samedi, novembre 03, 2007

L’année des pingouineaux


Pingouin
Originally uploaded by lang1965.

En dehors du fait que mon correcteur d’orthographe ne sait même pas comment cela s’écris, il faut reconnaître que cette année, ces bébés oiseaux nageurs sont sur tous les écrans. Après « Happy Feets », j’ai découvert “Les rois de la glisse” un film d’Ash Brannon et Chris Buck.

L’histoire en elle même n’a rien d’exceptionnelle. Elle raconte comment Cody Maverick, un pingouin surfer amateur qui rêve de devenir le champion du monde des surfeurs, va pour la première fois intégrer le monde de la compétition.
La première trouvaille intéressante de ce dessin animé réside dans la façon dont est mise en scène cette histoire. Le dessin animé est transformé en reportage. On n’a plus l’impression de regarder un dessin animé mais un documentaire sur un jeune quittant sa banquise provinciale pour un chaud climat hawaïen afin d’y disputer une compétition de la plus haute importance. Tout y est, voix off et reprise de vieux documents en noir et blanc, caméra à l’épaule…
Je vais continuer sur la mise en scène. Les scènes de glisse sont tout simplement mortelles(surtout pour les cardiaques), tout le monde se souviens que Chris Buck avait déjà tâté du surf dans la mémorable scène de Tarzan sur ses lianes. Il est tout aussi bon sur l’eau.
On ne peut parler du jeu des acteurs, mais de l’expression de leur caractère au travers du graphisme et à ce niveau, on est servi. Chaque personnage qu’il soit bon ou méchant à ses propres caractéristiques. Pas moyen de confondre le jeune, grand et beau surfeur blond avec le petit héros, le copain déjanté et sous acide avec l’ancien champion vieillissant.
Comme d’habitude dans les fables animalières, il se cache une leçon moralisatrice sur l’importance de la quête et non de son résultat, l’amitié et le respect de soi-même dans son propre dépassement, les préjugés raciaux(le gagnant est un poulet), la force de l’amour….enfin tout un tas de valeurs du même acabit.
Bon, dans l’ensemble, je ne peux pas dire qu’il restera dans les anales de l’art cinématographique, mais il y a de quoi passer un bon moment, de bien rigoler sans se prendre la tête.


eXTReMe Tracker