sur la table du salon, elles ont fait tant plaisir à Claudine.

Voici, là, uniquement des souvenirs. Souvenirs d'elles mais aussi du petit utilitaire et de ces instants passés à choisir la formule à appliquer. Ces petits essais ont aboutis à cette dernière image qui a aujourd'hui, ma préférence.




mardi, mars 07, 2006

Chose promise


DSC01797
Originally uploaded by francois et fier de l'Être.
N'est-il pas joli ce bouquet de tulipe rouge?

Privé de dessert

J'ai pas du être sage.

lundi, mars 06, 2006

Cygne avant courreur



Valentine Day

Il s’est produit un drame sur la promenade des jours. Dimanche midi, un cygne était mort. J’ai vu le long d’un des nombreux canaux qui serpentent dans le parc Saint-Pierre un de ces oiseaux affalé. Son compagnon ou sa compagne, ces animaux sont fidèles, nageait à deux pas, hébété, attendant visiblement le réveil de la bête. Il nageait en cercle avec la lenteur et la majesté qui les caractérise, inconscient du drame qui s’était déroulé. Face à ce tas de plumes qui jamais plus ne volerait, je me suis interrogé sur la capacité de la grippe aviaire à rester confinée dans ses couloirs de migration comme dans un seul groupe de faune. Serait-elle aussi raisonnable que la radioactivité qui, sans son passeport bio-métrique, n’a pas choisi de passer la frontière française. Plusieurs centaines de kilomètres séparent l’Ain de la Somme, j’avais donc tout lieu de me demander si le gouvernement dans sa volonté de protectorat n’avait pas par hasard souhaité tronquer l’information, remplaçant habillement l’Aisne par l’Ain. J’ai bien sur empêché Saxo de profaner la dernière demeure de l’animal. L’arrivé des providentiels ou menteurs « Services Vétérinaires » a calmé mon angoisse. Il n’y a rien à craindre, tout va bien dans le meilleur des mondes : « L’oiseau n’a subi qu’un caillassage, vous savez comme les femmes, une simple lapidation. ».
Cela ne m’a pas rassuré.

vendredi, mars 03, 2006

AAA


Mais non! je ne suis pas saoul. Dine m'a mis de côté un article très interessant de Daniele Boone sur ces amis qui nous veullent du bien. Tous ceux que l'on nomment bestioles et qui nous aident à leur manière à rester en bonne santé.
On a tendance à l'oublier, mais ils font partie depuis des centaines d'années de nos équipes médicales. Je parlais des rapports étroits entretenues par le patient et ses sangsues. Ne vous marrez pas, elles sont encore d'actualité. La substance anticoagulante de leur salive, l'hirudine est plus efficace que n'importe quel produit chimique.
Ils soignent le stress bien évidement et par là font baisser la tension( Saviez-vous que regarder pendant trois minutes un aquarium fait baisser significativement la tension?), ils maintiennent en forme, dépistent le cancer, assainissent les plaies. Ils calment même la toux, saviez-vous que beaucoup de sirops antitussifs sont fait à base de la bave de l'escargot de bourgogne, que l'on préleve une partie du sang de la Limule pour detecter les bactéries( on dirait "Allien").
Nous ne sommes pas seuls au monde, alors prenons soins d'eux autant qu'eux de nous.
Je retourne caresser mon Bandit.


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