J’aurai plein de choses à vous dire mais peu de temps pour le faire, mieux vaut pas d’ailleurs. Enfin, je ne sais plus. Je dors tellement mal avec les deux bébés. Ce n’est pas qu’ils me réveillent la nuit, mais ils m’empêchent de m’endormir. Il y en a toujours un sur les deux qui geint, qui pleure ou qui appelle à l’aide.
Bien sur, nous savons qu’il ne s’agit là que d’un stratagème pour nous faire descendre à leur chevet mais il est très dur de résister.
Ils sont si petits et fragiles, en plus Eliot sort juste de l’opération de sa hernie inguinale et comme leurs caractères sont opposés, nous avons toujours peur qu’Enzo n’en vienne à le tuer en lui arrachant les fils d’un coup de griffe ou de toutes autres façons.
STOP, un petit point pour tous ceux qui n’auraient pas tout suivit : Nous avons perdu le brave Saxo dans la nuit du 23 au 24 décembre et depuis, il faut bien le dire, j’ai perdu un certain nombre de mes repères habituels, et je tournais en rond sans savoir quoi faire de mes dix doigts. C’est la raison pour laquelle fin décembre, début janvier, avec Claudine nous sommes allés acheter un petit chien mais d’une autre race pour ne pas avoir à comparer. C’est Enzo, un petit épagneul tibétain de couleur feu. Une mienne connaissance, consciente des dégâts causés par la disparition de Saxo a cru bon m’offrir le même, dans une autre couleur. C’est Eliot, un petit épagneul Cavalier King Charles tricolore.
Or ces deux races n’ont pas le même caractère mais alors pas du tout.
L’épagneul tibétain ou « Tibby » est défini ainsi par les tibétains eux mêmes comme un mélange de :
- chien par son aspect, son amour dévoué
- chat par sa vivacité d’esprit, son agilité, sa grâce et sa prédisposition pour les places en hauteur
- singe pour ses facéties, son menton proéminent, son « masque, lunettes ou loup »(ses yeux sont entourés de sombre) et ses coussinets « simiesques »(des touffes de poils entre ses doigts font ressembler ses pattes à des mains).
- lion par sa prestance, son allure princière innée qu’ils portent fièrement.
Ce sont des aristocrates qui savent ce qu’ils veulent, guidés par leur immense curiosité qui l'emporte toujours sur leur grande sensibilité, laquelle, particulièrement exacerbée fait de l'Épagneul tibétain un être très attachant. Sûr d’eux même, ils sont méfiants mais jamais peureux ce qui n’est pas le cas du cavalier.
L’épagneul cavalier King Charles ou « Cavalier » est par excellence le chien des enfants ou des personne d’un certain âge. Il est très intelligent, mais pas une intelligence calculatrice, non, il est capable de ressentir les besoins et les envies de son maitre et peut ainsi, passer du calme à la vivacité selon l’heure. Il est facile à éduquer, et gentil avec les enfants. Il supporte la solitude mais préfère la compagnie de son maitre. C’est un chien doux et un peu peureux.
Or, nous avions prévu de les mettre tous les deux dans le même panier pour qu’ils puissent dormir pattes dans pattes, mais c’est l’effet inverse qui se produit. L’un réveille l’autre et du coup c’est la bagarre et je suis obliger de descendre les séparer. Du coup, cette nuit, j’en ai mis un dans le grand panier et l’autre dans l’autre. Je suis resté dormir sur le canapé le temps que les deux aient compris qu’ils ne devaient pas emmerder l’autre…et lorsque je ai pu enfin remonter me coucher, c’est la prunelle qui m’est tombée dessus. Elle a finie la nuit sur moi, pas moyen de m’endormir. C’est surement la raison pour laquelle ces propos sont si décousus.