vendredi, mars 29, 2013

La locandiera

Avec Dominique Blanc et André Marcon dans les rôles de Mirandolina et du Chevalier, Marc Paquien restitue toute la vivacité ludique et la profondeur saisissante de Goldoni.

Déjà présent à la Comédie de Picardie les saisons précédentes avec les superbes mises en scène de Oh les beaux jours et des Femmes savantes, Marc Paquien se tourne aujourd'hui «presque naturellement» vers Goldoni. Il souligne la qualité du portrait social que le Vénitien déploie dans ses pièces, portrait saisissant de vivacité et de vérité. Ces tableaux de mœurs extraordinairement vivants et concrets offrent un champ d'exploration ample et singulier. «Les deux livres sur lesquels j'ai le plus médité, et dont je ne me repentirai jamais d'avoir usé, furent le Monde et le Théâtre.», clame Goldoni !

La locandiera (1752) emporte ses personnages dans une comédie de l'Amour et de ses variations et caprices, dans un tourbillon qui les affole et les perd. La tonalité comique laisse aussi deviner la part sombre de l'humain, dévoile d'intenses et bien réels bouleversements ainsi que l'éternel drame du bonheur empêché. Trois personnages logent dans l'hôtel de la belle Mirandolina. Deux tombent sous son charme, le troisième, Chevalier misogyne, la traite grossièrement, et elle s'emploie alors à le mettre à ses pieds. Un jeu risqué et une entreprise transgressive qui vont connaître virages et rebondissements.

Pour interpréter les rôles de Mirandolina et du Chevalier, deux comédiens d'exception. Dominique Blanc, d'une époustouflante finesse, et André Marcon, d'une profondeur vertigineuse, guidés par la direction d'acteurs toujours étonnamment inventive de Marc Paquien.

de carlo goldoni
traduction : jean-paul manganaro
mise en scène : marc paquien

décor : gérard didier
lumière : dominique bruguiere
costumes : claire risterucci
maquillages, coiffure :
cécile kretschmar
son, musique : xavier jacquot

avec : dominique blanc,
anne caillere, françois de brauer, anne durand, gaël kamilindi,
andré marcon, pierre-henri puente (distribution en cours)

Production : Compagnie des Petites Heures
Coproduction : Théâtre de Carouge - Atelier de Genève, Théâtre de Caen, Scène Nationale de Sète et du Bassin de Thau, La Coursive - Scène Nationale de La Rochelle, Théâtre des Sablons, Comédie de Picardie, Théâtre de Namur, Les Célestins - Théâtre de Lyon.

durée : 2h

En avril à la Comédie de Picardie
mardi 2 à 20h30
mercredi 3 à 19h30
jeudi 4 à 20h30
vendredi 5 à 20h30
samedi 6 à 20h30
dimanche 7 à 15h30

jeudi, mars 21, 2013

Quartier lointain

Dorian Rossel adapte et met en scène la bande dessinée d'exception Quartier lointain de Jirô Taniguchi avec acuité et inventivité.

On reconnaît les grands auteurs à leur façon d'exprimer avec simplicité les problématiques complexes de la condition humaine. «J'ai été très touché par sa façon de faire surgir des sensations et des émotions dans un quotidien apparemment banal ; il est en cela un héritier de Tchekhov et du cinéaste Ozu» confie le metteur en scène Dorian Rossel à propos de l'œuvre de l'auteur de mangas Jirô Taniguchi, maintes fois primé au Japon et en Europe, et dont il admire la grande délicatesse, le sens du détail et l'émotion brute.

Quartier lointain, bande dessinée d'exception et l'une de ses publications phares, retrace l'histoire d'une prise de conscience introspective où passé et présent s'entrelacent. Hiroshi, 48 ans, se retrouve dans sa ville natale, il est soudain littéralement projeté quelque trente ans plus tôt, et tout en gardant sa conscience d'adulte, il revit ses 14 ans (dans son enveloppe corporelle d'adolescent) et subit à nouveau le départ brutal de son père, qu'il tente en vain d'empêcher. Le périple fantastique et initiatique adapté et mis en scène par Dorian Rossel, avec une touche de burlesque, restitue avec justesse et inventivité l'univers onirique de l'auteur autant que les monologues intérieurs d'Hiroshi. Les comédiens interprètent divers rôles et la scénographie joue avec l'idée des vignettes du manga.

Un langage scénique original et ouvert, qui active l'imaginaire du spectateur avec intelligence et pertinence.

adapté du manga de jirô taniguchi
mise en scène : dorian rossel
collaboration artistique :
delphine lanza
scénographie : sylvie kleiber
dramaturgie : carine corajoud
musique originale :
patricia bosshard,anne gillot

lumière : bastien depierre
costumes : barbara thonney
assistante costumes : nicole conus
vidéo : jean-luc marchina
assistante mise en scène :
laure bourgknecht
adaptation : carine corajoud,
delphine lanza, dorian rossel
avec : rodolphe dekowski,
mathieu delmonté,
xavier fernandez-cavada,
karim kadjar, delphine lanza,
élodie weber

musique : patricia bosshard en alternance avec marie schwab,
anne gillot en atlernance avec
lea sangiorgio

Production déléguée : Théâtre Vidy-Lausanne

Coproduction : Comédie de Genève, Cie STT, Arsenic

Soutien : Ville de Lausanne, Pro Helvetia-Fondation suisse pour la culture, Département de l'Instruction publique de l'État de Genève, Ville de Genève, Loterie Romande

durée : 1h25
En mars à la Comédie de Picardie
mardi 19 à 20h30
mercredi 20 à 19h30
jeudi 21 à 20h30

mercredi, mars 20, 2013

Voiture radar

La nouvelle voiture radar est arrivée dans notre région et met 9 PV minute !!!

C'est une Mégane noire ordinaire immatriculé CG 792 AV

Faites tourner à tous vos contacts!!!!

lundi, mars 18, 2013

Savez-vous que je peux sourire et tuer en même temps ?

Sylvie Baillon met en scène deux monologues de François Chaffin, autour de figures monstrueuses, capables de séduire et effarantes, l'un d'après un fait divers, l'autre d'après Richard III.

Deux monstres dans la réalité de leur horreur : deux textes de François Chaffin sont rassemblés et mis en scène par Sylvie Baillon, qui dirige la compagnie picarde Ches Panses Vertes, qui mêle l'art de l'acteur à celui de la marionnette.

Le premier solo, encore jamais porté à la scène, se fonde sur un fait divers de 1973, où une mendiante, arrêtée pour vagabondage, se trouve être en possession de six sexes masculins dans six sacs plastique. Plongeant au cœur de son histoire et de son imaginaire depuis l'enfance, le récit reconstitue les scènes d'amour à l'issue fatale, et celui des interrogatoires, parfois traversés d'humour, avec le commissaire. Dans ce puzzle, les mots poétisent un réel effarant et absurde. Sophie Matel interprète cette parole volubile, opulente et extrêmement précise.

Richard le Trois, commande de Sylvie Baillon à l'auteur et destinée à Eric Goulouzelle, comédien de la compagnie, s'inspire de la figure shakespearienne, ivre de pouvoir, avide de détruire tout ce qui pourrait l'entraver. Un homme, connu et pourtant imprévisible, qui est aussi un acteur, donne vie à la tragédie, tente son accomplissement, commente et explique, face aux spectateurs.

Un champ d'exploration dramatique fascinant…

à six heures, avec six sexes dans six sacs & richard le trois, de françois chaffin
mise en scène : sylvie baillon
assistanat mise en scène : cristina iosif
dramaturgie :
françoise heulot-petit
chorégraphe : leone cats baril
marionnettes : yngvild aspeli
costumes : sophie schaal
décor : antoine vasseur
musique : appât 203
vidéo : véronique lespérat-héquet
lumières : yvan lombard
avec : sophie matel et eric goulouzelle

Production déléguée : Le Tas de Sable - Ches Panses Vertes, Pôle des Arts de la marionnette en région Picardie, Lieu compagnonnage marionnette -
Coproduction : Comédie de Picardie, Maison du Théâtre d'Amiens, Théâtre Le Passage - Scène conventionnée de Fécamp.

durée : 2h

En mars à la Comédie de Picardie

horaires maison du théâtre
jeudi 21 à 19h30
vendredi 22 à 19h30
samedi 23 à 20h30
jeudi 28 à 19h30
vendredi 29 à 19h30
samedi 30 à 20h30

à et en co-invitation avec la Maison du Théâtre

jeudi, mars 14, 2013

Une pensée pour le

Papy,
Papa,
Pape.

mercredi, mars 13, 2013

ANNULATION rencontre GAP du 14 mars : "Associations et financements européens" à Abbeville et REPORT AU 2 AVRIL

Bonjour,

 

En raison des conditions de circulation,

la rencontre GAP « Associations et financements européens » de ce 14 mars

est ANNULEE et REPORTEE  au mardi 2 avril à 18h30 – Salle des Carmes à Abbeville

(même lieu/même horaires)

 

Merci de diffuser cette information auprès de vos contacts.

 

Merci de votre compréhension et soyez prudent si vous avez à prendre la route.

 

Bien cordialement

 

 

Frédérique LEPOT

Chargée de mission

 

9 rue de l'Amiral Courbet

80 000 AMIENS

 

03.60.123.709

www.cpca-picardie.fr

 

 

 

A vos agendas : Salon du chocolat et gourmandises Amiens

Cette année encore Mégacité Amiens organise
le Salon Chocolat et Gourmandises du 15 au 17 mars 2013.

Venez participer à nos animations exceptionnelles :

Chasse à l'oeuf gratuite pour les enfants de 3 à 12 ans
Concours du "pâtissier en herbe" pour les 6 à 16 ans
Cours de cuisine dispensés par nos meilleurs chefs picards et plein d'autres gourmandises "visuelles" !!


N'hésitez pas, Inscrivez vous, il reste encore quelques places disponibles !
Vous trouverez les demandes d'inscription en pièce jointe
ou sur le site
www.amiens-chocolat-gourmandises-expo.com


 
 

lundi, mars 11, 2013

La contrebasse

Clovis Cornillac interprète le monologue introspectif grinçant de Patrick Süskind, dans une mise en scène de Daniel Benoin. Une humanité blessée se dévoile.

«L'instrument le plus puissant, le plus beau et le plus indispensable de l'orchestre» : c'est l'avis du contrebassiste au troisième pupitre de l'orchestre national, narrateur de cette histoire étonnante où il expose avec sincérité sa relation à l'instrument jusqu'à mettre à nu sa propre vérité intime. La passion et la fascination laissent bientôt affleurer les frustrations et les rancœurs refoulées du musicien et de l'homme, profondément seul. Il ne parvient ni à se hisser dans la hiérarchie de l'orchestre ni à vivre son amour pour la belle chanteuse soprano Sarah, qu'il aime secrètement. Il cherche des moyens d'exister, apostrophe et conspue sa contrebasse, réduite à une métaphore obstinée de sa médiocrité.

L'encombrante compagne devient ainsi l'objet de sa haine, l'exutoire de son délire, jusqu'à empêtrer sa raison et emporter sa parole dans les méandres de la folie.

À sa création en France par Jacques Villeret en 1991, la pièce, à l'origine radiophonique, avait reçu un accueil triomphal. Elle a été traduite en une vingtaine de langues, et son succès ne s'est jamais démenti. Clovis Cornillac interprète aujourd'hui ce monologue introspectif grinçant et singulier, dans une mise en scène de Daniel Benoin qui s'attache à restituer la musicalité du texte, les emportements et les failles de cet être solitaire, ainsi que le rapport sensuel à la musique.

C'est une humanité blessée qui se dévoile, traversant les grandeurs et les petitesses d'un homme, et obligeant à regarder à l'intérieur de soi.

de patrick süskind
mise en scène : daniel benoin

avec : clovis cornillac

Production : Pascal Legros Productions en accord avec le Théâtre National de Nice

durée : 1h30

En mars à la Comédie de Picardie
mardi 12 à 20h30
mercredi 13 à 19h30
jeudi 14 à 20h30
vendredi 15 à 20h30
samedi 16 à 20h30


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